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Quelles mesures du Ceta sont mauvaises pour l’environnement ?

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Bonjour,

Vous nous avez interpellés sur Twitter après la publication d’un article mercredi listant tous les députés ayant invité la jeune activiste Greta Thunberg et voté le Ceta, le traité de libre-échange avec le Canada, le même jour.

Le Ceta, adopté le 23 juillet par l’Assemblée nationale, est largement critiqué par les défenseurs de l’environnement. En septembre 2017, déjà, vous nous demandiez si Nicolas Hulot n’était pas hypocrite en restant au gouvernement alors que l’application provisoire du traité venait d’entrer en vigueur. Cette question faisait suite à la publication d’un rapport d’experts sur le Ceta, qui critiquaient un «manque d’ambition» et des «opportunités manquées» sur les questions environnementales et sanitaires notamment. «Les chapitres de l’accord concernant l’environnement ont le mérite d’exister, mais ne contiennent aucun engagement contraignant, regrettaient les auteurs. Le grand absent de l’accord reste le climat.»

Le ministre réagissait alors : «La commission d’évaluation de l’impact du Ceta, qui a rendu son rapport au gouvernement le 8 septembre, a confirmé les inquiétudes que j’avais et partageais avec d’autres.» Deux ans plus tard, Nicolas Hulot n’est plus au gouvernement. Dans une tribune publiée sur France Info le 22 juillet, il appelle les députés à ne pas voter le traité de libre-échange. «Le plan d’action, que j’ai moi-même endossé à l’automne 2017, n’a pas produit les résultats escomptés et les attentes légitimes n’ont pas été comblées. Nous avons échoué à apporter les garanties nécessaires sur le veto climatique, les farines animales, les nouveaux OGM, la sauvegarde du principe de précaution à l’européenne…» dénonce-t-il. Dans l’ensemble, les associations dénoncent que sur les 1 596 pages du traité, seules 13 sont consacrées à l’environnement, dans un chapitre non contraignant.

Hausse des GES difficile à mesurer

Comme l’expliquait le comité d’expert en 2017, rien n’est prévu dans le Ceta pour limiter «la hausse des émissions de CO2 du transport international maritime et aérien induite par l’augmentation des flux de commerce». Cependant, une étude d’impact réalisée par le Centre d’études prospectives et d’informations internationales (Cepii) estime fin juin que «l’impact de l’AECG sur le fret international apparaît limité». Selon le Cepii, cela s’explique car le niveau des échanges entre le Canada et l’UE «reste marginal à l’échelle du commerce mondial» et parce que la hausse des échanges par voies maritimes compenserait une baisse des échanges routiers intra-européens. Ce même rapport se penche sur les émissions de gaz à effet de serre. Si elles augmentent, ce serait avant tout à cause des Etats-Unis qui sont sortis de l’accord de Paris, explique le Cepii. Et non à cause du Ceta. Un argument utilisé par le député de la majorité Gilles Le Gendre, qui affirmait vendredi sur France Info : «Nous avons pu démontrer que l’effet sur les émissions carbone était epsilonesque, quasiment proche de zéro.» Vous avez aussi été plusieurs à nous interroger sur ce point.

Mais les conclusions de ce rapport ne font pas l’unanimité. «L’étude affirme que dans un monde où les mesures pour respecter l’accord de Paris seraient en place, les impacts climatiques du Ceta en matière de hausse des émissions de GES seraient tout à fait gérables et à un coût négligeable», écrivent ainsi la Fondation pour la nature et pour l’homme (FNH) et l’institut Veblen pour les réformes économiques, regrettant ainsi que cet accord ne soit pour l’instant pas respecté par les parties prenantes. Et poursuit : «Etait-il nécessaire de mener une étude d’impact aussi détaillée pour montrer que, dans un univers où la question de la lutte contre les dérèglements climatiques serait réglée, le Ceta conclu avec un pays qui pèse somme toute seulement 2% de nos exportations, aurait des effets gérables en matière d’émissions de GES ? Ce n’est de toute évidence pas la question à laquelle nous devons répondre à l’heure de l’examen du texte.»

Pour le Cepii, la hausse des émissions de CO2 due au Ceta (1,31 million de tonnes en équivalent CO2 pour l’Europe, et 1,65 million pour le Canada) est compensée par la fiscalité carbone. «Etant donné les faiblesses du SCEQE [système communautaire d’échange de quotas d’émissions, ndlr], les lacunes existantes en matière de fiscalité carbone pour les autres secteurs d’activité et les résistances fortes rencontrées en matière de hausse de la fiscalité carbone des ménages, un tel ajustement apparaît aujourd’hui fortement déconnecté de la réalité», répondent l’institut Veblen et la FNH.

Enfin, un chiffre montre l’impact négatif du Ceta sur le climat selon la Fondation pour la nature et pour l’homme. La hausse de 63% des importations de combustibles fossiles en Europe entre septembre 2017 et septembre 2018, dont s’est félicité le Canada. Or selon FNH, ceux-ci, sont «en majorité issus des sables bitumineux canadiens (jusqu’à 49% plus émetteurs de gaz à effet de serre que le pétrole conventionnel et aux effets catastrophiques pour la biodiversité)».

Principe de précaution

Plutôt que des mesures précises, ce sont surtout «les risques que fait peser le Ceta sur l’environnement à court terme» qui inquiètent les associations, explique à CheckNews Amandine Lebreton, directrice du plaidoyer chez FNH.

C’est le cas par exemple du principe de précaution, mis en œuvre par l’Union européenne et qui permet aux «décideurs de prendre des mesures de protection lorsque les preuves scientifiques relatives à un danger pour l’environnement ou la santé humaine sont incertaines et que les enjeux sont importants», rappelle le Parlement européen.

Les adversaires du Ceta s’alarment de voir ce principe disparaître au profit d’un accord commercial, rappelant que le 4 juillet, le Canada et une quinzaine de pays ont publiquement critiqué devant l’organisation mondiale du commerce (OMC) les dernières mesures mises en œuvre en Europe à cause du principe de précaution. «Nous faisons part de nos préoccupations devant le Conseil du commerce des marchandises car l’UE a commencé à mettre en place des mesures qui interdisent un certain nombre de substances qui sont nécessaires pour une production agricole sûre et durable et qui sont autorisées par de nombreux membres de l’OMC», écrivent ces 16 pays sans formellement porter plainte. «40 molécules de pesticides sont autorisées au Canada et interdites en Europe : on voit ainsi une multiplication potentielle des batailles devant l’OMC», souligne alors la FNH. L’ONG FoodWatch rappelle ainsi que l’UE a déjà perdu à deux reprises à l’OMC sur des mesures prises en raison du principe de précaution : l’interdiction du bœuf aux hormones, et sur les OGMComme le rappellent les Décodeurs du Monde, le Canada est de fait opposé au principe de précaution.

Veto climatique… sans garanties suffisantes

De la même manière, les tribunaux d’arbitrages sont pointés du doigt. Si ceux-ci ne sont pour l’instant pas encore en application dans la mise en œuvre provisoire du traité, ils ont été validés par la Cour de justice européenne (CJUE) en avril. Selon ce mécanisme, une entreprise pourra attaquer un Etat devant une juridiction d’exception si elle estime qu’une décision politique viole une partie du traité ou est dommageable à ses intérêts économiques. «Ce mécanisme favorise les intérêts privés sur les intérêts publics, notamment environnementaux», dénonçaient ainsi une quinzaine d’élus dans une tribune publiée sur Libération en juin. «Les entreprises risquent d’attaquer sur des points de politique environnementale, qui cherchent à lutter contre le réchauffement climatique. Les procédures devant les tribunaux d’arbitrage coûtent très cher, donc en menaçant les Etats de les attaquer, les entreprises font peser une pression implicite», insiste la FNH.

Face à ce risque, le gouvernement a donc suivi une des recommandations du rapport d’experts de 2017, en mettant en place le fameux «veto climatique». Nicolas Hulot déclarait alors : «On va mettre en place ce qu’on peut appeler une forme de veto climatique qui doit nous assurer dès maintenant que les dispositions qui sont destinées à mettre en œuvre nos propres engagements climatiques ne puissent en aucun cas, et notamment dans le cadre des tribunaux d’arbitrage, être attaquées par un investisseur.»

«Arbre qui cache la forêt»

Sauf que ce veto ne présente pas suffisamment de garanties. Le texte provisoire instaurant ce veto climatique a été rendu publique début juillet, deux semaines avant le vote. On y lit que «les parties réaffirment leur droit de réglementer en vue de réaliser des objectifs légitimes de politiques publiques, tels que la protection de la santé publique, de la sécurité, de l’environnement, qui comprend le changement climatique et la biodiversité, de la moralité publique, la protection sociale ou des consommateurs, ou la promotion et la protection de la diversité culturelle». Mais pour que ce dispositif soit mis en place, il faut le consensus d’un «comité mixte», composé de représentants de l’UE et du Canada. «Il ne s’agit donc pas d’un vrai veto puisqu’il faut l’accord des deux parties», note alors Amandine Lebreton. «Un gouvernement canadien serait-il prêt à aller contre ses intérêts économiques en désavouant l’une de ses entreprises, si elle venait à porter plainte contre une décision environnementale d’un Etat européen ?» interroge aussi le Monde. Le «mécanisme ne permet pas d’écarter des plaintes à proprement parler», explique par ailleurs l’institut Veblen à LCP.

Deux derniers points qui inquiètent les associations : parmi les risques, se pose aussi la question des OGM «nouvelle génération», souligne la FNH. Interdits dans l’UE, mais autorisés au Canada, ceux-ci ne sont pas censés être importés dans le cadre du Ceta. Ils resteront interdits. Mais les associations s’inquiètent du manque de contrôle. Les autorités européennes, en effet, ne sont pas capables de les déceler pour l’instant, notent les Amis de la Terre.

Craignant enfin que le Ceta, en mettant en concurrence les agriculteurs, favorise une agriculture intensive plutôt que des pratiques extensives et bénéfiques à la biodiversité, les associations soulignent que ce traité de libre-échange est l’un des nombreux accords que s’apprête à signer l’Europe. Ainsi, la tribune publiée dans Libération insistait : «Le Ceta est l’arbre qui cache la forêt : les 28 gouvernements européens doivent décider la semaine prochaine s’ils signent l’accord UE-Vietnam, qui comporte la même clause d’arbitrage et d’autres dispositifs climaticides. Ratifier le Ceta, c’est ouvrir la porte à toute la nouvelle génération d’accords commerciaux incompatibles avec la protection du climat.»

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Ces légendes du baccara vous dévoilent leurs secrets

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Akio Kashiwagi, John W. Gates, Tommy Renzoni, Phil Ivey, Kerry Packer ou encore Archie Karas… Ces noms ne vous évoquent rien? Ces légendaires joueurs de baccara ont brillé par leurs performances exceptionnelles. Multipliant les gains au fil des années, ils nous ont permis d’identifier quelques approches qui fonctionnent. Aujourd’hui, découvrez certains de leurs secrets:

Apprenez à marcher avant de courir

Premièrement, vous devez absolument connaître les règles du jeu. Avant de maîtriser les stratégies et autres astuces professionnelles du baccara, il faut vous familiariser avec les bases du jeu. Même les plus grands joueurs de l’histoire ont d’abord dû apprendre à jouer. Puis c’est à force de pratique et de stratégie qu’ils ont réussi à se perfectionner pour atteindre les sommets.

Commencez donc par étudier le but principal du jeu et la valeur des cartes. Découvrez aussi les différents types de paris (banquier, joueur ou égalité), apprenez à fixer et gérer votre bankroll, essayez de contrer l’avantage de la maison, etc. Ensuite, vous pourrez passer à une véritable stratégie de baccara. Il en existe beaucoup, à choisir selon les situations et vos aptitudes: systèmes 1-3-2-4, d’Alembert, Fibonacci, Labouchere ou encore Martingale.

Et contrairement à ces légendes qui jouaient dans des établissements physiques, vous avez la possibilité de tester des parties gratuites en ligne. Pratique pour vous exercer sans miser!

Gérez votre budget

Deuxièmement, vous devez fixer un budget et le respecter. Il est essentiel de jouer de manière responsable, afin d’éviter les situations délicates voire désastreuses. Par exemple, vous pouvez allouer 100 $ à votre session de jeu. Et une fois cette somme épuisée, quittez la table. Cela vous permettra de réduire vos pertes et même de protéger vos gains.

Si les grands joueurs de l’histoire du baccara ont pu multiplier leurs gains de façon aussi spectaculaire, ce n’est pas uniquement grâce à la chance. Même si elle a joué en leur faveur, une bonne gestion de leur bankroll leur a aussi permis d’optimiser leurs gains au fil des parties.

Misez sur le banquier

Comme expliqué, il existe trois types de paris au baccara: le joueur, la banque et l’égalité. De manière générale, vous ne pouvez pas vous tromper en misant sur le banquier. En effet, ce pari est gagnant dans plus de 50 % des cas. Toutefois, notez que l’établissement prélève alors une commission sur ces gains, afin de conserver un certain avantage.

De plus, il est important de capitaliser sur les séries. De ce fait, si vous gagnez en pariant sur le banquier, continuez à miser dessus. Mais attention, restez prudent et modéré. Sachez vous arrêter avant que ce pari ne devienne perdant. Ici encore, c’est un conseil que les joueurs légendaires ont eux-mêmes mis en pratique pendant leurs heures de gloire.

Jouez de courtes sessions

Enfin, il est mieux de jouer pendant de courtes sessions. Afin d’être plus performant au baccara, vous devez gérer votre temps correctement. Cela réduira aussi le phénomène d’accoutumance qui peut devenir néfaste s’il n’est pas maîtrisé.

Dans la mesure du possible, planifiez donc un certain nombre de parties à chaque session de jeu. Une fois ce nombre atteint, quittez la table de baccara. Même si vous êtes en train de gagner, soyez raisonnable et arrêtez de jouer.

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Denis Coderre propose un marché public dans le Vieux-Montréal

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Denis Coderre promet d’implanter un marché public au marché Bonsecours, dans le Vieux-Montréal, s’il est porté au pouvoir en novembre prochain. Cette proposition fait suite à une rencontre qu’il a eue la semaine dernière avec les commerçants du marché Bonsecours. Mais ceux-ci préviennent qu’ils ne souhaitent pas des étals de fruits et de légumes semblables à ceux des marchés Jean-Talon et Atwater.

« Ville-Marie a besoin d’un marché et le marché Bonsecours pourrait être un marché public, au même titre qu’Atwater et Jean-Talon », a soutenu Denis Coderre jeudi matin, alors qu’il présentait les candidats de son équipe dans les arrondissements de Rosemont–La Petite-Patrie et d’Outremont. Selon le candidat, ce projet permettrait de faire du marché Bonsecours un lieu de destination pour les touristes, mais aussi pour les Montréalais. Il a indiqué avoir rencontré l’ensemble des commerçants à ce sujet la semaine dernière.

Denis Coderre a précisé qu’il habitait non loin du marché Bonsecours et qu’il pourrait aller chercher ses fruits et légumes à pied. Au passage, il a affirmé que le bâtiment patrimonial était dans un état « pitoyable » et qu’il faudrait y voir.

Jointe par Le Devoir, Anne de Shalla, propriétaire de la boutique Signatures Québécoises du marché Bonsecours, confirme que les commerçants ont rencontré M. Coderre pour lui présenter leur vision d’avenir. Mais dans le plan d’affaire présenté au candidat à la mairie, il n’était pas envisagé que le marché Bonsecours devienne un marché de fruits et légumes uniquement, a-t-elle expliqué. Les commerçants souhaitent simplement que le marché Bonsecours soit doté de la même structure administrative que les marchés Atwater et Jean-Talon, a-t-elle indiqué.

« On voudrait gérer le marché Bonsecours nous-mêmes. On aimerait prendre la relève des fonctionnaires », a-t-elle dit en évoquant des lacunes telles que l’entretien des lieux et les heures d’ouverture jugées inadéquates par les commerçants. À l’heure actuelle, le marché Bonsecours abrite des boutiques de mode, d’artisanat et de bijoux.

« Notre vision, c’est de rendre le marché Bonsecours comme un marché public avec les mêmes droits que le marché Atwater ou le marché Jean-Talon », précise-t-elle. « On voudrait continuer avec les produits qu’on a déjà et ajouter des produits du terroir, mais on ne veut aucunement ressembler au marché Jean-Talon ou au marché Atwater pour ce qui est du contenu. »

Le marché Bonsecours, qui accueillait 15 commerces avant la pandémie, n’en compte plus que huit. Comme des espaces sont demeurés vacants, Mme de Shalla évoque la possibilité d’ajouter des boulangeries, charcuteries, des comptoirs de plats à emporter, des pop-up shops, ainsi que des boutiques proposant des produits du terroir. « On ne va pas se mettre à vendre des salades sur le parvis Bonsecours. Ce n’est pas ça l’objectif. »

En après-midi, Ensemble Montréal a soutenu que le projet de transformation du marché Bonsecours serait précisé à automne. « Quoi qu’il en soit, M. Coderre, qui a rencontré les marchands du marché Bonsecours, souhaite bien sûr répondre aux besoins exprimés par les commerçants », a indiqué Elizabeth Lemay, attachée de presse chez Ensemble Montréal.

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Nous sommes de retour»: les festivals d’été reprennent à Montréal

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Dans le quartier des spectacles, des tests de son étaient en cours vendredi soir sur la scène d’une comédie musicale — au deuxième jour du festival Juste pour rire. Les billets pour de nombreux spectacles en plein air gratuits du festival — limités par la réglementation COVID-19 — avaient trouvé preneurs.

Deux coins de rue plus loin, une centaine de personnes assistaient à une prestation acoustique du Isaac Neto Trio – dans le cadre du dernier week-end du Festival international Nuits d’Afrique, une célébration de la musique du continent africain et de la diaspora africaine.

Alors que la capacité des sites est limitée en raison de la pandémie de COVID-19, les organisateurs du festival se disent heureux d’être de retour, mais attendent avec impatience l’année prochaine en espérant que les restrictions aux frontières et les limites de capacité n’affecteront pas leurs plans.

Charles Décarie, le président-directeur général du Groupe Juste pour rire, a déclaré qu’il s’agissait d’une «année de transition» et que son équipe a conçu un festival en naviguant à travers les contraintes imposées par la Santé publique.

Lorsque la planification a commencé en février et mars, les organisateurs ont planché sur une multitude de scénarios avec différentes tailles de foule, allant de l’absence de spectateurs à la moitié de la capacité habituelle, a déclaré M. Décarie.

«Vous devez construire des scénarios, a-t-il expliqué. Vous devez planifier un peu plus que d’habitude parce que vous devez avoir des alternatives.»

Comme par le passé, les festivals incluent à la fois des spectacles en salle payants et des représentations en plein air gratuites. À l’extérieur, il y aura moins de scènes et des foules plus petites que dans les dernières années, a précisé M. Décarie. Les spectacles en salle fonctionneront à 30 % de leur capacité, tandis que les spectacles à l’extérieur auront environ 10 à 20 % de du nombre de spectateurs d’avant la pandémie.

«Normalement, nous accueillons environ un million de personnes pendant les festivals sur 15 jours, et cette année, nous serions heureux si 200 000 personnes nous rendent visite au cours des deux prochaines semaines», a indiqué M. Décarie.

Au Québec, les événements extérieurs ont une capacité maximale de 5000 personnes, qui doivent être divisées en sections distinctes de 500 personnes. Les événements en salle sont limités à 3500 spectateurs, qui doivent s’asseoir en sections de 250 personnes, avec des entrées et des toilettes séparées pour chaque section.

En raison des restrictions frontalières, que M. Décarie qualifie de «préoccupation majeure», certaines prestations sont filmées à New York et à Los Angeles et seront diffusées en ligne.

«C’est ainsi que nous avons pu joindre des talents internationaux, a-t-il déclaré. Nous avons décidé de changer notre façon de procéder, et nous sommes allés vers eux.»

Les spectacles en personne mettront pour leur part en vedette des artistes locaux, a-t-il déclaré.

D’autres festivals montréalais affirment également qu’ils prévoient de contourner les restrictions frontalières en se concentrant sur les artistes locaux.

Le Festival international Nuits d’Afrique présente des artistes locaux et des prestations enregistrées des années précédentes, a mentionné vendredi la directrice générale et co-fondatrice du festival, Suzanne Rousseau.

«Les premières nuits, en particulier, étaient incroyables», a-t-elle déclaré à propos du festival, qui a débuté le 6 juillet et se poursuit jusqu’à dimanche. Les artistes disaient: «C’est mon premier spectacle devant public depuis un an et demi».»

Le volet extérieur du festival consiste en deux petites scènes de style «cabaret», a commenté Mme Rousseau. Au lieu d’une scène principale, un spectacle son et lumière est projeté sur un bâtiment. Il présente des prestations filmées qui portent sur les 35 ans d’histoire du festival.

«Ce qui est important, c’est que les festivaliers puissent venir voir des spectacles en personne, a-t-elle déclaré. Et d’avoir des prestations en ligne pour les gens qui ne peuvent pas se rendre à Montréal ou qui ne peuvent pas voyager.»

Mme Rousseau a affirmé qu’elle espère conserver certains des volets en ligne dans les années à venir, mais qu’elle souhaite également organiser un festival plus important l’année prochaine.

«On est vraiment content d’avoir fait un festival cette année, ça nous prépare pour l’année prochaine, a-t-elle déclaré. Cela nous donne l’ambition d’être prêts à recevoir plus de monde, plus de performances et une expérience complète.»

Certains des grands festivals d’été de Montréal, dont le Festival international de Jazz de Montréal, ont été repoussés au mois de septembre. Mme Rousseau a toutefois soutenu qu’elle n’avait jamais envisagé de retarder l’édition de cette année du festival Nuits d’Afrique.

«C’est vraiment important d’être là pendant l’été. Il n’y avait aucun doute que nous allions le faire», a-t-elle déclaré.

Francis Bouchard, un porte-parole de Tourisme Montréal, un organisme à but non lucratif qui fait la promotion du secteur touristique de la ville, a indiqué qu’avec les événements reportés, la période des festivals durera jusqu’en octobre de cette année. Il est encourageant, a-t-il dit, de constater que des festivals et des événements qui ont été reportés ou annulés l’année dernière soient de retour cet été et cet automne.

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