Opinions
L’historien heureux | Le Devoir
Published
5 années agoon
By
admin [ad_1]
Denis Vaugeois est un homme heureux. Chaque fois que j’ai eu la chance de le rencontrer, j’ai eu du plaisir. Conteur hors pair, débordant d’assurance et d’énergie, l’historien ne se fait jamais prier pour se lancer dans de captivants récits évoquant la Nouvelle-France, l’expansion américaine, le premier gouvernement Lévesque ou sa jeunesse trifluvienne. À la fois érudit, gaillard et sans complexe, Vaugeois est un interlocuteur de premier ordre.
Toutes ses qualités de causeur s’expriment avec éclat dans Denis Vaugeois (Boréal, 2019, 384 pages), un livre composé d’entretiens réalisés par l’historien Stéphane Savard, de l’UQAM. Aujourd’hui âgé de 83 ans, Vaugeois a eu une vie bien remplie. Né à Saint-Tite en 1935, il a été enseignant, fonctionnaire, député, ministre, gestionnaire, éditeur et, surtout, historien. Une constante traverse sa vie : le bonheur.
Ainsi, quand Savard lui demande de décrire le Trois-Rivières de sa jeunesse, dans les années 1940 et 1950, Vaugeois lui répond que c’était « le paradis » ! Parle-t-on bien ici de l’époque de Duplessis, telle que vécue par un jeune homme qui était un « lecteur invétéré » ? Absolument. « Quand les gens nous parlent de la “Grande Noirceur”, affirme Vaugeois, moi, je dis comme Jacques Ferron : je n’en ai pas eu connaissance. »
Savard, un peu surpris par cet enthousiasme, l’invite à relativiser son point de vue. « Relativiser ? rétorque Vaugeois. Pourquoi ? Cette “Grande Noirceur” a été imaginée par des adversaires politiques de Duplessis, notamment Pierre E. Trudeau. Et si on pense à ce dernier, on lui en doit toute une, grande noirceur, avec la Loi sur les mesures de guerre de 1970. »
Presque tout Vaugeois se trouve dans cette réplique : son attachement à l’histoire, son nationalisme, ses tendances de centre droit et son refus de la langue de bois. Ces caractéristiques guideront son action à toutes les étapes de sa vie. Partout où il est passé, Vaugeois a laissé sa marque. Comme éditeur, par exemple, il a notamment fondé les Éditions du Boréal et du Septentrion. C’est l’historien, surtout, qui m’intéresse ici.
Nationalisme historique
Le rôle de l’historien, explique Vaugeois, consiste à « essayer de saisir, de retrouver, d’identifier ce qui nous a construits, ce qui a construit les Québécois ». Et ce qu’il a trouvé, lui, dans cette démarche, est fascinant. « Notre identité est fondée sur la diversité », affirme-t-il, avant d’ajouter que « le nationalisme canadien-français a fait la démonstration depuis le XVIIe siècle qu’il pouvait être inclusif ». Vaugeois, pour ces raisons, rejette les nationalismes ethnique et civique au profit de ce qu’il appelle un « nationalisme historique » ou, mieux encore, précise-t-il, au profit d’une « fidélité à la société telle que l’histoire l’a façonnée ».
Pour lui, cette histoire va comme suit. Dès leur arrivée en Amérique, les Français, Champlain en tête, concluent des alliances avec les Amérindiens, ententes qui entraînent un important « métissage franco-indien » sur le plan culturel. Les Espagnols et les Britanniques ont maltraité les Autochtones, dit Vaugeois, « mais dans le cas de la France en Amérique, on ne peut pas dénoncer la brutalité du colonisateur, ce n’est pas ce qui s’est passé ».
Vous n’avez pas besoin de préconiser un “nationalisme civique” pour être inclusif. Le nationalisme canadien-français a fait la démonstration depuis le XVIIe siècle qu’il pouvait être inclusif. Les Canadiens français ont été les champions de l’ouverture, de la générosité. Ils en ont fait la démonstration lors des grandes épidémies de choléra en 1832 et de typhus en 1849. Ce sont des cas extrêmes, bien sûr. Peu importe, ils ont maintes fois démontré qu’ils pouvaient s’ouvrir aux autres.
Un premier groupe de pionniers français constitue le noyau de la Nouvelle-France, qui accueille ensuite les Filles du Roi et les militaires du régiment de Carignan. La « nation canadienne » est là, composée de « gens épris de liberté » qui ne s’en laissent pas imposer, même par l’Église, croit Vaugeois.
Après 1760, poursuit l’historien, le noyau originel continue d’intégrer des gens de diverses origines (allemande, irlandaise, italienne et autres). Le résultat, aujourd’hui, est une « société distincte fondée sur l’histoire », attachée à la langue française, à la laïcité, ouverte sur le monde, soucieuse de justice sociale, joyeuse et pacifique, qui a le droit « de refuser qu’une autre société se substitue à elle dans l’agir ».
Vaugeois, qui accuse Ottawa de non-respect des règles démocratiques lors des référendums de 1980 et de 1995, demeure résolument indépendantiste puisque la souveraineté, dit-il, « serait la meilleure chose qui puisse arriver pour tout le monde, y compris pour le Canada anglais »… Fortement marqué par les thèses de Maurice Séguin, présentées dans cette chronique il y a deux semaines, Vaugeois, qui ne cache pourtant pas sa fierté d’entrepreneur prospère, dans l’immobilier principalement, place l’indépendance au sommet de la pyramide des valeurs. « Et même si on me prouvait que je vis mieux à l’intérieur du fédéralisme, dit-il, si ce n’est pas le résultat de mes efforts, je me sentirais entretenu. C’est une forme d’humiliation qui ne m’intéresse pas. »
Denis Vaugeois est un homme heureux parce qu’il est un homme libre. Il en souhaite autant à son peuple qu’il aime.
[ad_2]
Source link
You may like
-
Maternelles 4 ans: le moyen pour la fin
-
Comment «aider» Haïti aujourd’hui? | Le Devoir
-
Abus par stylo voyeur | Le Devoir
-
Le plan de la ministre McCann bien reçu par les oppositions à Québec
-
Affaire SNC-Lavalin: le principal conseiller de Justin Trudeau, Gerald Butts, démissionne
-
Le menu des César 2019 signé Pierre Gagnaire pour le Fouquet’s
Opinions
Même les jeunes RÉPUBLIQUES se lassent du capitalisme, selon les sondeurs américains — RT USA News
Published
3 années agoon
août 3, 2021By
adminMoins de la moitié des jeunes Américains ont une vision positive du capitalisme, selon un nouveau sondage. Même les jeunes républicains sont de plus en plus sceptiques – mais ne vous attendez pas à ce que l’Amérique devienne complètement socialiste pour l’instant.
Un sondage Axios publié vendredi a révélé qu’aux États-Unis capitalistes, seulement 49% des Américains âgés de 18 à 34 ans soutiennent réellement le capitalisme. Et 51% déclarent avoir une vision positive du socialisme.
Depuis plusieurs années, les sondages ont trouvé un soutien au socialisme croissant parmi les démocrates et les jeunes. En conséquence, les démocrates qui se présentent sur des plateformes explicitement socialistes – comme les membres des Democratic Socialists of America Alexandria Ocasio-Cortez (D-New York) et Rashida Tlaib (D-Michigan) – ont traduit ce mécontentement en succès électoral.
Cependant, le dernier sondage a révélé que les jeunes républicains, généralement des défenseurs infatigables du capitalisme de libre marché, en ont marre du système qu’ils ont l’habitude de défendre. Parmi les républicains âgés de 18 à 34 ans, environ 66% ont désormais une vision positive du capitalisme, contre 81% en 2019. Mais 56% des jeunes républicains souhaitent que le gouvernement se concentre sur la réduction des inégalités de richesse, contre seulement 40% en deux ans. depuis.https://googleads.g.doubleclick.net/pagead/ads?us_privacy=1—&client=ca-pub-5390986774482540&output=html&h=280&adk=180704450&adf=4168993513&pi=t.aa~a.2874080257~i.7~rp.4&w=1092&fwrn=4&fwrnh=100&lmt=1628065615&num_ads=1&rafmt=1&armr=3&sem=mc&pwprc=5987108905&psa=1&ad_type=text_image&format=1092×280&url=https%3A%2F%2Fnews-24.fr%2Fmeme-les-jeunes-republiques-se-lassent-du-capitalisme-selon-les-sondeurs-americains-rt-usa-news%2F&flash=0&fwr=0&pra=3&rh=200&rw=1092&rpe=1&resp_fmts=3&wgl=1&fa=27&dt=1628065633854&bpp=2&bdt=2280&idt=-M&shv=r20210729&mjsv=m202108030101&ptt=9&saldr=aa&abxe=1&cookie=ID%3D5bc0ba73a725e77e-2207b6abaeca00da%3AT%3D1628065618%3ART%3D1628065618%3AS%3DALNI_MbfJtFs3LXLAMzQhf9X_KnK26CNWQ&prev_fmts=0x0%2C1092x280%2C1092x280%2C1092x280&nras=3&correlator=4582349290288&frm=20&pv=1&ga_vid=188329949.1628065617&ga_sid=1628065633&ga_hid=1441312153&ga_fc=0&u_tz=330&u_his=4&u_java=0&u_h=720&u_w=1280&u_ah=680&u_aw=1280&u_cd=24&u_nplug=0&u_nmime=0&adx=85&ady=1595&biw=1263&bih=567&scr_x=0&scr_y=416&eid=20211866&oid=3&pvsid=4333132958230926&pem=75&eae=0&fc=1408&brdim=-7%2C-7%2C-7%2C-7%2C1280%2C0%2C1295%2C695%2C1280%2C567&vis=1&rsz=%7C%7Cs%7C&abl=NS&fu=128&bc=31&ifi=5&uci=a!5&btvi=3&fsb=1&xpc=dqEjBFITRH&p=https%3A//news-24.fr&dtd=358
Axios attribue cette augmentation au fait que davantage d’Américains voient le « avantages tangibles de niveaux d’intervention gouvernementaux sans précédent » pendant la pandémie de coronavirus. En effet, le président de l’époque, Donald Trump, a critiqué les deux partis au Congrès pour avoir accepté d’envoyer « ridiculement bas » chèques de relance de 600 $ en décembre, au lieu des 2 000 $ qu’il a réclamés – une critique qui aurait été étrangère à un président républicain au cours des dernières décennies. Tout aussi rarement, Ocasio-Cortez et Tlaib étaient tous deux d’accord avec Trump sur la question.
Pourtant, l’abandon par la droite du capitalisme sans entraves est en cours depuis avant que la pandémie ne frappe. L’animateur de Fox News, Tucker Carlson, l’animateur de nouvelles du câble le plus regardé aux États-Unis et une influence sur Trump pendant son mandat à la Maison Blanche, a soutenu les propositions des démocrates visant à briser les monopoles technologiques de la Silicon Valley et a condamné « républicain grand public » se concentrer sur le « religion » de « capitalisme de marché ».
Opinions
« Aucune crise climatique ne causera la fin du capitalisme ! »
Published
3 années agoon
août 3, 2021By
adminAndreas Malm est un très sympathique quadragénaire suédois, militant de longue date contre le réchauffement climatique. Invité à Paris par son éditeur, La Fabrique, à l’occasion de la publication en France de son dernier ouvrage, il a par conviction traversé l’Europe en train, au départ de Malmö. Géographe spécialisé en écologie humaine de l’université de Lund, en Suède, il propose notamment une analyse du mouvement climat au sein de la vie politique suédoise (longtemps sous hégémonie sociale-démocrate), lui qui est originaire du même pays que Greta Thunberg. En septembre dernier, il a publié La Chauve-souris et le capital. Stratégie pour l’urgence chronique.
Andreas Malm est par ailleurs membre du collectif Zetkin, composé de chercheurs, d’enseignants et d’activistes de plusieurs nationalités œuvrant à la préservation du climat et de la biodiversité. Ce groupe s’intéresse notamment aux discours sur l’écologie politique de l’extrême droite européenne ou américaine. Malm a ainsi dirigé l’ouvrage collectif Fascisme fossile. L’extrême droite, l’énergie, le climat, qui met au jour la longue tradition de dénégation des enjeux climatiques due à l’engouement de l’extrême droite pour un développement fait de croissance économique constante grâce aux énergies fossiles.
Plus largement, il analyse ici la crise climatique, qu’il conçoit aujourd’hui comme intrinsèquement liée à la conjonction entre la crise sanitaire due au covid-19, source d’un effondrement de l’expansion capitalistique, et la destruction de la biodiversité, permettant la dispersion géographique des zoonoses. Le tout dans un mouvement incessant. En attendant la prochaine pandémie…
On parle généralement d’urgence climatique. Pourquoi lui préférez-vous celui d’« urgence chronique » ?
Andreas Malm : J’ai repris ce terme d’une étude de plusieurs scientifiques qui ont analysé la crise du covid-19 (notamment ses causes) et la crise climatique. Il traduit l’idée que ces deux désastres sont en train de devenir permanents, et non plus temporaires, l’un après l’autre : l’urgence apparaît donc comme chronique. Et la seule voie pour nous en sortir, c’est désormais d’agir contre les causes de ces crises, d’en modifier les conditions de développement.
Vous écrivez que le capitalisme, « survivant à tous ses hôtes », a longtemps semblé un « parasite qui ne meurt jamais », mais qu’il pourrait bien aujourd’hui avoir rencontré des « limites naturelles » à son « espérance de vie ». Que voulez-vous dire ?
Le capitalisme rencontre de réels problèmes, en raison de ce qu’il faut appeler ses « limites naturelles ». Toutefois, je ne crois pas que les problèmes environnementaux puissent causer son déclin avant qu’il ne parvienne à entraîner l’effondrement de la planète tout entière. Si le capitalisme a la possibilité de continuer ainsi dans la voie incontrôlée dans laquelle il se trouve, sans aucune régulation ni limitation, il ne pourra certainement causer – sans possibilité de retour – qu’un processus croissant vers une destruction incommensurable du climat, de la biodiversité et de tout le reste…
Je ne distingue aucune autre voie que la coercition pour obtenir des entreprises qu’elles changent leurs comportements.
Certains marxistes pensent que les problèmes environnementaux pourront être la cause d’une crise majeure du capitalisme et entraîner, à terme, sa chute. Même s’ils ne disposent pas vraiment de preuves à l’appui de cette thèse, on peut bien sûr interpréter le covid-19 (et la crise économique qu’il entraîne) comme un exemple potentiel de ce processus : celui d’un phénomène environnemental causant une maladie zoonotique ayant eu pour conséquence une crise économique majeure au début de la décennie 2020. Toutefois, le covid-19 n’a certainement pas tué le capitalisme. Et je ne pense pas que quelque chose puisse annihiler le système capitaliste, sauf certains processus sociaux précis par lesquels de nombreuses forces humaines s’organisent pour travailler ensemble dans les mêmes directions contre ce système. Mais je ne crois pas qu’une crise environnementale parviendra jamais à elle seule à causer la fin du capitalisme !
Opinions
Innovation : le capitalisme « responsable », faux problème et vraie diversion
Published
3 années agoon
août 3, 2021By
adminLa critique du capitalisme est une sorte de passage obligé pour un homme politique en difficulté en France. Elle est pratique parce qu’elle séduit sur un assez large spectre, de gauche à droite. On pourrait donc considérer cette déclaration comme un simple exercice de rhétorique sans grande importance, mais ce faisant on commettrait une erreur, car cette expression révèle beaucoup sur la grande difficulté de l’Europe et surtout de la France à établir un diagnostic pertinent sur leur déclin accéléré.
En se trompant de diagnostic, on s’interdit de résoudre le problème. L’exercice se révèle donc dangereux.
L’appel à un capitalisme « responsable » par le président de la République est bien sûr avant tout une tactique politique. Nous sommes en période électorale et il s’agit probablement pour lui de parler à la gauche en essayant de faire oublier son image libérale, c’est de bonne guerre.
En critiquant un capitalisme devenu « fou », il est certain de marquer des points, même si cela ne repose sur aucun fait tangible. Mais au-delà d’agiter de vieux épouvantails, cette déclaration pose deux problèmes : le premier, c’est qu’elle sert à faire diversion sur les dysfonctionnements de l’État, et le second c’est qu’elle traduit un diagnostic erroné sur l’état du capitalisme en Europe.
Exiger un capitalisme « responsable », une diversion
Prôner un capitalisme responsable, c’est tenter de faire diversion pour éviter de poser la question de la responsabilité de l’État. Rappelons que celui-ci a abordé la crise de la Covid en ayant détruit les stocks de masques, puis a officiellement expliqué aux Français que le port du masque était inutile, et que de toute façon ils étaient trop bêtes pour savoir en mettre un.
Il a ensuite fallu près d’une année à cet État pour mettre en place une campagne de tests systématiques et les débuts de la campagne de vaccination ont été une série d’humiliants dysfonctionnements très largement constatés sur lesquels il n’est pas utile de revenir. La seconde vague a été abordée sans qu’aucune capacité supplémentaire n’ait été créée en réanimation, ce qui a nécessité un nouveau confinement pour éviter l’engorgement des services.
Après 18 mois de Covid, le collège public de mes enfants n’a pas organisé une seule heure d’enseignement à distance via un logiciel de téléconférence, et son application d’espace numérique de travail date visiblement des années 1990 ; elle s’est d’ailleurs effondrée dès les premiers jours d’arrêt des cours présentiels. Dès les premiers jours du confinement, la Poste a quasiment cessé de fonctionner.
Et ce ne sont là que les défaillances directement liées à l’épidémie. On comprend que le chef de l’État souhaite parler d’autre chose que la réforme de l’État, et faire diversion… Au Moyen-Âge, quand les choses tournaient mal, on brûlait des sorcières. En France, on brûle le capitalisme, éternel bouc émissaire.
Cette critique est particulièrement mal venue aujourd’hui, car si la crise de la Covid a montré une chose, c’est que le capitalisme est profondément responsable, au sens le plus large qu’on puisse donner à ce terme. Après des semaines de blocage résultant d’une gestion catastrophique des masques, et alors que des professionnels de santé mouraient de leur absence, l’État s’est finalement résolu à ouvrir leur approvisionnement et leur distribution au secteur privé, bref, au capitalisme, et la pénurie a disparu en moins de deux semaines.
Capitalisme irresponsable ? Quand est arrivé le confinement, tout le monde a craint les pénuries et certains n’ont pas hésité à prophétiser l’effondrement du système. Rien ne s’est effondré et il n’y a eu aucune pénurie. La grande distribution, victime traditionnelle des discours bien-pensants, a nourri la France malgré des conditions extrêmes.
Capitalisme irresponsable ? Puis à partir de décembre 2020, Pfizer, BioNTech et Moderna, purs produits du capitalisme spéculatif que l’on se plait à décrier, ont sauvé des millions de vies humaines avec leurs vaccins et permis à nos économies de repartir, un exploit que quelques mois auparavant, les bien-pensants – encore eux- au premier rang desquels notre Président, jugeaient impossible.
MAPEI Canada inaugure l’agrandissement de son usine à Laval, au Québec
Le Gala Elles reconnaissent célèbre les femmes remarquables de l’industrie de la construction
Préparez votre maison pour l’hiver afin d’éviter les réclamations d’assurance
Quatre façons de commencer à travailler dans le domaine des ventes
La Commission indépendante soutient le recours de la Cour suprême contre le déni des droits des non-francophones par le Québec
Justin Trudeau est un raciste contre les Noirs et les Premières Nations – 14 signes
Enfants aux études loin de la maison : Trois conseils pour veiller à la santé de leurs finances
Règles et règlements que toutes les entreprises canadiennes doivent connaître
Épargnez pour l’avenir grâce à nos trucs financiers pour la rentrée
Efficacité énergétique: 10 façons économiques de l’améliorer
Ces légendes du baccara vous dévoilent leurs secrets
Retard de vol : le devoir de la compagnie envers ses passagers
Nostalgia and much more with Starburst XXXtreme
Même les jeunes RÉPUBLIQUES se lassent du capitalisme, selon les sondeurs américains — RT USA News
« Aucune crise climatique ne causera la fin du capitalisme ! »
Innovation : le capitalisme « responsable », faux problème et vraie diversion
Vers la fin du Capitalocène ?
Le “capitalisme viral” peut-il sauver la planète ?
Livre : comment le capitalisme a colonisé les esprits
Patrick Artus : « Le capitalisme d’aujourd’hui est économiquement inefficace »
Body found after downtown Lethbridge apartment building fire, police investigating – Lethbridge
Comment aider un bébé à développer son goût
Head of Toronto Community Housing placed on paid leave
Salon du chocolat 2018: les 5 temps forts
This B.C. woman’s recipe is one of the most popular of all time — and the story behind it is bananas
Gluten-Free Muffins
We Try Kin Euphorics and How to REALLY Get the Glow | Healthyish
Man facing eviction from family home on Toronto Islands gets reprieve — for now
Condo developer Thomas Liu — who collected millions but hasn’t built anything — loses court fight with Town of Ajax
27 CP Rail cars derail near Lake Louise, Alta.
Ontario’s Tories hope Ryan Gosling video will keep supporters from breaking up with the party
Renaud Capuçon, rédacteur en chef du Figaroscope
Paris : chez Cécile Roederer co-fondatrice de Smallable
Ontario Tories argue Trudeau’s carbon plan is ‘unconstitutional’
100 years later, Montreal’s Black Watch regiment returns to Wallers, France
Trudeau government would reject Jason Kenney, taxpayers group in carbon tax court fight
Ford Ranger Raptor, le pick-up roule des mécaniques
Le Forex devient de plus en plus accessible aux débutants
The Bill Gates globalist vaccine depopulation agenda… as revealed by Robert F. Kennedy, Jr.
Province’s push for private funding, additional stops puts Scarborough subway at risk of delays
Trending
-
Anglais5 années ago
Body found after downtown Lethbridge apartment building fire, police investigating – Lethbridge
-
Santé Et Nutrition4 années ago
Comment aider un bébé à développer son goût
-
Anglais5 années ago
Head of Toronto Community Housing placed on paid leave
-
Styles De Vie5 années ago
Salon du chocolat 2018: les 5 temps forts
-
Anglais5 années ago
This B.C. woman’s recipe is one of the most popular of all time — and the story behind it is bananas
-
Santé Et Nutrition5 années ago
Gluten-Free Muffins
-
Santé Et Nutrition5 années ago
We Try Kin Euphorics and How to REALLY Get the Glow | Healthyish
-
Anglais5 années ago
Man facing eviction from family home on Toronto Islands gets reprieve — for now