Paul Dewar, un enseignant et dirigeant syndical d’Ottawa qui a agi comme porte-parole du Nouveau Parti démocratique (NPD) en matière de politique étrangère pendant une dizaine d’années, est décédé mercredi après avoir lutté contre un cancer du cerveau pendant un an.
M. Dewar, 56 ans, laisse derrière lui son épouse Julia Sneyd et leurs deux fils, Nathaniel et Jordan.
Paul Dewar est connu pour avoir été député fédéral de la circonscription d’Ottawa-Centre de 2006 à 2015. Durant cette période, il a principalement agi à titre de porte-parole néodémocrate en matière d’Affaires étrangères, à la suite d’un début de carrière comme enseignant au primaire.
Malgré sa dyslexie dans son enfance, le fait d’avoir été écarté par Ed Broadbent lors de sa première incursion en politique, la perte de son siège à la Chambre des communes à la suite de la vague libérale de 2015 et son diagnostic de maladie en phase terminale, l’homme a gardé une attitude positive et optimiste, et croyait que le monde pouvait devenir meilleur.
Ce fut donc étonnant d’entendre M. Dewar révéler, en juin 2018, qu’il avait « perdu tout espoir » lorsqu’il a appris qu’une fusillade dans une école secondaire de Parkland, en Floride, avait coûté la vie à 17 personnes.
Sauf qu’abandonner n’a jamais vraiment été dans le vocabulaire de Paul Dewar.
Inspiré par le fait que des étudiants de Parkland ont canalisé leur perte et leur douleur dans un cri de ralliement contre la violence armée aux États-Unis, M. Dewar a décidé d’utiliser le temps qu’il lui restait pour lancer une nouvelle initiative, La jeunesse passe aux actes, visant à former une nouvelle génération de leaders qui travailleront pour le plus grand bien.
Un message d’adieu a été publié mercredi sur la page Facebook de Paul Dewar.
« Un véritable changement ne peut se produire que lorsque le pouvoir est transféré à des jeunes libérés de leur cynisme, est-il écrit. C’est pourquoi j’ai utilisé l’énergie qui me restait cette année pour créer La jeunesse passe aux actes. Idéalement, cela aidera les jeunes de notre communauté à avoir le pouvoir de faire une réelle différence. J’espère que vous serez inspiré à faire partie de ce projet et continuerez mon travail. »
Il a exhorté les Canadiens et ses anciens électeurs à Ottawa à respecter la Terre, à bâtir un avenir enraciné dans la sagesse autochtone, à accueillir les personnes qui ont besoin d’être logées de façon sécuritaire et à aider ceux qui ont été laissés pour compte.
Qu’il ait s’agit de la guerre en Afghanistan, des accords de libre-échange ou de la défense des droits de l’homme et de la démocratie dans les pays en développement, M. Dewar était farouche dans ses convictions, mais il était également disposé à écouter les différents points de vue pour tenter de trouver un consensus.
Cette combinaison de principe et de pragmatisme, conjuguée à l’optimisme mentionné précédemment, a valu au député Dewar le respect du gouvernement et de l’opposition, et a aidé le NPD à se défaire de son image idéaliste et naïve dans ses rapports avec le reste du monde.
Le premier ministre Justin Trudeau formulé cette déclaration mercredi soir à la suite du décès de l’ex-élu.
« Paul Dewar a consacré sa vie à inspirer les jeunes et à servir ses électeurs, à Ottawa et partout au Canada, peut-on lire sur le compte Twitter de M. Trudeau. Il est un excellent modèle pour nous tous et il nous manquera énormément. J’offre mes sincères condoléances à sa famille et à ses proches. »
De la politique à aujourd’hui
Le passage de M. Dewar à la politique signifiait suivre de très grands pas. Sa mère, Marion Dewar, était non seulement l’un des maires les plus aimés d’Ottawa, mais aussi un poids lourd des cercles du NPD fédéral et du militantisme social dans les années 1970 et 1980.
Il y avait ensuite Ed Broadbent, l’ancien chef légendaire du NPD, dont le retour en politique de courte durée avait retardé l’entrée en scène de Paul Dewar. En 2004, le disparu faisait campagne pour l’investiture lorsque M. Broadbent avait décidé de revenir.
Deux ans plus tard, après que M. Broadbent a décidé de quitter la politique pour s’occuper de sa femme malade, M. Dewar a été élu pour remplacer l’ancien chef en tant que député d’Ottawa-Centre.
Toutefois, en 2012, Paul Dewar s’est classé cinquième dans la course pour remplacer Jack Layton au poste de chef néodémocrate. Puis, beaucoup ont été étonnés de le voir perdre son siège aux mains de la libérale Catherine McKenna en 2015.
Le parti l’avait depuis maintenu en tant que conseiller. Par la suite, il a rejoint le conseil d’administration de Human Rights Watch et a envisagé de se présenter à la mairie d’Ottawa.
Puis, en février 2018, un diagnostic de glioblastome de grade 4, le même type de cancer du cerveau qui a causé la mort du chanteur Gord Downie (qui aurait eu 55 ans ce mercredi), lui a été rendu.
Il a rapidement subi une opération chirurgicale pour enlever une tumeur au cerveau, mais le cancer ne pouvait pas être guéri, seulement maîtrisé pendant un certain temps.
Akio Kashiwagi, John W. Gates, Tommy Renzoni, Phil Ivey, Kerry Packer ou encore Archie Karas… Ces noms ne vous évoquent rien? Ces légendaires joueurs de baccara ont brillé par leurs performances exceptionnelles. Multipliant les gains au fil des années, ils nous ont permis d’identifier quelques approches qui fonctionnent. Aujourd’hui, découvrez certains de leurs secrets:
Apprenez à marcher avant de courir
Premièrement, vous devez absolument connaître les règles du jeu. Avant de maîtriser les stratégies et autres astuces professionnelles du baccara, il faut vous familiariser avec les bases du jeu. Même les plus grands joueurs de l’histoire ont d’abord dû apprendre à jouer. Puis c’est à force de pratique et de stratégie qu’ils ont réussi à se perfectionner pour atteindre les sommets.
Commencez donc par étudier le but principal du jeu et la valeur des cartes. Découvrez aussi les différents types de paris (banquier, joueur ou égalité), apprenez à fixer et gérer votre bankroll, essayez de contrer l’avantage de la maison, etc. Ensuite, vous pourrez passer à une véritable stratégie de baccara. Il en existe beaucoup, à choisir selon les situations et vos aptitudes: systèmes 1-3-2-4, d’Alembert, Fibonacci, Labouchere ou encore Martingale.
Et contrairement à ces légendes qui jouaient dans des établissements physiques, vous avez la possibilité de tester des parties gratuites en ligne. Pratique pour vous exercer sans miser!
Gérez votre budget
Deuxièmement, vous devez fixer un budget et le respecter. Il est essentiel de jouer de manière responsable, afin d’éviter les situations délicates voire désastreuses. Par exemple, vous pouvez allouer 100 $ à votre session de jeu. Et une fois cette somme épuisée, quittez la table. Cela vous permettra de réduire vos pertes et même de protéger vos gains.
Si les grands joueurs de l’histoire du baccara ont pu multiplier leurs gains de façon aussi spectaculaire, ce n’est pas uniquement grâce à la chance. Même si elle a joué en leur faveur, une bonne gestion de leur bankroll leur a aussi permis d’optimiser leurs gains au fil des parties.
Misez sur le banquier
Comme expliqué, il existe trois types de paris au baccara: le joueur, la banque et l’égalité. De manière générale, vous ne pouvez pas vous tromper en misant sur le banquier. En effet, ce pari est gagnant dans plus de 50 % des cas. Toutefois, notez que l’établissement prélève alors une commission sur ces gains, afin de conserver un certain avantage.
De plus, il est important de capitaliser sur les séries. De ce fait, si vous gagnez en pariant sur le banquier, continuez à miser dessus. Mais attention, restez prudent et modéré. Sachez vous arrêter avant que ce pari ne devienne perdant. Ici encore, c’est un conseil que les joueurs légendaires ont eux-mêmes mis en pratique pendant leurs heures de gloire.
Dans la mesure du possible, planifiez donc un certain nombre de parties à chaque session de jeu. Une fois ce nombre atteint, quittez la table de baccara. Même si vous êtes en train de gagner, soyez raisonnable et arrêtez de jouer.
Denis Coderre promet d’implanter un marché public au marché Bonsecours, dans le Vieux-Montréal, s’il est porté au pouvoir en novembre prochain. Cette proposition fait suite à une rencontre qu’il a eue la semaine dernière avec les commerçants du marché Bonsecours. Mais ceux-ci préviennent qu’ils ne souhaitent pas des étals de fruits et de légumes semblables à ceux des marchés Jean-Talon et Atwater.
« Ville-Marie a besoin d’un marché et le marché Bonsecours pourrait être un marché public, au même titre qu’Atwater et Jean-Talon », a soutenu Denis Coderre jeudi matin, alors qu’il présentait les candidats de son équipe dans les arrondissements de Rosemont–La Petite-Patrie et d’Outremont. Selon le candidat, ce projet permettrait de faire du marché Bonsecours un lieu de destination pour les touristes, mais aussi pour les Montréalais. Il a indiqué avoir rencontré l’ensemble des commerçants à ce sujet la semaine dernière.
Denis Coderre a précisé qu’il habitait non loin du marché Bonsecours et qu’il pourrait aller chercher ses fruits et légumes à pied. Au passage, il a affirmé que le bâtiment patrimonial était dans un état « pitoyable » et qu’il faudrait y voir.
Jointe par Le Devoir, Anne de Shalla, propriétaire de la boutique Signatures Québécoises du marché Bonsecours, confirme que les commerçants ont rencontré M. Coderre pour lui présenter leur vision d’avenir. Mais dans le plan d’affaire présenté au candidat à la mairie, il n’était pas envisagé que le marché Bonsecours devienne un marché de fruits et légumes uniquement, a-t-elle expliqué. Les commerçants souhaitent simplement que le marché Bonsecours soit doté de la même structure administrative que les marchés Atwater et Jean-Talon, a-t-elle indiqué.
« On voudrait gérer le marché Bonsecours nous-mêmes. On aimerait prendre la relève des fonctionnaires », a-t-elle dit en évoquant des lacunes telles que l’entretien des lieux et les heures d’ouverture jugées inadéquates par les commerçants. À l’heure actuelle, le marché Bonsecours abrite des boutiques de mode, d’artisanat et de bijoux.
« Notre vision, c’est de rendre le marché Bonsecours comme un marché public avec les mêmes droits que le marché Atwater ou le marché Jean-Talon », précise-t-elle. « On voudrait continuer avec les produits qu’on a déjà et ajouter des produits du terroir, mais on ne veut aucunement ressembler au marché Jean-Talon ou au marché Atwater pour ce qui est du contenu. »
Le marché Bonsecours, qui accueillait 15 commerces avant la pandémie, n’en compte plus que huit. Comme des espaces sont demeurés vacants, Mme de Shalla évoque la possibilité d’ajouter des boulangeries, charcuteries, des comptoirs de plats à emporter, des pop-up shops, ainsi que des boutiques proposant des produits du terroir. « On ne va pas se mettre à vendre des salades sur le parvis Bonsecours. Ce n’est pas ça l’objectif. »
En après-midi, Ensemble Montréal a soutenu que le projet de transformation du marché Bonsecours serait précisé à automne. « Quoi qu’il en soit, M. Coderre, qui a rencontré les marchands du marché Bonsecours, souhaite bien sûr répondre aux besoins exprimés par les commerçants », a indiqué Elizabeth Lemay, attachée de presse chez Ensemble Montréal.
Dans le quartier des spectacles, des tests de son étaient en cours vendredi soir sur la scène d’une comédie musicale — au deuxième jour du festival Juste pour rire. Les billets pour de nombreux spectacles en plein air gratuits du festival — limités par la réglementation COVID-19 — avaient trouvé preneurs.
Deux coins de rue plus loin, une centaine de personnes assistaient à une prestation acoustique du Isaac Neto Trio – dans le cadre du dernier week-end du Festival international Nuits d’Afrique, une célébration de la musique du continent africain et de la diaspora africaine.
Alors que la capacité des sites est limitée en raison de la pandémie de COVID-19, les organisateurs du festival se disent heureux d’être de retour, mais attendent avec impatience l’année prochaine en espérant que les restrictions aux frontières et les limites de capacité n’affecteront pas leurs plans.
Charles Décarie, le président-directeur général du Groupe Juste pour rire, a déclaré qu’il s’agissait d’une «année de transition» et que son équipe a conçu un festival en naviguant à travers les contraintes imposées par la Santé publique.
Lorsque la planification a commencé en février et mars, les organisateurs ont planché sur une multitude de scénarios avec différentes tailles de foule, allant de l’absence de spectateurs à la moitié de la capacité habituelle, a déclaré M. Décarie.
«Vous devez construire des scénarios, a-t-il expliqué. Vous devez planifier un peu plus que d’habitude parce que vous devez avoir des alternatives.»
Comme par le passé, les festivals incluent à la fois des spectacles en salle payants et des représentations en plein air gratuites. À l’extérieur, il y aura moins de scènes et des foules plus petites que dans les dernières années, a précisé M. Décarie. Les spectacles en salle fonctionneront à 30 % de leur capacité, tandis que les spectacles à l’extérieur auront environ 10 à 20 % de du nombre de spectateurs d’avant la pandémie.
«Normalement, nous accueillons environ un million de personnes pendant les festivals sur 15 jours, et cette année, nous serions heureux si 200 000 personnes nous rendent visite au cours des deux prochaines semaines», a indiqué M. Décarie.
Au Québec, les événements extérieurs ont une capacité maximale de 5000 personnes, qui doivent être divisées en sections distinctes de 500 personnes. Les événements en salle sont limités à 3500 spectateurs, qui doivent s’asseoir en sections de 250 personnes, avec des entrées et des toilettes séparées pour chaque section.
En raison des restrictions frontalières, que M. Décarie qualifie de «préoccupation majeure», certaines prestations sont filmées à New York et à Los Angeles et seront diffusées en ligne.
«C’est ainsi que nous avons pu joindre des talents internationaux, a-t-il déclaré. Nous avons décidé de changer notre façon de procéder, et nous sommes allés vers eux.»
Les spectacles en personne mettront pour leur part en vedette des artistes locaux, a-t-il déclaré.
D’autres festivals montréalais affirment également qu’ils prévoient de contourner les restrictions frontalières en se concentrant sur les artistes locaux.
Le Festival international Nuits d’Afrique présente des artistes locaux et des prestations enregistrées des années précédentes, a mentionné vendredi la directrice générale et co-fondatrice du festival, Suzanne Rousseau.
«Les premières nuits, en particulier, étaient incroyables», a-t-elle déclaré à propos du festival, qui a débuté le 6 juillet et se poursuit jusqu’à dimanche. Les artistes disaient: «C’est mon premier spectacle devant public depuis un an et demi».»
Le volet extérieur du festival consiste en deux petites scènes de style «cabaret», a commenté Mme Rousseau. Au lieu d’une scène principale, un spectacle son et lumière est projeté sur un bâtiment. Il présente des prestations filmées qui portent sur les 35 ans d’histoire du festival.
«Ce qui est important, c’est que les festivaliers puissent venir voir des spectacles en personne, a-t-elle déclaré. Et d’avoir des prestations en ligne pour les gens qui ne peuvent pas se rendre à Montréal ou qui ne peuvent pas voyager.»
Mme Rousseau a affirmé qu’elle espère conserver certains des volets en ligne dans les années à venir, mais qu’elle souhaite également organiser un festival plus important l’année prochaine.
«On est vraiment content d’avoir fait un festival cette année, ça nous prépare pour l’année prochaine, a-t-elle déclaré. Cela nous donne l’ambition d’être prêts à recevoir plus de monde, plus de performances et une expérience complète.»
Certains des grands festivals d’été de Montréal, dont le Festival international de Jazz de Montréal, ont été repoussés au mois de septembre. Mme Rousseau a toutefois soutenu qu’elle n’avait jamais envisagé de retarder l’édition de cette année du festival Nuits d’Afrique.
«C’est vraiment important d’être là pendant l’été. Il n’y avait aucun doute que nous allions le faire», a-t-elle déclaré.
Francis Bouchard, un porte-parole de Tourisme Montréal, un organisme à but non lucratif qui fait la promotion du secteur touristique de la ville, a indiqué qu’avec les événements reportés, la période des festivals durera jusqu’en octobre de cette année. Il est encourageant, a-t-il dit, de constater que des festivals et des événements qui ont été reportés ou annulés l’année dernière soient de retour cet été et cet automne.