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La cravate de chanvre | Le Devoir

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Douze minutes après s’être retrouvé derrière des portes closes pour délibérer, le jury déclare que les quatre inculpés doivent être exécutés. En octobre 1924, à Montréal, dans la cour de la prison de Bordeaux, on amène à la potence Morel, Frank, Serafini et Gambino. Pour expier le prix d’une violente tentative de vol d’un fourgon de banque, ils doivent payer de leur vie.

À l’aube, à la barre du jour comme on dit ici, le bourreau, avec des gestes mal assurés, s’en vient procéder à l’exécution. Dans sa précipitation, les cordes sont mélangées. Sous le choc, la « cravate de chanvre » que l’on passe au cou de Serafini glisse et le défigure avant qu’il n’expire. À cinq heures, tout est néanmoins déjà terminé. Est-ce parce que l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt que l’on en prive dès le matin certains humains ?

Les cordes des pendus sont conservées comme des porte-bonheur. Celle ayant servi à exécuter Morel est modelée pour qu’elle écrive, en lettres attachées, le nom du condamné. Le tout est encadré. Une vieille tradition morbide veut qu’un tel objet de supplice constitue une promesse de vie.

Au Manitoba, le premier ministre Duff Roblin, héritier des spasmes de haine et de fureur de ses prédécesseurs contre les Métis, conservait des fragments de la corde qui servit à pendre Louis Riel. Ces bouts de corde, transmis à sa descendance en héritage, finirent par atterrir récemment dans un musée.

Les cordes des pendus étaient tressées en torons de chanvre. De ces cordages, la marine faisait grand usage. Avant que l’esclavage et l’industrialisation ne permettent au coton de s’imposer, la fibre du chanvre et celle du lin sont alors beaucoup utilisées pour tisser aussi des étoffes.

En 1712, dans un mémoire sur les richesses du Canada, le lieutenant Gédéon de Catalogne indique qu’il faut obliger sans tarder les colons à cultiver le chanvre. On va en exporter même en France, grâce à un arrêté royal, tant les besoins en chanvre y sont grands. Des sacs de chènevis, la semence du chanvre, seront rendus facilement disponibles. La volaille s’en nourrit jusqu’à s’en donner le tournis.

Il n’est pas impossible qu’on en ait très tôt mélangé au tabac des Autochtones. Le père Lafiteau, qui incite au développement de la culture et du commerce du ginseng sur les rives du Saint-Laurent, peut le laisser à penser. Dans ses Moeurs des sauvages, en 1724, il observe en tout cas que le tabac des premiers temps fut bientôt mélangé à des herbes qui en faisaient « un amusement et une fantaisie ». Se pourrait-il que le chanvre ait été ainsi conjugué pour adoucir la dureté des jours ? On connaît déjà en tout cas les effets provoqués par diverses fumées inhalées grâce à des pipes « bien ornées et bien empanachées de divers plumages ». Ce n’est cependant pas l’usage premier réservé au chanvre, cultivé dans des terres légères et sablonneuses afin que, de ses fibres, on puisse tisser des toiles, des câbles, des cordages solides et mieux structurer la pâte de certains papiers.

Les cultivateurs, dans nombre de paroisses, sèment du chanvre comme du blé, sans être inquiétés. À la fin de l’été, ils le font bouillir puis sécher en chapelles avant d’en tirer la fibre. Des corderies apparaissent. À la fin du XIXe siècle par exemple, le long du canal de Lachine, John Converse installe la Consumers Cordage. Dans le quartier populaire de Pointe-Saint-Charles, telle est l’origine de la rue Ropery dont le nom, s’il avait tenu compte de la majorité française de la population, aurait été « de la Corderie ».

Avant tout, écrit Marie-Victorin dans sa Flore laurentienne, « le chanvre est cultivé pour les fibres de son écorce, qui fournissent les meilleures toiles à voiles et les meilleurs cordages de marine. La graine (chènevis), dont les volailles sont très friandes, fournit une huile siccative employée dans la peinture. » Mais il sert aussi, remarque-t-il, à faire glisser les consciences hors du réel : « Enfin, les feuilles renferment un suc narcotique qui sert en Orient à la fabrication du haschich, que l’on mâche pour se procurer une espèce d’ivresse peuplée de rêves délicieux. » C’est dans l’entre-deux-guerres que cette culture devient plus encadrée en raison de cette menace de la volupté. Les Frères Maristes, dans leur Manuel d’agriculture daté de 1942, observent, que la culture du chanvre est désormais « étroitement surveillée par les policiers des gouvernements, parce que son alcaloïde (corps organique à formule complexe, poison violent) est recherché comme narcotique ». Les temps changent.

Jacques Ferron avait déjà observé cet apparent paradoxe : la culture du chanvre textile s’arrête lorsque se développe son usage comme psychotrope, c’est-à-dire à peu près au moment où l’on cesse de pendre et de voguer toutes voiles et cordages dehors. Le cannabis dès lors, jusqu’à sa légalisation récente, ne donnera plus de travail officiel qu’aux policiers.

Le chanvre témoignait des besoins primaires d’une société agraire. Il signale désormais une volonté de prendre congé de la réalité. Pendant que l’économie politique pulvérise la vie, les élus se sont laissés réduire à n’exercer qu’une petite politique des modes de vie. Le viol et le pillage de la terre se poursuivent. Que nous soyons ou non aveuglés par un nuage de fumée, l’obscurantisme continue de se parer de couronnes de laurier tandis que roulent à tombeau ouvert les machines à décerveler. Les plantes vertes, chanvre ou autres, s’occuperont-elles de faire le ménage pour nous, comme le clame Maxime Bernier ?

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Même les jeunes RÉPUBLIQUES se lassent du capitalisme, selon les sondeurs américains — RT USA News

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Moins de la moitié des jeunes Américains ont une vision positive du capitalisme, selon un nouveau sondage. Même les jeunes républicains sont de plus en plus sceptiques – mais ne vous attendez pas à ce que l’Amérique devienne complètement socialiste pour l’instant.

Un sondage Axios publié vendredi a révélé qu’aux États-Unis capitalistes, seulement 49% des Américains âgés de 18 à 34 ans soutiennent réellement le capitalisme. Et 51% déclarent avoir une vision positive du socialisme.

Depuis plusieurs années, les sondages ont trouvé un soutien au socialisme croissant parmi les démocrates et les jeunes. En conséquence, les démocrates qui se présentent sur des plateformes explicitement socialistes – comme les membres des Democratic Socialists of America Alexandria Ocasio-Cortez (D-New York) et Rashida Tlaib (D-Michigan) – ont traduit ce mécontentement en succès électoral.

Cependant, le dernier sondage a révélé que les jeunes républicains, généralement des défenseurs infatigables du capitalisme de libre marché, en ont marre du système qu’ils ont l’habitude de défendre. Parmi les républicains âgés de 18 à 34 ans, environ 66% ont désormais une vision positive du capitalisme, contre 81% en 2019. Mais 56% des jeunes républicains souhaitent que le gouvernement se concentre sur la réduction des inégalités de richesse, contre seulement 40% en deux ans. depuis.https://googleads.g.doubleclick.net/pagead/ads?us_privacy=1—&client=ca-pub-5390986774482540&output=html&h=280&adk=180704450&adf=4168993513&pi=t.aa~a.2874080257~i.7~rp.4&w=1092&fwrn=4&fwrnh=100&lmt=1628065615&num_ads=1&rafmt=1&armr=3&sem=mc&pwprc=5987108905&psa=1&ad_type=text_image&format=1092×280&url=https%3A%2F%2Fnews-24.fr%2Fmeme-les-jeunes-republiques-se-lassent-du-capitalisme-selon-les-sondeurs-americains-rt-usa-news%2F&flash=0&fwr=0&pra=3&rh=200&rw=1092&rpe=1&resp_fmts=3&wgl=1&fa=27&dt=1628065633854&bpp=2&bdt=2280&idt=-M&shv=r20210729&mjsv=m202108030101&ptt=9&saldr=aa&abxe=1&cookie=ID%3D5bc0ba73a725e77e-2207b6abaeca00da%3AT%3D1628065618%3ART%3D1628065618%3AS%3DALNI_MbfJtFs3LXLAMzQhf9X_KnK26CNWQ&prev_fmts=0x0%2C1092x280%2C1092x280%2C1092x280&nras=3&correlator=4582349290288&frm=20&pv=1&ga_vid=188329949.1628065617&ga_sid=1628065633&ga_hid=1441312153&ga_fc=0&u_tz=330&u_his=4&u_java=0&u_h=720&u_w=1280&u_ah=680&u_aw=1280&u_cd=24&u_nplug=0&u_nmime=0&adx=85&ady=1595&biw=1263&bih=567&scr_x=0&scr_y=416&eid=20211866&oid=3&pvsid=4333132958230926&pem=75&eae=0&fc=1408&brdim=-7%2C-7%2C-7%2C-7%2C1280%2C0%2C1295%2C695%2C1280%2C567&vis=1&rsz=%7C%7Cs%7C&abl=NS&fu=128&bc=31&ifi=5&uci=a!5&btvi=3&fsb=1&xpc=dqEjBFITRH&p=https%3A//news-24.fr&dtd=358

Axios attribue cette augmentation au fait que davantage d’Américains voient le « avantages tangibles de niveaux d’intervention gouvernementaux sans précédent » pendant la pandémie de coronavirus. En effet, le président de l’époque, Donald Trump, a critiqué les deux partis au Congrès pour avoir accepté d’envoyer « ridiculement bas » chèques de relance de 600 $ en décembre, au lieu des 2 000 $ qu’il a réclamés – une critique qui aurait été étrangère à un président républicain au cours des dernières décennies. Tout aussi rarement, Ocasio-Cortez et Tlaib étaient tous deux d’accord avec Trump sur la question.

Pourtant, l’abandon par la droite du capitalisme sans entraves est en cours depuis avant que la pandémie ne frappe. L’animateur de Fox News, Tucker Carlson, l’animateur de nouvelles du câble le plus regardé aux États-Unis et une influence sur Trump pendant son mandat à la Maison Blanche, a soutenu les propositions des démocrates visant à briser les monopoles technologiques de la Silicon Valley et a condamné « républicain grand public » se concentrer sur le « religion » de « capitalisme de marché ».

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« Aucune crise climatique ne causera la fin du capitalisme ! »

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Andreas Malm est un très sympathique quadragénaire suédois, militant de longue date contre le réchauffement climatique. Invité à Paris par son éditeur, La Fabrique, à l’occasion de la publication en France de son dernier ouvrage, il a par conviction traversé l’Europe en train, au départ de Malmö. Géographe spécialisé en écologie humaine de l’université de Lund, en Suède, il propose notamment une analyse du mouvement climat au sein de la vie politique suédoise (longtemps sous hégémonie sociale-démocrate), lui qui est originaire du même pays que Greta Thunberg. En septembre dernier, il a publié La Chauve-souris et le capital. Stratégie pour l’urgence chronique.

Andreas Malm est par ailleurs membre du collectif Zetkin, composé de chercheurs, d’enseignants et d’activistes de plusieurs nationalités œuvrant à la préservation du climat et de la biodiversité. Ce groupe s’intéresse notamment aux discours sur l’écologie politique de l’extrême droite européenne ou américaine. Malm a ainsi dirigé l’ouvrage collectif Fascisme fossile. L’extrême droite, l’énergie, le climat, qui met au jour la longue tradition de dénégation des enjeux climatiques due à l’engouement de l’extrême droite pour un développement fait de croissance économique constante grâce aux énergies fossiles.

Plus largement, il analyse ici la crise climatique, qu’il conçoit aujourd’hui comme intrinsèquement liée à la conjonction entre la crise sanitaire due au covid-19, source d’un effondrement de l’expansion capitalistique, et la destruction de la biodiversité, permettant la dispersion géographique des zoonoses. Le tout dans un mouvement incessant. En attendant la prochaine pandémie…

On parle généralement d’urgence climatique. Pourquoi lui préférez-vous celui d’« urgence chronique » ?

Andreas Malm : J’ai repris ce terme d’une étude de plusieurs scientifiques qui ont analysé la crise du covid-19 (notamment ses causes) et la crise climatique. Il traduit l’idée que ces deux désastres sont en train de devenir permanents, et non plus temporaires, l’un après l’autre : l’urgence apparaît donc comme chronique. Et la seule voie pour nous en sortir, c’est désormais d’agir contre les causes de ces crises, d’en modifier les conditions de développement.

Vous écrivez que le capitalisme, « survivant à tous ses hôtes », a longtemps semblé un « parasite qui ne meurt jamais », mais qu’il pourrait bien aujourd’hui avoir rencontré des « limites naturelles » à son « espérance de vie ». Que voulez-vous dire ?

Le capitalisme rencontre de réels problèmes, en raison de ce qu’il faut appeler ses « limites naturelles ». Toutefois, je ne crois pas que les problèmes environnementaux puissent causer son déclin avant qu’il ne parvienne à entraîner l’effondrement de la planète tout entière. Si le capitalisme a la possibilité de continuer ainsi dans la voie incontrôlée dans laquelle il se trouve, sans aucune régulation ni limitation, il ne pourra certainement causer – sans possibilité de retour – qu’un processus croissant vers une destruction incommensurable du climat, de la biodiversité et de tout le reste…

Je ne distingue aucune autre voie que la coercition pour obtenir des entreprises qu’elles changent leurs comportements.

Certains marxistes pensent que les problèmes environnementaux pourront être la cause d’une crise majeure du capitalisme et entraîner, à terme, sa chute. Même s’ils ne disposent pas vraiment de preuves à l’appui de cette thèse, on peut bien sûr interpréter le covid-19 (et la crise économique qu’il entraîne) comme un exemple potentiel de ce processus : celui d’un phénomène environnemental causant une maladie zoonotique ayant eu pour conséquence une crise économique majeure au début de la décennie 2020. Toutefois, le covid-19 n’a certainement pas tué le capitalisme. Et je ne pense pas que quelque chose puisse annihiler le système capitaliste, sauf certains processus sociaux précis par lesquels de nombreuses forces humaines s’organisent pour travailler ensemble dans les mêmes directions contre ce système. Mais je ne crois pas qu’une crise environnementale parviendra jamais à elle seule à causer la fin du capitalisme !

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Innovation : le capitalisme « responsable », faux problème et vraie diversion

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La critique du capitalisme est une sorte de passage obligé pour un homme politique en difficulté en France. Elle est pratique parce qu’elle séduit sur un assez large spectre, de gauche à droite. On pourrait donc considérer cette déclaration comme un simple exercice de rhétorique sans grande importance, mais ce faisant on commettrait une erreur, car cette expression révèle beaucoup sur la grande difficulté de l’Europe et surtout de la France à établir un diagnostic pertinent sur leur déclin accéléré.

En se trompant de diagnostic, on s’interdit de résoudre le problème. L’exercice se révèle donc dangereux.

L’appel à un capitalisme « responsable » par le président de la République est bien sûr avant tout une tactique politique. Nous sommes en période électorale et il s’agit probablement pour lui de parler à la gauche en essayant de faire oublier son image libérale, c’est de bonne guerre.

En critiquant un capitalisme devenu « fou », il est certain de marquer des points, même si cela ne repose sur aucun fait tangible. Mais au-delà d’agiter de vieux épouvantails, cette déclaration pose deux problèmes : le premier, c’est qu’elle sert à faire diversion sur les dysfonctionnements de l’État, et le second c’est qu’elle traduit un diagnostic erroné sur l’état du capitalisme en Europe.

Exiger un capitalisme « responsable », une diversion

Prôner un capitalisme responsable, c’est tenter de faire diversion pour éviter de poser la question de la responsabilité de l’État. Rappelons que celui-ci a abordé la crise de la Covid en ayant détruit les stocks de masques, puis a officiellement expliqué aux Français que le port du masque était inutile, et que de toute façon ils étaient trop bêtes pour savoir en mettre un.

Il a ensuite fallu près d’une année à cet État pour mettre en place une campagne de tests systématiques et les débuts de la campagne de vaccination ont été une série d’humiliants dysfonctionnements très largement constatés sur lesquels il n’est pas utile de revenir. La seconde vague a été abordée sans qu’aucune capacité supplémentaire n’ait été créée en réanimation, ce qui a nécessité un nouveau confinement pour éviter l’engorgement des services.

Après 18 mois de Covid, le collège public de mes enfants n’a pas organisé une seule heure d’enseignement à distance via un logiciel de téléconférence, et son application d’espace numérique de travail date visiblement des années 1990 ; elle s’est d’ailleurs effondrée dès les premiers jours d’arrêt des cours présentiels. Dès les premiers jours du confinement, la Poste a quasiment cessé de fonctionner.

Et ce ne sont là que les défaillances directement liées à l’épidémie. On comprend que le chef de l’État souhaite parler d’autre chose que la réforme de l’État, et faire diversion… Au Moyen-Âge, quand les choses tournaient mal, on brûlait des sorcières. En France, on brûle le capitalisme, éternel bouc émissaire.

Cette critique est particulièrement mal venue aujourd’hui, car si la crise de la Covid a montré une chose, c’est que le capitalisme est profondément responsable, au sens le plus large qu’on puisse donner à ce terme. Après des semaines de blocage résultant d’une gestion catastrophique des masques, et alors que des professionnels de santé mouraient de leur absence, l’État s’est finalement résolu à ouvrir leur approvisionnement et leur distribution au secteur privé, bref, au capitalisme, et la pénurie a disparu en moins de deux semaines.

Capitalisme irresponsable ? Quand est arrivé le confinement, tout le monde a craint les pénuries et certains n’ont pas hésité à prophétiser l’effondrement du système. Rien ne s’est effondré et il n’y a eu aucune pénurie. La grande distribution, victime traditionnelle des discours bien-pensants, a nourri la France malgré des conditions extrêmes.

Capitalisme irresponsable ? Puis à partir de décembre 2020, Pfizer, BioNTech et Moderna, purs produits du capitalisme spéculatif que l’on se plait à décrier, ont sauvé des millions de vies humaines avec leurs vaccins et permis à nos économies de repartir, un exploit que quelques mois auparavant, les bien-pensants – encore eux- au premier rang desquels notre Président, jugeaient impossible.

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