Connect with us

Actualités

Harcèlement, sexe et mensonges sur la scène politique canadienne

Published

on

[ad_1]

Ils sont assis dans la dernière rangée de la Chambre des communes, du côté de l’opposition. Un petit groupe de députés devenus indépendants dans la foulée du mouvement #moiaussi. Si certains élus ont été exclus de leur caucus en 2018, d’autres ont résisté aux allégations. Retour sur une année ponctuée par les dénonciations.

Un ministre démissionne

Des propos suggestifs ont eu raison du ministre Kent Hehr à qui l’on reprochait déjà son manque d’empathie. Celui-ci a démissionné de son poste à la tête du ministère des Sports et des Personnes handicapées le 25 janvier, après l’ouverture d’une enquête indépendante. Il aurait dit à Kristin Raworth une ancienne employée de l’Assemblée législative de l’Alberta, où il avait siégé durant sept ans, qu’il la trouvait «délicieuse» («You’re yummy») alors qu’elle était seule avec lui dans un ascenseur. Une autre personne s’est plainte qu’il l’avait touchée de façon inappropriée. L’enquête a été complétée près de six mois plus tard, mais n’a jamais été rendue publique. Dans une déclaration, M. Hehr a alors affirmé qu’il ne se souvenait pas d’avoir rencontré ou parlé à Mme Raworth à l’époque tout en reconnaissant qu’«il était clair selon le rapport qu’il l’avait mise mal à l’aise». Il lui a offert ses excuses. Quant à la deuxième plainte, il a déclaré que «tout contact» de sa part avait été «involontaire» puisqu’il ne s’en était pas rendu compte. Il a ajouté que son handicap — M. Hehr est tétraplégique — le privait de sensations dans ses mains et partiellement dans ses bras. Kent Hehr n’a toutefois jamais réintégré le cabinet de Justin Trudeau.

Des allégations déclenchent une saga

On peut se demander à quoi ressemblerait le paysage politique aujourd’hui si Patrick Brown était demeuré chef du Parti conservateur de l’Ontario. Son rêve de devenir premier ministre a abruptement pris fin le 25 janvier. Quelques heures après avoir nié des allégations d’inconduite et d’agression sexuelles en conférence de presse, M. Brown démissionnait en pleine nuit à quatre mois des élections provinciales. La pression était trop forte. Le réseau CTV venait de rapporter, sans les identifier, les propos de deux jeunes femmes qui soutenaient avoir eu des contacts sexuels non désirés avec lui. L’une disait avoir été son employée au moment des faits reprochés — M. Brown était alors député fédéral. L’autre prétendait qu’il lui aurait demandé de lui faire une fellation chez lui, alors qu’elle était mineure et en état d’ébriété. Elle a par la suite changé sa version en affirmant qu’elle avait plutôt l’âge adulte, mais a maintenu le reste de ses allégations.

Déchu, Patrick Brown a lancé une poursuite en diffamation de 8 millions $ contre CTV. Il nie toujours ces allégations qui n’ont pas été vérifiées par La Presse canadienne. Le Parti conservateur ontarien a tenu une course à la direction in extremis au cours de laquelle M. Brown s’est présenté comme candidat à sa propre succession, pour finalement jeter l’éponge quelques jours plus tard. C’est l’ex-conseiller municipal torontois Doug Ford qui est finalement devenu chef du parti, puis premier ministre de l’Ontario. Patrick Brown a, quant à lui, fait un retour en politique, en octobre, à la mairie de Brampton. Il a par la suite publié un livre dans lequel il affirme avoir été victime d’un «assassinat politique».

Le Parti conservateur fédéral éclaboussé

Les révélations à l’endroit de Patrick Brown ont eu des échos sur la scène fédérale. Une semaine après sa démission, le chef du Parti conservateur du Canada, Andrew Scheer, cède à la pression à l’intérieur de ses rangs et lance une enquête indépendante sur l’affaire Rick Dykstra, un ex-député fédéral proche de M. Brown devenu président du Parti conservateur de l’Ontario. Le magazine Maclean’s révèle le 28 janvier que les stratèges conservateurs fédéraux, après avoir hésité, ont permis au député sortant de se porter candidat lors des élections de 2015, en sachant qu’il était soupçonné d’agression sexuelle sur une employée. M. Dykstra démissionne le jour même, alors que les conservateurs de l’Ontario sont déjà en pleine crise. Il nie ces allégations qui n’ont pas été vérifiées par La Presse canadienne. Onze mois plus tard, l’enquête n’est toujours pas terminée. Elle aurait pourtant permis au parti de mieux sélectionner les candidats conservateurs en prévision du scrutin de 2019. «Je suis tellement confiant qu’on va avoir le rapport tellement en avance de la prochaine élection», a affirmé M. Scheer lorsque La Presse canadienne l’a questionné avant la fin des travaux parlementaires. «C’est un processus indépendant, a-t-il rappelé. Je ne (le) contrôle pas parce que c’est indépendant (…).» Il promet toujours de rendre publiques les conclusions de cette enquête.

Exclu, il ravive un parti qui n’existe plus

Suspendu le 1er février pour des allégations de harcèlement et d’inconduite sexuelle, le député Erin Weir aurait pu rester au sein du caucus néo-démocrate à l’issue d’une enquête, mais une entrevue dans laquelle il identifie l’une des plaignantes et dénonce ce qu’il considère comme une manoeuvre politique, scelle son sort. Il est exclu le 3 mai au terme de cette enquête qui conclut que des preuves soutenaient une allégation de harcèlement et trois allégations de harcèlement sexuel. Le député n’avait pas su reconnaître les signes non verbaux dans certaines situations sociales. Le rapport n’a toutefois jamais été rendu public par le chef néo-démocrate Jagmeet Singh. M. Weir avait été suspendu de ses fonctions parlementaires alors qu’il tentait de devenir président du caucus. La députée Christine Moore avait envoyé un courriel à l’ensemble de ses collègues néo-démocrates dans lequel elle révélait que plusieurs femmes lui avaient confié qu’il les harcelait. L’élu saskatchewanais a tenté de contester le processus d’enquête en vain. Au lieu de siéger comme indépendant, il s’est déclaré député de la Fédération du Commonwealth coopératif. Ce parti social-démocrate n’existe plus depuis 1961…

Une députée blanchie

La députée Christine Moore, qui avait dénoncé son collègue Erin Weir, a elle aussi fait l’objet d’une enquête en 2018. Glen Kirkland, un ex-militaire blessé en Afghanistan, l’accusait d’avoir abusé de son autorité pour avoir une relation sexuelle avec lui cinq ans auparavant. Ces allégations publiées le 8 mai sur le site Web de CBC avaient mené le jour même à la suspension de la députée. Dans une entrevue exclusive accordée quelques jours plus tard à La Presse canadienne, Mme Moore avait révélé, photos à l’appui, qu’elle avait plutôt eu une relation amoureuse avec M. Kirkland qui avait duré environ quatre mois. L’ex-militaire a refusé de participer à l’enquête indépendante, qui a finalement conclu que l’élue n’avait pas commis d’inconduite sexuelle et n’avait pas «abusé de sa position d’autorité». Le rapport n’a jamais été rendu public. Mme Moore a pu réintégrer ses fonctions parlementaires en juillet 2018. CBC lui a depuis présenté ses excuses. La députée québécoise, qui est enceinte de son troisième enfant, a abandonné l’idée de poursuivre M. Kirkland et d’autres médias en diffamation, pour mettre toute cette histoire derrière elle.

Le premier ministre aussi est visé

Justin Trudeau n’a pas été à l’abri des allégations d’inconduite sexuelle en 2018. Un éditorial anonyme publié dans un journal de la Colombie-Britannique il y a près de 20 ans a refait surface au début de l’été. L’auteure racontait à l’époque que M. Trudeau l’aurait touchée de façon inappropriée lors d’un festival. Il s’est par la suite excusé. Le premier ministre, connu pour sa tolérance zéro envers les allégations d’inconduites sexuelles au sein de son parti, a d’abord indiqué qu’il ne se souvenait pas d’avoir eu quelque «interaction négative» que ce soit ce jour-là. Il a reconnu par la suite que la jeune journaliste ait pu avoir une perception différente tout en répétant qu’il était certain de ne pas avoir agi de façon déplacée.

Formation obligatoire pour un député

Un député libéral d’arrière-ban est forcé en octobre de suivre une formation sur le harcèlement sexuel à ses frais et de participer à un processus de médiation avec la victime. Darshan Kang de Calgary avait quitté le caucus libéral en août 2017, quelques mois avant que le mot-clic #moiaussi devienne viral. Il faisait alors l’objet d’une enquête indépendante demandée par la Chambre des communes. Le rapport a confirmé qu’il avait eu des comportements déplacés envers l’une de ses employées. Il aurait notamment tenté d’accéder de façon inappropriée à sa chambre d’hôtel à Ottawa.

Un ex-ministre envoie des photos intimes

On n’a plus revu Tony Clement dans les couloirs du Parlement depuis qu’il a avoué être empêtré dans un scandale sexuel. Le dernier vote auquel il a participé à la Chambre des communes remonte au 6 novembre 2018, le jour où il a fait ses premiers aveux. Le député conservateur, poids lourd du parti et vétéran de la politique, avait causé la surprise en révélant avoir partagé une vidéo et des photos sexuellement explicites de lui en ligne. Le destinataire, qu’il croyait être une femme consentante, tentait de lui soutirer de l’argent. L’affaire a soulevé des questions de sécurité nationale puisque l’élu était membre d’un comité qui supervise les agences de renseignement. On craint qu’il ait été ciblé à cause de ce rôle qui exige une cote de sécurité «très secrète». D’abord prêt à le garder au sein de son groupe parlementaire, le chef conservateur Andrew Scheer, s’est ravisé le lendemain et a demandé au député de quitter le caucus après avoir pris connaissance de nouvelles allégations. Ce n’était pas la première fois que M. Clement devait s’adresser à la police pour une tentative d’extorsion causée par ses échanges intimes sur le Web. Plusieurs jeunes femmes lui ont également reproché son comportement discutable envers elles sur les réseaux sociaux. Il leur aurait, par exemple, écrit des messages non sollicités tard dans la nuit. Le député s’est excusé de les avoir mises mal à l’aise et a reconnu son manque de jugement.

[ad_2]

Source link

قالب وردپرس

Actualités

Ces légendes du baccara vous dévoilent leurs secrets

Published

on

By

Akio Kashiwagi, John W. Gates, Tommy Renzoni, Phil Ivey, Kerry Packer ou encore Archie Karas… Ces noms ne vous évoquent rien? Ces légendaires joueurs de baccara ont brillé par leurs performances exceptionnelles. Multipliant les gains au fil des années, ils nous ont permis d’identifier quelques approches qui fonctionnent. Aujourd’hui, découvrez certains de leurs secrets:

Apprenez à marcher avant de courir

Premièrement, vous devez absolument connaître les règles du jeu. Avant de maîtriser les stratégies et autres astuces professionnelles du baccara, il faut vous familiariser avec les bases du jeu. Même les plus grands joueurs de l’histoire ont d’abord dû apprendre à jouer. Puis c’est à force de pratique et de stratégie qu’ils ont réussi à se perfectionner pour atteindre les sommets.

Commencez donc par étudier le but principal du jeu et la valeur des cartes. Découvrez aussi les différents types de paris (banquier, joueur ou égalité), apprenez à fixer et gérer votre bankroll, essayez de contrer l’avantage de la maison, etc. Ensuite, vous pourrez passer à une véritable stratégie de baccara. Il en existe beaucoup, à choisir selon les situations et vos aptitudes: systèmes 1-3-2-4, d’Alembert, Fibonacci, Labouchere ou encore Martingale.

Et contrairement à ces légendes qui jouaient dans des établissements physiques, vous avez la possibilité de tester des parties gratuites en ligne. Pratique pour vous exercer sans miser!

Gérez votre budget

Deuxièmement, vous devez fixer un budget et le respecter. Il est essentiel de jouer de manière responsable, afin d’éviter les situations délicates voire désastreuses. Par exemple, vous pouvez allouer 100 $ à votre session de jeu. Et une fois cette somme épuisée, quittez la table. Cela vous permettra de réduire vos pertes et même de protéger vos gains.

Si les grands joueurs de l’histoire du baccara ont pu multiplier leurs gains de façon aussi spectaculaire, ce n’est pas uniquement grâce à la chance. Même si elle a joué en leur faveur, une bonne gestion de leur bankroll leur a aussi permis d’optimiser leurs gains au fil des parties.

Misez sur le banquier

Comme expliqué, il existe trois types de paris au baccara: le joueur, la banque et l’égalité. De manière générale, vous ne pouvez pas vous tromper en misant sur le banquier. En effet, ce pari est gagnant dans plus de 50 % des cas. Toutefois, notez que l’établissement prélève alors une commission sur ces gains, afin de conserver un certain avantage.

De plus, il est important de capitaliser sur les séries. De ce fait, si vous gagnez en pariant sur le banquier, continuez à miser dessus. Mais attention, restez prudent et modéré. Sachez vous arrêter avant que ce pari ne devienne perdant. Ici encore, c’est un conseil que les joueurs légendaires ont eux-mêmes mis en pratique pendant leurs heures de gloire.

Jouez de courtes sessions

Enfin, il est mieux de jouer pendant de courtes sessions. Afin d’être plus performant au baccara, vous devez gérer votre temps correctement. Cela réduira aussi le phénomène d’accoutumance qui peut devenir néfaste s’il n’est pas maîtrisé.

Dans la mesure du possible, planifiez donc un certain nombre de parties à chaque session de jeu. Une fois ce nombre atteint, quittez la table de baccara. Même si vous êtes en train de gagner, soyez raisonnable et arrêtez de jouer.

Continue Reading

Actualités

Denis Coderre propose un marché public dans le Vieux-Montréal

Published

on

By

Denis Coderre promet d’implanter un marché public au marché Bonsecours, dans le Vieux-Montréal, s’il est porté au pouvoir en novembre prochain. Cette proposition fait suite à une rencontre qu’il a eue la semaine dernière avec les commerçants du marché Bonsecours. Mais ceux-ci préviennent qu’ils ne souhaitent pas des étals de fruits et de légumes semblables à ceux des marchés Jean-Talon et Atwater.

« Ville-Marie a besoin d’un marché et le marché Bonsecours pourrait être un marché public, au même titre qu’Atwater et Jean-Talon », a soutenu Denis Coderre jeudi matin, alors qu’il présentait les candidats de son équipe dans les arrondissements de Rosemont–La Petite-Patrie et d’Outremont. Selon le candidat, ce projet permettrait de faire du marché Bonsecours un lieu de destination pour les touristes, mais aussi pour les Montréalais. Il a indiqué avoir rencontré l’ensemble des commerçants à ce sujet la semaine dernière.

Denis Coderre a précisé qu’il habitait non loin du marché Bonsecours et qu’il pourrait aller chercher ses fruits et légumes à pied. Au passage, il a affirmé que le bâtiment patrimonial était dans un état « pitoyable » et qu’il faudrait y voir.

Jointe par Le Devoir, Anne de Shalla, propriétaire de la boutique Signatures Québécoises du marché Bonsecours, confirme que les commerçants ont rencontré M. Coderre pour lui présenter leur vision d’avenir. Mais dans le plan d’affaire présenté au candidat à la mairie, il n’était pas envisagé que le marché Bonsecours devienne un marché de fruits et légumes uniquement, a-t-elle expliqué. Les commerçants souhaitent simplement que le marché Bonsecours soit doté de la même structure administrative que les marchés Atwater et Jean-Talon, a-t-elle indiqué.

« On voudrait gérer le marché Bonsecours nous-mêmes. On aimerait prendre la relève des fonctionnaires », a-t-elle dit en évoquant des lacunes telles que l’entretien des lieux et les heures d’ouverture jugées inadéquates par les commerçants. À l’heure actuelle, le marché Bonsecours abrite des boutiques de mode, d’artisanat et de bijoux.

« Notre vision, c’est de rendre le marché Bonsecours comme un marché public avec les mêmes droits que le marché Atwater ou le marché Jean-Talon », précise-t-elle. « On voudrait continuer avec les produits qu’on a déjà et ajouter des produits du terroir, mais on ne veut aucunement ressembler au marché Jean-Talon ou au marché Atwater pour ce qui est du contenu. »

Le marché Bonsecours, qui accueillait 15 commerces avant la pandémie, n’en compte plus que huit. Comme des espaces sont demeurés vacants, Mme de Shalla évoque la possibilité d’ajouter des boulangeries, charcuteries, des comptoirs de plats à emporter, des pop-up shops, ainsi que des boutiques proposant des produits du terroir. « On ne va pas se mettre à vendre des salades sur le parvis Bonsecours. Ce n’est pas ça l’objectif. »

En après-midi, Ensemble Montréal a soutenu que le projet de transformation du marché Bonsecours serait précisé à automne. « Quoi qu’il en soit, M. Coderre, qui a rencontré les marchands du marché Bonsecours, souhaite bien sûr répondre aux besoins exprimés par les commerçants », a indiqué Elizabeth Lemay, attachée de presse chez Ensemble Montréal.

Continue Reading

Actualités

Nous sommes de retour»: les festivals d’été reprennent à Montréal

Published

on

By

Dans le quartier des spectacles, des tests de son étaient en cours vendredi soir sur la scène d’une comédie musicale — au deuxième jour du festival Juste pour rire. Les billets pour de nombreux spectacles en plein air gratuits du festival — limités par la réglementation COVID-19 — avaient trouvé preneurs.

Deux coins de rue plus loin, une centaine de personnes assistaient à une prestation acoustique du Isaac Neto Trio – dans le cadre du dernier week-end du Festival international Nuits d’Afrique, une célébration de la musique du continent africain et de la diaspora africaine.

Alors que la capacité des sites est limitée en raison de la pandémie de COVID-19, les organisateurs du festival se disent heureux d’être de retour, mais attendent avec impatience l’année prochaine en espérant que les restrictions aux frontières et les limites de capacité n’affecteront pas leurs plans.

Charles Décarie, le président-directeur général du Groupe Juste pour rire, a déclaré qu’il s’agissait d’une «année de transition» et que son équipe a conçu un festival en naviguant à travers les contraintes imposées par la Santé publique.

Lorsque la planification a commencé en février et mars, les organisateurs ont planché sur une multitude de scénarios avec différentes tailles de foule, allant de l’absence de spectateurs à la moitié de la capacité habituelle, a déclaré M. Décarie.

«Vous devez construire des scénarios, a-t-il expliqué. Vous devez planifier un peu plus que d’habitude parce que vous devez avoir des alternatives.»

Comme par le passé, les festivals incluent à la fois des spectacles en salle payants et des représentations en plein air gratuites. À l’extérieur, il y aura moins de scènes et des foules plus petites que dans les dernières années, a précisé M. Décarie. Les spectacles en salle fonctionneront à 30 % de leur capacité, tandis que les spectacles à l’extérieur auront environ 10 à 20 % de du nombre de spectateurs d’avant la pandémie.

«Normalement, nous accueillons environ un million de personnes pendant les festivals sur 15 jours, et cette année, nous serions heureux si 200 000 personnes nous rendent visite au cours des deux prochaines semaines», a indiqué M. Décarie.

Au Québec, les événements extérieurs ont une capacité maximale de 5000 personnes, qui doivent être divisées en sections distinctes de 500 personnes. Les événements en salle sont limités à 3500 spectateurs, qui doivent s’asseoir en sections de 250 personnes, avec des entrées et des toilettes séparées pour chaque section.

En raison des restrictions frontalières, que M. Décarie qualifie de «préoccupation majeure», certaines prestations sont filmées à New York et à Los Angeles et seront diffusées en ligne.

«C’est ainsi que nous avons pu joindre des talents internationaux, a-t-il déclaré. Nous avons décidé de changer notre façon de procéder, et nous sommes allés vers eux.»

Les spectacles en personne mettront pour leur part en vedette des artistes locaux, a-t-il déclaré.

D’autres festivals montréalais affirment également qu’ils prévoient de contourner les restrictions frontalières en se concentrant sur les artistes locaux.

Le Festival international Nuits d’Afrique présente des artistes locaux et des prestations enregistrées des années précédentes, a mentionné vendredi la directrice générale et co-fondatrice du festival, Suzanne Rousseau.

«Les premières nuits, en particulier, étaient incroyables», a-t-elle déclaré à propos du festival, qui a débuté le 6 juillet et se poursuit jusqu’à dimanche. Les artistes disaient: «C’est mon premier spectacle devant public depuis un an et demi».»

Le volet extérieur du festival consiste en deux petites scènes de style «cabaret», a commenté Mme Rousseau. Au lieu d’une scène principale, un spectacle son et lumière est projeté sur un bâtiment. Il présente des prestations filmées qui portent sur les 35 ans d’histoire du festival.

«Ce qui est important, c’est que les festivaliers puissent venir voir des spectacles en personne, a-t-elle déclaré. Et d’avoir des prestations en ligne pour les gens qui ne peuvent pas se rendre à Montréal ou qui ne peuvent pas voyager.»

Mme Rousseau a affirmé qu’elle espère conserver certains des volets en ligne dans les années à venir, mais qu’elle souhaite également organiser un festival plus important l’année prochaine.

«On est vraiment content d’avoir fait un festival cette année, ça nous prépare pour l’année prochaine, a-t-elle déclaré. Cela nous donne l’ambition d’être prêts à recevoir plus de monde, plus de performances et une expérience complète.»

Certains des grands festivals d’été de Montréal, dont le Festival international de Jazz de Montréal, ont été repoussés au mois de septembre. Mme Rousseau a toutefois soutenu qu’elle n’avait jamais envisagé de retarder l’édition de cette année du festival Nuits d’Afrique.

«C’est vraiment important d’être là pendant l’été. Il n’y avait aucun doute que nous allions le faire», a-t-elle déclaré.

Francis Bouchard, un porte-parole de Tourisme Montréal, un organisme à but non lucratif qui fait la promotion du secteur touristique de la ville, a indiqué qu’avec les événements reportés, la période des festivals durera jusqu’en octobre de cette année. Il est encourageant, a-t-il dit, de constater que des festivals et des événements qui ont été reportés ou annulés l’année dernière soient de retour cet été et cet automne.

Continue Reading
Styles De Vie6 mois ago

MAPEI Canada inaugure l’agrandissement de son usine à Laval, au Québec

Styles De Vie6 mois ago

Le Gala Elles reconnaissent célèbre les femmes remarquables de l’industrie de la construction

Styles De Vie6 mois ago

Préparez votre maison pour l’hiver afin d’éviter les réclamations d’assurance

Styles De Vie6 mois ago

Quatre façons de commencer à travailler dans le domaine des ventes

Styles De Vie6 mois ago

La Commission indépendante soutient le recours de la Cour suprême contre le déni des droits des non-francophones par le Québec

Styles De Vie6 mois ago

Justin Trudeau est un raciste contre les Noirs et les Premières Nations – 14 signes

Styles De Vie6 mois ago

Enfants aux études loin de la maison : Trois conseils pour veiller à la santé de leurs finances

Styles De Vie6 mois ago

Règles et règlements que toutes les entreprises canadiennes doivent connaître

Styles De Vie6 mois ago

Épargnez pour l’avenir grâce à nos trucs financiers pour la rentrée

Styles De Vie6 mois ago

Efficacité énergétique: 10 façons économiques de l’améliorer

Actualités2 années ago

Ces légendes du baccara vous dévoilent leurs secrets

Affaires2 années ago

Retard de vol : le devoir de la compagnie envers ses passagers

Anglais3 années ago

Nostalgia and much more with Starburst XXXtreme

Opinions3 années ago

Même les jeunes RÉPUBLIQUES se lassent du capitalisme, selon les sondeurs américains — RT USA News

Opinions3 années ago

« Aucune crise climatique ne causera la fin du capitalisme ! »

Opinions3 années ago

Innovation : le capitalisme « responsable », faux problème et vraie diversion

Opinions3 années ago

Vers la fin du Capitalocène ?

Opinions3 années ago

Le “capitalisme viral” peut-il sauver la planète ?

Opinions3 années ago

Livre : comment le capitalisme a colonisé les esprits

Opinions3 années ago

Patrick Artus : « Le capitalisme d’aujourd’hui est économiquement inefficace »

Anglais5 années ago

Body found after downtown Lethbridge apartment building fire, police investigating – Lethbridge

Santé Et Nutrition4 années ago

Comment aider un bébé à développer son goût

Anglais5 années ago

Head of Toronto Community Housing placed on paid leave

Styles De Vie5 années ago

Salon du chocolat 2018: les 5 temps forts

Anglais5 années ago

This B.C. woman’s recipe is one of the most popular of all time — and the story behind it is bananas

Santé Et Nutrition5 années ago

Gluten-Free Muffins

Santé Et Nutrition5 années ago

We Try Kin Euphorics and How to REALLY Get the Glow | Healthyish

Anglais5 années ago

Man facing eviction from family home on Toronto Islands gets reprieve — for now

Anglais6 années ago

Condo developer Thomas Liu — who collected millions but hasn’t built anything — loses court fight with Town of Ajax

Anglais5 années ago

27 CP Rail cars derail near Lake Louise, Alta.

Anglais5 années ago

Ontario’s Tories hope Ryan Gosling video will keep supporters from breaking up with the party

Styles De Vie5 années ago

Renaud Capuçon, rédacteur en chef du Figaroscope

Mode5 années ago

Paris : chez Cécile Roederer co-fondatrice de Smallable

Anglais5 années ago

Ontario Tories argue Trudeau’s carbon plan is ‘unconstitutional’

Anglais5 années ago

100 years later, Montreal’s Black Watch regiment returns to Wallers, France

Anglais5 années ago

Trudeau government would reject Jason Kenney, taxpayers group in carbon tax court fight

Styles De Vie5 années ago

Ford Ranger Raptor, le pick-up roule des mécaniques

Affaires5 années ago

Le Forex devient de plus en plus accessible aux débutants

Anglais4 années ago

The Bill Gates globalist vaccine depopulation agenda… as revealed by Robert F. Kennedy, Jr.

Anglais5 années ago

Province’s push for private funding, additional stops puts Scarborough subway at risk of delays

Trending

slot server jepang
judi slot pulsa