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On se réveille tous les jours à 4 heures du matin » : comment le bruit de l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle pourrit la vie de certains Franciliens

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Un récent rapport de Bruitparif quantifie les effets néfastes que provoque le bruit routier, ferré ou aérien sur la santé des habitants.

Des pavillons alignés, une église, un bar et une épicerie… A première vue, Compans pourrait ressembler à n’importe quel petit village. A un « détail » près : les 800 habitants de cette commune de Seine-et-Marne subissent quotidiennement le grondement des avions qui passent au-dessus de leur tête dans un ballet ininterrompu. Chaque jour, des dizaines d’appareils survolent la commune, à basse altitude. C’est que Compans se niche juste à la lisière de la zone aéroportuaire de Paris-Charles-de-Gaulle, à seulement 4 km de l’extrémité de la piste sud de la deuxième plateforme européenne.

Le village de Compans est situé à seulement 4 km de l\'extrémité de la piste sud de l\'aéroport Paris–Charles–de–Gaulle.
Le village de Compans est situé à seulement 4 km de l’extrémité de la piste sud de l’aéroport Paris–Charles–de–Gaulle. (GOOGLE MAPS)

Le vacarme ne fait pas que casser les oreilles des Companais. Il abîme leur santé à petit feu. C’est en tout cas ce que souligne une étude de Bruitparif, l’observatoire du bruit en Ile-de-France, publiée le 9 février. Et c’est dans ce village que les effets seraient les plus dévastateurs, avec une moyenne de 38,1 mois d’espérance de vie en bonne santé en moins pour ses habitants. Autrement dit, une personne résidant à Compans perdrait, sur l’ensemble de son existence, plus de trois années de vie en bonne santé à cause du bruit, qu’il soit aérien, ferré ou routier. Car à Compans, outre les avions, les trains de la ligne K du Transilien troublent aussi la quiétude du village.

« On a souvent des migraines »

Pour parvenir à cette conclusion inquiétante, Bruitparif s’est basé sur les cartes d’exposition au bruit, déjà existantes, réalisées grâce à des estimations tenant compte des sources de nuisances, de la topographie, etc. L’observatoire a ensuite analysé ces données à l’aune des modèles de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui établit une corrélation entre l’intensité du bruit subi et les risques pour la santé, notamment la gêne provoquée et les troubles du sommeil. L’OMS alerte aussi sur les risques pour le système auditif, les troubles cardiovasculaires et la baisse des capacités d’apprentissage. Des éléments que Bruitparif n’a pas pris en compte dans son étude, pour des raisons de méthodologie.

Jeune retraitée, Dominique vit à Compans depuis une trentaine d’années avec son mari. Tous les matins vers 6 heures, il y a un gros avion cargo qui passe. « Ça nous perturbe, on a souvent des migraines », explique-t-elle sur le pas de sa porte. L’été, dormir avec les fenêtres ouvertes est un véritable défi, à moins de porter des bouchons d’oreille.

« Le soir, quand on rentre du boulot, on aurait envie de se détendre, de prendre l’air… », témoigne Cécile, qui vit là avec son mari et leurs trois enfants. Au lieu de cela, la famille se terre chez elle, toutes fenêtres fermées, et ne profite guère du jardin. « Un jour, un copain qui venait du Sud de la France nous a lancé qu’on était des meurtriers de faire grandir nos enfants dans cet environnement », raconte-t-elle.

On a envie de se prendre la tête entre les mains et de dire : ‘Stop, je n’en peux plus, s’il vous plaît, juste 10 minutes de silence !’Cécile, habitante de Compansà franceinfo

Le ballet des avions est devenu partie intégrante de leur vie. « Le matin, avant de me réveiller, je sais inconsciemment quelle heure il est, parce que dans mon sommeil j’ai entendu le premier décollage », explique Cécile. Quant à son plus grand fils, âgé de 18 ans, « il est bercé depuis tout petit au bruit des avions. Quand il n’arrive pas à dormir, il ouvre le velux et il s’endort ».

Des riverains habitués

A quelques centaines de mètres de là, Célia, 23 ans, vit quotidiennement avec ces avions qui défilent, mais aussi avec les trains qui passent tout près de chez elle, parfois à vive allure, toutes les 15 à 30 minutes. « J’habite ici depuis que j’ai 4 ans, donc j’ai toujours vécu avec ce bruit », explique-t-elle en affirmant ne même plus les entendre. A l’autre bout du village, Mathieu, 32 ans, ne s’est installé qu’il y a deux ans, mais ses oreilles semblent déjà habituées. Ce manutentionnaire qui travaille de nuit à l’aéroport reconnaît que le double-vitrage de son appartement ne parvient pas totalement à masquer le bruit. « Mais je ne fais plus attention », assure-t-il.

« Les gens qui habitent la commune depuis plusieurs années ont pris l’habitude de vivre avec le bruit. Ils ont aménagé leur vie en fonction du trafic aérien », observe le maire de Compans, Joël Marion. Un constat qui ne le rassure pas, bien au contraire.

Il faut bien comprendre que l’habitude nous joue des tours. Les gens s’habituent au bruit, mais ce n’est pas bon pour leur santé.Joël Marion, maire de Compansà franceinfo

Si Compans est la commune d’Ile-de-France où le bruit aurait, selon l’étude, le plus grand impact sanitaire, c’est toute la région qui est touchée. « Le bruit des transports est responsable au total de 107 766 années de vie en bonne santé perdue chaque année au sein de la zone dense francilienne », écrit Bruitparif. 61% de ces années perdues sont dues au bruit routier, 22% au bruit ferré et 17% au bruit aérien. Le bruit aérien touche moins de monde que celui de la circulation routière, mais il reste celui qui occasionne les plus fortes nuisances individuelles pour ceux qui les subissent, parfois même dans des zones éloignées des aéroports.

A 20 km de l’aéroport, des nuisances tout aussi fréquentes

Catherine, 65 ans, vit ainsi à Sannois (Val-d’Oise), à plus de 20 km de l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle à vol d’oiseau. Mais manque de chance, sa maison est située exactement sur le tracé du couloir aérien utilisé par les avions qui décollent ou atterrissent sur les pistes sud de l’aéroport. Les avions y volent plus haut qu’à Compans, mais à une fréquence tout aussi soutenue, toutes les deux minutes aux heures de pointe. Et surtout, à l’exacte verticale de sa maison. « On en a 450 à 500 par jour », de l’aube jusqu’à minuit, assure-t-elle.

Ici « depuis toute petite », Catherine était déjà là quand l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle a été mis en service, en 1974. Elle a observé, au fil des années, l’explosion du trafic aérien. « C’est insidieux, c’est chaque jour davantage », dit-elle. « Il y a d’abord eu l’exaspération et l’épuisement lié au manque de sommeil. Ensuite, il y a eu une phase où j’étais à l’affût du moindre bruit », raconte Catherine.

J’ai commencé à avoir des petits malaises le matin, des trous de mémoire et des allergies.Catherine, habitante de Sannoisà franceinfo

Peu à peu, elle s’est calfeutrée, jusqu’à abandonner sa chambre à coucher et les autres pièces situées à l’étage, sous les toits, où elle ne met plus les pieds « depuis douze ans ». En 2007, elle a fait aménager le sous-sol de la maison. C’est donc désormais dans la cave que Catherine a installé son lit, une télé, un bureau, et un petit lavabo.

Catherine a délaissé l\'étage de sa maison de Sannois (Val–d\'Oise) pour aménager sa chambre au sous–sol.
Catherine a délaissé l’étage de sa maison de Sannois (Val–d’Oise) pour aménager sa chambre au sous–sol. (ILAN CARO / FRANCEINFO)

A la retraite, elle en profite pour passer un maximum de temps hors de chez elle. Elle peut passer plusieurs semaines dans une grange qu’elle possède dans l’Orne, ou dans son studio de la côte atlantique, et retrouver un peu de sérénité.

La croissance de Paris-CDG n’est pas terminée

Michel-Jean, lui, a franchi le pas. Il y a trois mois, avec son épouse, ce septuagénaire a quitté la ville d’Ermont, également dans le Val-d’Oise, pour couler des jours plus tranquilles à Perpignan. « Le bien-vivre était atteint », dit-il en se remémorant ces années passées à endurer les nuisances sonores, notamment celles du Concorde, qui dégageait plus de bruit que tout autre avion.

Dans la ville voisine d’Eaubonne, Nadine et David continuent à souffrir du bruit. « On se réveille quasiment tous les jours vers 4 heures du matin », témoigne ce couple de quinquagénaires. Incapable de se rendormir, Nadine se surprend parfois à arriver au travail à 6h30 alors qu’elle est censée prendre son service à 8 heures. « On est fatigués, énervés, stressés », souligne David. Au contraire d’autres voisins qui se sont accommodés du bruit, eux n’ont jamais pu s’y faire, en dix ans de présence. « Ceux qui disent s’habituer, ils ne doivent pas écouter leur corps, juge David. Le cerveau enregistre tout ! On sait qu’un stress continu a toujours des effets néfastes pour la santé. »

Nadine, David, Catherine, Cécile et les autres ne sont pas au bout de leurs peines. Même si les avions modernes sont de moins en moins bruyants, les passages pourraient être de plus en plus fréquents dans les années à venir. L’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle, fort de ses quatre pistes, est loin d’avoir atteint sa capacité maximale. Un projet de construction d’un quatrième terminal, qui pourrait voir le jour en 2028, vient d’entrer dans sa phase de concertation. A terme, il pourrait accueillir quelque 40 millions de passagers supplémentaires. L’équivalent du trafic actuel à Orly.

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Ces légendes du baccara vous dévoilent leurs secrets

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Akio Kashiwagi, John W. Gates, Tommy Renzoni, Phil Ivey, Kerry Packer ou encore Archie Karas… Ces noms ne vous évoquent rien? Ces légendaires joueurs de baccara ont brillé par leurs performances exceptionnelles. Multipliant les gains au fil des années, ils nous ont permis d’identifier quelques approches qui fonctionnent. Aujourd’hui, découvrez certains de leurs secrets:

Apprenez à marcher avant de courir

Premièrement, vous devez absolument connaître les règles du jeu. Avant de maîtriser les stratégies et autres astuces professionnelles du baccara, il faut vous familiariser avec les bases du jeu. Même les plus grands joueurs de l’histoire ont d’abord dû apprendre à jouer. Puis c’est à force de pratique et de stratégie qu’ils ont réussi à se perfectionner pour atteindre les sommets.

Commencez donc par étudier le but principal du jeu et la valeur des cartes. Découvrez aussi les différents types de paris (banquier, joueur ou égalité), apprenez à fixer et gérer votre bankroll, essayez de contrer l’avantage de la maison, etc. Ensuite, vous pourrez passer à une véritable stratégie de baccara. Il en existe beaucoup, à choisir selon les situations et vos aptitudes: systèmes 1-3-2-4, d’Alembert, Fibonacci, Labouchere ou encore Martingale.

Et contrairement à ces légendes qui jouaient dans des établissements physiques, vous avez la possibilité de tester des parties gratuites en ligne. Pratique pour vous exercer sans miser!

Gérez votre budget

Deuxièmement, vous devez fixer un budget et le respecter. Il est essentiel de jouer de manière responsable, afin d’éviter les situations délicates voire désastreuses. Par exemple, vous pouvez allouer 100 $ à votre session de jeu. Et une fois cette somme épuisée, quittez la table. Cela vous permettra de réduire vos pertes et même de protéger vos gains.

Si les grands joueurs de l’histoire du baccara ont pu multiplier leurs gains de façon aussi spectaculaire, ce n’est pas uniquement grâce à la chance. Même si elle a joué en leur faveur, une bonne gestion de leur bankroll leur a aussi permis d’optimiser leurs gains au fil des parties.

Misez sur le banquier

Comme expliqué, il existe trois types de paris au baccara: le joueur, la banque et l’égalité. De manière générale, vous ne pouvez pas vous tromper en misant sur le banquier. En effet, ce pari est gagnant dans plus de 50 % des cas. Toutefois, notez que l’établissement prélève alors une commission sur ces gains, afin de conserver un certain avantage.

De plus, il est important de capitaliser sur les séries. De ce fait, si vous gagnez en pariant sur le banquier, continuez à miser dessus. Mais attention, restez prudent et modéré. Sachez vous arrêter avant que ce pari ne devienne perdant. Ici encore, c’est un conseil que les joueurs légendaires ont eux-mêmes mis en pratique pendant leurs heures de gloire.

Jouez de courtes sessions

Enfin, il est mieux de jouer pendant de courtes sessions. Afin d’être plus performant au baccara, vous devez gérer votre temps correctement. Cela réduira aussi le phénomène d’accoutumance qui peut devenir néfaste s’il n’est pas maîtrisé.

Dans la mesure du possible, planifiez donc un certain nombre de parties à chaque session de jeu. Une fois ce nombre atteint, quittez la table de baccara. Même si vous êtes en train de gagner, soyez raisonnable et arrêtez de jouer.

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Denis Coderre propose un marché public dans le Vieux-Montréal

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Denis Coderre promet d’implanter un marché public au marché Bonsecours, dans le Vieux-Montréal, s’il est porté au pouvoir en novembre prochain. Cette proposition fait suite à une rencontre qu’il a eue la semaine dernière avec les commerçants du marché Bonsecours. Mais ceux-ci préviennent qu’ils ne souhaitent pas des étals de fruits et de légumes semblables à ceux des marchés Jean-Talon et Atwater.

« Ville-Marie a besoin d’un marché et le marché Bonsecours pourrait être un marché public, au même titre qu’Atwater et Jean-Talon », a soutenu Denis Coderre jeudi matin, alors qu’il présentait les candidats de son équipe dans les arrondissements de Rosemont–La Petite-Patrie et d’Outremont. Selon le candidat, ce projet permettrait de faire du marché Bonsecours un lieu de destination pour les touristes, mais aussi pour les Montréalais. Il a indiqué avoir rencontré l’ensemble des commerçants à ce sujet la semaine dernière.

Denis Coderre a précisé qu’il habitait non loin du marché Bonsecours et qu’il pourrait aller chercher ses fruits et légumes à pied. Au passage, il a affirmé que le bâtiment patrimonial était dans un état « pitoyable » et qu’il faudrait y voir.

Jointe par Le Devoir, Anne de Shalla, propriétaire de la boutique Signatures Québécoises du marché Bonsecours, confirme que les commerçants ont rencontré M. Coderre pour lui présenter leur vision d’avenir. Mais dans le plan d’affaire présenté au candidat à la mairie, il n’était pas envisagé que le marché Bonsecours devienne un marché de fruits et légumes uniquement, a-t-elle expliqué. Les commerçants souhaitent simplement que le marché Bonsecours soit doté de la même structure administrative que les marchés Atwater et Jean-Talon, a-t-elle indiqué.

« On voudrait gérer le marché Bonsecours nous-mêmes. On aimerait prendre la relève des fonctionnaires », a-t-elle dit en évoquant des lacunes telles que l’entretien des lieux et les heures d’ouverture jugées inadéquates par les commerçants. À l’heure actuelle, le marché Bonsecours abrite des boutiques de mode, d’artisanat et de bijoux.

« Notre vision, c’est de rendre le marché Bonsecours comme un marché public avec les mêmes droits que le marché Atwater ou le marché Jean-Talon », précise-t-elle. « On voudrait continuer avec les produits qu’on a déjà et ajouter des produits du terroir, mais on ne veut aucunement ressembler au marché Jean-Talon ou au marché Atwater pour ce qui est du contenu. »

Le marché Bonsecours, qui accueillait 15 commerces avant la pandémie, n’en compte plus que huit. Comme des espaces sont demeurés vacants, Mme de Shalla évoque la possibilité d’ajouter des boulangeries, charcuteries, des comptoirs de plats à emporter, des pop-up shops, ainsi que des boutiques proposant des produits du terroir. « On ne va pas se mettre à vendre des salades sur le parvis Bonsecours. Ce n’est pas ça l’objectif. »

En après-midi, Ensemble Montréal a soutenu que le projet de transformation du marché Bonsecours serait précisé à automne. « Quoi qu’il en soit, M. Coderre, qui a rencontré les marchands du marché Bonsecours, souhaite bien sûr répondre aux besoins exprimés par les commerçants », a indiqué Elizabeth Lemay, attachée de presse chez Ensemble Montréal.

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Nous sommes de retour»: les festivals d’été reprennent à Montréal

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Dans le quartier des spectacles, des tests de son étaient en cours vendredi soir sur la scène d’une comédie musicale — au deuxième jour du festival Juste pour rire. Les billets pour de nombreux spectacles en plein air gratuits du festival — limités par la réglementation COVID-19 — avaient trouvé preneurs.

Deux coins de rue plus loin, une centaine de personnes assistaient à une prestation acoustique du Isaac Neto Trio – dans le cadre du dernier week-end du Festival international Nuits d’Afrique, une célébration de la musique du continent africain et de la diaspora africaine.

Alors que la capacité des sites est limitée en raison de la pandémie de COVID-19, les organisateurs du festival se disent heureux d’être de retour, mais attendent avec impatience l’année prochaine en espérant que les restrictions aux frontières et les limites de capacité n’affecteront pas leurs plans.

Charles Décarie, le président-directeur général du Groupe Juste pour rire, a déclaré qu’il s’agissait d’une «année de transition» et que son équipe a conçu un festival en naviguant à travers les contraintes imposées par la Santé publique.

Lorsque la planification a commencé en février et mars, les organisateurs ont planché sur une multitude de scénarios avec différentes tailles de foule, allant de l’absence de spectateurs à la moitié de la capacité habituelle, a déclaré M. Décarie.

«Vous devez construire des scénarios, a-t-il expliqué. Vous devez planifier un peu plus que d’habitude parce que vous devez avoir des alternatives.»

Comme par le passé, les festivals incluent à la fois des spectacles en salle payants et des représentations en plein air gratuites. À l’extérieur, il y aura moins de scènes et des foules plus petites que dans les dernières années, a précisé M. Décarie. Les spectacles en salle fonctionneront à 30 % de leur capacité, tandis que les spectacles à l’extérieur auront environ 10 à 20 % de du nombre de spectateurs d’avant la pandémie.

«Normalement, nous accueillons environ un million de personnes pendant les festivals sur 15 jours, et cette année, nous serions heureux si 200 000 personnes nous rendent visite au cours des deux prochaines semaines», a indiqué M. Décarie.

Au Québec, les événements extérieurs ont une capacité maximale de 5000 personnes, qui doivent être divisées en sections distinctes de 500 personnes. Les événements en salle sont limités à 3500 spectateurs, qui doivent s’asseoir en sections de 250 personnes, avec des entrées et des toilettes séparées pour chaque section.

En raison des restrictions frontalières, que M. Décarie qualifie de «préoccupation majeure», certaines prestations sont filmées à New York et à Los Angeles et seront diffusées en ligne.

«C’est ainsi que nous avons pu joindre des talents internationaux, a-t-il déclaré. Nous avons décidé de changer notre façon de procéder, et nous sommes allés vers eux.»

Les spectacles en personne mettront pour leur part en vedette des artistes locaux, a-t-il déclaré.

D’autres festivals montréalais affirment également qu’ils prévoient de contourner les restrictions frontalières en se concentrant sur les artistes locaux.

Le Festival international Nuits d’Afrique présente des artistes locaux et des prestations enregistrées des années précédentes, a mentionné vendredi la directrice générale et co-fondatrice du festival, Suzanne Rousseau.

«Les premières nuits, en particulier, étaient incroyables», a-t-elle déclaré à propos du festival, qui a débuté le 6 juillet et se poursuit jusqu’à dimanche. Les artistes disaient: «C’est mon premier spectacle devant public depuis un an et demi».»

Le volet extérieur du festival consiste en deux petites scènes de style «cabaret», a commenté Mme Rousseau. Au lieu d’une scène principale, un spectacle son et lumière est projeté sur un bâtiment. Il présente des prestations filmées qui portent sur les 35 ans d’histoire du festival.

«Ce qui est important, c’est que les festivaliers puissent venir voir des spectacles en personne, a-t-elle déclaré. Et d’avoir des prestations en ligne pour les gens qui ne peuvent pas se rendre à Montréal ou qui ne peuvent pas voyager.»

Mme Rousseau a affirmé qu’elle espère conserver certains des volets en ligne dans les années à venir, mais qu’elle souhaite également organiser un festival plus important l’année prochaine.

«On est vraiment content d’avoir fait un festival cette année, ça nous prépare pour l’année prochaine, a-t-elle déclaré. Cela nous donne l’ambition d’être prêts à recevoir plus de monde, plus de performances et une expérience complète.»

Certains des grands festivals d’été de Montréal, dont le Festival international de Jazz de Montréal, ont été repoussés au mois de septembre. Mme Rousseau a toutefois soutenu qu’elle n’avait jamais envisagé de retarder l’édition de cette année du festival Nuits d’Afrique.

«C’est vraiment important d’être là pendant l’été. Il n’y avait aucun doute que nous allions le faire», a-t-elle déclaré.

Francis Bouchard, un porte-parole de Tourisme Montréal, un organisme à but non lucratif qui fait la promotion du secteur touristique de la ville, a indiqué qu’avec les événements reportés, la période des festivals durera jusqu’en octobre de cette année. Il est encourageant, a-t-il dit, de constater que des festivals et des événements qui ont été reportés ou annulés l’année dernière soient de retour cet été et cet automne.

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