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Un patriote mort sans pays

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Bernard Landry, premier ministre du Québec de de 2001 à 2003, est mort à l’âge de 81 ans.

Sa grande quête, celle de voir le Québec devenir souverain, a guidé sa longue carrière politique, le plus souvent menée dans les coulisses.

Bernard Landry a été un homme d’influence peut-être davantage qu’un politicien populaire. Il a été une bête politique, entraîné dans l’appareil d’État par René Lévesque dès 1964, à l’âge de 27 ans.

Il est né Jean-Bernard le 9 mars 1937 à Saint-Jacques-de-Montcalm, dans la région de Lanaudière, où la population ne l’a jamais élu. Il n’a jamais, non plus, été élu premier ministre. Il a succédé à Lucien Bouchard au poste de premier ministre en mars 2001, mais a mordu la poussière aux élections générales de 2003, derrière le libéral Jean Charest.

Sa plus grande réalisation, au poste de premier ministre, restera sans doute la Paix des Braves, signée avec les Cris en 2002 à Waskaganish. Mais la réelle influence politique de Bernard Landry est loin de se limiter à son seul mandat aux commandes du Québec. Dans les coulisses, puis dans les médias, où il est demeuré très visible après sa carrière politique active, le patriote a porté la cause de la souveraineté. Il fut longtemps l’éminence grise du Parti québécois, l’homme de « la patrie avant les partis ».

L’implication politique

Bernard Landry a fait ses études au Séminaire de Joliette, se dirigeant d’abord vers une carrière en médecine. Il a abandonné la discipline après un an, trouvant dans le droit un milieu qui lui ressemblait davantage.

C’est à l’Université de Montréal, « dans un corridor ensoleillé de la faculté de droit », qu’il rencontre le premier amour de sa vie. Avec Lorraine Laporte, qu’il a épousée en 1962, il a trois enfants : Julie, Philippe et Pascale.

Bernard Landry fut un leader étudiant très engagé. Il a fondé la toute première fédération étudiante, l’Union générale des étudiants du Québec, qui rassemblait les universités de Montréal, de Sherbrooke et Laval. Dès 1963, il est recruté par Pierre Elliott Trudeau pour fonder la Ligue des droits de l’homme, qui est plus tard devenue la Ligue des droits et libertés.

L’année suivante, le ministre des Ressources naturelles, René Lévesque, l’attire vers la politique. Bernard Landry devient conseiller technique dans son cabinet, coordonnateur pour le Québec du Conseil canadien des ministres des Ressources naturelles et chargé de mission au cabinet du ministre de l’Éducation.

Les défaites

Bernard Landry pratique le droit à Joliette à partir de 1968, passe dans les rangs péquistes la même année et brigue la circonscription de Joliette aux élections de 1970. Dans son patelin, il mord la poussière, récoltant 25 % des voix.

Il dut attendre le 15 novembre 1976 pour être finalement élu, mais pas chez lui. Après avoir perdu une deuxième fois dans Joliette-Montcalm en 1973, il tente sa chance cette année-là dans Fabre, à Laval. Il obtient l’appui de 52 % des électeurs et prend le chemin de l’Assemblée nationale.

Pendant neuf ans, le ministre-orchestre cumule les ministères : Développement économique, Commerce extérieur, Relations internationales. C’est lui qui a rendu publique la politique économique du Québec et qui a misé sur le développement des nouvelles technologies pour sortir le Québec de la crise économique.

Toutefois, ce n’est pas suffisant pour prendre les rênes du parti. En 1985, Bernard Landry abandonne la course à la succession de René Lévesque six semaines après s’y être lancé. Il disait être « le runner le plus durable », mais « pas le premier ». C’est finalement le favori dans la course, Pierre Marc Johnson, qui obtient la faveur des péquistes.

Bernard Landry ne se risque pas dans la course de 1988 et laisse le champ libre à Jacques Parizeau. Entre la défaite du Parti québécois en 1985 et son retour à l’Assemblée nationale en 1994, il se concentre sur son enseignement, à l’École des sciences de la gestion de l’UQAM. Il oeuvre aussi à la promotion du libre-échange, une mission qu’il estime imbriquée à celle de la souveraineté du Québec.

Les moments crève-coeur

Bernard Landry retourne à la politique en 1994, année pendant laquelle il devient le vice-premier ministre de Jacques Parizeau. C’est à ce titre qu’il bouscule le premier ministre, qu’il juge trop pressé de lancer le référendum. Il compare la stratégie de Jacques Parizeau à une désastreuse charge de cavalerie pendant la guerre de Crimée. « Je ne veux pas être le commandant en second de la brigade légère, qui fut exterminée en 20 minutes à cause de l’irresponsabilité de ses commandants », lance-t-il pour marquer son opposition à la tenue d’un référendum en juin 1995. Dix ans plus tard, la remarque dérangeait encore Jacques Parizeau. « J’aime mieux ne pas faire de commentaires. Parce que je vais devenir grossier et je n’aime pas devenir grossier », disait l’ex-premier ministre dans le documentaire Point de rupture en 2005.

Le référendum du 30 octobre 1995 a l’issue que l’on connaît, et Jacques Parizeau démissionne. Quand Lucien Bouchard le remplace à la tête du PQ, Bernard Landry demeure vice-premier ministre. Il obtient les rênes des ministères de l’Industrie et du Commerce, et de l’Économie et des Finances.

Le 18 juillet 1999, sa femme Lorraine Laporte est emportée par un cancer. Le 21 juillet, à la basilique Sainte-Anne de Varennes, Bernard Landry lui fait ses adieux. « Va-t’en, mon amour. Jusqu’à mon dernier souffle, je penserai à toi et ton doux souvenir sera au centre de mon âme », écrit-il pour elle.

Les victoires

La même année, Bernard Landry, dans ses fonctions de ministre des Finances, élimine le déficit d’État. « L’an dernier, j’ai annoncé que nous n’allions plus emprunter pour payer l’épicerie. Nous avons donc fait mieux », dit-il dans le Salon bleu, où il était assis, à l’époque, à côté de François Legault.

Moins de deux ans plus tard, en janvier 2001, Lucien Bouchard démissionne de son poste de président du PQ et annonce qu’il va céder sa place de premier ministre. Bernard Landry peut enfin accéder à la tête du parti. « Je n’ai guère le choix. Il est de mon devoir de me porter candidat à la présidence du PQ, au sein duquel je milite depuis trente ans », plaide-t-il.

La route ne fut pas tout à fait tranquille. De la déclaration des « chiffons rouges » — parce qu’Ottawa rendait l’octroi d’une subvention au Jardin zoologique de Québec conditionnel à la présence du drapeau canadien — à son altercation en direct avec l’animatrice Christiane Charrette, Bernard Landry fait parler de lui. Il est élu président du PQ le 3 mars 2001 et devient le premier ministre du Québec cinq jours plus tard. En mai, il annonce que l’appartement de fonction des premiers ministres du Québec sera désormais aux 16e et 17e étages de l’édifice Price, le seul gratte-ciel situé à l’intérieur des murs du Vieux-Québec. Bernard Landry et sa nouvelle conjointe, Chantal Renaud, peuvent s’y installer.

Le chef

Le premier et seul cabinet Landry est un cabinet « monstre » : il regroupe 36 ministres et mise sur davantage de femmes, de jeunes et de représentation régionale. À Waskaganish, le 7 février 2002, Bernard Landry accorde 3,5 milliards de dollars aux Cris, sur 50 ans, pour pouvoir lancer le projet hydroélectrique Eastmain-Rupert. « Cette entente repose sur l’établissement d’un partenariat entre le Québec et les Cris basé sur le dialogue, l’ouverture et le respect mutuel », déclare-t-il.

Jamais ses visées souverainistes ne l’ont quitté. En octobre 2002, il déclare que le PQ va « jouer son existence » aux prochaines élections. « Nous sommes à haut risque si on ne le fait pas d’ici cinq ans », dit-il alors au Devoir. En novembre, il décrète que la fête de Dollard sera désormais la Journée nationale des patriotes.

Son passage à la tête du Québec est court : les Québécois sont convoqués aux urnes au printemps 2003, sur fond de guerre en Irak et de désir de changement en politique québécoise. Les caméras de Jean-Claude Labrecque le suivent dans cette campagne — une déroute pour le PQ et une dure mise à nu des difficultés de son chef. L’« Audi alteram partem », répété jusqu’à plus soif par le premier ministre sortant, marque l’imaginaire du public. Mais le chef ne regrette rien. Le documentaire est une « pièce historique », martèle-t-il après sa sortie.

N’empêche : à 66 ans, Bernard Landry perd sa campagne. Il n’a jamais été élu premier ministre.

Sa cote de popularité a descendu. Alors qu’il reçoit la Légion d’honneur française, Le Devoir publie un sondage qui révèle que 57 % des Québécois souhaitent qu’il quitte son poste. Le 5 juin 2005, il démissionne, malgré un vote de confiance de 76,2 %.

Il n’y a pas d’autre destin pour le Québec que celui d’être indépendant

 

Bernard Landry décide alors de redevenir militant. « Je suis un homme de cause, je ne suis pas un individualiste. Je suis un démocrate, je suis un homme de société. Et je pense en mon âme et conscience que je ne pourrais pas servir la société comme je voudrais le faire avec ce niveau d’appui. Il laisse une inquiétude trop grande, déclare-t-il. Nous nous reverrons sur le terrain de la militance et j’espère que je serai avec vous le soir de l’indépendance nationale. »

Les regrets

Loin du pouvoir, mais pas vraiment, Bernard Landry est souvent revenu dans les médias, entre autres pour exprimer son regret d’avoir quitté le PQ. Il a critiqué les « erreurs » du nouveau chef André Boisclair, a dit avoir été mal conseillé par les proches qui l’ont poussé à la retraite.

Mais les mécontentements ne l’ont pas empêché de retrouver ses vieilles amours : l’École des sciences de la gestion à l’UQAM et sa maison patrimoniale de Verchères, méticuleusement restaurée.

Surtout, Bernard Landry a quitté la politique pour retourner sur le terrain. Il s’est fait très présent dans la course à la chefferie du PQ, en 2015, en appuyant le candidat Pierre Karl Péladeau sans réserve.

En 2017, lors de la Journée nationale des patriotes, un Bernard Landry amaigri, sa ceinture fléchée autour du cou, prend le porte-voix. « Il n’y a pas d’autre destin pour le Québec que celui d’être indépendant, lance-t-il du promontoire où il a grimpé. Je l’ai dit souvent et je le redis, surtout cette semaine : la patrie avant les partis. »

Bernard Landry, l’homme d’une cause, aura porté la souveraineté en lui. Jusqu’à la fin.

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Ces légendes du baccara vous dévoilent leurs secrets

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Akio Kashiwagi, John W. Gates, Tommy Renzoni, Phil Ivey, Kerry Packer ou encore Archie Karas… Ces noms ne vous évoquent rien? Ces légendaires joueurs de baccara ont brillé par leurs performances exceptionnelles. Multipliant les gains au fil des années, ils nous ont permis d’identifier quelques approches qui fonctionnent. Aujourd’hui, découvrez certains de leurs secrets:

Apprenez à marcher avant de courir

Premièrement, vous devez absolument connaître les règles du jeu. Avant de maîtriser les stratégies et autres astuces professionnelles du baccara, il faut vous familiariser avec les bases du jeu. Même les plus grands joueurs de l’histoire ont d’abord dû apprendre à jouer. Puis c’est à force de pratique et de stratégie qu’ils ont réussi à se perfectionner pour atteindre les sommets.

Commencez donc par étudier le but principal du jeu et la valeur des cartes. Découvrez aussi les différents types de paris (banquier, joueur ou égalité), apprenez à fixer et gérer votre bankroll, essayez de contrer l’avantage de la maison, etc. Ensuite, vous pourrez passer à une véritable stratégie de baccara. Il en existe beaucoup, à choisir selon les situations et vos aptitudes: systèmes 1-3-2-4, d’Alembert, Fibonacci, Labouchere ou encore Martingale.

Et contrairement à ces légendes qui jouaient dans des établissements physiques, vous avez la possibilité de tester des parties gratuites en ligne. Pratique pour vous exercer sans miser!

Gérez votre budget

Deuxièmement, vous devez fixer un budget et le respecter. Il est essentiel de jouer de manière responsable, afin d’éviter les situations délicates voire désastreuses. Par exemple, vous pouvez allouer 100 $ à votre session de jeu. Et une fois cette somme épuisée, quittez la table. Cela vous permettra de réduire vos pertes et même de protéger vos gains.

Si les grands joueurs de l’histoire du baccara ont pu multiplier leurs gains de façon aussi spectaculaire, ce n’est pas uniquement grâce à la chance. Même si elle a joué en leur faveur, une bonne gestion de leur bankroll leur a aussi permis d’optimiser leurs gains au fil des parties.

Misez sur le banquier

Comme expliqué, il existe trois types de paris au baccara: le joueur, la banque et l’égalité. De manière générale, vous ne pouvez pas vous tromper en misant sur le banquier. En effet, ce pari est gagnant dans plus de 50 % des cas. Toutefois, notez que l’établissement prélève alors une commission sur ces gains, afin de conserver un certain avantage.

De plus, il est important de capitaliser sur les séries. De ce fait, si vous gagnez en pariant sur le banquier, continuez à miser dessus. Mais attention, restez prudent et modéré. Sachez vous arrêter avant que ce pari ne devienne perdant. Ici encore, c’est un conseil que les joueurs légendaires ont eux-mêmes mis en pratique pendant leurs heures de gloire.

Jouez de courtes sessions

Enfin, il est mieux de jouer pendant de courtes sessions. Afin d’être plus performant au baccara, vous devez gérer votre temps correctement. Cela réduira aussi le phénomène d’accoutumance qui peut devenir néfaste s’il n’est pas maîtrisé.

Dans la mesure du possible, planifiez donc un certain nombre de parties à chaque session de jeu. Une fois ce nombre atteint, quittez la table de baccara. Même si vous êtes en train de gagner, soyez raisonnable et arrêtez de jouer.

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Denis Coderre propose un marché public dans le Vieux-Montréal

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Denis Coderre promet d’implanter un marché public au marché Bonsecours, dans le Vieux-Montréal, s’il est porté au pouvoir en novembre prochain. Cette proposition fait suite à une rencontre qu’il a eue la semaine dernière avec les commerçants du marché Bonsecours. Mais ceux-ci préviennent qu’ils ne souhaitent pas des étals de fruits et de légumes semblables à ceux des marchés Jean-Talon et Atwater.

« Ville-Marie a besoin d’un marché et le marché Bonsecours pourrait être un marché public, au même titre qu’Atwater et Jean-Talon », a soutenu Denis Coderre jeudi matin, alors qu’il présentait les candidats de son équipe dans les arrondissements de Rosemont–La Petite-Patrie et d’Outremont. Selon le candidat, ce projet permettrait de faire du marché Bonsecours un lieu de destination pour les touristes, mais aussi pour les Montréalais. Il a indiqué avoir rencontré l’ensemble des commerçants à ce sujet la semaine dernière.

Denis Coderre a précisé qu’il habitait non loin du marché Bonsecours et qu’il pourrait aller chercher ses fruits et légumes à pied. Au passage, il a affirmé que le bâtiment patrimonial était dans un état « pitoyable » et qu’il faudrait y voir.

Jointe par Le Devoir, Anne de Shalla, propriétaire de la boutique Signatures Québécoises du marché Bonsecours, confirme que les commerçants ont rencontré M. Coderre pour lui présenter leur vision d’avenir. Mais dans le plan d’affaire présenté au candidat à la mairie, il n’était pas envisagé que le marché Bonsecours devienne un marché de fruits et légumes uniquement, a-t-elle expliqué. Les commerçants souhaitent simplement que le marché Bonsecours soit doté de la même structure administrative que les marchés Atwater et Jean-Talon, a-t-elle indiqué.

« On voudrait gérer le marché Bonsecours nous-mêmes. On aimerait prendre la relève des fonctionnaires », a-t-elle dit en évoquant des lacunes telles que l’entretien des lieux et les heures d’ouverture jugées inadéquates par les commerçants. À l’heure actuelle, le marché Bonsecours abrite des boutiques de mode, d’artisanat et de bijoux.

« Notre vision, c’est de rendre le marché Bonsecours comme un marché public avec les mêmes droits que le marché Atwater ou le marché Jean-Talon », précise-t-elle. « On voudrait continuer avec les produits qu’on a déjà et ajouter des produits du terroir, mais on ne veut aucunement ressembler au marché Jean-Talon ou au marché Atwater pour ce qui est du contenu. »

Le marché Bonsecours, qui accueillait 15 commerces avant la pandémie, n’en compte plus que huit. Comme des espaces sont demeurés vacants, Mme de Shalla évoque la possibilité d’ajouter des boulangeries, charcuteries, des comptoirs de plats à emporter, des pop-up shops, ainsi que des boutiques proposant des produits du terroir. « On ne va pas se mettre à vendre des salades sur le parvis Bonsecours. Ce n’est pas ça l’objectif. »

En après-midi, Ensemble Montréal a soutenu que le projet de transformation du marché Bonsecours serait précisé à automne. « Quoi qu’il en soit, M. Coderre, qui a rencontré les marchands du marché Bonsecours, souhaite bien sûr répondre aux besoins exprimés par les commerçants », a indiqué Elizabeth Lemay, attachée de presse chez Ensemble Montréal.

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Nous sommes de retour»: les festivals d’été reprennent à Montréal

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Dans le quartier des spectacles, des tests de son étaient en cours vendredi soir sur la scène d’une comédie musicale — au deuxième jour du festival Juste pour rire. Les billets pour de nombreux spectacles en plein air gratuits du festival — limités par la réglementation COVID-19 — avaient trouvé preneurs.

Deux coins de rue plus loin, une centaine de personnes assistaient à une prestation acoustique du Isaac Neto Trio – dans le cadre du dernier week-end du Festival international Nuits d’Afrique, une célébration de la musique du continent africain et de la diaspora africaine.

Alors que la capacité des sites est limitée en raison de la pandémie de COVID-19, les organisateurs du festival se disent heureux d’être de retour, mais attendent avec impatience l’année prochaine en espérant que les restrictions aux frontières et les limites de capacité n’affecteront pas leurs plans.

Charles Décarie, le président-directeur général du Groupe Juste pour rire, a déclaré qu’il s’agissait d’une «année de transition» et que son équipe a conçu un festival en naviguant à travers les contraintes imposées par la Santé publique.

Lorsque la planification a commencé en février et mars, les organisateurs ont planché sur une multitude de scénarios avec différentes tailles de foule, allant de l’absence de spectateurs à la moitié de la capacité habituelle, a déclaré M. Décarie.

«Vous devez construire des scénarios, a-t-il expliqué. Vous devez planifier un peu plus que d’habitude parce que vous devez avoir des alternatives.»

Comme par le passé, les festivals incluent à la fois des spectacles en salle payants et des représentations en plein air gratuites. À l’extérieur, il y aura moins de scènes et des foules plus petites que dans les dernières années, a précisé M. Décarie. Les spectacles en salle fonctionneront à 30 % de leur capacité, tandis que les spectacles à l’extérieur auront environ 10 à 20 % de du nombre de spectateurs d’avant la pandémie.

«Normalement, nous accueillons environ un million de personnes pendant les festivals sur 15 jours, et cette année, nous serions heureux si 200 000 personnes nous rendent visite au cours des deux prochaines semaines», a indiqué M. Décarie.

Au Québec, les événements extérieurs ont une capacité maximale de 5000 personnes, qui doivent être divisées en sections distinctes de 500 personnes. Les événements en salle sont limités à 3500 spectateurs, qui doivent s’asseoir en sections de 250 personnes, avec des entrées et des toilettes séparées pour chaque section.

En raison des restrictions frontalières, que M. Décarie qualifie de «préoccupation majeure», certaines prestations sont filmées à New York et à Los Angeles et seront diffusées en ligne.

«C’est ainsi que nous avons pu joindre des talents internationaux, a-t-il déclaré. Nous avons décidé de changer notre façon de procéder, et nous sommes allés vers eux.»

Les spectacles en personne mettront pour leur part en vedette des artistes locaux, a-t-il déclaré.

D’autres festivals montréalais affirment également qu’ils prévoient de contourner les restrictions frontalières en se concentrant sur les artistes locaux.

Le Festival international Nuits d’Afrique présente des artistes locaux et des prestations enregistrées des années précédentes, a mentionné vendredi la directrice générale et co-fondatrice du festival, Suzanne Rousseau.

«Les premières nuits, en particulier, étaient incroyables», a-t-elle déclaré à propos du festival, qui a débuté le 6 juillet et se poursuit jusqu’à dimanche. Les artistes disaient: «C’est mon premier spectacle devant public depuis un an et demi».»

Le volet extérieur du festival consiste en deux petites scènes de style «cabaret», a commenté Mme Rousseau. Au lieu d’une scène principale, un spectacle son et lumière est projeté sur un bâtiment. Il présente des prestations filmées qui portent sur les 35 ans d’histoire du festival.

«Ce qui est important, c’est que les festivaliers puissent venir voir des spectacles en personne, a-t-elle déclaré. Et d’avoir des prestations en ligne pour les gens qui ne peuvent pas se rendre à Montréal ou qui ne peuvent pas voyager.»

Mme Rousseau a affirmé qu’elle espère conserver certains des volets en ligne dans les années à venir, mais qu’elle souhaite également organiser un festival plus important l’année prochaine.

«On est vraiment content d’avoir fait un festival cette année, ça nous prépare pour l’année prochaine, a-t-elle déclaré. Cela nous donne l’ambition d’être prêts à recevoir plus de monde, plus de performances et une expérience complète.»

Certains des grands festivals d’été de Montréal, dont le Festival international de Jazz de Montréal, ont été repoussés au mois de septembre. Mme Rousseau a toutefois soutenu qu’elle n’avait jamais envisagé de retarder l’édition de cette année du festival Nuits d’Afrique.

«C’est vraiment important d’être là pendant l’été. Il n’y avait aucun doute que nous allions le faire», a-t-elle déclaré.

Francis Bouchard, un porte-parole de Tourisme Montréal, un organisme à but non lucratif qui fait la promotion du secteur touristique de la ville, a indiqué qu’avec les événements reportés, la période des festivals durera jusqu’en octobre de cette année. Il est encourageant, a-t-il dit, de constater que des festivals et des événements qui ont été reportés ou annulés l’année dernière soient de retour cet été et cet automne.

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