Jeudi 8 novembre, 19h00 pétantes, la nuit est tombée et le parc se vide doucettement. C’est à cette heure-ci que MilK franchit la fameuse porte « Cast Members Only », l’entrée des employés Disneyland (dits Cast Members) vers les coulisses. On nous presse à la sécurité : « Vous allez au studio de danse ? Dépêchez-vous, Pluto arrive ! ». Pluto, c’est l’une des (nombreuses) lignes de bus qui transporte les Cast Members d’un point à un autre, côté coulisses – assez utile, quand on sait que cet espace annexe est 4 à 5 fois plus grand que le parc ! Costuming, ateliers de couture, entrepôts de manutention, ressources humaines… Avec ses 16.000 employés, le côté « caché » du parc est à l’image d’une petite ville.
Dans le bus, les « performers » (ici, les danseurs) attendus au briefing général se préparent. On parle français, anglais, espagnol, portugais ; ambiance colonie de vacances cosmopolite (normal, avec plus de 100 nationalités sur le parc !). Dans l’un des studios de danse hauts de plafonds, le planning est millimétré : chaque unité (les danseurs sont répartis par chars et donc par univers) répète son show 10 à 15 minutes avant le filage général. On y rencontre Kimberley, 22 ans, danseuse chez Disneyland Paris depuis quelques mois, toujours des étoiles dans les yeux : « Après une école de danse et des missions de danseuse sur des bateaux, je cherchais de la stabilité. J’ai postulé en décembre dernier et j’ai rejoint l’aventure en janvier ; c’était un rêve de petite fille et mes parents sont super fiers ! Surtout pendant la période de Noël, où tout est mis en oeuvre pour faire rêver les familles. »
Quand on lui demande un conseil pour postuler comme elle chez Disneyland, la réponse coule de source : « Pour travailler ici, il faut avoir le sourire !». Le « Disney Smile » dans le jargon, qu’adoptent tous les Cast Members sur le parc. Un mot d’ordre, un seul : faire rêver.
De 21h30 à minuit ; l’heure est à la répétition générale dans le parc, une fois les lieux déserts. Direction Main Street (la rue principale à l’entrée avec vue sur le Château). Pour des raisons de sécurité, on se déplace toujours du côté coulisses et tout le monde en gilet jaune, sans exception. Ingénieurs du son, direction, chorégraphes, régisseurs et autres Cast Members… Il y a beaucoup de monde mais « chacun a un rôle bien défini ici ! » nous confie le service communication du pôle spectacle.
Les portes s’ouvrent, la musique retentit, les maquillages sont tous frais, les costumes enfilés ; et la parade commence dans un premier sens. Ce soir, c’est l’une des 4 répétitions générales, et la première pour Kimberley. Dingo ouvre le bal avec ses soldats Casse-Noisettes, suivent Mickey et Minnie en rouge et blanc sur leur sapin, puis nos Candy Canes (l’unité de Kimberley) accompagnées d’un char sur le thème des gourmandises, Bourriquet et ses postiers s’activent… Enfin, le Père Noël – en personne – ferme la marche dans son traîneau féerique. Pour encore plus de magie, lors du passage sur Main Street, la neige (qui est en fait de la mousse) fait même son apparition.
Tous ces petits détails, ce sont les Cast Members comme Christine, 25 ans d’ancienneté, qui s’y penchent. Metteur en scène (embauchée comme danseuse à l’ouverture du parc, puis chorégraphe), cette dernière veille à ce que ce spectacle itinérant soit le plus précis – et toujours – le plus magique possible. On arrive à l’approcher quelques minutes avant son débriefing : « Les unités (ndlr : une centaine de danseurs au total) répètent les chorégraphies depuis 1 mois, alors en général tout se passe bien. On veille à la précision de chaque geste, au sourire évidement et à la sécurité. C’est beaucoup de travail, alors j’espère qu’on fera rêver les visiteurs ».
Et pour ça, Disneyland a tout prévu : de nouveaux costumes sur la parade, un sapin géant de 24 mètres de hauteur (qui a demandé 1 semaine de montage) à l’entrée avec une cérémonie d’illumination, 12.000 boules de Noël ornant les arbres du parc (et 8km de guirlandes lumineuses), un mapping géant sur le Château de la Belle au Bois Dormant la nuit tombée… Et comment trouver toujours de nouvelles idées ? « On reste alerte, on voit beaucoup de spectacles » nous répond Christine, fan du Cirque du Soleil notamment. Mais l’avantage chez Disneyland, ce sont les différentes saisons. Le parc accompagne les visiteurs 365 jours par an et doit coller à l’actualité ! Un véritable atout pour Kimberly, qui nous confiait ne jamais connaitre la routine. Une chose est sûre et pour tous, c’est que la magie atteint son paroxysme pendant les fêtes de fin d’année. On essayera pour finir, tout de même, de connaitre l’identité de Mickey et Minnie (d’ailleurs, seul un personnage de chaque se promène dans le parc la journée pour une question de crédibilité) : « Derrière les personnages de Disney ? Ce sont vraiment les personnages de Disney », magie oblige. On prend nos billets ?
Noël à Disneyland Paris Du 10 novembre 2018 au 6 janvier 2019 Pendant cette période, ouverture de 10h à 20h la semaine, et de 9h à 18h le week-end Boulevard de Parc, 77700 Coupvray Informations et billetterie
Ces dernières saisons, les créateurs de mode popularisent les collections mixtes. Alors que le sac à main se fait de plus en plus unisexe, la maison Louis Vuitton dévoile sa première paire de baskets faites pour tous.t.e.s.
Charlie, une chaussure qui fait attention à son empreinte
Il ne sera pas nécessaire de se tourner vers tel ou tel rayon genré pour la trouver. Charlie est une paire de baskets unisexe, donc destinée à être portée par tous.
La gamme de pointures est large, allant d’une taille 34 au 47, et son design est lui intemporel : ce sont d’élégantes baskets blanches, habillées d’un logo noir Louis Vuitton. Alors pour varier le style, Charlie est imaginée en deux versions : basket basse et basket montante.
Et si son look a vocation de séduire le plus grand nombre, les détails de sa conception pourraient en intéresser plus d’un. Car comme le précise l’enseigne, le processus de conception circulaire de Charlie « a été appliqué de manière holistique ». Autrement dit, la démarche éco-responsable a été respectée depuis l’étape de la création jusqu’au passage à la Manufacture de souliers Louis Vuitton de Fiesso d’Artico, en Italie.
Résultat ? Les lacets sont entièrement recyclés, et la semelle de la chaussure est composée à 94% de gomme recyclée au minimum, un record en la matière. De la semelle intérieure au patch de la languette réalisé en ECONYL®, tout a été éco-conçu.
Le calendrier du prêt-à-porter prévu pour septembre prochain, avec les collections printemps-été 2022, débutera avec l’événement EVENING DRESSES SHOW (Edshow), qui revient, pour la troisième saison consécutive, dans la somptueuse gare maritime Zaha Hadid de Salerno, portant à 60 le nombre d’exposants avec des propositions de prêt-à-porter « soirée » et « cocktail », produites dans les huit régions du sud de l’Italie (Abruzzo, Basilicata, Calabria, Campania, Molise, Puglia, Sardegna et Sicilia).
Déjà inscrit au programme des défilés internationaux de la Conférence des Régions et Provinces Autonomes publié sur le site Regioni.it, Edshow est une vitrine internationale dédiée exclusivement aux looks de soirée et cocktail pour femmes, hommes et enfants.
L’édition à venir a un sens bien particulier, qui se résume dans le slogan « Come back to life », choisi pour la nouvelle affiche : l’envie de recommencer et de revenir à la vie.
Le spectacle des tenues de soirée est conçu et organisé par l’association IFTA avec le soutien de l’ICE- Agence italienne pour le commerce extérieur qui a pour mission la promotion à l’étranger et l’internationalisation des entreprises italiennes au sein du Plan d’exportation du Sud (PES 2) et de la région Campania. Il implique une soixantaine d’entreprises du huit régions méridionales : Abruzzo, Basilicata, Calabria, Campania, Molise, Puglia, Sardegna et Sicilia.
Mais pas seulement ! Grâce à la plateforme Fiera Smart 365, lancée par l’Agence ICE et connectée à ses 78 bureaux à travers le monde, les entrepreneurs qui participeront au salon de Salerno auront l’opportunité d’avoir un premier contact avec des détaillants internationaux qui ne pourront pas assister à l’événement en présentiel.
Une autre nouveauté de l’édition 2021 sera la section spéciale dédiée à l’élégance vestimentaire masculine avec 12 marques sélectionnées parmi les marques Made in Italy les plus dynamiques et intéressantes.
Pendant les trois jours du salon, des rencontres B2B auront lieu avec des acheteurs étrangers invités par l’Agence ICE et avec les meilleurs distributeurs et showrooms basés à Milan.
Edshow débutera avec une exposition des collections présentées en revue, dirigée par Titti Baiocchi pour MB Agency, l’un des noms les plus connus et les plus importants dans le domaine des défilés de mode internationaux.
La soirée du 2 septembre, vous ne verrez sur le podium que les entreprises de vêtements et l’avant-première d’un nouveau projet signé IFTA et SOUTH ITALIAN FASHION, le consortium d’entreprises de mode indépendantes né dans la région Campania pour valoriser et promouvoir, dans le monde, la créativité, l’élégance et « la culture du savoir-faire» qui caractérisent l’unicité du tissu du Sud.
L’une des trois collections du spectacle sera dédiée à la mode musulmane.
Une avant-première visant à annoncer un projet commercial international qui présentera à l’étranger, dans un calendrier qui sera bientôt défini, 30 collections pour femmes musulmanes créées avec des critères, des goûts et des procédures de confection exclusivement italiens.
Né pour aider les petites entreprises du Sud à franchir d’importants seuils commerciaux, le projet dédiée aux tenues musulmanes devient donc une prodigieuse rampe de lancement pour les entreprises prêtes à produire et commercialiser la nouvelle Couture musulmane conçue et réalisée dans leurs ateliers.
Quelques exemples : La robe-manteau crée par Sartoria 74 ; les petites robes noires de Simonetta Ricciarelli qui a lancé sa première collection de petites robes fourreau noires ; les caftans du soir aux couleurs de la côte amalfitaine de La Dolce Vita ; les chemisiers doux du soir de FMConcept ; les costumes fluides en soie bleu de Chine et rose shocking de Gianni Cirillo ; the grand soirée de Michele Miglionico, Nino Lettieri, Melina Baffa, Ferdinand, Valentina d’Alessandro, Maria Elena di Terlizzi, l’enfant prodige Arianna Laterza, jusqu’à la robe de soirée durable de Nanaleo et les longues chemises blanches à fermeture magnétique de Youareu.
L’étude du voile islamique avec les différentes options et usage dans différents pays, conçues pour harmoniser les tenues de soirée proposées est importante pour tout le monde.
Paris (awp/afp) – Le numéro un mondial du luxe LVMH continue son ascension en affichant un bénéfice de 5,3 milliards d’euros au premier semestre, soit nettement mieux qu’avant la pandémie, notamment grâce aux performances de sa branche Mode et Maroquinerie.
« LVMH réalise un excellent semestre », s’est réjoui le PDG de LVMH Bernard Arnault dans le communiqué diffusé lundi par le groupe, qui a ainsi décuplé son bénéfice net entre janvier et juin par rapport à l’année 2020, marquée par la pandémie de Covid, et qui le voit augmenter de plus de moitié (+62%) par rapport au premier semestre 2019, période de référence avant pandémie.
Les ventes du groupe de Bernard Arnault, première fortune française et deuxième mondiale selon Forbes, se sont établies au premier semestre à 28,7 milliards d’euros, en hausse de 53% (+11% par rapport à 2019).
« Dans le contexte actuel de sortie de la crise sanitaire et de reprise de l’économie mondiale, (…) LVMH est en excellente position pour poursuivre sa croissance et renforcer encore en 2021 son avance sur le marché mondial du luxe », a jugé M. Arnault.
Le résultat opérationnel courant du premier semestre 2021 est de 7,6 milliards d’euros, en croissance de 44% par rapport au premier semestre 2019 et plus de 4 fois supérieur à celui de 2020. La marge opérationnelle courante ressort à 26,6%, en hausse de 5,5 points par rapport à 2019.
Le groupe aux « 75 maisons » est notamment porté par une « performance remarquable de l’activité Mode et Maroquinerie », la division phare du géant du luxe qui a engrangé 13,9 milliards d’euros à elle seule, soit une progression de 38% par rapport à 2019 grâce aux performances de Louis Vuitton, Dior, Fendi, Loewe et Céline qui « gagnent partout des parts de marché et atteignent des niveaux records de ventes et de rentabilité ».
« Une croissance qui bénéficiera à la France »
Les ventes de vins et spiritueux augmentent de 12% par rapport à 2019 à 2,7 milliards d’euros (+44% par rapport à 2020) portées par une demande soutenue aux Etats-Unis et un fort rebond en Chine, explique le groupe qui a pris en début d’année une participation de 50% du capital de la Maison de champagne Armand de Brignac, marque de champagne du célèbre chanteur et producteur américain Jay-Z.
La division Montre et Joaillerie progresse de 5% à 4 milliards d’euros (+71% par rapport à 2020), à la faveur de l’acquisition de Tiffany’s.
Parfums et cosmétiques restent en recul (-3% par rapport à 2019) mais le groupe note des « avancées rapides de ventes directes ».
Dans la distribution sélective, Sephora montre une bonne performance mais DFS est encore pénalisé par la reprise limitées des voyages internationaux, et les ventes reculent globalement. Même chose pour les parfums et cosmétiques, même si les ventes directes avancent.
« La croissance de LVMH bénéficie aujourd’hui, et bénéficiera encore davantage dans l’avenir, à la France, premier bassin d’emploi, principal pays d’origine de nos produits, auquel nos maisons sont fières d’apporter leur contribution », assure Bernard Arnault qui a inauguré récemment la Samaritaine en présence du président de la République Emmanuel Macron.
Les résultats semestriels des concurrents français de LVMH sont attendus mardi soir pour Kering et vendredi matin pour Hermès.