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Québec solidaire prête serment à la reine en cachette

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Les dix élus de Québec solidaire se sont déchargés mercredi de l’obligation de fidélité ou d’obéissance à la reine du Canada, quelques minutes seulement après lui avoir prêté « vraie allégeance » en cachette, afin de pouvoir siéger à l’Assemblée nationale.
« Pas sérieux », « antidémocratique » « archaïque » : la chef parlementaire de QS, Manon Massé, a minimisé la portée du serment d’allégeance à la souveraine qui a été prononcé, à l’abri des regards, par les élus solidaires dans une salle adjacente au Salon rouge.
« Nous, collectivement, on a joué le jeu parce que c’est un jeu, un gros jeu, là, il faut [le] dire, ce serment-là », a déclaré la députée de Sainte-Marie–Saint-Jacques.
Manon Massé a expliqué aux dizaines de personnes rassemblées dans la salle du Conseil législatif avoir effectué la cérémonie d’assermentation « en privé, histoire de [leur] épargner […] le serment d’allégeance à la reine, un rituel archaïque et franchement désagréable ».
Pas d’unifolié
Les dix élus solidaires ont toutefois repris le serment de loyauté envers le peuple du Québec dans la salle du Conseil législatif, qui était dépouillée pour l’occasion de l’unifolié qui s’y élançait en début de semaine, pour les prestations de serment des élus libéraux et caquistes.
Devant les médias, la co-porte-parole de QS a refusé de renouveler le serment qu’elle avait prêté quelques minutes plus tôt devant le secrétaire général de l’Assemblée nationale, Michel Bonsaint. Celui-ci n’a guère laissé de choix aux députés antimonarchistes.
« Le secrétaire général a été clair : “Vous ne le faites pas, vous ne siégez pas” », a relaté Mme Massé, ajoutant que « tout le monde » s’est exécuté « quasiment avec le sourire en coin ». Même chose pour les péquistes au fil des années, a-t-elle fait remarquer.
« Faites-vous totale allégeance à la reine Élisabeth II ? » lui a demandé un journaliste.
« Devinez, devinez ! Alors, je réitère, pour nous, c’est archaïque », a-t-elle répondu. Mme Massé s’est engagée à déposer un projet de loi « pour en finir » avec le serment à la reine.
Face aux questions sur le port des signes religieux que leur ont posées les employés de l’État, les élus solidaires se sont rangés derrière le « compromis » Bouchard-Taylor, puis derrière le programme de leur parti — qui présentent pourtant deux visions contradictoires.
Et c’était sans compter les opinions personnelles, dont Sol Zanetti et Catherine Dorion ont tôt fait de minimiser l’importance.
« Nous, on appuie le compromis Bouchard-Taylor », a par exemple lancé le premier. « Je trouve qu’il serait antidémocratique que des gens se fassent élire sur un programme et ensuite fassent le contraire », a ajouté le député de Jean-Lesage en précisant que « son point de vue personnel là-dessus n’est pas important ».
La recommandation des commissaires Bouchard et Taylor prônait l’interdiction du port des signes religieux par les agents de l’État en position d’autorité.
Celle du programme de QS est tout autre : le parti statue que les agents de l’État peuvent porter des signes religieux « pourvu qu’ils ne servent pas d’instrument de prosélytisme ».
Au lendemain de la tuerie à la grande mosquée de Québec, au début de 2017, QS s’était cependant rangé derrière le Parti québécois et la Coalition avenir Québec pour demander l’interdiction des signes religieux chez les employés de l’État en position d’autorité.
Pas d’unanimité
Un an et demi plus tard, difficile de savoir à quelle enseigne le parti loge.
« Il n’y a pas d’unanimité sur ce dossier-là. Il faut donc trouver cette voie de passage, et c’est ce que Bouchard-Taylor avait réussi », a affirmé Manon Massé, après avoir tenté d’éviter le sujet épineux en rappelant « l’urgence » de la lutte contre les changements climatiques.
« Je comprends l’idée du compromis », a aussi dit Catherine Dorion. « Je ne sais pas ma position à moi serait quoi », a-t-elle ensuite admis. « Il faudrait que je rencontre plus de monde qui me parle de c’est quoi, le vécu de chaque côté. »
Chose certaine, interdire le port des signes religieux par les enseignants, « c’est aller beaucoup trop loin », a-t-elle affirmé.
Un nouveau ton pour les élus
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Lionbridge conclut la vente de sa division d’intelligence artificielle (IA) à TELUS International

WALTHAM, Massachusetts, 2 mars 2021 /PRNewswire/ — Lionbridge, leader mondial des solutions de traduction et de localisation, a confirmé aujourd’hui la clôture de la vente précédemment annoncée de sa division d’intelligence artificielle (IA), Lionbridge AI, à TELUS International (NYSE et TSX : TIXT), un innovateur en matière d’expérience client numérique qui conçoit, construit et fournit des solutions de nouvelle génération pour les marques internationales innovantes. TELUS International est une filiale de la société canadienne TELUS Corporation (T-TSX ; NYSE-TU), une entreprise de premier plan dans le domaine des communications et des technologies de l’information. La transaction a été clôturée le 31 décembre 2020.
Lionbridge AI enrichira le portefeuille de solutions numériques de prochaine génération de TELUS International, alors que les entreprises s’associent pour soutenir le domaine en plein essor de l’intelligence artificielle. La vente de Lionbridge AI renforcera l’engagement de Lionbridge à fournir des innovations à ses clients dans les domaines de la technologie, des sciences de la vie, des jeux, du commerce numérique, etc.
« L’association des activités d’IA de Lionbridge et de l’ensemble de plates-formes numériques de pointe de TELUS International donnera naissance à une nouvelle société dotée d’un ensemble unique de solutions de pointe. En plus d’améliorer la stratégie de commercialisation de TELUS International, nous pensons que cette fusion est une très bonne adaptation culturelle pour notre talentueuse équipe internationale, compte tenu de l’engagement commun de nos entreprises en faveur de l’embauche et du bien-être des employés », a déclaré John Fennelly, PDG de Lionbridge. « Je ne doute pas que notre équipe d’IA et sa communauté grandissante continueront à prospérer avec TELUS International. »
« 2021 marque le 25e anniversaire de Lionbridge et il n’y a pas de meilleur moment pour revenir à nos racines, montrer la voie en transformant l’espace linguistique et continuer à approfondir nos relations avec nos clients », a poursuivi J. Fennelly. « Je me réjouis des possibilités qui s’offrent à nous alors que nous entamons ce nouveau chapitre et que nous accélérons notre travail sur l’innovation, la technologie et la mise sur le marché de nouveaux produits et services. »
Morgan Stanley & Co. LLC a agi en tant que conseiller financier et Kirkland & Ellis LLP a servi de conseiller juridique à Lionbridge dans le cadre de la transaction.

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Le rôle stratégique et essentiel des métaux rares pour la santé

La pandémie de Covid-19 a mis en évidence que la plupart des pays ne disposaient pas d’une souveraineté sanitaire suffisante pour faire face à une telle crise. Des pénuries de masques, de respirateurs, de médicaments et maintenant de vaccins se sont fait sentir dans de nombreux pays, même les plus avancés. Ces problèmes montrent que nos sociétés sont dépendantes de certains pays pour des produits essentiels.
Qu’en est-il pour les métaux ?
Notre équipe de recherche Franco-canadienne travaille depuis quelques années sur les interactions entre les sciences de la Terre et les sciences sociales, notamment autour du concept de géologie sociale et sur la dynamique des territoires riches en ressources.
Des métaux stratégiques
La notion de minerai critique et stratégique remonte aux guerres du 1IXe siècle. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont constitué des stocks de métaux. Toutefois, la surabondance de métaux de la fin du XXe siècle et la mondialisation ont conduit les états occidentaux à abandonner leur politique pro active dans ce domaine. La prise de conscience d’une dépendance aux ressources minérales importées ne revint qu’à la fin des années 1990, avec l’émergence des économies asiatiques et de nouveaux monopoles.
La liste des métaux critiques et stratégiques varie selon les pays, allant d’une douzaine pour la Défense nationale française aux 35 métaux répertoriés dans le décret de l’ex-président américain Donald Trump, en 2018.
Pourquoi ces listes de métaux ? Elles reflètent les grands enjeux du passé, ceux des guerres du XXe siècle et des conflits craints pour le futur. Plus généralement, elles marquent les crises technologiques et sociales qui ont frappé nos sociétés depuis 50 ans et qui ont mené à ce que le sociologue allemand Ulrich Beck a appelé la société du risque.
Ainsi, chaque crise a laissé dans son sillage de nouvelles solutions technologiques, une sécurisation des chaînes d’approvisionnement et une conscience accrue de la dépendance, à chaque fois différente, envers divers métaux. Voici quelques exemples.
Du pétrole à l’or
En 1973, la crise du pétrole a souligné la fragilité de la plupart des pays développés en matière d’énergie. Certains pays se sont tournés vers le nucléaire, d’autres vers l’hydro-électricité. Des mines d’uranium sont alors mises en production un peu partout, de la Saskatchewan au Niger ; le prix du minerai flambe en 1978 et le pic de production est atteint en 1980.
La crise terroriste de 2001 a accéléré à son tour le développement des technologies de l’information dans les industries de la défense et la consommation de métaux de haute technologie a augmenté en conséquence. Le prix du tantale connaît un pic en 2000 et sa production mondiale est maximale en 2004. Cette demande encourage la production artisanale dans l’est du Congo, au cœur d’un conflit depuis 20 ans.
La crise du nucléaire à la suite des accidents de Tchernobyl (1986) et de Fukushima (2011) a encouragé le passage aux énergies renouvelables à forte intensité de métaux, notamment pour l’éolien. Le prix des terres rares a explosé pour atteindre un sommet en 2010, et la production a doublé depuis en 10 ans.
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«Crypto-art» : l’œuvre numérique de la chanteuse Grimes vendue 6 millions de dollars

C’est une vente aux enchères d’un genre nouveau. Des clips kitsch peuplés de chérubins flottants dans le vide de l’espace ou faisant face – façon 2001, L’Odyssée de l’espace – au globe terrestre ou à un décor martien irréel. Des créations numériques comme il en existe une quantité astronomique dans les niches du web consacrées à la création ou à l’hébergement d’images. Ceux-là, en revanche, appartiennent à Grimes, musicienne canadienne de 32 ans. Mis en vente lundi sur Nifty Gateway, les dix œuvres numériques de cette artiste – certaines uniques, d’autres tirées à plusieurs centaines de copies – se sont envolées en vingt minutes pour une somme totale de 5,8 millions de dollars.
Une vente presque parmi d’autres, au sein du marché de l’art, à ceci près que les œuvres en question sont toutes munies de leur certificat d’authenticité numérique 2.0 : le «non-fungible token» (jeton non-fongible), abrégé en NFT. Forgé à partir de la même technologie de la blockchain qui a fait le succès du Bitcoin, de l’Ethereum et des cryptomonnaies, le système sécurisé garanti l’authenticité et la traçabilité parfaite de l’objet numérique qui lui est associé ; une crypto-signature infalsifiable, en somme, pour ce que d’aucuns définissent d’ores et déjà comme du «crypto-art».

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