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Santé Et Nutrition

L’alimentation biologique fait son entrée à l’hôpital

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Bons pour la santé, bons pour l’environnement, les aliments bio, de préférence locaux, ont la cote auprès des consommateurs. Mais changer les façons de faire dans une grande institution peut sembler irréaliste… sauf pour le CHU pédiatrique Sainte-Justine, qui a fait le saut cet été.

« Pour l’instant, nous n’en sommes qu’aux légumes et nous collaborons avec trois fermes. Nous sommes encore des débutants ! », lance Josée Lavoie chef de service des activités d’alimentation du CHU Sainte-Justine.

Le défi est grand : chaque jour, 450 plats sont servis aux patients. Le service s’étend aussi aux employés et aux visiteurs. Un nombre total de plats « difficile à évaluer, car [l’hôpital possède] plusieurs points de service », explique Mme Lavoie.

À cette étape du projet, la part du bio reste ténue — 1,35 % — comparativement aux aliments locaux, selon Josée Lavoie. L’hôpital n’est en effet pas à sa première avancée culinaire. Depuis un an, l’établissement a choisi d’intégrer davantage d’aliments du Québec. Pas moins de 52 % de la dépense alimentaire, excluant les fruits et légumes, est allée à des produits locaux en 2017-2018.

Des courgettes à la salade, en passant par les poivrons et les échalotes, les quelques légumes biologiques distribués à l’hôpital ont un petit goût de révolution dans les cuisines de l’établissement. Le choix d’une meilleure alimentation, notamment par le recours aux aliments biologiques, s’inscrit dans leur prochaine politique de développement durable.

Engouement croissant pour le bio

Les institutions publiques québécoises ne sont pas réputées pour leur grande gastronomie. On leur reproche souvent une nourriture peu équilibrée, et plusieurs « classiques » des plateaux-repas, à commencer par les fameuses pommes de terre en poudre dans les CHSLD, qui ont défrayé la chronique.

Pourtant, de plus en plus d’institutions publiques se soucient de ce qui se trouve dans leurs menus. Un choix alimentaire qui va bien au-delà du goût. Plusieurs études font notamment état d’un risque de problèmes de santé accru chez les jeunes enfants exposés aux pesticides.

Du côté des hôpitaux, un patient mal nourri nécessiterait 2 à 3 jours de plus de soins, et serait plus à risque de devoir y remettre les pieds dans les 30 jours suivants, selon un rapport réalisé pour SoinsSantéCAN en 2017.

« Quand on est hospitalisé, on perd beaucoup de contrôle sur notre vie. Nous voulons redonner au patient un contrôle qui s’applique au moins à son alimentation. […] Depuis, notre taux de satisfaction augmente », se félicite Josée Lavoie. Selon son dernier bilan, la distribution de suppléments alimentaires au CHU Sainte-Justine a diminué de moitié en un an.

« Depuis 15 ans, on accompagne des institutions au Québec [pour intégrer des produits locaux et biologiques]. Et ces dernières années, on constate une hausse des demandes », assure Murielle Vrins, chargée de projet pour Équiterre, qui accompagne le projet du CHU Sainte-Justine.

Même si l’engouement se fait sentir, « le bio reste à gagner », avoue la chargée de projet en alimentation institutionnelle. Pour des raisons financières, la part du biologique reste plus faible que celle du local dans les institutions, explique-t-elle.

La garderie, convertie au bio

« Nos menus contiennent 75 % d’aliments biologiques, on accueille 120 enfants par jour, on a le même budget que tous les autres CPE… et pourtant on y arrive ! », raconte fièrement Sylvie Filteau, directrice du CPE Les frimousses du fort en Montérégie.

Malgré des budgets serrés, le centre de Montérégie a fait le pari d’adopter des aliments biologiques, quitte à revoir ses façons de faire. « C’est sûr que le biologique, ça a un coût et ça nous demande de revoir notre organisation en conséquence. Par exemple, on évite le gâchis en standardisant nos plats, on achète des produits de saison, et on fait des réserves », détaille la directrice, qui a amorcé la transition vers le bio au début des années 2010.

Même son de cloche du côté de Sainte-Justine : favoriser les aliments biologiques « demande beaucoup de gymnastique et de réflexion », reconnaît Josée Lavoie. En réorganisant son service alimentaire pour éviter le gaspillage, l’hôpital a ainsi économisé pour dépenser davantage dans des produits de meilleure qualité.

« Avant, on jetait 25 % de nos plateaux, maintenant c’est à peine 5 % », souligne Mme Lavoie. Avec cette restructuration, l’achat d’aliments biologiques a augmenté la facture de seulement 0,3 %.

S’approvisionner, un défi

Trouver des fermes, être approvisionné tout au long de l’année, jongler entre la disponibilité des produits et les besoins des patients ainsi que la méconnaissance des contraintes du milieu hospitalier… la liste des défis est longue quand un hôpital décide de sortir des circuits traditionnels de distribution.

Le centre de la petite enfance de la Montérégie a travaillé dur pour trouver des fournisseurs de produits biologiques qui livrent en grosse quantité. « Maintenant, on trouve ça plus facile. Il y a des organismes, comme Équiterre, qui nous aident », indique Mme Filteau.

Fournir en quantité suffisante est l’un des prochains défis de l’industrie, confirme Caroline Côté, chercheuse à l’Institut de recherche et de développement en agroenvironnement. « Beaucoup de progrès ont été faits, mais, si on veut fournir les institutions [il va falloir développer davantage cette agriculture], parce que, présentement, on n’arrive pas à répondre à la demande en bio avec les produits d’ici », explique l’agronome. Un premier plan bio alimentaire, déposé en avril dernier par le gouvernement, prévoit de doubler les surfaces en production biologique d’ici 2020.

Manque de soutien politique

Alors que le CHU Sainte-Justine compte sur le soutien financier du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, le CPE de Montérégie déplore avoir plutôt eu des bâtons dans les roues. Sylvie Filteau, la directrice des Frimousses du fort, montre du doigt les récentes baisses de subventions attribuées au CPE, qui ont atteint 3,9 % pour l’année 2016-2017, selon les chiffres du ministère de la Famille.

Acheter biologique demande aussi plus de préparation et de main-d’oeuvre en cuisine. Du travail supplémentaire qui n’est pas prévu dans le budget dévolu aux CPE, selon Mme Filteau. « Le gouvernement a coupé dans les heures de travail des cuisinières. Il nous donne aujourd’hui un budget de fonctionnement de 30 heures au lieu de 35 [pour 60 enfants] […] Ils ont aussi coupé dans le budget alimentaire par jour et par enfant », déplore la directrice.

Sylvie Filteau a dû jongler avec les finances pour augmenter le nombre d’heures de ses cuisinières — à 32 heures —, ce qui l’a obligée à supprimer les entrées de son menu. Une situation paradoxale alors que le récent plan bioalimentaire gouvernemental souhaite promouvoir et favoriser « l’achat d’aliments sains, locaux et écoresponsables dans les institutions publiques ».

Loin du but

Même si le gouvernement québécois souhaite accompagner le virage des institutions vers une alimentation plus saine, celles-ci pensent « qu’un virage complet s’avère impossible dans les conditions actuelles. Il faudra travailler ce changement de manière concertée et avoir les budgets associés à cette ambition », anticipe Josée Lavoie.

« Ce que nous apprenons des autres pays, c’est qu’il en coûtera plus cher au début, mais l’augmentation de la demande amènera une diminution par la suite », analyse la chef de service à Sainte-Justine. Un avis que partage la directrice du CPE Les frimousses du fort et Murielle Vrins, d’Équiterre.

« Quand on voit ce qu’il se passe à Copenhague, on se dit que l’on peut instaurer ça ici aussi, mais il faut une volonté politique », juge Sylvie Filteau. Les institutions de la ville danoise cuisinent maintenant à partir de 90 % d’aliments biologiques après avoir amorcé une transition il y a une dizaine d’années.

« Les institutions dépensent 2,5 milliards de dollars chaque année en produits alimentaires. […] Ce sont des modèles pour notre société », avance Mme Vrins. Les institutions, qui aiment se présenter comme un modèle pour les citoyens, peuvent ouvrir la voie d’une alimentation biologique plus accessible et démocratisée.

Des modèles dans le monde

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Santé Et Nutrition

Démystifier la dyslexie

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(EN) Les enfants entament une nouvelle année scolaire au cours de laquelle ils vont se faire des amis, s’adapter à leurs nouveaux enseignants et faire face à de nouveaux défis. Certains d’entre eux auront plus de difficultés que d’autres, mais comment savoir si un trouble d’apprentissage ne nuit pas à votre enfant et à sa capacité de réussir ?

L’un des troubles les plus fréquents est la dyslexie. Environ 15 % des Canadiens en sont atteints et pourtant, selon une étude récente, moins d’un tiers d’entre nous serait capable d’en reconnaître les signes.

Bien que la dyslexie ne se guérisse pas, il est possible de la contrôler grâce à une détection précoce et à un enseignement adéquat. C’est pourquoi il est important de pouvoir reconnaître la dyslexie.

Voici ce qu’il faut savoir :

Qu’est-ce que c’est ? La dyslexie est un trouble d’apprentissage qui se caractérise par des difficultés à identifier les sons produits en parlant et à reconnaître les lettres, les mots et les chiffres. Le cerveau interprète mal les sons, les lettres et les chiffres quand il les assemble et en arrive souvent à tout mélanger, ce qui est déroutant pour la personne. La dyslexie touche tout le monde de la même façon, sans considération de genre et peu importe le milieu socio-économique ou l’origine ethnique de la personne.

Que peut-on faire ? Si vous pensez que votre enfant peut être dyslexique, n’attendez pas pour réagir. Il existe de nombreux tests à passer en ligne qui peuvent vous aider à l’identifier. Si vous croyez que c’est le cas, demandez à accéder à des ressources supplémentaires à votre école ou communiquez avec un tuteur spécialisé en littératie structurée. Faites appel à des groupes d’entraide pour en apprendre davantage.

Comment favoriser la réussite ? « Ce n’est pas parce qu’une personne a reçu un diagnostic de trouble d’apprentissage qu’elle ne peut pas réussir dans la vie. Ses apprentissages se font tout simplement d’une manière différente », explique Christine Staley, directrice générale de Dyslexia Canada. « Une détection précoce et un enseignement adéquat en lecture sont essentiels pour contrôler la dyslexie et ouvrir la voie à un brillant avenir. »

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Les extincteurs portatifs améliorent la sécurité à domicile

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(EN) Lorsqu’un incendie se déclare, chaque seconde compte. S’ils sont utilisés rapidement et de façon efficace, les extincteurs de feu portatifs peuvent aider à sauver des vies. C’est pourquoi ils font partie de ces éléments importants qui permettent d’assurer votre sécurité et celle de votre famille à domicile.

Suivez ces conseils concernant la façon d’utiliser un extincteur de feu et le meilleur endroit pour l’installer afin d’être prêt en cas d’urgence :

Comparez les caractéristiques. Choisissez un extincteur résidentiel doté d’une goupille de métal et d’un levier de commande, aussi durable qu’un extincteur de qualité commerciale, ainsi que d’un manomètre à code couleur facile à lire afin de vous assurer que l’appareil est chargé. Sachez qu’il n’est pas sécuritaire d’utiliser un extincteur qui a déjà été déchargé, surtout qu’il existe maintenant des extincteurs rechargeables qui peuvent être rechargés par un professionnel certifié si vous avez utilisé l’appareil.

Sachez comment vous en servir : Tous les extincteurs de feu sont vendus avec des instructions d’utilisation. Toutefois, plus de 70 % des consommateurs qui possèdent un extincteur affirment ne pas se sentir à l’aise de le faire fonctionner. Solution pratique et conviviale, le pulvérisateur d’incendie First Alert est une bombe aérosol au design simple qui constitue un dispositif supplémentaire efficace pour les incendies domestiques. Grâce à une buse précise qui permet de pulvériser sur une grande surface, l’utilisateur peut mieux contrôler l’application. De plus, comme il n’y a pas de goupille à tirer ni de levier à serrer, il est possible d’éteindre un incendie rapidement.

Gardez à portée de la main : Lorsque chaque seconde compte, il est essentiel d’avoir un extincteur de feu à proximité afin de réagir rapidement. Il est préférable de placer un extincteur à chaque étage de la maison et dans les pièces où le risque d’incendie est plus élevé, comme la cuisine et le garage. La National Fire Protection Association (NPFA) recommande d’installer des extincteurs à la sortie des pièces afin de les décharger et de vous sauver rapidement par la suite si l’incendie ne peut être maîtrisé.

Sachez quand quitter la maison. Une des composantes d’un plan d’intervention en cas d’incendie consiste à essayer d’éteindre un petit incendie avec un extincteur de feu, mais l’objectif principal doit être l’évacuation de la famille en toute sécurité. Un extincteur n’est pas un substitut à la mise en place d’un plan d’évacuation résidentielle en cas d’incendie, qui doit être pratiqué régulièrement, ni à l’installation d’avertisseurs de fumée fonctionnels dans toute la maison – un à chaque étage et dans chaque chambre, afin de permettre la détection rapide d’un incendie.

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Comment aider un bébé à développer son goût

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(EN) Un bébé qui n’est pas encouragé à manger une variété d’aliments dès son plus jeune âge aura de fortes chances à devenir un enfant difficile qui n’acceptera que ses plats préférés, comme des croquettes de poulet ou des hotdogs.

Pour faire en sorte que votre bébé soit ouvert et enthousiaste lorsque vient le moment d’essayer de nouveaux aliments, Nanny Robina, l’une des plus grandes expertes en matière d’éducation des enfants au Canada, vous propose des conseils pour faire de votre un enfant un gourmet aventureux :

  • Offrez de la variété. Restez constants et introduisez autant de nouveaux aliments que possible, ainsi que des collations colorées et attrayantes.  Offrir au bébé une variété de saveurs et de textures et même des aliments qui fondent facilement dans la bouche est un excellent moyen de s’assurer qu’il demeure ouvert à une variété d’options.
  • Mangez avec lui. Asseyez-vous près de votre bébé et mangez à côté de lui. Les enfants imitent souvent ce qu’ils voient, alors manger avec eux et leur montrer à quel point vous appréciez le repas en lançant quelques exclamations du type « Hummm! C’est vraiment bon! » peut avoir d’excellentes répercussions. Nanny Robina ajoute que leur donner des collations faciles à saisir, comme des barres tendres faciles à mâcher, est une autre façon de les encourager à essayer des nouveautés et à manger seuls.
  • Soyez patients. Les goûts de votre bébé sont peut-être limités et difficiles à élargir, mais poursuivez son éducation sans baisser les bras. Il est utile de toujours avoir quelques options prêtes à manger sous la main comme les fondants de smoothie PC Biologique : Ils fondent facilement dans la bouche et sont offerts en deux délicieuses saveurs, dont banane, mangue et fruit de la passion, puis banane et fraise.

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