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Souveraineté: est-ce que l’élection 2018 marque un tournant au Québec?

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L’indépendance a-t-elle été évacuée de cette campagne électorale, comme plus d’un l’ont fait remarquer au cours des dernières semaines ? Après tout, cette question est-elle inextricable des élections ?

« La question de l’indépendance n’apparaît vraiment qu’avec les années 1960, note le sociologue Jean-Philippe Warren, de l’Université Concordia. Avant, il y a bien eu les rébellions des patriotes de 1837-1838, qu’il faut situer dans le cadre plus large du “printemps des peuples”. Mais c’est vraiment à compter des années 1960 qu’on voit cette question prendre forme » et être incarnée au temps des élections. Depuis l’an 2000, cette incarnation se fait moins prégnante.

Dans les années 1960, un nouvel élan d’idées « conduit à concevoir le Québec comme un État à part entière, totalisé par le projet de souveraineté », explique Jean-Philippe Warren. « La réinvention de l’identité québécoise fait en sorte que le foyer de la nation fait désormais corps avec le territoire. » L’État québécois qui s’invente « utilise les pouvoirs dont la fédération de 1867 ne voulait pas ». L’éducation, la santé, tout ce qui avait été laissé jusque-là à peu près en dehors de l’intervention étatique, deviennent de « vraies affaires ». Dans ces circonstances, il devient possible de penser le Québec et l’État hors du cadre canadien. « À partir des élections de 1962, on commence à entendre parler d’indépendance. » L’idée devient un horizon, une finalité vite avouée.

Mais cette idée de l’indépendance flotte déjà en transparence, du moins à l’occasion, avant ces bouleversements profonds des années 1960. Avant la Seconde Guerre mondiale, elle est évoquée de façon épisodique comme un horizon aussi lointain qu’incertain. Le journaliste Jules-Paul Tardivel en fait le propos d’une uchronie dans un roman intitulé Pour la patrie (1895). Le député Louis-Napoléon Francoeur s’en sert comme d’une menace pour s’opposer à la conscription (1917). Les proches de Lionel Groulx la voient comme une solution à une crise constitutionnelle, à l’occasion d’une grande enquête intitulée Notre avenir politique (1922). Des jeunes des années 1930, les Jeune-Canada ou encore les Jeunesse-Patriote, brandissent l’idée au coeur de leurs passions en ces temps troublés et sombres.

Libération

Durant les élections, c’est vraiment à compter de 1936, avec Maurice Duplessis, qu’apparaissent de façon forte des préoccupations nationales, indique Jean-Herman Guay, de l’Université de Sherbrooke, en entrevue au Devoir. « Auparavant, les partis au Québec n’étaient que des succursales des organisations fédérales. » Avec Serge Goudreau, le politologue vient de faire paraître Les élections au Québec. 150 ans d’une histoire mouvementée (PUL). « La question nationale ne deviendra vraiment systématique qu’avec les années 1960 », observent-ils.

À la fin des années 1950, une nouvelle inspiration intellectuelle va reconsidérer l’idée d’un État national au Québec à l’aune des théories de la décolonisation. L’influence de penseurs comme Frantz Fanon, Jacques Berque, Albert Memmi et Jean-Paul Sartre se fait sentir. Les vieux nationalistes canadiens-français pestent contre cette nouvelle façon d’envisager la société qui se trouve mâtinée selon des préoccupations plus humanistes.

Lionel Groulx, petit père de la nation pour la génération précédente, peste contre les nouveaux venus qui n’ont plus les mêmes références que lui. Dans Chemins de l’avenir (1964), il regrette de nouvelles bases intellectuelles. La nouvelle génération, observe-t-il, n’a lu « ni Claudel, ni Maritain […], ni Daniel-Rops, jugé sacristain, ni Jean Guitton, ni Daniélou pourtant si actuels et si prenants ». Elle a plutôt lu « goulûment l’existentialiste Sartre, sa triste égérie, Simone de Beauvoir […]. La jeunesse lut encore Albert Camus, plus dangereux peut-être que Sartre pour ses aveux de “préoccupations chrétiennes” », ainsi que « le plus dangereux de tous, André Gide ».

Les journaux de l’époque témoignent de nouvelles préoccupations à l’égard des nations. Il est beaucoup question de luttes de libération nationale. Un éditorialiste comme André Laurendeau a beau plaider de façon éclairée que la situation du Québec n’est pas celle au fond de l’Algérie de Ben Bella, du Congo belge de Patrice Lumumba ou du Cuba de Castro, la portion coloniale des rapports sociaux en place n’en demeure pas moins vraie. Mais n’a-t-il pas lui-même dénoncé, au temps de sa jeunesse, les ravages d’un certain colonialisme au Canada français au profit de la domination d’intérêts anglo-saxons ?

Contraction

« À compter des années 2000, une contraction de cette question intervient, en partie à cause des deux référendums perdus », observe Jean-Herman Guay. Le sociologue Jean-Philippe Warren estime que lorsqu’on entend les partis souverainistes répéter qu’« on va faire ça plus tard, dans un prochain mandat, personne n’y croit ». Il rappelle qu’en 1995, trois tendances avaient été réunies pour rendre l’option viable. Elles étaient représentées dans un pacte entre Lucien Bouchard, qui incarnait « le vieux Canada français revanchard, conservateur », Jacques Parizeau, « plutôt l’affirmation de la confiance, de l’économie, de l’élan de la Révolution tranquille », et de Mario Dumont, « la génération X, plutôt carriériste, arriviste, qui se dit qu’on peut trouver notre miel là-dedans ». Or, chacune de ces tendances, au-delà de leur personnification, « est partie de son côté depuis ». Peuvent-elles à nouveau se réunir ?

Jean-Herman Guay estime qu’« avec cette élection de 2018, la question nationale passe au second plan, voire au troisième ». Pourquoi ? La question de l’indépendance a beau continuer à créer une fracture sur la scène électorale, il faut désormais prendre en compte la division gauche-droite, dit-il. « La question de l’indépendance reste la grande fracture dans notre système électoral, mais on dirait qu’on a fait un rattrapage aussi sur d’autres questions sur l’axe gauche-droite. On ressemble en cela de plus en plus à d’autres sociétés. » À l’axe fédéraliste-indépendantiste s’ajouterait désormais l’axe gauche-droite. « Cette double fragmentation s’exprime maintenant à travers quatre partis. Mais le bipartisme, favorisé par notre système électoral, pourrait revenir », du moins si on continue à reléguer à un avenir plus ou moins distant cette question nationale, croit Jean-Herman Guay.

Avec cette élection de 2018, la question nationale passe au second plan, voire au troisième

Pour le politologue Alain-G. Gagnon, professeur à l’UQAM, « à part l’article 1 du PQ qui concerne l’indépendance, il n’y a pas grand-chose qui le distingue du Parti libéral, du moins dans la longue durée ». Chaque parti, au cours des quarante dernières années, a eu à coeur la question nationale, dit-il. Ce dont témoignent à son sens plusieurs motions de l’Assemblée nationale adoptées à l’unanimité, dans l’intérêt national. Ce qui a changé, croit le politologue Gagnon, est que pendant longtemps, le PQ a eu l’avantage de porter un projet de société, de faire rêver plusieurs électeurs à un monde différent, au nom de son projet indépendantiste. « Le PQ et Québec solidaire se disputent aujourd’hui là-dessus. Or, il semble que ce soit Québec solidaire qui fasse désormais rêver. Il semble être le seul qui dit : “Je vais vous faire rêver.” Même si ses propositions ne sont peut-être pas parfaites, ceux qui ont mis la main là-dessus, sur la capacité à faire rêver, ça me semble bien être Québec solidaire. »

 


Un version précédente de ce texte, qui indiquait que Pour la patrie, de Jules-Paul Tardivel, a été écrit en 1905, a été modifiée.
 

 

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Ces légendes du baccara vous dévoilent leurs secrets

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Akio Kashiwagi, John W. Gates, Tommy Renzoni, Phil Ivey, Kerry Packer ou encore Archie Karas… Ces noms ne vous évoquent rien? Ces légendaires joueurs de baccara ont brillé par leurs performances exceptionnelles. Multipliant les gains au fil des années, ils nous ont permis d’identifier quelques approches qui fonctionnent. Aujourd’hui, découvrez certains de leurs secrets:

Apprenez à marcher avant de courir

Premièrement, vous devez absolument connaître les règles du jeu. Avant de maîtriser les stratégies et autres astuces professionnelles du baccara, il faut vous familiariser avec les bases du jeu. Même les plus grands joueurs de l’histoire ont d’abord dû apprendre à jouer. Puis c’est à force de pratique et de stratégie qu’ils ont réussi à se perfectionner pour atteindre les sommets.

Commencez donc par étudier le but principal du jeu et la valeur des cartes. Découvrez aussi les différents types de paris (banquier, joueur ou égalité), apprenez à fixer et gérer votre bankroll, essayez de contrer l’avantage de la maison, etc. Ensuite, vous pourrez passer à une véritable stratégie de baccara. Il en existe beaucoup, à choisir selon les situations et vos aptitudes: systèmes 1-3-2-4, d’Alembert, Fibonacci, Labouchere ou encore Martingale.

Et contrairement à ces légendes qui jouaient dans des établissements physiques, vous avez la possibilité de tester des parties gratuites en ligne. Pratique pour vous exercer sans miser!

Gérez votre budget

Deuxièmement, vous devez fixer un budget et le respecter. Il est essentiel de jouer de manière responsable, afin d’éviter les situations délicates voire désastreuses. Par exemple, vous pouvez allouer 100 $ à votre session de jeu. Et une fois cette somme épuisée, quittez la table. Cela vous permettra de réduire vos pertes et même de protéger vos gains.

Si les grands joueurs de l’histoire du baccara ont pu multiplier leurs gains de façon aussi spectaculaire, ce n’est pas uniquement grâce à la chance. Même si elle a joué en leur faveur, une bonne gestion de leur bankroll leur a aussi permis d’optimiser leurs gains au fil des parties.

Misez sur le banquier

Comme expliqué, il existe trois types de paris au baccara: le joueur, la banque et l’égalité. De manière générale, vous ne pouvez pas vous tromper en misant sur le banquier. En effet, ce pari est gagnant dans plus de 50 % des cas. Toutefois, notez que l’établissement prélève alors une commission sur ces gains, afin de conserver un certain avantage.

De plus, il est important de capitaliser sur les séries. De ce fait, si vous gagnez en pariant sur le banquier, continuez à miser dessus. Mais attention, restez prudent et modéré. Sachez vous arrêter avant que ce pari ne devienne perdant. Ici encore, c’est un conseil que les joueurs légendaires ont eux-mêmes mis en pratique pendant leurs heures de gloire.

Jouez de courtes sessions

Enfin, il est mieux de jouer pendant de courtes sessions. Afin d’être plus performant au baccara, vous devez gérer votre temps correctement. Cela réduira aussi le phénomène d’accoutumance qui peut devenir néfaste s’il n’est pas maîtrisé.

Dans la mesure du possible, planifiez donc un certain nombre de parties à chaque session de jeu. Une fois ce nombre atteint, quittez la table de baccara. Même si vous êtes en train de gagner, soyez raisonnable et arrêtez de jouer.

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Denis Coderre propose un marché public dans le Vieux-Montréal

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Denis Coderre promet d’implanter un marché public au marché Bonsecours, dans le Vieux-Montréal, s’il est porté au pouvoir en novembre prochain. Cette proposition fait suite à une rencontre qu’il a eue la semaine dernière avec les commerçants du marché Bonsecours. Mais ceux-ci préviennent qu’ils ne souhaitent pas des étals de fruits et de légumes semblables à ceux des marchés Jean-Talon et Atwater.

« Ville-Marie a besoin d’un marché et le marché Bonsecours pourrait être un marché public, au même titre qu’Atwater et Jean-Talon », a soutenu Denis Coderre jeudi matin, alors qu’il présentait les candidats de son équipe dans les arrondissements de Rosemont–La Petite-Patrie et d’Outremont. Selon le candidat, ce projet permettrait de faire du marché Bonsecours un lieu de destination pour les touristes, mais aussi pour les Montréalais. Il a indiqué avoir rencontré l’ensemble des commerçants à ce sujet la semaine dernière.

Denis Coderre a précisé qu’il habitait non loin du marché Bonsecours et qu’il pourrait aller chercher ses fruits et légumes à pied. Au passage, il a affirmé que le bâtiment patrimonial était dans un état « pitoyable » et qu’il faudrait y voir.

Jointe par Le Devoir, Anne de Shalla, propriétaire de la boutique Signatures Québécoises du marché Bonsecours, confirme que les commerçants ont rencontré M. Coderre pour lui présenter leur vision d’avenir. Mais dans le plan d’affaire présenté au candidat à la mairie, il n’était pas envisagé que le marché Bonsecours devienne un marché de fruits et légumes uniquement, a-t-elle expliqué. Les commerçants souhaitent simplement que le marché Bonsecours soit doté de la même structure administrative que les marchés Atwater et Jean-Talon, a-t-elle indiqué.

« On voudrait gérer le marché Bonsecours nous-mêmes. On aimerait prendre la relève des fonctionnaires », a-t-elle dit en évoquant des lacunes telles que l’entretien des lieux et les heures d’ouverture jugées inadéquates par les commerçants. À l’heure actuelle, le marché Bonsecours abrite des boutiques de mode, d’artisanat et de bijoux.

« Notre vision, c’est de rendre le marché Bonsecours comme un marché public avec les mêmes droits que le marché Atwater ou le marché Jean-Talon », précise-t-elle. « On voudrait continuer avec les produits qu’on a déjà et ajouter des produits du terroir, mais on ne veut aucunement ressembler au marché Jean-Talon ou au marché Atwater pour ce qui est du contenu. »

Le marché Bonsecours, qui accueillait 15 commerces avant la pandémie, n’en compte plus que huit. Comme des espaces sont demeurés vacants, Mme de Shalla évoque la possibilité d’ajouter des boulangeries, charcuteries, des comptoirs de plats à emporter, des pop-up shops, ainsi que des boutiques proposant des produits du terroir. « On ne va pas se mettre à vendre des salades sur le parvis Bonsecours. Ce n’est pas ça l’objectif. »

En après-midi, Ensemble Montréal a soutenu que le projet de transformation du marché Bonsecours serait précisé à automne. « Quoi qu’il en soit, M. Coderre, qui a rencontré les marchands du marché Bonsecours, souhaite bien sûr répondre aux besoins exprimés par les commerçants », a indiqué Elizabeth Lemay, attachée de presse chez Ensemble Montréal.

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Nous sommes de retour»: les festivals d’été reprennent à Montréal

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Dans le quartier des spectacles, des tests de son étaient en cours vendredi soir sur la scène d’une comédie musicale — au deuxième jour du festival Juste pour rire. Les billets pour de nombreux spectacles en plein air gratuits du festival — limités par la réglementation COVID-19 — avaient trouvé preneurs.

Deux coins de rue plus loin, une centaine de personnes assistaient à une prestation acoustique du Isaac Neto Trio – dans le cadre du dernier week-end du Festival international Nuits d’Afrique, une célébration de la musique du continent africain et de la diaspora africaine.

Alors que la capacité des sites est limitée en raison de la pandémie de COVID-19, les organisateurs du festival se disent heureux d’être de retour, mais attendent avec impatience l’année prochaine en espérant que les restrictions aux frontières et les limites de capacité n’affecteront pas leurs plans.

Charles Décarie, le président-directeur général du Groupe Juste pour rire, a déclaré qu’il s’agissait d’une «année de transition» et que son équipe a conçu un festival en naviguant à travers les contraintes imposées par la Santé publique.

Lorsque la planification a commencé en février et mars, les organisateurs ont planché sur une multitude de scénarios avec différentes tailles de foule, allant de l’absence de spectateurs à la moitié de la capacité habituelle, a déclaré M. Décarie.

«Vous devez construire des scénarios, a-t-il expliqué. Vous devez planifier un peu plus que d’habitude parce que vous devez avoir des alternatives.»

Comme par le passé, les festivals incluent à la fois des spectacles en salle payants et des représentations en plein air gratuites. À l’extérieur, il y aura moins de scènes et des foules plus petites que dans les dernières années, a précisé M. Décarie. Les spectacles en salle fonctionneront à 30 % de leur capacité, tandis que les spectacles à l’extérieur auront environ 10 à 20 % de du nombre de spectateurs d’avant la pandémie.

«Normalement, nous accueillons environ un million de personnes pendant les festivals sur 15 jours, et cette année, nous serions heureux si 200 000 personnes nous rendent visite au cours des deux prochaines semaines», a indiqué M. Décarie.

Au Québec, les événements extérieurs ont une capacité maximale de 5000 personnes, qui doivent être divisées en sections distinctes de 500 personnes. Les événements en salle sont limités à 3500 spectateurs, qui doivent s’asseoir en sections de 250 personnes, avec des entrées et des toilettes séparées pour chaque section.

En raison des restrictions frontalières, que M. Décarie qualifie de «préoccupation majeure», certaines prestations sont filmées à New York et à Los Angeles et seront diffusées en ligne.

«C’est ainsi que nous avons pu joindre des talents internationaux, a-t-il déclaré. Nous avons décidé de changer notre façon de procéder, et nous sommes allés vers eux.»

Les spectacles en personne mettront pour leur part en vedette des artistes locaux, a-t-il déclaré.

D’autres festivals montréalais affirment également qu’ils prévoient de contourner les restrictions frontalières en se concentrant sur les artistes locaux.

Le Festival international Nuits d’Afrique présente des artistes locaux et des prestations enregistrées des années précédentes, a mentionné vendredi la directrice générale et co-fondatrice du festival, Suzanne Rousseau.

«Les premières nuits, en particulier, étaient incroyables», a-t-elle déclaré à propos du festival, qui a débuté le 6 juillet et se poursuit jusqu’à dimanche. Les artistes disaient: «C’est mon premier spectacle devant public depuis un an et demi».»

Le volet extérieur du festival consiste en deux petites scènes de style «cabaret», a commenté Mme Rousseau. Au lieu d’une scène principale, un spectacle son et lumière est projeté sur un bâtiment. Il présente des prestations filmées qui portent sur les 35 ans d’histoire du festival.

«Ce qui est important, c’est que les festivaliers puissent venir voir des spectacles en personne, a-t-elle déclaré. Et d’avoir des prestations en ligne pour les gens qui ne peuvent pas se rendre à Montréal ou qui ne peuvent pas voyager.»

Mme Rousseau a affirmé qu’elle espère conserver certains des volets en ligne dans les années à venir, mais qu’elle souhaite également organiser un festival plus important l’année prochaine.

«On est vraiment content d’avoir fait un festival cette année, ça nous prépare pour l’année prochaine, a-t-elle déclaré. Cela nous donne l’ambition d’être prêts à recevoir plus de monde, plus de performances et une expérience complète.»

Certains des grands festivals d’été de Montréal, dont le Festival international de Jazz de Montréal, ont été repoussés au mois de septembre. Mme Rousseau a toutefois soutenu qu’elle n’avait jamais envisagé de retarder l’édition de cette année du festival Nuits d’Afrique.

«C’est vraiment important d’être là pendant l’été. Il n’y avait aucun doute que nous allions le faire», a-t-elle déclaré.

Francis Bouchard, un porte-parole de Tourisme Montréal, un organisme à but non lucratif qui fait la promotion du secteur touristique de la ville, a indiqué qu’avec les événements reportés, la période des festivals durera jusqu’en octobre de cette année. Il est encourageant, a-t-il dit, de constater que des festivals et des événements qui ont été reportés ou annulés l’année dernière soient de retour cet été et cet automne.

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