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Comment le F-35 est réapparu sur le radar d’Ottawa

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Justin Trudeau s’était engagé à ne pas acheter le F-35, l’avion de chasse de Lockheed Martin. Pourtant, de récentes manoeuvres rendent de plus en plus probable l’acquisition de l’appareil américain. Une réelle compétition aura-t-elle vraiment lieu pour remplacer les vieux chasseurs des Forces armées canadiennes?

Les jeux de coulisse se sont intensifiés toute la semaine à Ottawa. L’enjeu est énorme : un contrat de 19 milliards de dollars pour 88 avions de combat canadiens.

En toile de fond, le salon canadien des équipements militaires. Non seulement les lobbyistes sont plus actifs que jamais, mais leurs clients ont mis le paquet pour séduire et chercher à influencer le futur acheteur.

Airbus et SAAB ont même fait venir d’Europe, par navire, des répliques de leurs avions de chasse respectifs. Mais au-delà des apparences, l’inquiétude s’est installée.

Des militaires observent le cockpit d’un avion Typhoon de la compagnie Airbus dans le cadre du salon d’équipements militaires CANSEC à Ottawa Photo : Radio-Canada / Marc Godbout

Après le F-35, le F-35

Après des années d’attente, de dérapages et d’interminables débats, un appel d’offres du gouvernement fédéral doit finalement être lancé d’ici la mi-juillet.

Il le sera juste avant la campagne électorale, près de quatre ans après l’élection des libéraux qui avaient promis d’amorcer le processus immédiatement en arrivant au pouvoir.

Résultat? Le choix du gagnant ne sera annoncé qu’en 2022, et les premiers avions, livrés en 2025, au plus tôt.

Les concurrents potentiels pour la construction des avions de chasse canadiens :

  • Boeing (Super Hornet)
  • Airbus (Typhoon)
  • Saab (Gripen)
  • Lockheed Martin (F-35)

Quatre joueurs souhaiteraient être de la course. Mais le seront-ils tous? Le portrait pourrait très bien changer.

Les pressions exercées par Washington sur Ottawa y sont pour beaucoup. L’administration Trump a obtenu des assouplissements au processus d’évaluation des retombées économiques au Canada pour s’assurer que le F-35 soit de la course.

Un homme passe devant un panneau publicitaire du géant américain de l’aérospatiale, Lockheed Martin. Photo : Radio-Canada / Marc Godbout

La politique canadienne d’approvisionnement militaire exige depuis très longtemps que les entreprises dépensent au pays l’équivalent de la valeur d’un contrat afin de renforcer l’industrie canadienne.

Or, le programme du F-35, dont le Canada est l’un des neuf pays partenaires, est structuré autrement. Les entreprises canadiennes ont le droit de soumissionner pour des contrats mondiaux liés à la chaîne d’approvisionnement. Les pays partenaires ne peuvent, par contre, exiger des avantages économiques comme condition préalable à l’achat de l’appareil.

Voilà que la récente révision obtenue par Washington permet à Lockheed Martin et son avion de ne pas être écartés de la compétition quoiqu’ils seraient pénalisés s’ils choisissent un système différent.

Le président américain Donald Trump observe le cockpit d’un F-35 à la base aérienne Luke, en Arizona Photo : AFP/Getty Images / NICHOLAS KAMM

Nous n’achèterons pas de chasseurs-bombardiers furtifs F-35.

Extrait de la plateforme du Parti libéral du Canada de 2015

On est donc bien loin de la promesse électorale de 2015 de Justin Trudeau, qui s’engageait à ne pas acheter l’avion de Lockheed Martin. Les libéraux ont tout fait pour se distancer du F-35 dans la foulée du fiasco qui collait à la peau des conservateurs. Mais la réalité a fini par rattraper le gouvernement Trudeau.

« Sélectionner un appareil autre que le F-35 pourrait créer des tensions avec les Américains », soutient Justin Massie, professeur de science politique à l’UQAM. « Le F-35 est important pour l’administration Trump, qui veut développer davantage l’industrie militaire américaine. »

Ce revirement a eu l’effet d’une douche froide chez les concurrents. « Il ne serait pas étonnant de voir des joueurs se retirer dès le départ ou en cours de route. Ils sont furieux », a confié à Radio-Canada une source très proche du dossier.

Tant l’américaine Boeing que l’européenne Airbus et la suédoise Saab disent maintenant attendre « l’ensemble des exigences » de l’appel d’offres avant d’annoncer leurs intentions finales.

« Nous sommes sur nos gardes [….] et de plus en plus incertains de vouloir nous lancer », a même indiqué un dirigeant de l’une de ces compagnies, sous le couvert de l’anonymat.

Retour vers le futur

Le temps est-il en train de jouer en faveur du F-35? Possiblement.

« Le volume de production du F-35 entraîne la diminution du coût à l’unité qui est inférieur à celui de ses concurrents qui sont moins avancés sur le plan technologique », expliquait récemment Richard Shimooka dans un rapport de l’Institut Macdonald-Laurier.

Alors que le coût par avion dépassait les 200 millions de dollars américains au début de la production en 2007, il devrait passer sous la barre des 80 millions d’ici 2020, selon le Pentagone.

Plus de 390 appareils ont été livrés dans le monde. Et pas plus tard que cette semaine, le président américain annonçait la vente de 105 avions supplémentaires à l’issue d’un sommet avec le premier ministre japonais.

Les pays qui ont choisi le F-35 :

  • États-Unis
  • Royaume-Uni
  • Italie
  • Pays-Bas
  • Norvège
  • Danemark
  • Belgique
  • Turquie
  • Japon
  • Australie
  • Israël
  • Corée du Sud

Il s’est déjà écoulé neuf ans depuis l’annonce par le gouvernement Harper de l’achat de 65 avions F-35.

« La modernisation de nos vieux F-18 a coûté beaucoup d’argent. Et l’acquisition de chasseurs intérimaires australiens a coûté au bas mot un milliard de dollars de plus aux contribuables canadiens », déplore Justin Massie.

Neuf ans plus tard, le Canada a commencé à recevoir ses premiers F-18 australiens usagés, toujours dans l’attente d’une solution permanente.

Il est quand même plutôt ironique de constater que l’Australie voulait s’en débarrasser pour recevoir ses premiers F-35 tout neufs.

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Ces légendes du baccara vous dévoilent leurs secrets

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Akio Kashiwagi, John W. Gates, Tommy Renzoni, Phil Ivey, Kerry Packer ou encore Archie Karas… Ces noms ne vous évoquent rien? Ces légendaires joueurs de baccara ont brillé par leurs performances exceptionnelles. Multipliant les gains au fil des années, ils nous ont permis d’identifier quelques approches qui fonctionnent. Aujourd’hui, découvrez certains de leurs secrets:

Apprenez à marcher avant de courir

Premièrement, vous devez absolument connaître les règles du jeu. Avant de maîtriser les stratégies et autres astuces professionnelles du baccara, il faut vous familiariser avec les bases du jeu. Même les plus grands joueurs de l’histoire ont d’abord dû apprendre à jouer. Puis c’est à force de pratique et de stratégie qu’ils ont réussi à se perfectionner pour atteindre les sommets.

Commencez donc par étudier le but principal du jeu et la valeur des cartes. Découvrez aussi les différents types de paris (banquier, joueur ou égalité), apprenez à fixer et gérer votre bankroll, essayez de contrer l’avantage de la maison, etc. Ensuite, vous pourrez passer à une véritable stratégie de baccara. Il en existe beaucoup, à choisir selon les situations et vos aptitudes: systèmes 1-3-2-4, d’Alembert, Fibonacci, Labouchere ou encore Martingale.

Et contrairement à ces légendes qui jouaient dans des établissements physiques, vous avez la possibilité de tester des parties gratuites en ligne. Pratique pour vous exercer sans miser!

Gérez votre budget

Deuxièmement, vous devez fixer un budget et le respecter. Il est essentiel de jouer de manière responsable, afin d’éviter les situations délicates voire désastreuses. Par exemple, vous pouvez allouer 100 $ à votre session de jeu. Et une fois cette somme épuisée, quittez la table. Cela vous permettra de réduire vos pertes et même de protéger vos gains.

Si les grands joueurs de l’histoire du baccara ont pu multiplier leurs gains de façon aussi spectaculaire, ce n’est pas uniquement grâce à la chance. Même si elle a joué en leur faveur, une bonne gestion de leur bankroll leur a aussi permis d’optimiser leurs gains au fil des parties.

Misez sur le banquier

Comme expliqué, il existe trois types de paris au baccara: le joueur, la banque et l’égalité. De manière générale, vous ne pouvez pas vous tromper en misant sur le banquier. En effet, ce pari est gagnant dans plus de 50 % des cas. Toutefois, notez que l’établissement prélève alors une commission sur ces gains, afin de conserver un certain avantage.

De plus, il est important de capitaliser sur les séries. De ce fait, si vous gagnez en pariant sur le banquier, continuez à miser dessus. Mais attention, restez prudent et modéré. Sachez vous arrêter avant que ce pari ne devienne perdant. Ici encore, c’est un conseil que les joueurs légendaires ont eux-mêmes mis en pratique pendant leurs heures de gloire.

Jouez de courtes sessions

Enfin, il est mieux de jouer pendant de courtes sessions. Afin d’être plus performant au baccara, vous devez gérer votre temps correctement. Cela réduira aussi le phénomène d’accoutumance qui peut devenir néfaste s’il n’est pas maîtrisé.

Dans la mesure du possible, planifiez donc un certain nombre de parties à chaque session de jeu. Une fois ce nombre atteint, quittez la table de baccara. Même si vous êtes en train de gagner, soyez raisonnable et arrêtez de jouer.

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Denis Coderre propose un marché public dans le Vieux-Montréal

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Denis Coderre promet d’implanter un marché public au marché Bonsecours, dans le Vieux-Montréal, s’il est porté au pouvoir en novembre prochain. Cette proposition fait suite à une rencontre qu’il a eue la semaine dernière avec les commerçants du marché Bonsecours. Mais ceux-ci préviennent qu’ils ne souhaitent pas des étals de fruits et de légumes semblables à ceux des marchés Jean-Talon et Atwater.

« Ville-Marie a besoin d’un marché et le marché Bonsecours pourrait être un marché public, au même titre qu’Atwater et Jean-Talon », a soutenu Denis Coderre jeudi matin, alors qu’il présentait les candidats de son équipe dans les arrondissements de Rosemont–La Petite-Patrie et d’Outremont. Selon le candidat, ce projet permettrait de faire du marché Bonsecours un lieu de destination pour les touristes, mais aussi pour les Montréalais. Il a indiqué avoir rencontré l’ensemble des commerçants à ce sujet la semaine dernière.

Denis Coderre a précisé qu’il habitait non loin du marché Bonsecours et qu’il pourrait aller chercher ses fruits et légumes à pied. Au passage, il a affirmé que le bâtiment patrimonial était dans un état « pitoyable » et qu’il faudrait y voir.

Jointe par Le Devoir, Anne de Shalla, propriétaire de la boutique Signatures Québécoises du marché Bonsecours, confirme que les commerçants ont rencontré M. Coderre pour lui présenter leur vision d’avenir. Mais dans le plan d’affaire présenté au candidat à la mairie, il n’était pas envisagé que le marché Bonsecours devienne un marché de fruits et légumes uniquement, a-t-elle expliqué. Les commerçants souhaitent simplement que le marché Bonsecours soit doté de la même structure administrative que les marchés Atwater et Jean-Talon, a-t-elle indiqué.

« On voudrait gérer le marché Bonsecours nous-mêmes. On aimerait prendre la relève des fonctionnaires », a-t-elle dit en évoquant des lacunes telles que l’entretien des lieux et les heures d’ouverture jugées inadéquates par les commerçants. À l’heure actuelle, le marché Bonsecours abrite des boutiques de mode, d’artisanat et de bijoux.

« Notre vision, c’est de rendre le marché Bonsecours comme un marché public avec les mêmes droits que le marché Atwater ou le marché Jean-Talon », précise-t-elle. « On voudrait continuer avec les produits qu’on a déjà et ajouter des produits du terroir, mais on ne veut aucunement ressembler au marché Jean-Talon ou au marché Atwater pour ce qui est du contenu. »

Le marché Bonsecours, qui accueillait 15 commerces avant la pandémie, n’en compte plus que huit. Comme des espaces sont demeurés vacants, Mme de Shalla évoque la possibilité d’ajouter des boulangeries, charcuteries, des comptoirs de plats à emporter, des pop-up shops, ainsi que des boutiques proposant des produits du terroir. « On ne va pas se mettre à vendre des salades sur le parvis Bonsecours. Ce n’est pas ça l’objectif. »

En après-midi, Ensemble Montréal a soutenu que le projet de transformation du marché Bonsecours serait précisé à automne. « Quoi qu’il en soit, M. Coderre, qui a rencontré les marchands du marché Bonsecours, souhaite bien sûr répondre aux besoins exprimés par les commerçants », a indiqué Elizabeth Lemay, attachée de presse chez Ensemble Montréal.

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Nous sommes de retour»: les festivals d’été reprennent à Montréal

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Dans le quartier des spectacles, des tests de son étaient en cours vendredi soir sur la scène d’une comédie musicale — au deuxième jour du festival Juste pour rire. Les billets pour de nombreux spectacles en plein air gratuits du festival — limités par la réglementation COVID-19 — avaient trouvé preneurs.

Deux coins de rue plus loin, une centaine de personnes assistaient à une prestation acoustique du Isaac Neto Trio – dans le cadre du dernier week-end du Festival international Nuits d’Afrique, une célébration de la musique du continent africain et de la diaspora africaine.

Alors que la capacité des sites est limitée en raison de la pandémie de COVID-19, les organisateurs du festival se disent heureux d’être de retour, mais attendent avec impatience l’année prochaine en espérant que les restrictions aux frontières et les limites de capacité n’affecteront pas leurs plans.

Charles Décarie, le président-directeur général du Groupe Juste pour rire, a déclaré qu’il s’agissait d’une «année de transition» et que son équipe a conçu un festival en naviguant à travers les contraintes imposées par la Santé publique.

Lorsque la planification a commencé en février et mars, les organisateurs ont planché sur une multitude de scénarios avec différentes tailles de foule, allant de l’absence de spectateurs à la moitié de la capacité habituelle, a déclaré M. Décarie.

«Vous devez construire des scénarios, a-t-il expliqué. Vous devez planifier un peu plus que d’habitude parce que vous devez avoir des alternatives.»

Comme par le passé, les festivals incluent à la fois des spectacles en salle payants et des représentations en plein air gratuites. À l’extérieur, il y aura moins de scènes et des foules plus petites que dans les dernières années, a précisé M. Décarie. Les spectacles en salle fonctionneront à 30 % de leur capacité, tandis que les spectacles à l’extérieur auront environ 10 à 20 % de du nombre de spectateurs d’avant la pandémie.

«Normalement, nous accueillons environ un million de personnes pendant les festivals sur 15 jours, et cette année, nous serions heureux si 200 000 personnes nous rendent visite au cours des deux prochaines semaines», a indiqué M. Décarie.

Au Québec, les événements extérieurs ont une capacité maximale de 5000 personnes, qui doivent être divisées en sections distinctes de 500 personnes. Les événements en salle sont limités à 3500 spectateurs, qui doivent s’asseoir en sections de 250 personnes, avec des entrées et des toilettes séparées pour chaque section.

En raison des restrictions frontalières, que M. Décarie qualifie de «préoccupation majeure», certaines prestations sont filmées à New York et à Los Angeles et seront diffusées en ligne.

«C’est ainsi que nous avons pu joindre des talents internationaux, a-t-il déclaré. Nous avons décidé de changer notre façon de procéder, et nous sommes allés vers eux.»

Les spectacles en personne mettront pour leur part en vedette des artistes locaux, a-t-il déclaré.

D’autres festivals montréalais affirment également qu’ils prévoient de contourner les restrictions frontalières en se concentrant sur les artistes locaux.

Le Festival international Nuits d’Afrique présente des artistes locaux et des prestations enregistrées des années précédentes, a mentionné vendredi la directrice générale et co-fondatrice du festival, Suzanne Rousseau.

«Les premières nuits, en particulier, étaient incroyables», a-t-elle déclaré à propos du festival, qui a débuté le 6 juillet et se poursuit jusqu’à dimanche. Les artistes disaient: «C’est mon premier spectacle devant public depuis un an et demi».»

Le volet extérieur du festival consiste en deux petites scènes de style «cabaret», a commenté Mme Rousseau. Au lieu d’une scène principale, un spectacle son et lumière est projeté sur un bâtiment. Il présente des prestations filmées qui portent sur les 35 ans d’histoire du festival.

«Ce qui est important, c’est que les festivaliers puissent venir voir des spectacles en personne, a-t-elle déclaré. Et d’avoir des prestations en ligne pour les gens qui ne peuvent pas se rendre à Montréal ou qui ne peuvent pas voyager.»

Mme Rousseau a affirmé qu’elle espère conserver certains des volets en ligne dans les années à venir, mais qu’elle souhaite également organiser un festival plus important l’année prochaine.

«On est vraiment content d’avoir fait un festival cette année, ça nous prépare pour l’année prochaine, a-t-elle déclaré. Cela nous donne l’ambition d’être prêts à recevoir plus de monde, plus de performances et une expérience complète.»

Certains des grands festivals d’été de Montréal, dont le Festival international de Jazz de Montréal, ont été repoussés au mois de septembre. Mme Rousseau a toutefois soutenu qu’elle n’avait jamais envisagé de retarder l’édition de cette année du festival Nuits d’Afrique.

«C’est vraiment important d’être là pendant l’été. Il n’y avait aucun doute que nous allions le faire», a-t-elle déclaré.

Francis Bouchard, un porte-parole de Tourisme Montréal, un organisme à but non lucratif qui fait la promotion du secteur touristique de la ville, a indiqué qu’avec les événements reportés, la période des festivals durera jusqu’en octobre de cette année. Il est encourageant, a-t-il dit, de constater que des festivals et des événements qui ont été reportés ou annulés l’année dernière soient de retour cet été et cet automne.

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