Opinions
Chronique de François Brousseau: «Baroud d’honneur contre le Brexit»

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Sur Park Lane, Pall Mall, Piccadilly Circus, plus d’un demi-million de personnes ont participé samedi à ce qui était (selon les organisateurs) « la plus grande manifestation jamais tenue sur le Brexit ».
Beaucoup de ces gens se disent horrifiés par le cirque apparemment sans fin qu’est devenu le débat sur le « Britain Exit », la sortie de l’Union européenne décidée par référendum le 23 juin 2016 avec 51,9 % d’appuis, et un taux (relativement faible) de participation de 72,2 %.
En guise de comparaison : le référendum d’octobre 1995 au Québec avait mobilisé pas moins de 93,5 % des électeurs inscrits.
Les manifestants de samedi représentaient les 48,1 % de Britanniques qui avaient voté, ce jour-là, en faveur du maintien dans l’Union européenne, et qui ne peuvent se faire à l’idée que la Grande-Bretagne va vraiment se séparer.
Ils demandent aujourd’hui un référendum de reconsidération — ou à tout le moins de ratification — à la suite de l’hypothétique accord de divorce qui doit encore être trouvé, avec Bruxelles, dans les toutes prochaines semaines.
La date officielle du Brexit (prévu par l’article 50 du Traité de l’Union) est fixée au 29 mars 2019, soit deux ans jour pour jour après que la première ministre Theresa May eut écrit au président du Conseil européen « Je suis venu te dire que je m’en vais ».
Mais la politique étant ce qu’elle est, cette date et cette échéance se voient aujourd’hui un peu « triturées »… Bruxelles, par la voix de son négociateur à poigne Michel Barnier, exige une entente de principe plusieurs mois avant la date officielle de mars 2019. Afin de laisser aux Parlements de Bruxelles, de Londres, et sans doute à quelques autres, le temps de débattre et de voter, d’accepter… ou de refuser cette entente.
Ce qui fait que la vraie date butoir, nous y sommes déjà. On avait parlé de la mi-octobre (un mini-sommet tenu la semaine dernière à Bruxelles n’a rien donné) ; on parle maintenant de la mi-novembre.
Par ailleurs, il ne s’agirait là que d’une entente de divorce, pas d’un accord détaillé sur le futur cadre des relations entre Londres et l’Europe continentale… Une ébauche doit tout de même être inscrite dans l’acte de divorce, quitte à avoir ensuite, après le 29 mars 2019, une nouvelle période de transition avant la séparation effective.
Le Royaume-Uni doit-il rester dans le grand marché ? Ce qui équivaudrait à un Brexit « mou », à un semi-Brexit… L’hypothèse provoque les hauts cris des « Brexiters » radicaux, à la droite du Parti conservateur, du genre Boris Johnson, l’homme qui multiplie les jambettes contre Mme May.
Il rêve d’un « No Deal » (rupture sans entente), et se voit déjà à la tête d’une glorieuse Angleterre ayant retrouvé « le grand large », redevenue une place financière et un paradis fiscal au capitalisme sans barrières.
Mme May, elle, voudrait demeurer dans le grand marché… pour les biens matériels, mais pas pour les services financiers. Pas si vite, lui répond Michel Barnier : « Vous n’allez pas recommencer ce petit jeu d’un pied dedans, un pied dehors ! »
Autre question grave, qu’on voudrait résoudre avant l’acte de divorce : l’île irlandaise devra-t-elle voir s’ériger une frontière « dure » entre l’Ulster britannique et la République indépendante restée, elle, dans l’Union ?
C’est dans ce contexte qu’au nom de la petite moitié des Britanniques qui ont voté contre, les manifestants y sont allés, samedi, d’un baroud d’honneur dans les rues de Londres.
On y retrouvait un mélange de gauche cosmopolite et de droite libérale (la « City » financière se voit comme une perdante du Brexit), des députés des partis travailliste, libéral-démocrate, vert, conservateur (oui !) et aussi du SNP (le parti indépendantiste écossais, viscéralement pro-Europe).
Mais cette mobilisation risque peu de convaincre Mme May : « Il n’y aura pas de second référendum ; les gens ont voté », a-t-elle répété mercredi. D’ailleurs les sondages, depuis deux ans, n’ont jamais fait voir de grand changement, de « regret » massif, depuis le fatidique saut dans l’inconnu de juin 2016. Tout au plus les chiffres continuent-ils de tourner autour des 50-50.
Un pays coupé en deux ; un de plus.
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Opinions
COVID-19 – Massé à Trudeau: pas de bailout pour les pétrolières et les gazières de l’Alberta

La porte-parole de Québec solidaire, Manon Massé, presse le gouvernement Trudeau d’abandonner son plan de sauvetage du secteur pétrolier et gazier canadien, dont l’annonce est attendue la semaine prochaine et qui pourrait s’élever à 15 milliards de $.
« Quand l’économie coule, donner le premier canot de sauvetage à l’industrie pétrolière et gazière n’a aucun bon sens. Alors que les Québécoises et les Québécois se préparent à des pertes d’emploi massives, le gouvernement fédéral doit faire preuve de lucidité et intervenir pour rendre l’économie plus résiliente, pas l’exposer encore plus aux lubies de l’Arabie saoudite et aux tendances de fond du marché mondial de l’énergie. La priorité, c’est la santé financière des travailleurs et des familles, pas celle des actionnaires du pétrole et du gaz », a affirmé Mme Massé.
« Les nuages s’accumulent au-dessus de l’économie mondiale. Dans un contexte plus ensoleillé, les hydrocarbures étaient déjà un puit sans fond pour les finances publiques. Au Québec comme au Canada, nous devons maintenant nous demander si le jeu en vaut encore la chandelle. Le meilleur service que nous pouvons rendre aux travailleurs et aux travailleuses du secteur, c’est de leur donner un rôle à jouer dans la transition énergétique vers une économie verte et durable », a conclu la porte-parole de Québec solidaire.
Opinions
Matériel pédagogique – Des ressources pour favoriser l’égalité des chances, demande Christine Labrie

La députée de Sherbrooke et responsable pour Québec solidaire en matière d’éducation, Christine Labrie, appelle le ministre Jean-François Roberge à bonifier son offre de matériel pédagogique afin de répondre aux besoins de tous les élèves, et lui demande de déployer rapidement un plan de rattrapage pour les élèves qui en auront besoin lorsque les mesures de distanciation physique seront levées.
« L’École ouverte est un bon point de départ pour enrichir la vie de nos enfants pendant les mesures de distanciation physique. Malheureusement, ça ne permet pas aux enfants de poursuivre leur parcours scolaire et ça ne suffira pas non plus pour remplacer plusieurs mois d’absence à l’école », déplore Mme Labrie.
« Le choix de proposer des ressources en ligne est pratique pour plusieurs familles, mais les élèves qui n’ont pas accès à des outils informatiques adéquats ou qui ont certaines limitations fonctionnelles, par exemple un handicap visuel, ne pourront pas les utiliser. Ça creuse un écart déjà grand entre les enfants. Il faut pallier à ce problème et fournir à tous les élèves une vraie trousse de matériel couvrant le contenu spécifique de leur niveau, par exemple en leur envoyant par la poste », ajoute-t-elle, en invitant aussi le ministre Roberge à augmenter les ressources d’Allô-prof, qui possède une expertise en soutien à distance.
Vers un plan de rattrapage
La députée de Sherbrooke appelle également le ministre de l’Éducation à rassurer les parents et les élèves en dévoilant rapidement les mesures de rattrapage qui seront mises en place au sortir de la crise pour venir en aide aux élèves qui se trouveraient en situation d’échec à la fin de l’année scolaire.
« Certains enfants ont la chance de poursuivre leur cursus scolaire avec leurs parents, mais c’est loin d’être le cas de tout le monde. Bien des parents travaillent encore et ne sont pas en mesure de consacrer du temps à la scolarisation de leurs enfants. Certains élèves ont aussi besoin de services spécialisés auxquels leurs parents ne peuvent pas répondre. Le ministère de l’Éducation a la responsabilité de l’égalité des chances et doit mettre des solutions en place pour éviter que ces élèves soient pénalisés. Je propose qu’on fournisse aux élèves qui seront en situation d’échec une occasion de faire du rattrapage pour qu’ils puissent être au même niveau que leur cohorte à la prochaine année scolaire », conclut la députée solidaire.
Opinions
Québec solidaire propose un Plan d’indépendance alimentaire pour subvenir aux besoins du Québec

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Subventionner une partie des salaires des employés agricoles en instaurant une prime salariale de 4$ l’heure pour les travailleurs et travailleuses agricoles.
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Stimuler le recrutement d’une main-d’œuvre agricole locale en permettant aux personnes qui le souhaitent, retraité-es ou personnes sans emplois, d’être formées et rémunérées pour travailler sur une ferme pour la saison estivale sans pénalité sur les prestations reçues;
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Augmenter les seuils de production hors quota pour les petits producteurs, notamment pour les œufs et la volaille;
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Autoriser l’accès aux services de garde d’urgence pour les enfants d’agriculteurs et d’agricultrices;
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Reconnaître les marchés publics et kiosques à la ferme dans la liste des « services essentiels ».
Instaurer les Jardins de la Victoire : cultiver partout où c’est possible
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Encourager les potagers collectifs et le jardinage citoyen dans toutes les municipalités du Québec;
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Autoriser la culture potagère en cour avant dans l’ensemble des municipalités du Québec;
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Convertir les serres ornementales publiques municipales et privées vers la production maraîchère;
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Convertir un maximum d’espaces prévus pour l’ornementation florale municipale en espaces de culture maraîchère.
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