NOUVEAUTÉ – Modèle star de la firme munichoise vendu déjà à plus de 15 millions d’unités, la Série 3 se renouvelle entièrement.
Le constructeur munichois, qui a lancé une grande offensive produits, est venu en force au Mondial de Paris. Le public parisien a l’honneur des nouvelles moutures du X5 et du roadster Z4 mais aussi du concept iX3 qui annonce un X3 full électrique en 2020, de la Série 8 et de la septième génération de la Série 3. Née en 1975, cette berline n’est pas un modèle comme les autres dans la nomenclature BMW. Elle est à la marque munichoise ce que la Golf est à Volkswagen: l’épine dorsale de la gamme. Comme pour les générations qui l’ont précédé, la nouvelle copie a été particulièrement soignée pour préserver son statut de référence de la catégorie. Tout en se convertissant aux nouveaux codes esthétiques, les lignes évoluent en douceur. L’influence de sa grande sœur, la Série 5, est manifeste mais la Série 3 possède son propre caractère.
La nouvelle Série 3 intègre des feux arrière horizontaux et un becquet de malle. Fabian Kirchbauer
Développée sur la plateforme CLAR destinée à tous les modèles à moteur longitudinal, cette nouvelle berline passe vraiment pour une Série 5 en réduction. Plus vraiment compacte, la nouvelle Série 3 s’allonge de 76 m dont 41 mm au niveau de l’empattement pour passer la barre des 4,70 m. Elle s’élargit de 16 mm tandis que la hauteur reste quasiment inchangée (- 1 mm). Malgré un gabarit revu à la hausse, les designers ont réussi à abaisser le Cx aérodynamique à 0,23 pour la version 320d. Une sacrée performance. Les galbes sont plus soulignés qu’auparavant tandis que la virgule sur le bas de caisse et le becquet prononcé de malle arrière fleurent le déjà-vu, notamment chez Lexus. Les proportions sont préservées et grâce à la nouvelle plateforme, les ingénieurs ont pu économiser jusqu’à 55 kilos tout en conservant une répartition équilibrée des masses (50-50), gage de dynamisme.
L’instrumentation numérique abandonne les combinés ronds. Fabian Kirchbauer
Doté d’une habitabilité en hausse, l’intérieur se signale surtout par sa nouvelle interface homme/machine. Après le Z4 et le X5, la Série 3 perd ses combinés ronds au profit d’un affichage numérique en forme de demi-octogone. L’ergonomie n’est pas très différente de ce que l’on connaît aujourd’hui chez BMW et elle s’appuie toujours sur une console centrale orientée côté conducteur et sur le fameux bouton rotatif Controller iDrive pour naviguer dans l’écran central. À moins d’y accéder directement grâce à l’écran tactile. Les technologies et les systèmes d’aides à la conduite proviennent des modèles du segment supérieur. La Série 3 accède ainsi aux derniers équipements qui nous rapprochent un peu plus de la conduite automatisée. Le système Drive Assistant Pro disponible en option comprend l’assistant directionnel et de contrôle de trajectoire.
Lors de son lancement dans les concessions le 9 mars 2019, toutes les motorisations satisferont à la norme antipollution Euro 6d-Temp. La nouvelle Série 3 sera disponible avec deux moteurs 4 cylindres à essence 2 litres turbo, de 184 ch (320i) et 258 ch (330i). Deux mécaniques diesels sont aussi programmées: le 4-cylindres 2 litres turbo de 190 ch et le six-cylindres en ligne 3 litres de 265 ch (330d). La 320d revendique des émissions de CO2 de seulement 115 g/km (norme WLTP). Selon les modèles, la Série 3 sera servie par une transmission manuelle à 6 rapports ou automatique à 8 rapports. Une version hybride rechargeable verra aussi le jour. Et il n’est pas exclu qu’une version 100 % électrique enrichisse la gamme BMWi. La transmission intégrale xDrive sera aussi proposée sur certains modèles, à commencer par la 320d. Enfin, les liaisons au sol ont fait l’objet d’un soin particulier. La Série 3 est la première BMW dotée d’amortisseurs à butées hydrauliques. Une suspension à amortissement piloté sera proposée en option.
La septième génération de la Série 3 reçoit une grande partie des équipements de ses grandes sœurs. Fabian Kirchbauer
Après une première destination réussie pour les guinguettes de Montréal au parc de l’Ancienne-cour-de-triage dans le Sud-Ouest, c’est au tour de Griffintown d’accueillir cette fête estivale.
C’est l’organisme à but non lucratif (OBNL), le Village de Noël de Montréal, qui est derrière ce concept de fête gourmande, culturelle et artisanale sur le bord de l’eau.
Après de nombreux évènements préparés pendant la saison hivernale, comme au marché Atwater et au Quartier des spectacles de la Place des arts, le Village de Noël de Montréal souhaitait développer des activités pendant l’été.
«Au marché de Noël, c’est pas mal ça qu’on fait aussi. [On offre] une programmation culturelle variée et on met en relief l’artisanat et la gastronomie locale», explique la directrice générale de Village de Noël de Montréal, Line Basbous.
Ce nouvel évènement estival permet également à l’OBNL de conserver son personnel et de recruter de nouveaux employés tout au long de l’année.
Concept des guinguettes
Une guinguette est un cabaret populaire français, à l’image d’une station balnéaire estivale. À Montréal, quatre guinguettes mobiles sont prévues.
Le nouveau restaurant conçu pour l’événement, Merci Tata, accueille la population dans une ambiance décorée et festive sur le bord de l’eau, soit via le canal de Lachine, le fleuve Saint-Laurent et la rivière des prairies.
«C’est une conception alimentaire qui intègre l’événement. C’est la station gourmande qu’on retrouve dans toutes les guinguettes», précise la directrice générale.
Succès
Du 12 au 27 juin, le parc de l’Ancienne-cour-de-triage dans le Sud-Ouest a accueilli la première guinguette mobile.
«Quand on a commencé le montage [du site] la semaine qui a précédé le lancement, les gens s’arrêtaient pour poser des questions. On a senti qu’il y avait un certain enthousiasme pour le projet», note Mme Basbous.
Lors des dix jours d’opération de la guinguette au parc de l’Ancienne-cour-de-triage, située le long du canal de Lachine, environ 7000 personnes ont profité des installations de la première édition.
Retour
La guinguette mobile reviendra dans le Sud-Ouest. Un peu plus à l’est, cette fois, elle prendra place jusqu’au 25 juillet à la place des Ouvriers au parc Lien Nord, en bordure du canal de Lachine, au début de Griffintown.
Plusieurs artisans locaux seront sur place afin de présenter leurs cosmétiques, décorations, vêtements, bijoux et produits alimentaires.
Même s’il est encore tôt pour se prononcer sur un possible retour des guinguettes et de son restaurant Merci Tata l’an prochain, l’intérêt se fait sentir par la population.
«On voit bien qu’il y a un enthousiasme pour ce projet. On espère pouvoir le faire durer année après année», souligne Mme Basbous.
Une guinguette stationnaire pour l’été est présente au parc Jean-Drapeau jusqu’au 3 octobre. Une guinguette mobile est également prévue à l’Îlot John Gallagher dans Verdun en août.
Claudia Bouvette et Luis Clavis ont composé à distance la chanson «Kodak jetable», qu’ils interpréteront à «La belle tournée», où la région montréalaise sera en vedette, lundi soir.
Un duo mitonné alors qu’elle séjournait chez sa mère, à Bromont, et que lui était dans son studio de Montréal, pendant le premier confinement du printemps 2020.
Outre cette langoureuse pièce, Bouvette et Clavis ont en commun d’être natifs de l’Estrie et des Cantons de l’Est, Bromont pour elle, Sherbrooke pour lui, d’avoir adopté Montréal au début de leur carrière… et d’en être tombés amoureux.
Luis Clavis s’y est établi après le cégep avec ses comparses de Valaire et Qualité Motel, tandis que Claudia Bouvette avait 15 ans quand elle a participé à «Mixmania 2» et a dû pour ce faire s’installer pendant deux mois dans un loft du Vieux-Montréal. Elle a ensuite décroché rôles et engagements qui l’ont amenée de plus en plus souvent dans la métropole.
Début vingtaine, elle louait un premier logis dans Villeray et, depuis cinq ans, l’artiste de 26 ans est une fière résidente d’Hochelaga-Maisonneuve, un quartier qu’elle estime de plus en plus tendance, tout en demeurant accessible.
«Je me souviens, au début, quand j’habitais dans le sous-sol de mon « chum », dans Ahuntsic, je ne pouvais pas passer plus qu’une semaine à Montréal, car je trouvais ça trop intense, a raconté Claudia. J’avais besoin de retourner à la campagne, d’être dans un train de vie un peu moins bruyant et rapide. Après, je suis devenue plus autonome, et j’ai vraiment eu la piqûre. Maintenant, c’est l’inverse: je dois me forcer pour aller voir ma famille à Bromont!»
« Quand je suis passé chez le notaire, mes genoux ont flanché. Je me suis dit : est-ce que je viens de faire la plus grande connerie de ma vie ? Mais finalement, ç’a été une bonne décision », raconte en riant Peter Balov, propriétaire du nouveau Bistro Sofia.
Quelques mois plus tard, assis devant son établissement, en plein cœur de la Petite-Patrie à Montréal, il savoure maintenant le moment. Le Québec est déconfiné, son bistro est sur le chemin de la rentabilité, mais le saut vers la restauration a été parsemé de doutes.
« Je suis foncièrement un nomade. J’ai toujours travaillé dans le monde du cirque et du théâtre, en sonorisation, puis comme directeur de production. Je voyageais partout dans le monde avec ma conjointe qui a été longtemps acrobate. Puis, la pandémie est arrivée, ma vie a basculé », raconte-t-il.
D’un dépanneur… à un restaurant !
Lors de cette semaine fatidique du 9 mars 2020, il est en tournée en Iowa. Le spectacle est annulé en quelques heures, il doit rentrer en catastrophe à Montréal et réinventer sa vie professionnelle.
« On a fait une réunion sur Zoom avec les collègues. Et là, un artiste m’a demandé : que vas-tu faire ? À la blague, j’ai dit, je vais m’acheter un dépanneur, on aura toujours besoin de dépanneurs ! Et c’est resté dans ma tête, c’est devenu une petite épicerie, puis un café, puis je suis arrivé avec l’idée d’un restaurant », dit-il.
Une cuisine typiquement bulgare
Il décide alors d’ouvrir un bistro qui va mettre en valeur une cuisine qui célèbre ses origines. « Je suis né en Bulgarie et je suis arrivé à Montréal en 1994. Donc, je voulais un restaurant qui représente ce que je suis », relate Balov.
Son but ? S’approvisionner avec des produits bulgares, mais aussi des aliments frais du Québec. « J’ai toujours aimé le marché Jean-Talon. Donc, on achète là-bas, mais on fait une grande place à la cuisine des Balkans ».
Sur le menu du restaurant qui a ouvert en décembre dernier, on retrouve des mezze, des grillades et salades. Après des mois d’incertitudes, la clientèle augmente de semaine en semaine. « Il y a eu un excellent bouche-à-oreille et je souhaite vraiment que les gens se sentent bien ici », dit-il.