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Le Canada devra intégrer le concept de finance durable pour assurer sa croissance

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L’Union européenne et la Chine ont récemment déposé des propositions détaillées pour développer la finance durable, donnant ainsi une impulsion à l’innovation verte.

Pendant que le monde va de l’avant, les États-Unis reculent et se referment sur eux-mêmes.

Quelle direction prendra le Canada ?

La manière dont le secteur financier canadien réagira au rapport du Groupe d’experts canadien sur la finance durable, déposé le 15 juin, sera révélatrice.

Ce groupe d’experts, appuyé par le gouvernement fédéral, a recommandé des politiques et des programmes qui permettront au secteur financier de faire la transition vers une croissance durable.

L’industrie canadienne réagira avec réticence et répulsion, ou elle saisira l’occasion de devenir un chef de file sur les marchés financiers internationaux, qui récompensent une perspective à long terme.

Créer de la valeur pour tous

La finance durable n’est pas une taxe. Il s’agit d’un incitatif qui dirige les flux de capitaux vers des projets qui créent de la valeur pour tous les Canadiens, et non seulement pour une poignée de riches investisseurs.

Elle encourage les investisseurs à élargir leurs critères d’évaluation des investissements non seulement en fonction de leur rendement financier, mais aussi de leur performance environnementale, sociale et de gouvernance.

Il a été démontré que de tels critères réduisent les risques et encouragent la croissance à long terme. Ces types d’investissements ont donné naissance à de nombreux nouveaux produits financiers, notamment des obligations vertes, des prêts à effet de levier en faveur de la durabilité et des investissements à impact.

Actuellement, de nombreux investisseurs font de l’argent au détriment d’autres investisseurs. Par exemple, on estime que les transactions à haute fréquence influencent de 40 % à 50 % du volume de tous les actifs sous gestion.

Ces négociateurs «battent le marché» en quelques millisecondes. Après qu’un investisseur ait donné son ordre d’effectuer une transaction, les négociateurs qui transigent à haute fréquence se précipitent au-devant de la transaction de l’investisseur, faisant augmenter le prix pour les acheteurs et baisser le prix pour les vendeurs.

De plus, les marchés financiers favorisent les rendements à court terme. Les risques de fuite des capitaux à court terme font qu’il est difficile pour les entreprises de passer à une économie propre, ce qui exige souvent de lourds investissements en recherche et développement et en technologie.

La finance durable aide à résoudre ces deux problèmes. Elle remet l’économie réelle et le long terme au centre de l’attention. Elle reconnaît que les comportements spéculatifs des investisseurs et les flux de capitaux à court terme peuvent miner la résilience du système financier et de la société.

Les risques du statu quo

L’incapacité d’adopter une finance durable nuira à tous les Canadiens, pas seulement aux marchés financiers. Il y a un risque pour notre économie, parce qu’elle est très émettrice de carbone. L’économie canadienne dépend beaucoup des ressources naturelles. En fait, par rapport à toutes les autres économies du G7, celle du Canada est la plus dépendante des ressources naturelles.

Lorsque le reste du monde se détournera du carbone, les entreprises canadiennes seront prises au piège avec de lourds droits d’actifs délaissés. Le Carbon Disclosure Project a récemment rapporté que les 215 plus grandes entreprises du monde estiment que les changements climatiques pourraient engendrer des coûts de plus de 1 billion de dollars US .

La Banque du Canada a reconnu le risque pour les Canadiens selon différents scénarios climatiques.

La menace plane aussi pour les Canadiens qui ont des régimes de retraite, étant donné la volatilité à court terme des marchés financiers. Les placements à court terme sapent les rendements à long terme. Ne pas adopter la finance durable met en danger non seulement notre propre bien-être à l’approche de la vieillesse, mais aussi celui de nos enfants.

Le Canada peut être un leader

Un secteur financier qui récompenserait le développement durable stimulerait l’innovation et la création de nouvelles entreprises agiles, propres et tournées vers l’avenir.

Ces entreprises permettraient le développement de nouvelles technologies, comme des piles à combustible, des plateformes de transaction entre acheteurs et vendeurs, et des processus qui réduisent l’utilisation du plastique et des produits toxiques.

Toutefois, pour ce faire, les investisseurs, les entreprises et la société canadienne doivent se tourner vers l’avenir plutôt que de rester enfermés dans le passé.

Le Canada n’a pas qu’à rattraper son retard. Il peut être un chef de file. Sa main-d’œuvre instruite, en santé et diversifiée, la qualité de ses infrastructures et l’intégrité de son système financier le place dans une position enviable pour mener l’innovation sur la scène mondiale.

Un appel au gouvernement et aux entreprises

Il ne fait aucun doute que la finance durable redirigera les capitaux et, par conséquent, créera des gagnants et des perdants. Les ressources seront redistribuées.

Les gagnants seront ceux qui créent une véritable richesse et qui regardent vers l’avenir. Les perdants seront ceux qui ont simplement profité de l’arbitrage plutôt que de créer de la valeur réelle. Les gagnants seront souvent les nouveaux venus sur le marché, qui sont de petites et moyennes entreprises. Il s’agira notamment des jeunes et des personnes âgées, et souvent de ceux qui ont été exclus de l’économie traditionnelle.

Les gagnants seront ceux qui regardent vers l’avenir. Chris Barbalis/Unsplash

Les Canadiens ont déjà vécu des transitions. Nous avons assisté à l’effondrement de nos pêcheries de la côte Est, des industries forestières du Québec et de la Colombie-Britannique et, plus récemment, de l’industrie pétrolière et gazière de l’Alberta. Nous avons fait preuve d’une grande résilience dans la gestion de ces transitions précédentes. Et, à travers ces transitions, nous avons saisi de nouvelles occasions.

Les marchés des capitaux ouvriront de nouvelles possibilités. La finance durable permettra de cesser cette course folle qui nous mène à l’épuisement des ressources et érode la santé de la planète.

Le temps est venu de laisser le passé derrière nous et de passer à une nouvelle économie qui vise la prospérité à long terme de tous les Canadiens.

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Ces légendes du baccara vous dévoilent leurs secrets

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Akio Kashiwagi, John W. Gates, Tommy Renzoni, Phil Ivey, Kerry Packer ou encore Archie Karas… Ces noms ne vous évoquent rien? Ces légendaires joueurs de baccara ont brillé par leurs performances exceptionnelles. Multipliant les gains au fil des années, ils nous ont permis d’identifier quelques approches qui fonctionnent. Aujourd’hui, découvrez certains de leurs secrets:

Apprenez à marcher avant de courir

Premièrement, vous devez absolument connaître les règles du jeu. Avant de maîtriser les stratégies et autres astuces professionnelles du baccara, il faut vous familiariser avec les bases du jeu. Même les plus grands joueurs de l’histoire ont d’abord dû apprendre à jouer. Puis c’est à force de pratique et de stratégie qu’ils ont réussi à se perfectionner pour atteindre les sommets.

Commencez donc par étudier le but principal du jeu et la valeur des cartes. Découvrez aussi les différents types de paris (banquier, joueur ou égalité), apprenez à fixer et gérer votre bankroll, essayez de contrer l’avantage de la maison, etc. Ensuite, vous pourrez passer à une véritable stratégie de baccara. Il en existe beaucoup, à choisir selon les situations et vos aptitudes: systèmes 1-3-2-4, d’Alembert, Fibonacci, Labouchere ou encore Martingale.

Et contrairement à ces légendes qui jouaient dans des établissements physiques, vous avez la possibilité de tester des parties gratuites en ligne. Pratique pour vous exercer sans miser!

Gérez votre budget

Deuxièmement, vous devez fixer un budget et le respecter. Il est essentiel de jouer de manière responsable, afin d’éviter les situations délicates voire désastreuses. Par exemple, vous pouvez allouer 100 $ à votre session de jeu. Et une fois cette somme épuisée, quittez la table. Cela vous permettra de réduire vos pertes et même de protéger vos gains.

Si les grands joueurs de l’histoire du baccara ont pu multiplier leurs gains de façon aussi spectaculaire, ce n’est pas uniquement grâce à la chance. Même si elle a joué en leur faveur, une bonne gestion de leur bankroll leur a aussi permis d’optimiser leurs gains au fil des parties.

Misez sur le banquier

Comme expliqué, il existe trois types de paris au baccara: le joueur, la banque et l’égalité. De manière générale, vous ne pouvez pas vous tromper en misant sur le banquier. En effet, ce pari est gagnant dans plus de 50 % des cas. Toutefois, notez que l’établissement prélève alors une commission sur ces gains, afin de conserver un certain avantage.

De plus, il est important de capitaliser sur les séries. De ce fait, si vous gagnez en pariant sur le banquier, continuez à miser dessus. Mais attention, restez prudent et modéré. Sachez vous arrêter avant que ce pari ne devienne perdant. Ici encore, c’est un conseil que les joueurs légendaires ont eux-mêmes mis en pratique pendant leurs heures de gloire.

Jouez de courtes sessions

Enfin, il est mieux de jouer pendant de courtes sessions. Afin d’être plus performant au baccara, vous devez gérer votre temps correctement. Cela réduira aussi le phénomène d’accoutumance qui peut devenir néfaste s’il n’est pas maîtrisé.

Dans la mesure du possible, planifiez donc un certain nombre de parties à chaque session de jeu. Une fois ce nombre atteint, quittez la table de baccara. Même si vous êtes en train de gagner, soyez raisonnable et arrêtez de jouer.

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Denis Coderre propose un marché public dans le Vieux-Montréal

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Denis Coderre promet d’implanter un marché public au marché Bonsecours, dans le Vieux-Montréal, s’il est porté au pouvoir en novembre prochain. Cette proposition fait suite à une rencontre qu’il a eue la semaine dernière avec les commerçants du marché Bonsecours. Mais ceux-ci préviennent qu’ils ne souhaitent pas des étals de fruits et de légumes semblables à ceux des marchés Jean-Talon et Atwater.

« Ville-Marie a besoin d’un marché et le marché Bonsecours pourrait être un marché public, au même titre qu’Atwater et Jean-Talon », a soutenu Denis Coderre jeudi matin, alors qu’il présentait les candidats de son équipe dans les arrondissements de Rosemont–La Petite-Patrie et d’Outremont. Selon le candidat, ce projet permettrait de faire du marché Bonsecours un lieu de destination pour les touristes, mais aussi pour les Montréalais. Il a indiqué avoir rencontré l’ensemble des commerçants à ce sujet la semaine dernière.

Denis Coderre a précisé qu’il habitait non loin du marché Bonsecours et qu’il pourrait aller chercher ses fruits et légumes à pied. Au passage, il a affirmé que le bâtiment patrimonial était dans un état « pitoyable » et qu’il faudrait y voir.

Jointe par Le Devoir, Anne de Shalla, propriétaire de la boutique Signatures Québécoises du marché Bonsecours, confirme que les commerçants ont rencontré M. Coderre pour lui présenter leur vision d’avenir. Mais dans le plan d’affaire présenté au candidat à la mairie, il n’était pas envisagé que le marché Bonsecours devienne un marché de fruits et légumes uniquement, a-t-elle expliqué. Les commerçants souhaitent simplement que le marché Bonsecours soit doté de la même structure administrative que les marchés Atwater et Jean-Talon, a-t-elle indiqué.

« On voudrait gérer le marché Bonsecours nous-mêmes. On aimerait prendre la relève des fonctionnaires », a-t-elle dit en évoquant des lacunes telles que l’entretien des lieux et les heures d’ouverture jugées inadéquates par les commerçants. À l’heure actuelle, le marché Bonsecours abrite des boutiques de mode, d’artisanat et de bijoux.

« Notre vision, c’est de rendre le marché Bonsecours comme un marché public avec les mêmes droits que le marché Atwater ou le marché Jean-Talon », précise-t-elle. « On voudrait continuer avec les produits qu’on a déjà et ajouter des produits du terroir, mais on ne veut aucunement ressembler au marché Jean-Talon ou au marché Atwater pour ce qui est du contenu. »

Le marché Bonsecours, qui accueillait 15 commerces avant la pandémie, n’en compte plus que huit. Comme des espaces sont demeurés vacants, Mme de Shalla évoque la possibilité d’ajouter des boulangeries, charcuteries, des comptoirs de plats à emporter, des pop-up shops, ainsi que des boutiques proposant des produits du terroir. « On ne va pas se mettre à vendre des salades sur le parvis Bonsecours. Ce n’est pas ça l’objectif. »

En après-midi, Ensemble Montréal a soutenu que le projet de transformation du marché Bonsecours serait précisé à automne. « Quoi qu’il en soit, M. Coderre, qui a rencontré les marchands du marché Bonsecours, souhaite bien sûr répondre aux besoins exprimés par les commerçants », a indiqué Elizabeth Lemay, attachée de presse chez Ensemble Montréal.

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Nous sommes de retour»: les festivals d’été reprennent à Montréal

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Dans le quartier des spectacles, des tests de son étaient en cours vendredi soir sur la scène d’une comédie musicale — au deuxième jour du festival Juste pour rire. Les billets pour de nombreux spectacles en plein air gratuits du festival — limités par la réglementation COVID-19 — avaient trouvé preneurs.

Deux coins de rue plus loin, une centaine de personnes assistaient à une prestation acoustique du Isaac Neto Trio – dans le cadre du dernier week-end du Festival international Nuits d’Afrique, une célébration de la musique du continent africain et de la diaspora africaine.

Alors que la capacité des sites est limitée en raison de la pandémie de COVID-19, les organisateurs du festival se disent heureux d’être de retour, mais attendent avec impatience l’année prochaine en espérant que les restrictions aux frontières et les limites de capacité n’affecteront pas leurs plans.

Charles Décarie, le président-directeur général du Groupe Juste pour rire, a déclaré qu’il s’agissait d’une «année de transition» et que son équipe a conçu un festival en naviguant à travers les contraintes imposées par la Santé publique.

Lorsque la planification a commencé en février et mars, les organisateurs ont planché sur une multitude de scénarios avec différentes tailles de foule, allant de l’absence de spectateurs à la moitié de la capacité habituelle, a déclaré M. Décarie.

«Vous devez construire des scénarios, a-t-il expliqué. Vous devez planifier un peu plus que d’habitude parce que vous devez avoir des alternatives.»

Comme par le passé, les festivals incluent à la fois des spectacles en salle payants et des représentations en plein air gratuites. À l’extérieur, il y aura moins de scènes et des foules plus petites que dans les dernières années, a précisé M. Décarie. Les spectacles en salle fonctionneront à 30 % de leur capacité, tandis que les spectacles à l’extérieur auront environ 10 à 20 % de du nombre de spectateurs d’avant la pandémie.

«Normalement, nous accueillons environ un million de personnes pendant les festivals sur 15 jours, et cette année, nous serions heureux si 200 000 personnes nous rendent visite au cours des deux prochaines semaines», a indiqué M. Décarie.

Au Québec, les événements extérieurs ont une capacité maximale de 5000 personnes, qui doivent être divisées en sections distinctes de 500 personnes. Les événements en salle sont limités à 3500 spectateurs, qui doivent s’asseoir en sections de 250 personnes, avec des entrées et des toilettes séparées pour chaque section.

En raison des restrictions frontalières, que M. Décarie qualifie de «préoccupation majeure», certaines prestations sont filmées à New York et à Los Angeles et seront diffusées en ligne.

«C’est ainsi que nous avons pu joindre des talents internationaux, a-t-il déclaré. Nous avons décidé de changer notre façon de procéder, et nous sommes allés vers eux.»

Les spectacles en personne mettront pour leur part en vedette des artistes locaux, a-t-il déclaré.

D’autres festivals montréalais affirment également qu’ils prévoient de contourner les restrictions frontalières en se concentrant sur les artistes locaux.

Le Festival international Nuits d’Afrique présente des artistes locaux et des prestations enregistrées des années précédentes, a mentionné vendredi la directrice générale et co-fondatrice du festival, Suzanne Rousseau.

«Les premières nuits, en particulier, étaient incroyables», a-t-elle déclaré à propos du festival, qui a débuté le 6 juillet et se poursuit jusqu’à dimanche. Les artistes disaient: «C’est mon premier spectacle devant public depuis un an et demi».»

Le volet extérieur du festival consiste en deux petites scènes de style «cabaret», a commenté Mme Rousseau. Au lieu d’une scène principale, un spectacle son et lumière est projeté sur un bâtiment. Il présente des prestations filmées qui portent sur les 35 ans d’histoire du festival.

«Ce qui est important, c’est que les festivaliers puissent venir voir des spectacles en personne, a-t-elle déclaré. Et d’avoir des prestations en ligne pour les gens qui ne peuvent pas se rendre à Montréal ou qui ne peuvent pas voyager.»

Mme Rousseau a affirmé qu’elle espère conserver certains des volets en ligne dans les années à venir, mais qu’elle souhaite également organiser un festival plus important l’année prochaine.

«On est vraiment content d’avoir fait un festival cette année, ça nous prépare pour l’année prochaine, a-t-elle déclaré. Cela nous donne l’ambition d’être prêts à recevoir plus de monde, plus de performances et une expérience complète.»

Certains des grands festivals d’été de Montréal, dont le Festival international de Jazz de Montréal, ont été repoussés au mois de septembre. Mme Rousseau a toutefois soutenu qu’elle n’avait jamais envisagé de retarder l’édition de cette année du festival Nuits d’Afrique.

«C’est vraiment important d’être là pendant l’été. Il n’y avait aucun doute que nous allions le faire», a-t-elle déclaré.

Francis Bouchard, un porte-parole de Tourisme Montréal, un organisme à but non lucratif qui fait la promotion du secteur touristique de la ville, a indiqué qu’avec les événements reportés, la période des festivals durera jusqu’en octobre de cette année. Il est encourageant, a-t-il dit, de constater que des festivals et des événements qui ont été reportés ou annulés l’année dernière soient de retour cet été et cet automne.

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