Styles De Vie
Israël, sur la piste de l’écotourisme

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REPORTAGE – Chemin de grande randonnée du National Trail, ouverture des kibboutzim pour « renouer avec la nature et retrouver le plaisir d’une convivialité oubliée »… L’État hébreu se rêve en destination verte.
Envoyée spéciale à Tel-Aviv
C’est une montagne composée de 25 millions de tonnes d’ordures ménagères qui porte le nom de Hiriya, au sud-est deTel-Aviv. C’est un jardin extraordinaire, planté d’essences odorantes, dont on oublierait presque qu’il est composé de déchets, s’il n’y avait quelques lambeaux sortant du flanc de la montagne «pour que les gens se souviennent», explique Joanna Maissel, guide du parc Ariel Sharon. «C’est l’une des sept merveilles du recyclage du monde!», s’enthousiasme-t-elle. Il a ouvert il y a deux ans. À l’intérieur, un court-métrage d’animation raconte l’incroyable réhabilitation de ce dépotoir en jardin de promenade.
De 1952 à 1998, 3000 tonnes d’ordures y furent chaque jour déversées, soit la moitié de la consommation quotidienne des ménages du pays (l’autre moitié partant pour le Néguev). À deux doigts de la catastrophe écologique, ce n’est pas pour cette raison que le premier ministre, Ariel Sharon, ordonna de fermer la montagne et de la transformer, mais parce que des millions d’oiseaux affluaient sur la décharge, mettant en péril les avions de ligne de l’aéroport Ben Gourion tout proche.

«Cet endroit est une prouesse»
Or, «Israël est le deuxième pays de migration des oiseaux après le Panama», affirme Joanna. Sous nos pieds, un feuilletage d’argile, de plastique, de gravats et de terre plonge jusqu’à six mètres pour isoler de la toxicité des déchets. Les restanques d’oliviers portent les stigmates de l’histoire: les murets sont composés de béton des bâtiments détruits. Au sommet, la vue embrasse la ville blanche et son rivage.
«Cet endroit est une prouesse. Car ici, l’écologie se heurte aux religieux», affirme une jeune femme croisée à l’aéroport. De fait, l’écotourisme en Israël n’en est qu’à ses balbutiements. «Le maire de Tel-Aviv a investi dans des pistes cyclables, mais il y a peu de sportifs: les gens ont acheté des vélos et des trottinettes électriques. Car outre le problème de la chaleur, il faut aussi compter avec l’humidité», confie Paule Kedem Rakower, guide officielle du ministère du Tourisme.
Mais même électrique, la petite reine est le moyen le plus ludique et le moins polluant pour circuler dans cette ville embouteillée. En sortir. Prendre la direction nord-est vers la Méditerranée. Suivre le National Trail, ce chemin national d’Israël qui traverse le pays dans sa longueur sur 1000 km et 44 étapes que l’on franchit de préférence à pied. La meilleure saison pour le parcourir s’étend d’octobre à mai.

En voilà un segment. Dans la région de Hod HaSharon, le long de l’ancienne route côtière portant le numéro 4, de vastes champs délaissés par leurs propriétaires vivant à l’étranger ont été investis par un artiste plasticien, Dani Manhaim, qui y a installé de monumentales sculptures. Toutes portent un message engagé pour la planète. Une immense fourchette avec un couteau plantés sur une motte de terre interrogent sur le respect de celle que l’on mange. Un mât dont les drapeaux flottant au vent sont en réalité des robes indique que «ce sont les femmes qui montrent le chemin». Un balai-brosse semble nettoyer le ciel… Tout un symbole sur ce site qui, il y a vingt ans, fut pollué par l’explosion accidentelle d’une usine d’armement.
Michal Wimmer-Luria, militante écologique, nous guide dans cette «galerie verte» à ciel ouvert qui flirte avec la ligne bleue de l’horizon marin. Le terrain borde le parc national côtier de Hod HaSharon qui s’étire entre la petite ville de Herzliya et celle de Netanya. Par un sentier dunaire escarpé, Michal chemine jusqu’au bord en ramassant les détritus jonchant le sol. C’est une passionnée qui parle d’écologie comme Nicolas Hulot. Auteur d’une thèse sur l’écotourisme dans le Haut Néguev, cette pétillante mère de famille quadragénaire n’a de cesse de sensibiliser les marcheurs ou écoliers en goguette qu’elle apostrophe, l’air de rien, à la protection de l’environnement. «C’est bon pour le business!», assure-t-elle dans un large sourire.
S’ouvrir aux voyageurs de passage

Les kibboutzim (le pluriel de kibboutz), ces villages communautaires idéalistes comme les phalanstères au XIXe siècle, mais créés par des migrants d’Europe de l’Est fuyant les pogroms du début du XXe siècle, l’ont bien compris, qui commencent à s’ouvrir aux voyageurs de passage. En Galilée, célèbre pour ses vins souvent primés et ses petits producteurs passionnés, «guest house» et «bed & breakfast» se multiplient pour proposer l’expérience du tourisme rural, le temps d’une nuit, ou d’un repas à la table commune avec des produits cultivés et cueillis par la collectivité.
Ainsi du kibboutz Nir-David, fondé en 1936 le long de la rivière Asi, près de la ville de Beit She’an: cet eco-lodge aux cinquante chalets de bois, avec son zoo peuplé d’autruches et de koalas, est un havre pour les familles. Ou encore du kibboutz Ein Gedi, établi en 1956 dans le désert de Judée, tout près du site archéologique de Massada: une oasis avec piscine, zoo et magnifique jardin botanique aux mille essences tropicales, dans un canyon de falaises ocre, bordé par la mer Morte. Sur Internet, le site israélien Hapisga recense, depuis 2003, des lieux de villégiature remarquables en Galilée pour découvrir son patrimoine culturel et historique, mais aussi «renouer avec la nature et retrouver le plaisir d’une convivialité oubliée».

Entre terre et mer, on ne saurait trop conseiller une halte citadine, à Acre (autrement dit Akko ou Saint-Jean d’Acre) pour dîner chez Uri Buri. Portant le nom de son généreux, gourmand, prolixe propriétaire, Uri Jeremias, et d’un poisson local, le mulet, cette table bio poissonnière rassemble dans et autour de l’assiette toutes les communautés, juive, musulmane, chrétienne, druze, sans distinction d’origine ni de religion. Une table de paix, à l’image de l’Effendi, insoupçonné boutique-hôtel créé dans un palais de style vénitien vieux de 1500 ans au fond d’une ruelle descendant vers la mer. À l’intérieur: une église privée, des bains turcs et des murs peints de fresques portant l’histoire et la beauté cosmopolite de la terre promise. Ce bien commun extraordinaire est à deux pas du restaurant, qui fait rimer gastronomie avec écologie.

Carnet de route
Y aller
Tel-Aviv est à 4 h 40 de vol de Paris. Avec El Al, la compagnie nationale, l’aller-retour est à partir de 302 euros en classe économique (tél.: 01 40 20 90 90). Prix cassés chez Transavia, qui propose l’A/R à partir de 160 euros, mais tout est payant à bord.
Séjourner en Galilée
Kibboutz Nir-David, un écolodge en pleine nature. À partir de 138 euros la nuit en chambre double (tél.: +972 4 374 8825). Kibboutz Ein-Gedi, un complexe hôtelier atypique et de charme au bord de la mer Morte. À partir de 170 euros la nuit en chambre double (tél.: +972 8 659 4221/3). Le site Hapisga propose une sélection de chalets, maisons d’hôtes et hôtels de charme situés sur les grands sites patrimoniaux et le long de la route des vins de la région (tél.: +972 4 695 1545).
Se restaurer
Chez Uri Buri, à Acre. Restaurant de poissons et fruits de mer dans un bâtiment ottoman de la vieille ville face à la Méditerranée et à deux pas de l’hôtel Effendi (efendi-hotel.com). Autour de 50 euros le repas. Ha-Hagana Street (tél.: +972 4 955 2212).
Se renseigner
Le chemin de randonnée, l’Israel National Trail et l’Office national israélien du tourisme (tél.: 01 42 61 01 97).

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100 emplois en péril au centre de contrôle du CN

Le Canadien National (CN) fermerait son centre de contrôle ferroviaire à Montréal afin de centraliser ses opérations en Alberta, déplore le syndicat Teamsters Canada.
Une centaine de postes de contrôleurs de circulation ferroviaire seraient ainsi transférés dans l’ouest du pays.
«L’entreprise a déjà commencé le transfert d’une vingtaine de postes à Edmonton. Les travailleuses et travailleurs en question venaient tout juste d’être transférés de Toronto à Montréal cette année», a soutenu le syndicat dans un communiqué.
En entrevue à TVA Nouvelles, Christopher Monette, directeur des affaires publiques de Teamsters Canada, a indiqué que le CN est en train de déraciner des familles à l’autre bout du pays.
«Certaines de ces familles venaient tout juste de trouver une école ou une garderie pour leurs enfants à Montréal. On ne peut pas jouer de la sorte avec la vie des gens», a précisé le président de Teamsters Canada, François Laporte.
La majorité des contrôleurs ferroviaires au pays, donc quelque 200 contrôleurs qui travaillent pour le CN, est représentée par la Conférence ferroviaire de Teamsters Canada (CFTC). Leur rôle est de coordonner les mouvements ferroviaires, un peu comme le font les contrôleurs aériens. Ils protègent également les travailleurs sur les voies ferrées.
Le président de la CFTC, Lyndon Isaak, est d’avis que «le CN va probablement perdre des contrôleurs chevronnés et leur connaissance du réseau ferroviaire, ce qui pourrait mettre en danger les cheminots, les préposés à l’entretien des voies et le public en général».
De son côté, la direction du CN a expliqué que «pour des raisons d’efficacité et de gestion, il a été décidé que les opérations pour le nord de l’Ontario seraient contrôlées d’Edmonton à partir du printemps 2020».
«Il faut noter que ce bureau (Nord de l’Ontario) est à Montréal que depuis tout récemment puisque le CN évalue constamment ses besoins et prend des décisions sur une base opérationnelle et continue, a-t-on ajouté. Moins d’une quinzaine d’employés sont touchés par ce changement.»
L’entreprise a ajouté qu’il y avait des discussions avec le syndicat pour déterminer les modalités des relocalisations, assurant que «les employés ne désirant pas être relocalisés auront droit aux bénéfices prévus à leur convention collective».
Rappelons qu’en raison d’un ralentissement de l’économie nord-américaine, le CN a confirmé le mois dernier qu’il procède à des mises à pied au sein de ses effectifs. L’entreprise basée à Montréal n’a toutefois pas voulu confirmer les informations du «Globe and Mail» voulant que 1600 travailleurs soient mis au chômage.
Par ailleurs, l’entreprise ferroviaire a dû faire face à un conflit de travail lorsque quelque 3200 chefs de train et membres d’équipes de manœuvre du Canadien National (CN) ont déclenché une grève.
Le débrayage, qui a duré une semaine, a perturbé les activités de nombreuses industries, incluant les agriculteurs dont les livraisons de propane avaient été réduites ou même arrêtées, ce qui avait de graves conséquences sur la récolte et le séchage du grain au Québec.
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Le Canada renforce les droits des passagers aériens

À compter de ce 15 décembre, les passagers aériens disposent de nouveaux droits en vertu du Règlement sur la protection des passagers aériens (RPPA) de l’Office des transports du Canada (OTC).
Les compagnies aériennes offrant des vols à destination/au départ du Canada doivent verser aux passagers des indemnités pouvant atteindre 1000 dollars canadiens en cas de retard ou d’annulation de vol attribuable à la compagnie aérienne (sauf pour des raisons de sécurité); fournir aux passagers des commodités en cas de retard ou d’annulation de vol attribuable à la compagnie aérienne (nourriture et boissons en quantité raisonnable; accès à des moyens de communication; et hébergement pour les retards se prolongeant jusqu’au lendemain).
De plus, les compagnies aériennes doivent prendre les mesures nécessaires pour attribuer, sans frais supplémentaires, des sièges aux enfants de moins de 14 ans à proximité de l’adulte qui les accompagne. Pour faire en sorte qu’un enfant ne soit pas assis trop loin, les parents devaient parfois payer d’importants frais de réservation de sièges. Désormais, cela n’est plus nécessaire : le règlement exige qu’un enfant de 4 ans ou moins soit assis à côté d’un parent, qu’un enfant de 5 à 11 ans soit placé dans la même rangée, séparé par un voyageur tout au plus, alors qu’un adolescent de 12 ou 13 ans ne doit pas être séparé d’un parent par plus d’une rangée.
Ces règles s’ajoutent à la charte canadienne des droits des passagers aériens (ou charte des voyageurs) qui était entrée partiellement en vigueur à l’été 2019 et qui prévoyait déjà des obligations en matière de communication claire, de surréservation, de retard sur le tarmac, de perte ou de bris de bagages et de transport d’instruments de musique.
Pour aider les passagers aériens à se retrouver dans leurs droits, l’OTC leur offre un service en ligne : il s’agit d’un guichet unique où les passagers aériens peuvent se renseigner sur leurs droits, déposer une plainte contre une compagnie aérienne et trouver des astuces pour voyager sans tracas.
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L’environnement fiscal est plus profitable aux entreprises au Canada qu’aux E. U.

Le ministre des Finances Bill Morneau était au courant que l’environnement fiscal des entreprises ayant des activités au Canada était supérieur à celui des États-Unis _ même après les fortes réductions du gouvernement dirigé par Donald Trump _ plusieurs mois avant de donner un nouveau coup de main aux entreprises canadiennes.
L’analyse réalisée en août 2018 souligne que les réformes fiscales «avaient réduit, mais n’avaient pas éliminé» l’avantage fiscal dont jouissent les entreprises au nord de la frontière.
En novembre 2018, M. Morneau a publié un énoncé politique contenant des mesures permettant aux entreprises de passer en charge immédiate du coût total des machines et du matériel et de déduire une plus grande part du coût des biens nouvellement acquis lors de l’année pendant laquelle un investissement est effectué. Ces mesures devraient coûter 14 milliards $ sur cinq ans au Trésor public.
M. Morneau devrait présenter lundi une mise à jour qui exposera les perspectives de l’économie et des finances fédérales. Bien que peu s’attendent à des mesures comme celles annoncées dans l’énoncé économique de l’an dernier, la mise à jour dressera le tableau du budget fédéral de 2020 et devrait indiquer comment les mesures de 2018 ont été utilisées.
Les données sur l’investissement des entreprises sont mitigées depuis l’entrée en vigueur des nouvelles règles.
L’incertitude entourant le nouvel accord de libre-échange entre le Canada, les États-Unis et le Mexique (ACEUM) devrait disparaître lorsqu’il sera ratifié. Cela pourrait encourager les entreprises à utiliser davantage les règles d’amortissement accéléré, estime Brian Kingston,vice-président aux politiques internationale et budgétaire au Conseil canadien des affaires.
Selon lui, M. Morneau devrait toujours viser à abaisser le taux d’imposition combiné fédéral-provincial aux entreprises à 20 % par rapport au taux actuel d’un peu moins de 27 %, ce qui est supérieur à la moyenne des pays de l’OCDE.
«Quand on essaie d’attirer des capitaux en Amérique du Nord, en particulier dans un environnement protectionniste défendu par le président américain. Les entreprises veulent être à l’intérieur de la forteresse américaine. Le Canada, en tant que petite économie, a toujours un avantage sur les États-Unis pour se rendre plus attrayant.»
En juillet, le ministère des Finances a publié un document qui examinait le «taux d’imposition effectif marginal», qui tient compte des taxes provinciales et autres pour estimer le coût pour les entreprises de faire de nouveaux investissements. Le taux d’imposition effectif a servi de base à l’analyse de l’été 2018 qui a révélé que les taxes des entreprises du Canada étaient inférieures à celles des États-Unis, et pour les chiffres de la mise à jour de novembre 2018.
Le Canada est le seul pays à avoir adopté des mesures concernant l’amortissement accéléré en réponse aux réductions fiscales de M. Trump. Une vingtaine de pays ont préféré réduire le taux d’imposition des sociétés, mentionne Jack Mintz, expert en politique fiscale à l’Université de Calgary.
Les propres calculs de M. Mintz, qui tiennent compte de secteurs comme le pétrole et le gaz que le ministère laisse de côté, laissent entendre que le taux d’imposition effectif du Canada sur le capital était un peu plus élevé qu’aux États-Unis avant et après les changements de l’an dernier.
«Le leur était inférieur, affirme-t-il. Mais si c’était vraiment le cas, cela soulève des questions. Pourquoi prôner l’amortissement accéléré? C’est une mauvaise politique qui génère des distorsions.»
La décision américaine permettant l’annulation immédiate des coûts de certains équipements a été considérée comme la mesure la plus importante par les entreprises indépendantes au sud de la frontière, soutient Dan Kelly, président de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante.
La réponse du Canada a été un pas dans la bonne direction, ajoute-t-il. Mais les modifications apportées à la taxe sur les petites entreprises adoptées en 2017, la taxe fédérale sur les émissions de carbone, les augmentations des cotisations au Régime de pension du Canada pour financer ce programme ont nui aux sociétés.
«Tout cela nous a coupé l’herbe sous les pieds, dit M. Kelly. On veut stimuler l’économie d’une main, mais on la freine de l’autre. On peut ainsi comprendre pourquoi cela n’avait pas vraiment fouetté le monde des affaires.»
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