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La thèse immunitaire | Le Devoir

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À l’émission de Marie-Louise Arsenault, à la radio de nos impôts, mon collègue historien Denis Vaugeois présentait, la semaine dernière, son plus récent livre. Il soutenait, comme il l’a déjà fait, que les Espagnols, les Britanniques, les Portugais ont maltraité les Autochtones, mais que ce n’est pas le cas, au fond, pour les Français et leurs descendants. En ce cas, écrit-il, « on ne peut pas dénoncer la brutalité du colonisateur, ce n’est pas ce qui s’est passé ». Il y aurait donc, du moins à l’en croire, l’immunité de ce côté.

Cette thèse immunitaire, Vaugeois la répète, bien que la probité scientifique de celle-ci soit pour le moins discutable tant sa conclusion apparaît antérieure aux preuves. L’historien, doublé d’un fond de politicien, invite en effet à d’abord penser sa société en vertu d’une fidélité à une histoire qui l’aurait façonnée pour de bon. Mais qu’en est-il des faits ?

Dès 1535, Jacques Cartier exige qu’on lui ramène en vitesse la jeune Autochtone qu’on lui avait offerte et qui s’était enfuie parce que les serviteurs du marin, sans donner le détail, la battaient. Dans les Relations des Jésuites, très vite, on parle bien, ici et là, d’Autochtones réduits en esclavage.

Si plusieurs ont lu les Mémoires d’outre-tombe de Chateaubriand, comme l’ancien premier ministre Lucien Bouchard, qui en est un passionné, il est en revanche plutôt rare d’entendre parler des Natchez. Chateaubriand y évoque pourtant, au temps de la Nouvelle-France, le sort qui fut réservé à cette tribu. Bienville, né à Montréal, les réduisit en 1723 en esclavage à la suite de fausses allégations lancées contre eux.

Dans la correspondance passionnée qu’adresse Élisabeth Bégon à son commissaire de la marine adoré, elle lui dit, en date du 25 décembre 1748, que son cheval et son nègre Jupiter vont bien. À l’égard des Noirs, l’ex-mari de Madame, Claude-Michel Bégon, gouverneur de Trois-Rivières, était du même avis que son frère, intendant de la Nouvelle-France. Les Bégon jouissent d’une jolie expertise en la matière : leur père, intendant des galères à Marseille puis gouverneur de Saint-Domingue, est un des rédacteurs du Code noir, document qui fixe les modalités de la mise en servitude. Le pays des neiges comptera sur l’usage d’Autochtones réduits en esclavage, mis en vrac sous le nom de « Panis ». La Vérendrye, partout béni par l’onction de la toponymie, n’en est pas moins près d’être un marchand d’esclaves.

Le marquis de Vaudreuil, quand vient le temps de réfléchir à des modalités de paix avec les Autochtones, affirme en 1716 que ce pourrait être une bonne idée que de commencer par restituer à ces peuples leurs enfants maintenus en esclavage. En 1723, Vaudreuil possède une esclave Renard âgée de 14 ans.

 
 

Si les travaux de Marcel Trudel sur l’esclavage ont suscité, à leur parution, l’indignation de ceux qui juraient que cela n’avait pu exister, bien mauvais historien serait celui qui, aujourd’hui, voudrait nier ce fait. Pourtant, on continue de le masquer en partie, arguant que cela n’avait pas l’ampleur de ce qui se déroulait dans les colonies britanniques. Comme si l’histoire était liée à la lecture d’un thermomètre des souffrances qui, lecture prise, justifiait d’ignorer, voire de cacher certaines données.

Dans des vers, René-Louis de Lotbinière soutient la nécessité contre les Autochtones, pour parler de l’expédition de Courcelles en 1666, de « percer même une femme étant blessée ». Des Agniers, comme on appelait les Iroquois, seront envoyés aux galères, rappelle l’historien Brett Rushforth.

Dans une des nombreuses pièces de théâtre consacrées au faux héros Dollard des Ormeaux, les enfants sont encouragés, en 1938, à tuer les Iroquois. « Nous irons, n’est-ce pas, tuer ce grand Sournois ? » Le bon Indien est un Indien mort, physiquement ou moralement. Ce thème demeure longtemps vivant, jusque dans la littérature enfantine des années 1950, un temps qui n’était pas si noir, écrit Vaugeois. À preuve, dit-il, il y vivait parfaitement heureux.

Les Autochtones ont-ils été exterminés ? Non. Mais ce n’est pas faute d’avoir essayé, y compris sur papier. En 1919, Lionel Groulx écrit, avec son aplomb coutumier, que tous les enfants issus d’alliances entre des colons et des femmes autochtones sont décédés avant la fin du XVIIe siècle ! Groulx tient à ce verdict d’extinction, car il existe, insiste-t-il, des théories sur « l’infériorité des races métissées », théories auxquelles, à l’évidence, il croit.

La Grande Paix de 1701, signée par 39 nations, témoigne d’alliances importantes. Mais l’alliance, ce n’est pas l’amitié. Faut-il romancer et croire au mythe de la colonie sans colonialisme jusqu’à en oublier les visées des missions et des pensionnats ? « On veut nous faire sentir coupables ! », affirment ceux qui ne souffrent pas qu’on leur mette ce passé sous le nez. Ce n’est pas évidemment le cas de Vaugeois, trop avisé pour réduire le passé à de simples fabulations du présent. Mais la prudence pourrait le dispenser de croire à quelques raccourcis, comme lorsqu’il affirme que sur 3400 cas d’enfants autochtones perdus ou malmenés répertoriés au Canada, 35 seulement l’ont été au Québec. Ce qui le mène à conclure qu’il y eut plus d’enfants agressés dans les collèges classiques que dans les pensionnats. Prétendre traiter du sort des oubliés de l’histoire, mais sans se donner la peine de remettre en question la qualité de pareilles données, voilà qui ne cesse de m’étonner.

Vaugeois a bien raison de le dire dans son livre : « L’histoire des Autochtones du nord de l’Amérique reste à écrire. »

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Même les jeunes RÉPUBLIQUES se lassent du capitalisme, selon les sondeurs américains — RT USA News

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Moins de la moitié des jeunes Américains ont une vision positive du capitalisme, selon un nouveau sondage. Même les jeunes républicains sont de plus en plus sceptiques – mais ne vous attendez pas à ce que l’Amérique devienne complètement socialiste pour l’instant.

Un sondage Axios publié vendredi a révélé qu’aux États-Unis capitalistes, seulement 49% des Américains âgés de 18 à 34 ans soutiennent réellement le capitalisme. Et 51% déclarent avoir une vision positive du socialisme.

Depuis plusieurs années, les sondages ont trouvé un soutien au socialisme croissant parmi les démocrates et les jeunes. En conséquence, les démocrates qui se présentent sur des plateformes explicitement socialistes – comme les membres des Democratic Socialists of America Alexandria Ocasio-Cortez (D-New York) et Rashida Tlaib (D-Michigan) – ont traduit ce mécontentement en succès électoral.

Cependant, le dernier sondage a révélé que les jeunes républicains, généralement des défenseurs infatigables du capitalisme de libre marché, en ont marre du système qu’ils ont l’habitude de défendre. Parmi les républicains âgés de 18 à 34 ans, environ 66% ont désormais une vision positive du capitalisme, contre 81% en 2019. Mais 56% des jeunes républicains souhaitent que le gouvernement se concentre sur la réduction des inégalités de richesse, contre seulement 40% en deux ans. depuis.https://googleads.g.doubleclick.net/pagead/ads?us_privacy=1—&client=ca-pub-5390986774482540&output=html&h=280&adk=180704450&adf=4168993513&pi=t.aa~a.2874080257~i.7~rp.4&w=1092&fwrn=4&fwrnh=100&lmt=1628065615&num_ads=1&rafmt=1&armr=3&sem=mc&pwprc=5987108905&psa=1&ad_type=text_image&format=1092×280&url=https%3A%2F%2Fnews-24.fr%2Fmeme-les-jeunes-republiques-se-lassent-du-capitalisme-selon-les-sondeurs-americains-rt-usa-news%2F&flash=0&fwr=0&pra=3&rh=200&rw=1092&rpe=1&resp_fmts=3&wgl=1&fa=27&dt=1628065633854&bpp=2&bdt=2280&idt=-M&shv=r20210729&mjsv=m202108030101&ptt=9&saldr=aa&abxe=1&cookie=ID%3D5bc0ba73a725e77e-2207b6abaeca00da%3AT%3D1628065618%3ART%3D1628065618%3AS%3DALNI_MbfJtFs3LXLAMzQhf9X_KnK26CNWQ&prev_fmts=0x0%2C1092x280%2C1092x280%2C1092x280&nras=3&correlator=4582349290288&frm=20&pv=1&ga_vid=188329949.1628065617&ga_sid=1628065633&ga_hid=1441312153&ga_fc=0&u_tz=330&u_his=4&u_java=0&u_h=720&u_w=1280&u_ah=680&u_aw=1280&u_cd=24&u_nplug=0&u_nmime=0&adx=85&ady=1595&biw=1263&bih=567&scr_x=0&scr_y=416&eid=20211866&oid=3&pvsid=4333132958230926&pem=75&eae=0&fc=1408&brdim=-7%2C-7%2C-7%2C-7%2C1280%2C0%2C1295%2C695%2C1280%2C567&vis=1&rsz=%7C%7Cs%7C&abl=NS&fu=128&bc=31&ifi=5&uci=a!5&btvi=3&fsb=1&xpc=dqEjBFITRH&p=https%3A//news-24.fr&dtd=358

Axios attribue cette augmentation au fait que davantage d’Américains voient le « avantages tangibles de niveaux d’intervention gouvernementaux sans précédent » pendant la pandémie de coronavirus. En effet, le président de l’époque, Donald Trump, a critiqué les deux partis au Congrès pour avoir accepté d’envoyer « ridiculement bas » chèques de relance de 600 $ en décembre, au lieu des 2 000 $ qu’il a réclamés – une critique qui aurait été étrangère à un président républicain au cours des dernières décennies. Tout aussi rarement, Ocasio-Cortez et Tlaib étaient tous deux d’accord avec Trump sur la question.

Pourtant, l’abandon par la droite du capitalisme sans entraves est en cours depuis avant que la pandémie ne frappe. L’animateur de Fox News, Tucker Carlson, l’animateur de nouvelles du câble le plus regardé aux États-Unis et une influence sur Trump pendant son mandat à la Maison Blanche, a soutenu les propositions des démocrates visant à briser les monopoles technologiques de la Silicon Valley et a condamné « républicain grand public » se concentrer sur le « religion » de « capitalisme de marché ».

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Opinions

« Aucune crise climatique ne causera la fin du capitalisme ! »

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Andreas Malm est un très sympathique quadragénaire suédois, militant de longue date contre le réchauffement climatique. Invité à Paris par son éditeur, La Fabrique, à l’occasion de la publication en France de son dernier ouvrage, il a par conviction traversé l’Europe en train, au départ de Malmö. Géographe spécialisé en écologie humaine de l’université de Lund, en Suède, il propose notamment une analyse du mouvement climat au sein de la vie politique suédoise (longtemps sous hégémonie sociale-démocrate), lui qui est originaire du même pays que Greta Thunberg. En septembre dernier, il a publié La Chauve-souris et le capital. Stratégie pour l’urgence chronique.

Andreas Malm est par ailleurs membre du collectif Zetkin, composé de chercheurs, d’enseignants et d’activistes de plusieurs nationalités œuvrant à la préservation du climat et de la biodiversité. Ce groupe s’intéresse notamment aux discours sur l’écologie politique de l’extrême droite européenne ou américaine. Malm a ainsi dirigé l’ouvrage collectif Fascisme fossile. L’extrême droite, l’énergie, le climat, qui met au jour la longue tradition de dénégation des enjeux climatiques due à l’engouement de l’extrême droite pour un développement fait de croissance économique constante grâce aux énergies fossiles.

Plus largement, il analyse ici la crise climatique, qu’il conçoit aujourd’hui comme intrinsèquement liée à la conjonction entre la crise sanitaire due au covid-19, source d’un effondrement de l’expansion capitalistique, et la destruction de la biodiversité, permettant la dispersion géographique des zoonoses. Le tout dans un mouvement incessant. En attendant la prochaine pandémie…

On parle généralement d’urgence climatique. Pourquoi lui préférez-vous celui d’« urgence chronique » ?

Andreas Malm : J’ai repris ce terme d’une étude de plusieurs scientifiques qui ont analysé la crise du covid-19 (notamment ses causes) et la crise climatique. Il traduit l’idée que ces deux désastres sont en train de devenir permanents, et non plus temporaires, l’un après l’autre : l’urgence apparaît donc comme chronique. Et la seule voie pour nous en sortir, c’est désormais d’agir contre les causes de ces crises, d’en modifier les conditions de développement.

Vous écrivez que le capitalisme, « survivant à tous ses hôtes », a longtemps semblé un « parasite qui ne meurt jamais », mais qu’il pourrait bien aujourd’hui avoir rencontré des « limites naturelles » à son « espérance de vie ». Que voulez-vous dire ?

Le capitalisme rencontre de réels problèmes, en raison de ce qu’il faut appeler ses « limites naturelles ». Toutefois, je ne crois pas que les problèmes environnementaux puissent causer son déclin avant qu’il ne parvienne à entraîner l’effondrement de la planète tout entière. Si le capitalisme a la possibilité de continuer ainsi dans la voie incontrôlée dans laquelle il se trouve, sans aucune régulation ni limitation, il ne pourra certainement causer – sans possibilité de retour – qu’un processus croissant vers une destruction incommensurable du climat, de la biodiversité et de tout le reste…

Je ne distingue aucune autre voie que la coercition pour obtenir des entreprises qu’elles changent leurs comportements.

Certains marxistes pensent que les problèmes environnementaux pourront être la cause d’une crise majeure du capitalisme et entraîner, à terme, sa chute. Même s’ils ne disposent pas vraiment de preuves à l’appui de cette thèse, on peut bien sûr interpréter le covid-19 (et la crise économique qu’il entraîne) comme un exemple potentiel de ce processus : celui d’un phénomène environnemental causant une maladie zoonotique ayant eu pour conséquence une crise économique majeure au début de la décennie 2020. Toutefois, le covid-19 n’a certainement pas tué le capitalisme. Et je ne pense pas que quelque chose puisse annihiler le système capitaliste, sauf certains processus sociaux précis par lesquels de nombreuses forces humaines s’organisent pour travailler ensemble dans les mêmes directions contre ce système. Mais je ne crois pas qu’une crise environnementale parviendra jamais à elle seule à causer la fin du capitalisme !

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Innovation : le capitalisme « responsable », faux problème et vraie diversion

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La critique du capitalisme est une sorte de passage obligé pour un homme politique en difficulté en France. Elle est pratique parce qu’elle séduit sur un assez large spectre, de gauche à droite. On pourrait donc considérer cette déclaration comme un simple exercice de rhétorique sans grande importance, mais ce faisant on commettrait une erreur, car cette expression révèle beaucoup sur la grande difficulté de l’Europe et surtout de la France à établir un diagnostic pertinent sur leur déclin accéléré.

En se trompant de diagnostic, on s’interdit de résoudre le problème. L’exercice se révèle donc dangereux.

L’appel à un capitalisme « responsable » par le président de la République est bien sûr avant tout une tactique politique. Nous sommes en période électorale et il s’agit probablement pour lui de parler à la gauche en essayant de faire oublier son image libérale, c’est de bonne guerre.

En critiquant un capitalisme devenu « fou », il est certain de marquer des points, même si cela ne repose sur aucun fait tangible. Mais au-delà d’agiter de vieux épouvantails, cette déclaration pose deux problèmes : le premier, c’est qu’elle sert à faire diversion sur les dysfonctionnements de l’État, et le second c’est qu’elle traduit un diagnostic erroné sur l’état du capitalisme en Europe.

Exiger un capitalisme « responsable », une diversion

Prôner un capitalisme responsable, c’est tenter de faire diversion pour éviter de poser la question de la responsabilité de l’État. Rappelons que celui-ci a abordé la crise de la Covid en ayant détruit les stocks de masques, puis a officiellement expliqué aux Français que le port du masque était inutile, et que de toute façon ils étaient trop bêtes pour savoir en mettre un.

Il a ensuite fallu près d’une année à cet État pour mettre en place une campagne de tests systématiques et les débuts de la campagne de vaccination ont été une série d’humiliants dysfonctionnements très largement constatés sur lesquels il n’est pas utile de revenir. La seconde vague a été abordée sans qu’aucune capacité supplémentaire n’ait été créée en réanimation, ce qui a nécessité un nouveau confinement pour éviter l’engorgement des services.

Après 18 mois de Covid, le collège public de mes enfants n’a pas organisé une seule heure d’enseignement à distance via un logiciel de téléconférence, et son application d’espace numérique de travail date visiblement des années 1990 ; elle s’est d’ailleurs effondrée dès les premiers jours d’arrêt des cours présentiels. Dès les premiers jours du confinement, la Poste a quasiment cessé de fonctionner.

Et ce ne sont là que les défaillances directement liées à l’épidémie. On comprend que le chef de l’État souhaite parler d’autre chose que la réforme de l’État, et faire diversion… Au Moyen-Âge, quand les choses tournaient mal, on brûlait des sorcières. En France, on brûle le capitalisme, éternel bouc émissaire.

Cette critique est particulièrement mal venue aujourd’hui, car si la crise de la Covid a montré une chose, c’est que le capitalisme est profondément responsable, au sens le plus large qu’on puisse donner à ce terme. Après des semaines de blocage résultant d’une gestion catastrophique des masques, et alors que des professionnels de santé mouraient de leur absence, l’État s’est finalement résolu à ouvrir leur approvisionnement et leur distribution au secteur privé, bref, au capitalisme, et la pénurie a disparu en moins de deux semaines.

Capitalisme irresponsable ? Quand est arrivé le confinement, tout le monde a craint les pénuries et certains n’ont pas hésité à prophétiser l’effondrement du système. Rien ne s’est effondré et il n’y a eu aucune pénurie. La grande distribution, victime traditionnelle des discours bien-pensants, a nourri la France malgré des conditions extrêmes.

Capitalisme irresponsable ? Puis à partir de décembre 2020, Pfizer, BioNTech et Moderna, purs produits du capitalisme spéculatif que l’on se plait à décrier, ont sauvé des millions de vies humaines avec leurs vaccins et permis à nos économies de repartir, un exploit que quelques mois auparavant, les bien-pensants – encore eux- au premier rang desquels notre Président, jugeaient impossible.

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