Styles De Vie
Le grand retour des brasseries à Paris

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Néo-brasseries, renouveau des bouillons d’antan, relifting d’institutions: les brasseries reviennent sur le devant de la scène parisienne, à grand renfort de poireaux vinaigrette, service continu et volumes XXL.
Bouillon Julien
Le lieu. Ex-fleuron du groupe Flo, la brasserie Julien a adopté depuis l’été le régime bouillon, sous l’impulsion de son nouveau (et très agréable) patron, le multi-restaurateur alsacien Jean-Noël Dron, aperçu en salle. Le décor Art nouveau classé, légèrement rafraîchi, vaut à lui seul le détour: vitraux, panneaux peints façon Mucha, bar sculpté en acajou, sol carrelé fleuri, moulures… La clientèle est d’ailleurs au rendez-vous, mélange d’habitués, branchés et autres touristes.
L’assiette. «Ici, tout est bon, beau et pas cher», affirme la maison. Beau, on l’a souligné, pas cher, pour sûr, et quant à la qualité, elle s’avère tout à fait correcte. La carte imaginée par Christophe Moisand et Julien Robineau met les classiques à l’honneur, avec l’effort – louable même si pas toujours couronné de succès – de les revisiter: œuf mayo (un peu cuit, avec une mayo au siphon, aérienne mais trop légère en goût), poireaux vinaigrette (un peu brûlés), tartare de veau au thon (mal dressé mais gourmand), endives au jambon (régressives mais un peu sèches), pruneaux au vin (trop sucrés mais parfumés)…
Bravo. Le service en continu jusqu’à minuit et les réservations acceptées.
Dommage. Le rosé servi tiède.
Bouillon Julien. 16, rue du Faubourg-Saint-Denis (Xe). Tél.: 01 47 70 12 06. Tlj de 11 h 45 à minuit. Carte: 15-25 €.
Girafe
Le lieu. Lancée discrètement au beau milieu de l’été, la nouvelle table de Gilles Malafosse (Loulou, Monsieur Bleu) navigue déjà dans de grandes eaux. Et l’on ne parle pas – encore – ici de son répertoire marin affûté, bien de son incroyable décorum. Volumes hallucinants, sublime comptoir en marbre, la tour Eiffel en majestueuse invitée de la terrasse panoramique… intérieur comme extérieur, c’est le même programme: plein les mirettes!
L’assiette. Un programme iodé de haute tenue qui a de quoi faire rougir bien des néo-brasseries mondaines. Huîtres et fruits de mer en majesté se disputent le haut de l’affiche avec des assiettes limpides et pleines de panache. Dont quelques-unes sont déjà cultes comme le gambero rosso servi cru et punché à l’huile d’olive, les accras de morue à tremper dans la sauce chien ou les palourdes gratinées au beurre d’algue. Bar, daurade, turbot et autres saint-pierre débarquent aussi à la demande, cuits entier selon l’envie et accompagnés de petites assiettes de légumes divers ou d’une purée dantesque.
Bravo. La mer et rien que la mer… mais quelle mer!
Dommage. Les prix forcément scintillants eux aussi.
Girafe. Palais de Chaillot. 1, place du Trocadéro (XVIe). Tél.: 01 40 62 70 61. Tlj. Carte: 80-120 €.
Astair

Le lieu. Toute nouvelle venue dans le très gourmand passage des Panoramas, cette table lookée signée du groupe Farago (Farago, Canard & Champagne, Candelma) mise sur l’activité fourmillante des Grands Boulevards, notamment en pré ou post-théâtre. Tout en long, la salle chic et cosy designée par Tristan Auer déploie un beau bar confortable, avec cuisine ouverte au fond.
L’assiette. La carte conçue par Gilles Goujon, triple-étoilé de l’Aude, prône le retour à la cuisine bourgeoise en mêlant tradition (cuisses de grenouille, escargots, huîtres, sole meunière, côte de bœuf grillée, riz au lait) et propositions terre-mer plus créatives, qui laissent entrevoir le pedigree du chef: œuf parfait aux champignons des bois (très gourmand), cocotte de poissons et coquillage façon bouillabaisse (savoureuse, mais 3 coques sur 8 arrivent fermées), cabillaud nacré et sa tchouthchouka parfumée, souris d’agneau aux aubergines et épices douces…
Bravo. L’atmosphère du lieu.
Dommage. Les prix qui s’envolent.
Astair. 19, passage des Panoramas (IIe). Tél.: 09 81 29 50 95. Tlj de 12 h à minuit (0 h 30 ven. et sam.). Formule: 25 et 32 € (déj.). Carte: 40-80 €.
Bouillon Pigalle
Le lieu. À faire parler d’elle à longueur d’année, de rubriques en dossiers, en voilà une qui aurait pu nous lasser voire nous agacer. Que nenni. Le charme gouailleur de cette machine de guerre de la bistrote sur deux étages semble parti pour durer. Une fois saisi son mode d’emploi – en gros, venir tôt ou tard -, plus rien ne s’oppose à y demander son rond de serviette!
L’assiette. Car il en faudra – encore – des visites pour épuiser la liste des propositions gaillardes et sincères compilées à la carte. Le tout à des prix – pour une fois – maîtrisés. Œuf mayo, poireaux vinaigrette et os à moelle s’y gloutonnent à moins de 5 euros. Bœuf bourguignon, brandade de morue et agneau de sept heures pour un billet de 10. À ce tarif, c’est fromage ET (bons) desserts: saint-nectaire fermier, riz au lait, mousse au chocolat, poire Belle-Hélène… pour quelques pièces de plus.
Bravo. Dans le genre, numéro un!
Dommage. Nada.
Bouillon Pigalle. 22, bd de Clichy (XVIIIe). Tél.: 01 42 59 69 31. Pas de rés. Tlj de 12 h à minuit. Carte: 15-20 €.
La Coupole
Le lieu. Passée du giron Flo au groupe Bertrand l’an dernier, la mythique brasserie ouverte en 1927 vient de bénéficier d’un léger coup de frais. La terrasse a été agrandie et la salle inscrite aux Monuments historiques, reconnaissable à son style Art déco (piliers peints par des artistes bohèmes, sol à mosaïques, hauts plafonds, banquettes en velours), dotée d’un nouveau bar à cocktails et d’un banc d’écailler flambant neuf. Le charme historique des lieux, avec ses fantômes mondains et ses serveurs en nœud pap’, fonctionne toujours.
L’assiette. Inutile de se le cacher, ce n’est pas pour elle que le tout-Paris continue de se retrouver boulevard Montparnasse. En dehors de la sélection de fruits de mer (les huîtres viennent désormais de chez Joël Dupuch), pas grand-chose qui ne dépasse le niveau cantine dans cette carte à rallonge, à des prix non justifiés: poireaux vinaigrette tout juste mangeables (8 €), curry d’agneau «depuis 1927» arrivé froid et sans parfum (27 €). Nouvelle venue au menu, la choucroute s’en sort plutôt bien. En raison d’une attente «indéterminée» pour une crêpe Suzette flambée en salle, on ne pourra pas se prononcer sur le dessert.
Bravo. La réouverture du Dancing au sous-sol, qui accueille notamment des dîners-spectacles.
Dommage. Le rapport qualité-prix pas au rendez-vous, le service très long.
La Coupole. 102, bd du Montparnasse (XIVe). Tél.: 01 43 20 14 20. Tlj de 8 h à minuit (8 h 30 à minuit le sam., 8 h 30 à 23 h le dim.). Formule: 19,50 € (déj.) et 55 €. Carte: 40-80 €.
Zebra

Le lieu. Sauf si vous avez passé les dernières saisons de l’autre côté du globe, les noms d’Alexandre Giesbert et Julien Ross vous disent forcément quelque chose. En même temps que l’ouverture du rooftop Perruche – et en plus de leur vibrionnant Daroco -, ils relançaient cet été cette vieille gloire du XVIe. Qu’ils ont repensée et modernisée, en commençant par lui offrir une tenue de gala contemporaine du meilleur effet, tout en cuivre, bois et marbre.
L’assiette. Elle aussi a profité de ce lifting bienvenu et semble revivre, respectant les indémodables classiques (œufs mimosa ; os à moelle ; tartare de bœuf, frites ; saucisse, purée ; dame blanche…) et bichonnant les petits plats de confort (cromesquis de tête de veau panée ; ris de veau grenobloise, épinards et pommes vapeur ; bourride de lotte à la sétoise). Un lieu déjà très bien dans ses baskets.
Bravo. L’ouverture en continu, de 7 h 30 à minuit.
Dommage. Les portions assez réduites de certaines entrées.
Zebra. 3, place Clément-Ader (XVIe). Tél.: 01 44 14 91 91. Tlj de 7 h 30 à minuit. Carte: 40-90 €.
Et aussi
Le Dôme. Le chef de cette institution de la rive gauche a changé mais le cadre – relifté récemment – est toujours féerique, les poissons plutôt bien traités et les prix… démentiels. Service en surchauffe lors de notre dernier passage.
108, bd du Montparnasse (XIVe). Tél.: 01 43 35 25 81. Tlj. Carte à partir de 60 €.
Vaudeville. «Cent ans et toutes mes dents» pourrait proclamer cette brasserie du quartier de la Bourse, qui roule depuis 2017 dans l’écurie du groupe Bertrand. Carte XXL.
29, rue Vivienne (IIe). Tél.: 01 40 20 04 62. Tlj. Carte à partir de 30 €.
La Lorraine. Barbue grillée sauce Choron, carpaccio de bar au poivre Timut et autre bar sauvage grillé au fenouil paradent du côté de la place des Ternes dans cette adresse fraîchement rhabillée par Laura Gonzalez.
2, place des Ternes (VIIIe). Tél.: 01 56 21 22 00. Tlj. Carte à partir de 40 €.
Floderer. L’ex-Flo est passé depuis peu dans le giron de Jean-Noël Dron et porte haut les couleurs de l’Alsace – mais pas que – entre choucroute de la mer et Kougelhopf glacé au marc de gewurztraminer.
7, cour des Petites-Écuries (Xe). Tél.: 01 47 70 13 59. Tlj. Carte à partir de 35 €.
Le Wepler. Le Groupe Gérard Joulie (Sébillon, Au Bœuf Couronné, Bouillon Chartier…) a mis la main sur cette maison emblématique de la place de Clichy, où se toisent plateaux de fruits de mer, burger au saint-nectaire et sole meunière.
14, place de Clichy (XVIIIe). Tél.: 01 45 22 53 24. Tlj. Carte à partir de 30 €.
La Strasbourgeoise. Face à la gare de l’Est, cette brasserie a elle aussi rejoint le groupe Joulie récemment. Et propose toujours son répertoire alsacien fort de quelques spécialités: flammenkueche, choucroute au champagne…
5, rue du 8-Mai-1945 (Xe). Tel.: 01 42 05 20 02. Tlj. Carte à partir de 30 €.
Le Stella. Les stores rouge de ce fidèle au poste du XVIe arrondissement fonctionnent tel un phare qui aiguille les appétits. Tartare minute et andouillette AAAAA à la relance.
133, av. Victor-Hugo (XVIe). Tél.: 01 56 90 56 00. Tlj. Carte à partir de 40 €.
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100 emplois en péril au centre de contrôle du CN

Le Canadien National (CN) fermerait son centre de contrôle ferroviaire à Montréal afin de centraliser ses opérations en Alberta, déplore le syndicat Teamsters Canada.
Une centaine de postes de contrôleurs de circulation ferroviaire seraient ainsi transférés dans l’ouest du pays.
«L’entreprise a déjà commencé le transfert d’une vingtaine de postes à Edmonton. Les travailleuses et travailleurs en question venaient tout juste d’être transférés de Toronto à Montréal cette année», a soutenu le syndicat dans un communiqué.
En entrevue à TVA Nouvelles, Christopher Monette, directeur des affaires publiques de Teamsters Canada, a indiqué que le CN est en train de déraciner des familles à l’autre bout du pays.
«Certaines de ces familles venaient tout juste de trouver une école ou une garderie pour leurs enfants à Montréal. On ne peut pas jouer de la sorte avec la vie des gens», a précisé le président de Teamsters Canada, François Laporte.
La majorité des contrôleurs ferroviaires au pays, donc quelque 200 contrôleurs qui travaillent pour le CN, est représentée par la Conférence ferroviaire de Teamsters Canada (CFTC). Leur rôle est de coordonner les mouvements ferroviaires, un peu comme le font les contrôleurs aériens. Ils protègent également les travailleurs sur les voies ferrées.
Le président de la CFTC, Lyndon Isaak, est d’avis que «le CN va probablement perdre des contrôleurs chevronnés et leur connaissance du réseau ferroviaire, ce qui pourrait mettre en danger les cheminots, les préposés à l’entretien des voies et le public en général».
De son côté, la direction du CN a expliqué que «pour des raisons d’efficacité et de gestion, il a été décidé que les opérations pour le nord de l’Ontario seraient contrôlées d’Edmonton à partir du printemps 2020».
«Il faut noter que ce bureau (Nord de l’Ontario) est à Montréal que depuis tout récemment puisque le CN évalue constamment ses besoins et prend des décisions sur une base opérationnelle et continue, a-t-on ajouté. Moins d’une quinzaine d’employés sont touchés par ce changement.»
L’entreprise a ajouté qu’il y avait des discussions avec le syndicat pour déterminer les modalités des relocalisations, assurant que «les employés ne désirant pas être relocalisés auront droit aux bénéfices prévus à leur convention collective».
Rappelons qu’en raison d’un ralentissement de l’économie nord-américaine, le CN a confirmé le mois dernier qu’il procède à des mises à pied au sein de ses effectifs. L’entreprise basée à Montréal n’a toutefois pas voulu confirmer les informations du «Globe and Mail» voulant que 1600 travailleurs soient mis au chômage.
Par ailleurs, l’entreprise ferroviaire a dû faire face à un conflit de travail lorsque quelque 3200 chefs de train et membres d’équipes de manœuvre du Canadien National (CN) ont déclenché une grève.
Le débrayage, qui a duré une semaine, a perturbé les activités de nombreuses industries, incluant les agriculteurs dont les livraisons de propane avaient été réduites ou même arrêtées, ce qui avait de graves conséquences sur la récolte et le séchage du grain au Québec.
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Le Canada renforce les droits des passagers aériens

À compter de ce 15 décembre, les passagers aériens disposent de nouveaux droits en vertu du Règlement sur la protection des passagers aériens (RPPA) de l’Office des transports du Canada (OTC).
Les compagnies aériennes offrant des vols à destination/au départ du Canada doivent verser aux passagers des indemnités pouvant atteindre 1000 dollars canadiens en cas de retard ou d’annulation de vol attribuable à la compagnie aérienne (sauf pour des raisons de sécurité); fournir aux passagers des commodités en cas de retard ou d’annulation de vol attribuable à la compagnie aérienne (nourriture et boissons en quantité raisonnable; accès à des moyens de communication; et hébergement pour les retards se prolongeant jusqu’au lendemain).
De plus, les compagnies aériennes doivent prendre les mesures nécessaires pour attribuer, sans frais supplémentaires, des sièges aux enfants de moins de 14 ans à proximité de l’adulte qui les accompagne. Pour faire en sorte qu’un enfant ne soit pas assis trop loin, les parents devaient parfois payer d’importants frais de réservation de sièges. Désormais, cela n’est plus nécessaire : le règlement exige qu’un enfant de 4 ans ou moins soit assis à côté d’un parent, qu’un enfant de 5 à 11 ans soit placé dans la même rangée, séparé par un voyageur tout au plus, alors qu’un adolescent de 12 ou 13 ans ne doit pas être séparé d’un parent par plus d’une rangée.
Ces règles s’ajoutent à la charte canadienne des droits des passagers aériens (ou charte des voyageurs) qui était entrée partiellement en vigueur à l’été 2019 et qui prévoyait déjà des obligations en matière de communication claire, de surréservation, de retard sur le tarmac, de perte ou de bris de bagages et de transport d’instruments de musique.
Pour aider les passagers aériens à se retrouver dans leurs droits, l’OTC leur offre un service en ligne : il s’agit d’un guichet unique où les passagers aériens peuvent se renseigner sur leurs droits, déposer une plainte contre une compagnie aérienne et trouver des astuces pour voyager sans tracas.
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L’environnement fiscal est plus profitable aux entreprises au Canada qu’aux E. U.

Le ministre des Finances Bill Morneau était au courant que l’environnement fiscal des entreprises ayant des activités au Canada était supérieur à celui des États-Unis _ même après les fortes réductions du gouvernement dirigé par Donald Trump _ plusieurs mois avant de donner un nouveau coup de main aux entreprises canadiennes.
L’analyse réalisée en août 2018 souligne que les réformes fiscales «avaient réduit, mais n’avaient pas éliminé» l’avantage fiscal dont jouissent les entreprises au nord de la frontière.
En novembre 2018, M. Morneau a publié un énoncé politique contenant des mesures permettant aux entreprises de passer en charge immédiate du coût total des machines et du matériel et de déduire une plus grande part du coût des biens nouvellement acquis lors de l’année pendant laquelle un investissement est effectué. Ces mesures devraient coûter 14 milliards $ sur cinq ans au Trésor public.
M. Morneau devrait présenter lundi une mise à jour qui exposera les perspectives de l’économie et des finances fédérales. Bien que peu s’attendent à des mesures comme celles annoncées dans l’énoncé économique de l’an dernier, la mise à jour dressera le tableau du budget fédéral de 2020 et devrait indiquer comment les mesures de 2018 ont été utilisées.
Les données sur l’investissement des entreprises sont mitigées depuis l’entrée en vigueur des nouvelles règles.
L’incertitude entourant le nouvel accord de libre-échange entre le Canada, les États-Unis et le Mexique (ACEUM) devrait disparaître lorsqu’il sera ratifié. Cela pourrait encourager les entreprises à utiliser davantage les règles d’amortissement accéléré, estime Brian Kingston,vice-président aux politiques internationale et budgétaire au Conseil canadien des affaires.
Selon lui, M. Morneau devrait toujours viser à abaisser le taux d’imposition combiné fédéral-provincial aux entreprises à 20 % par rapport au taux actuel d’un peu moins de 27 %, ce qui est supérieur à la moyenne des pays de l’OCDE.
«Quand on essaie d’attirer des capitaux en Amérique du Nord, en particulier dans un environnement protectionniste défendu par le président américain. Les entreprises veulent être à l’intérieur de la forteresse américaine. Le Canada, en tant que petite économie, a toujours un avantage sur les États-Unis pour se rendre plus attrayant.»
En juillet, le ministère des Finances a publié un document qui examinait le «taux d’imposition effectif marginal», qui tient compte des taxes provinciales et autres pour estimer le coût pour les entreprises de faire de nouveaux investissements. Le taux d’imposition effectif a servi de base à l’analyse de l’été 2018 qui a révélé que les taxes des entreprises du Canada étaient inférieures à celles des États-Unis, et pour les chiffres de la mise à jour de novembre 2018.
Le Canada est le seul pays à avoir adopté des mesures concernant l’amortissement accéléré en réponse aux réductions fiscales de M. Trump. Une vingtaine de pays ont préféré réduire le taux d’imposition des sociétés, mentionne Jack Mintz, expert en politique fiscale à l’Université de Calgary.
Les propres calculs de M. Mintz, qui tiennent compte de secteurs comme le pétrole et le gaz que le ministère laisse de côté, laissent entendre que le taux d’imposition effectif du Canada sur le capital était un peu plus élevé qu’aux États-Unis avant et après les changements de l’an dernier.
«Le leur était inférieur, affirme-t-il. Mais si c’était vraiment le cas, cela soulève des questions. Pourquoi prôner l’amortissement accéléré? C’est une mauvaise politique qui génère des distorsions.»
La décision américaine permettant l’annulation immédiate des coûts de certains équipements a été considérée comme la mesure la plus importante par les entreprises indépendantes au sud de la frontière, soutient Dan Kelly, président de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante.
La réponse du Canada a été un pas dans la bonne direction, ajoute-t-il. Mais les modifications apportées à la taxe sur les petites entreprises adoptées en 2017, la taxe fédérale sur les émissions de carbone, les augmentations des cotisations au Régime de pension du Canada pour financer ce programme ont nui aux sociétés.
«Tout cela nous a coupé l’herbe sous les pieds, dit M. Kelly. On veut stimuler l’économie d’une main, mais on la freine de l’autre. On peut ainsi comprendre pourquoi cela n’avait pas vraiment fouetté le monde des affaires.»
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