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Une menace à la souveraineté culturelle du Canada

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Le 30 septembre 2018, le Canada a annoncé la conclusion du nouvel Accord États-Unis–Mexique–Canada (AEUMC) qui remplace l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) de 1992. Le gouvernement du Canada, des représentants des milieux culturels canadiens et plusieurs experts ont confirmé le maintien de l’exemption culturelle canadienne et son application aux engagements qui découlent du nouveau chapitre sur le commerce électronique. Ainsi pouvait-on lire dans divers articles et communiqués que « le Canada aura désormais les coudées franches pour protéger l’ensemble de sa production culturelle nationale devant les États-Unis », une telle exemption permettant au Canada « de conserver sa souveraineté culturelle […] essentielle pour l’avenir du secteur à l’ère numérique ».

Afin de bien mesurer l’ampleur de cette nouvelle, il est utile d’évoquer la conclusion d’une autre négociation, cette fois au sein de l’Union européenne. Le 2 octobre 2018, le Parlement européen a adopté de nouvelles règles sur les services audiovisuels qui visent désormais les plateformes de vidéo à la demande et de partage de vidéos en ligne, telles que Netflix, YouTube ou Facebook. Ainsi, afin de promouvoir la diversité culturelle, les États membres de l’UE devront s’assurer que les fournisseurs de services audiovisuels, y compris ces plateformes, offrent un minimum de 30 % de contenus nationaux et qu’ils participent au développement des productions audiovisuelles européennes, par exemple en versant des contributions à des fonds nationaux.

La question qui se pose aujourd’hui est donc la suivante : le Canada dispose-t-il effectivement de la marge de manoeuvre requise pour adopter et mettre en oeuvre des mesures similaires à celles qui viennent d’être adoptées par le Parlement européen ? La réponse se trouve justement dans le nouvel AEUMC.

Clause de représailles

La situation créée par ce nouvel accord va clairement au-delà de ce que prévoyait l’ALENA et menace davantage la souveraineté culturelle du Canada. Certes, le Canada a réussi à maintenir l’exemption culturelle qui figurait dans l’ALENA et celle-ci couvre tous les chapitres de cet accord, y compris le nouveau chapitre sur le commerce électronique, dont les règles s’appliquent aux « produits numériques ». Toutefois, et cela est totalement passé sous silence dans les médias, cette exemption culturelle est toujours assortie d’une clause de représailles. Une telle clause peut être utilisée par les autres parties, dont les États-Unis, pour « sanctionner » le Canada lorsque l’une de ses politiques culturelles est incompatible avec les engagements au titre de l’AEUMC et qu’elle ne peut être maintenue que grâce à la « protection » offerte par l’exemption culturelle. En d’autres mots, le recours à la protection offerte par l’exemption culturelle peut avoir un prix ! Le côté pernicieux d’une telle clause de représailles est qu’elle pourrait facilement décourager, purement et simplement, la mise en place de mesures de protection et de promotion des expressions culturelles canadiennes.

Il est vrai que cette clause, déjà présente dans l’ALENA, n’a jamais été utilisée par les États-Unis. Il faut cependant préciser que les engagements susceptibles d’affecter les politiques culturelles du Canada étaient limités ; ainsi, la clause de représailles, qu’il était possible d’activer pour sanctionner des politiques couvertes par l’exemption culturelle canadienne, ne présentait en réalité qu’un faible intérêt pour les États-Unis. En effet, dès la fin des années 1990, la stratégie commerciale des États-Unis avait évolué vers une libéralisation du commerce électronique, et les restrictions maintenues au commerce « traditionnel » des biens et des services culturels ne les préoccupaient plus tellement. Seuls les quotas au cinéma continuaient d’être ciblés dans les négociations commerciales menées de manière bilatérale par les Américains, les réserves ou restrictions visant à préserver d’autres types de politiques culturelles étant généralement acceptées. Par ailleurs, dès le début des années 2000, il était devenu clair que la priorité des États-Unis consistait à obtenir des engagements de libéralisation sans réserve du commerce électronique. Car l’avenir des industries culturelles allait se dessiner principalement dans l’environnement numérique.

Nouvel univers numérique

L’ALENA de 1992 ne contenait pas d’engagements relatifs au commerce électronique. Il permettait donc au Canada d’innover et de se doter de nouvelles politiques culturelles visant à soutenir les contenus culturels canadiens dans l’environnement numérique. Ces politiques n’avaient pas à s’appuyer sur l’exemption culturelle canadienne puisque la portée de l’ALENA n’atteignait pas l’environnement numérique. Aujourd’hui, la situation est bien différente. En vertu de la règle de non-discrimination inscrite dans le chapitre sur le commerce électronique de l’AEUMC, ce type de politique contrevient aux engagements au titre de cet accord. Certes, l’exemption culturelle permettra de maintenir en vigueur une politique culturelle applicable au numérique. Car, répétons-le, l’exemption culturelle est présente et elle s’applique au chapitre sur le commerce électronique. Mais à la demande d’une autre partie (les États-Unis ou le Mexique), ce maintien pourra par exemple être conditionné par le versement de compensation financière de la part du Canada.

Si le Canada décidait tout de même d’aller de l’avant avec l’adoption de telles mesures adaptées au numérique, couvertes par l’exemption culturelle du nouvel AEUMC, il ne nous resterait plus qu’à espérer que les États-Unis s’abstiennent de recourir à leur droit de représailles et qu’ils renoncent à nous demander le paiement de quelque compensation que ce soit.

Dans ce monde idéal, nous pourrions ainsi exiger de la part des Netflix de ce monde que 20, 30, 40 % de contenus canadiens figurent dans leurs catalogues. Nous pourrions également leur imposer le versement de contributions dans nos fonds de soutien à la production de contenus culturels canadiens. Et, pour assurer la découvrabilité de nos oeuvres, nous pourrions sans doute aussi contraindre ces plateformes de mettre en avant nos propres contenus sur les pages d’accueil de leur site lorsqu’ils sont visités par des Canadiens, en particulier par nos jeunes qui sont exclusivement tournés vers le numérique.

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Opinions

Même les jeunes RÉPUBLIQUES se lassent du capitalisme, selon les sondeurs américains — RT USA News

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Moins de la moitié des jeunes Américains ont une vision positive du capitalisme, selon un nouveau sondage. Même les jeunes républicains sont de plus en plus sceptiques – mais ne vous attendez pas à ce que l’Amérique devienne complètement socialiste pour l’instant.

Un sondage Axios publié vendredi a révélé qu’aux États-Unis capitalistes, seulement 49% des Américains âgés de 18 à 34 ans soutiennent réellement le capitalisme. Et 51% déclarent avoir une vision positive du socialisme.

Depuis plusieurs années, les sondages ont trouvé un soutien au socialisme croissant parmi les démocrates et les jeunes. En conséquence, les démocrates qui se présentent sur des plateformes explicitement socialistes – comme les membres des Democratic Socialists of America Alexandria Ocasio-Cortez (D-New York) et Rashida Tlaib (D-Michigan) – ont traduit ce mécontentement en succès électoral.

Cependant, le dernier sondage a révélé que les jeunes républicains, généralement des défenseurs infatigables du capitalisme de libre marché, en ont marre du système qu’ils ont l’habitude de défendre. Parmi les républicains âgés de 18 à 34 ans, environ 66% ont désormais une vision positive du capitalisme, contre 81% en 2019. Mais 56% des jeunes républicains souhaitent que le gouvernement se concentre sur la réduction des inégalités de richesse, contre seulement 40% en deux ans. depuis.https://googleads.g.doubleclick.net/pagead/ads?us_privacy=1—&client=ca-pub-5390986774482540&output=html&h=280&adk=180704450&adf=4168993513&pi=t.aa~a.2874080257~i.7~rp.4&w=1092&fwrn=4&fwrnh=100&lmt=1628065615&num_ads=1&rafmt=1&armr=3&sem=mc&pwprc=5987108905&psa=1&ad_type=text_image&format=1092×280&url=https%3A%2F%2Fnews-24.fr%2Fmeme-les-jeunes-republiques-se-lassent-du-capitalisme-selon-les-sondeurs-americains-rt-usa-news%2F&flash=0&fwr=0&pra=3&rh=200&rw=1092&rpe=1&resp_fmts=3&wgl=1&fa=27&dt=1628065633854&bpp=2&bdt=2280&idt=-M&shv=r20210729&mjsv=m202108030101&ptt=9&saldr=aa&abxe=1&cookie=ID%3D5bc0ba73a725e77e-2207b6abaeca00da%3AT%3D1628065618%3ART%3D1628065618%3AS%3DALNI_MbfJtFs3LXLAMzQhf9X_KnK26CNWQ&prev_fmts=0x0%2C1092x280%2C1092x280%2C1092x280&nras=3&correlator=4582349290288&frm=20&pv=1&ga_vid=188329949.1628065617&ga_sid=1628065633&ga_hid=1441312153&ga_fc=0&u_tz=330&u_his=4&u_java=0&u_h=720&u_w=1280&u_ah=680&u_aw=1280&u_cd=24&u_nplug=0&u_nmime=0&adx=85&ady=1595&biw=1263&bih=567&scr_x=0&scr_y=416&eid=20211866&oid=3&pvsid=4333132958230926&pem=75&eae=0&fc=1408&brdim=-7%2C-7%2C-7%2C-7%2C1280%2C0%2C1295%2C695%2C1280%2C567&vis=1&rsz=%7C%7Cs%7C&abl=NS&fu=128&bc=31&ifi=5&uci=a!5&btvi=3&fsb=1&xpc=dqEjBFITRH&p=https%3A//news-24.fr&dtd=358

Axios attribue cette augmentation au fait que davantage d’Américains voient le « avantages tangibles de niveaux d’intervention gouvernementaux sans précédent » pendant la pandémie de coronavirus. En effet, le président de l’époque, Donald Trump, a critiqué les deux partis au Congrès pour avoir accepté d’envoyer « ridiculement bas » chèques de relance de 600 $ en décembre, au lieu des 2 000 $ qu’il a réclamés – une critique qui aurait été étrangère à un président républicain au cours des dernières décennies. Tout aussi rarement, Ocasio-Cortez et Tlaib étaient tous deux d’accord avec Trump sur la question.

Pourtant, l’abandon par la droite du capitalisme sans entraves est en cours depuis avant que la pandémie ne frappe. L’animateur de Fox News, Tucker Carlson, l’animateur de nouvelles du câble le plus regardé aux États-Unis et une influence sur Trump pendant son mandat à la Maison Blanche, a soutenu les propositions des démocrates visant à briser les monopoles technologiques de la Silicon Valley et a condamné « républicain grand public » se concentrer sur le « religion » de « capitalisme de marché ».

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« Aucune crise climatique ne causera la fin du capitalisme ! »

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Andreas Malm est un très sympathique quadragénaire suédois, militant de longue date contre le réchauffement climatique. Invité à Paris par son éditeur, La Fabrique, à l’occasion de la publication en France de son dernier ouvrage, il a par conviction traversé l’Europe en train, au départ de Malmö. Géographe spécialisé en écologie humaine de l’université de Lund, en Suède, il propose notamment une analyse du mouvement climat au sein de la vie politique suédoise (longtemps sous hégémonie sociale-démocrate), lui qui est originaire du même pays que Greta Thunberg. En septembre dernier, il a publié La Chauve-souris et le capital. Stratégie pour l’urgence chronique.

Andreas Malm est par ailleurs membre du collectif Zetkin, composé de chercheurs, d’enseignants et d’activistes de plusieurs nationalités œuvrant à la préservation du climat et de la biodiversité. Ce groupe s’intéresse notamment aux discours sur l’écologie politique de l’extrême droite européenne ou américaine. Malm a ainsi dirigé l’ouvrage collectif Fascisme fossile. L’extrême droite, l’énergie, le climat, qui met au jour la longue tradition de dénégation des enjeux climatiques due à l’engouement de l’extrême droite pour un développement fait de croissance économique constante grâce aux énergies fossiles.

Plus largement, il analyse ici la crise climatique, qu’il conçoit aujourd’hui comme intrinsèquement liée à la conjonction entre la crise sanitaire due au covid-19, source d’un effondrement de l’expansion capitalistique, et la destruction de la biodiversité, permettant la dispersion géographique des zoonoses. Le tout dans un mouvement incessant. En attendant la prochaine pandémie…

On parle généralement d’urgence climatique. Pourquoi lui préférez-vous celui d’« urgence chronique » ?

Andreas Malm : J’ai repris ce terme d’une étude de plusieurs scientifiques qui ont analysé la crise du covid-19 (notamment ses causes) et la crise climatique. Il traduit l’idée que ces deux désastres sont en train de devenir permanents, et non plus temporaires, l’un après l’autre : l’urgence apparaît donc comme chronique. Et la seule voie pour nous en sortir, c’est désormais d’agir contre les causes de ces crises, d’en modifier les conditions de développement.

Vous écrivez que le capitalisme, « survivant à tous ses hôtes », a longtemps semblé un « parasite qui ne meurt jamais », mais qu’il pourrait bien aujourd’hui avoir rencontré des « limites naturelles » à son « espérance de vie ». Que voulez-vous dire ?

Le capitalisme rencontre de réels problèmes, en raison de ce qu’il faut appeler ses « limites naturelles ». Toutefois, je ne crois pas que les problèmes environnementaux puissent causer son déclin avant qu’il ne parvienne à entraîner l’effondrement de la planète tout entière. Si le capitalisme a la possibilité de continuer ainsi dans la voie incontrôlée dans laquelle il se trouve, sans aucune régulation ni limitation, il ne pourra certainement causer – sans possibilité de retour – qu’un processus croissant vers une destruction incommensurable du climat, de la biodiversité et de tout le reste…

Je ne distingue aucune autre voie que la coercition pour obtenir des entreprises qu’elles changent leurs comportements.

Certains marxistes pensent que les problèmes environnementaux pourront être la cause d’une crise majeure du capitalisme et entraîner, à terme, sa chute. Même s’ils ne disposent pas vraiment de preuves à l’appui de cette thèse, on peut bien sûr interpréter le covid-19 (et la crise économique qu’il entraîne) comme un exemple potentiel de ce processus : celui d’un phénomène environnemental causant une maladie zoonotique ayant eu pour conséquence une crise économique majeure au début de la décennie 2020. Toutefois, le covid-19 n’a certainement pas tué le capitalisme. Et je ne pense pas que quelque chose puisse annihiler le système capitaliste, sauf certains processus sociaux précis par lesquels de nombreuses forces humaines s’organisent pour travailler ensemble dans les mêmes directions contre ce système. Mais je ne crois pas qu’une crise environnementale parviendra jamais à elle seule à causer la fin du capitalisme !

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Innovation : le capitalisme « responsable », faux problème et vraie diversion

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La critique du capitalisme est une sorte de passage obligé pour un homme politique en difficulté en France. Elle est pratique parce qu’elle séduit sur un assez large spectre, de gauche à droite. On pourrait donc considérer cette déclaration comme un simple exercice de rhétorique sans grande importance, mais ce faisant on commettrait une erreur, car cette expression révèle beaucoup sur la grande difficulté de l’Europe et surtout de la France à établir un diagnostic pertinent sur leur déclin accéléré.

En se trompant de diagnostic, on s’interdit de résoudre le problème. L’exercice se révèle donc dangereux.

L’appel à un capitalisme « responsable » par le président de la République est bien sûr avant tout une tactique politique. Nous sommes en période électorale et il s’agit probablement pour lui de parler à la gauche en essayant de faire oublier son image libérale, c’est de bonne guerre.

En critiquant un capitalisme devenu « fou », il est certain de marquer des points, même si cela ne repose sur aucun fait tangible. Mais au-delà d’agiter de vieux épouvantails, cette déclaration pose deux problèmes : le premier, c’est qu’elle sert à faire diversion sur les dysfonctionnements de l’État, et le second c’est qu’elle traduit un diagnostic erroné sur l’état du capitalisme en Europe.

Exiger un capitalisme « responsable », une diversion

Prôner un capitalisme responsable, c’est tenter de faire diversion pour éviter de poser la question de la responsabilité de l’État. Rappelons que celui-ci a abordé la crise de la Covid en ayant détruit les stocks de masques, puis a officiellement expliqué aux Français que le port du masque était inutile, et que de toute façon ils étaient trop bêtes pour savoir en mettre un.

Il a ensuite fallu près d’une année à cet État pour mettre en place une campagne de tests systématiques et les débuts de la campagne de vaccination ont été une série d’humiliants dysfonctionnements très largement constatés sur lesquels il n’est pas utile de revenir. La seconde vague a été abordée sans qu’aucune capacité supplémentaire n’ait été créée en réanimation, ce qui a nécessité un nouveau confinement pour éviter l’engorgement des services.

Après 18 mois de Covid, le collège public de mes enfants n’a pas organisé une seule heure d’enseignement à distance via un logiciel de téléconférence, et son application d’espace numérique de travail date visiblement des années 1990 ; elle s’est d’ailleurs effondrée dès les premiers jours d’arrêt des cours présentiels. Dès les premiers jours du confinement, la Poste a quasiment cessé de fonctionner.

Et ce ne sont là que les défaillances directement liées à l’épidémie. On comprend que le chef de l’État souhaite parler d’autre chose que la réforme de l’État, et faire diversion… Au Moyen-Âge, quand les choses tournaient mal, on brûlait des sorcières. En France, on brûle le capitalisme, éternel bouc émissaire.

Cette critique est particulièrement mal venue aujourd’hui, car si la crise de la Covid a montré une chose, c’est que le capitalisme est profondément responsable, au sens le plus large qu’on puisse donner à ce terme. Après des semaines de blocage résultant d’une gestion catastrophique des masques, et alors que des professionnels de santé mouraient de leur absence, l’État s’est finalement résolu à ouvrir leur approvisionnement et leur distribution au secteur privé, bref, au capitalisme, et la pénurie a disparu en moins de deux semaines.

Capitalisme irresponsable ? Quand est arrivé le confinement, tout le monde a craint les pénuries et certains n’ont pas hésité à prophétiser l’effondrement du système. Rien ne s’est effondré et il n’y a eu aucune pénurie. La grande distribution, victime traditionnelle des discours bien-pensants, a nourri la France malgré des conditions extrêmes.

Capitalisme irresponsable ? Puis à partir de décembre 2020, Pfizer, BioNTech et Moderna, purs produits du capitalisme spéculatif que l’on se plait à décrier, ont sauvé des millions de vies humaines avec leurs vaccins et permis à nos économies de repartir, un exploit que quelques mois auparavant, les bien-pensants – encore eux- au premier rang desquels notre Président, jugeaient impossible.

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