Opinions
L’élection générale ne scellera pas le sort de l’option indépendantiste

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Le prochain scrutin s’annonce douloureux pour les indépendantistes. Le sort du projet indépendantiste semble être lié aux succès électoraux du Parti québécois, mais il ne l’est pas entièrement. Ce projet est assurément plus grand que cette formation. Comment pourrait-il en être autrement pour un projet d’une telle portée politique ; d’un projet qui touche le destin politique d’un peuple tout entier ? Le rêve indépendantiste existe bel et bien aussi à l’extérieur de ce parti. En fait, il se porte même assez bien au sein de la société civile. Mais il est illusoire de penser qu’une cuisante défaite pour ce parti serait sans nuire aux chances de voir le Québec accéder à l’indépendance dans un avenir rapproché, et ce, bien davantage d’ailleurs que ce qu’a pu signifier la déroute du Bloc québécois en 2011.
Dans le scénario à venir d’une défaite des indépendantistes lors du prochain scrutin général, quel horizon s’ouvrira alors aux indépendantistes ?
Sauver l’indépendance
Il y a fort à parier que certains indépendantistes, et au premier chef ceux qui se réclament d’une appartenance plus franche aux valeurs progressistes, risquent de se poser cette question : si l’option indépendantiste apparaît aujourd’hui affaiblie, cela ne tient-il pas au fait que le discours nationaliste, qui s’articule autour des questions identitaires, n’est plus aujourd’hui adéquat pour bon nombre de Québécois, notamment les plus jeunes générations ? Si l’on veut un jour faire du Québec un pays, la voie la plus sûre ne serait-elle pas d’abandonner ce qui précisément tire l’option vers le bas, soit le discours nationaliste ?
Toutefois, l’indépendance du Québec sans le nationalisme est-elle possible ? Autrement dit, les forces progressistes pourraient-elles, à elles seules et sans l’appui stratégique que peuvent leur procurer les forces nationalistes, conduire le Québec à l’indépendance ? Tout simplement non. Il est bien évident que les progressistes ne réussiront jamais à eux seuls à conduire le Québec à l’indépendance, tant les forces politiques contre lesquelles elles doivent lutter sont puissantes et organisées. Mais de même, pour les nationalistes, sans les progressistes, l’indépendance restera inatteignable.
Abandonner l’indépendance
L’horizon qui risque de s’ouvrir au lendemain du scrutin d’octobre pourra également amener d’autres indépendantistes à envisager un autre scénario, lequel serait tout aussi risqué pour le Québec.
Aussi entend-on déjà certains nationalistes en appeler à une sorte de repli stratégique consistant à mettre de côté le projet indépendantiste. Si l’on ne parvient pas à l’indépendance, il faut au moins sauver les meubles ! Cette stratégie n’est évidemment pas sans rappeler celle des réformistes de 1840, en réponse à l’échec du projet des patriotes. Est-ce bien réaliste ?
Au bout du compte, nul doute que l’option d’un « retour au Canada » impliquerait un prix politique beaucoup plus élevé que ce qui risque de leur en coûter si les Québécois se décidaient enfin à voler de leurs propres ailes ou s’ils devaient continuer à travailler à la réalisation de l’indépendance.
L’indépendance du Québec est un projet politique d’une portée qui ne saurait entièrement se laisser déterminer par les cycles électoraux. En ce sens, même si l’élection générale de 2018 devait se solder par des résultats désastreux pour les forces parlementaires indépendantistes, elle ne scellera assurément pas le sort de l’option indépendantiste, même si elle risque toutefois d’en reporter la réalisation à plus tard. L’indépendance du Québec est un projet touchant le destin collectif de tout un peuple et les peuples vivent dans des horizons de temps long. La joute électorale s’articule quant à elle dans un horizon de temps court. L’histoire est remplie d’exemples de peuples qui ont mis des générations avant de pouvoir accéder à la communauté des nations.
Dans l’immédiat, il importe de travailler à garder vivante l’option indépendantiste dans la société civile. Concrètement, cela devra passer par la tâche de rebâtir l’alliance historique entre les progressistes et les nationalistes. Sans cette alliance, le projet indépendantiste est condamné. La tâche ne sera pas simple, tant la logique multiculturaliste à la canadienne semble avoir pénétré l’esprit de nombreux progressistes québécois, à un point tel que plusieurs sont aujourd’hui devenus allergiques à toute revendication nationaliste ou identitaire, même les plus modérées. De l’autre côté, il faudra aussi amener de nombreux nationalistes qui remettent de plus en plus en cause l’adhésion des progressistes au projet indépendantiste, à accepter que le projet de l’indépendance du Québec porte en lui un projet de société et des revendications globales qui ne peuvent être réduites aux seules questions identitaires.
La politique est faite de surprises et de revirements. Le contexte politique aujourd’hui en apparence peu favorable à l’indépendance pourrait à nouveau se montrer plus favorable, et ce, même dans un avenir rapproché. Aux indépendantistes de travailler à se tenir prêts pour être à nouveau en mesure de déployer leurs forces lorsque la conjoncture s’y prêtera.
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Opinions
COVID-19 – Massé à Trudeau: pas de bailout pour les pétrolières et les gazières de l’Alberta

La porte-parole de Québec solidaire, Manon Massé, presse le gouvernement Trudeau d’abandonner son plan de sauvetage du secteur pétrolier et gazier canadien, dont l’annonce est attendue la semaine prochaine et qui pourrait s’élever à 15 milliards de $.
« Quand l’économie coule, donner le premier canot de sauvetage à l’industrie pétrolière et gazière n’a aucun bon sens. Alors que les Québécoises et les Québécois se préparent à des pertes d’emploi massives, le gouvernement fédéral doit faire preuve de lucidité et intervenir pour rendre l’économie plus résiliente, pas l’exposer encore plus aux lubies de l’Arabie saoudite et aux tendances de fond du marché mondial de l’énergie. La priorité, c’est la santé financière des travailleurs et des familles, pas celle des actionnaires du pétrole et du gaz », a affirmé Mme Massé.
« Les nuages s’accumulent au-dessus de l’économie mondiale. Dans un contexte plus ensoleillé, les hydrocarbures étaient déjà un puit sans fond pour les finances publiques. Au Québec comme au Canada, nous devons maintenant nous demander si le jeu en vaut encore la chandelle. Le meilleur service que nous pouvons rendre aux travailleurs et aux travailleuses du secteur, c’est de leur donner un rôle à jouer dans la transition énergétique vers une économie verte et durable », a conclu la porte-parole de Québec solidaire.
Opinions
Matériel pédagogique – Des ressources pour favoriser l’égalité des chances, demande Christine Labrie

La députée de Sherbrooke et responsable pour Québec solidaire en matière d’éducation, Christine Labrie, appelle le ministre Jean-François Roberge à bonifier son offre de matériel pédagogique afin de répondre aux besoins de tous les élèves, et lui demande de déployer rapidement un plan de rattrapage pour les élèves qui en auront besoin lorsque les mesures de distanciation physique seront levées.
« L’École ouverte est un bon point de départ pour enrichir la vie de nos enfants pendant les mesures de distanciation physique. Malheureusement, ça ne permet pas aux enfants de poursuivre leur parcours scolaire et ça ne suffira pas non plus pour remplacer plusieurs mois d’absence à l’école », déplore Mme Labrie.
« Le choix de proposer des ressources en ligne est pratique pour plusieurs familles, mais les élèves qui n’ont pas accès à des outils informatiques adéquats ou qui ont certaines limitations fonctionnelles, par exemple un handicap visuel, ne pourront pas les utiliser. Ça creuse un écart déjà grand entre les enfants. Il faut pallier à ce problème et fournir à tous les élèves une vraie trousse de matériel couvrant le contenu spécifique de leur niveau, par exemple en leur envoyant par la poste », ajoute-t-elle, en invitant aussi le ministre Roberge à augmenter les ressources d’Allô-prof, qui possède une expertise en soutien à distance.
Vers un plan de rattrapage
La députée de Sherbrooke appelle également le ministre de l’Éducation à rassurer les parents et les élèves en dévoilant rapidement les mesures de rattrapage qui seront mises en place au sortir de la crise pour venir en aide aux élèves qui se trouveraient en situation d’échec à la fin de l’année scolaire.
« Certains enfants ont la chance de poursuivre leur cursus scolaire avec leurs parents, mais c’est loin d’être le cas de tout le monde. Bien des parents travaillent encore et ne sont pas en mesure de consacrer du temps à la scolarisation de leurs enfants. Certains élèves ont aussi besoin de services spécialisés auxquels leurs parents ne peuvent pas répondre. Le ministère de l’Éducation a la responsabilité de l’égalité des chances et doit mettre des solutions en place pour éviter que ces élèves soient pénalisés. Je propose qu’on fournisse aux élèves qui seront en situation d’échec une occasion de faire du rattrapage pour qu’ils puissent être au même niveau que leur cohorte à la prochaine année scolaire », conclut la députée solidaire.
Opinions
Québec solidaire propose un Plan d’indépendance alimentaire pour subvenir aux besoins du Québec

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Subventionner une partie des salaires des employés agricoles en instaurant une prime salariale de 4$ l’heure pour les travailleurs et travailleuses agricoles.
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Stimuler le recrutement d’une main-d’œuvre agricole locale en permettant aux personnes qui le souhaitent, retraité-es ou personnes sans emplois, d’être formées et rémunérées pour travailler sur une ferme pour la saison estivale sans pénalité sur les prestations reçues;
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Augmenter les seuils de production hors quota pour les petits producteurs, notamment pour les œufs et la volaille;
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Autoriser l’accès aux services de garde d’urgence pour les enfants d’agriculteurs et d’agricultrices;
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Reconnaître les marchés publics et kiosques à la ferme dans la liste des « services essentiels ».
Instaurer les Jardins de la Victoire : cultiver partout où c’est possible
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Encourager les potagers collectifs et le jardinage citoyen dans toutes les municipalités du Québec;
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Autoriser la culture potagère en cour avant dans l’ensemble des municipalités du Québec;
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Convertir les serres ornementales publiques municipales et privées vers la production maraîchère;
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Convertir un maximum d’espaces prévus pour l’ornementation florale municipale en espaces de culture maraîchère.
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