Opinions
Crise des médias: y a-t-il une lumière au bout du tunnel?

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« Les Canadiens continuent à tenir en estime leurs médias d’information, mais ne semblent pas inquiets de leur situation financière », rapporte le Centre d’étude sur les médias, d’après un récent sondage.
Dernièrement, on apprenait pourtant que l’information locale a chuté de 50 % au pays en dix ans. Le Québec n’échappe pas à la tendance. Seulement dans les derniers mois, il y a eu la fermeture de L’Express d’Outremont et de L’Express de Mont-Royal dans la région métropolitaine, ainsi que La Revue et La Gatineau, dans l’Outaouais.
Nos journaux sont plus accessibles que jamais sur le web et ils ont tous entrepris un virage numérique important. Certains médias écrits ont même cessé d’imprimer le papier, se voulant ainsi davantage tournés vers l’avenir. Ces changements majeurs et coûteux n’ont pourtant pas réussi à endiguer l’hémorragie.
Dans les salles de rédaction qui se vident, le moral des troupes est grandement affecté. Pour certaines d’entre elles, le nombre de journalistes a diminué de moitié. Dans d’autres, des enquêtes journalistiques sont abandonnées, faute de temps. C’est pourtant l’un des principes fondateurs de notre profession. Dans plusieurs médias, il faut faire toujours plus, toujours plus vite, alors que les faits doivent être rapportés avec toute la rigueur à laquelle les citoyens s’attendent. Ce mandat est de plus en plus difficile à remplir.
Les jours où l’actualité foisonne, des médias doivent faire le choix déchirant de ne pas traiter certains sujets d’intérêt, qui l’auraient pourtant été s’il y avait eu suffisamment de ressources. Certaines localités se retrouvent même sans couverture journalistique et doivent se résigner à n’avoir aucune nouvelle « d’eux-mêmes ». Pour la première fois de son histoire, certains journaux n’avaient plus aucun journaliste à bord des autobus de campagne pour suivre les chefs de parti pendant la dernière élection.
Nous sommes choqués de voir de talentueux jeunes journalistes quitter la profession parce qu’aucun débouché ne se présente à eux. Nous en avons marre de dire au revoir à des collègues respectés, qui choisissent de changer de voie à mi-carrière, écœurés du rythme effréné qu’impose la nouvelle réalité des médias.
La presse écrite à l’agonie
Les médias de la presse écrite sont à l’agonie. Cependant, ils trouvent encore la force de lutter pour leur survie et pour le droit du public à l’information, un fondement de notre démocratie.
À l’heure des fausses nouvelles, notre société a plus que jamais besoin d’une information fiable et vérifiée, provenant de médias ancrés dans leur communauté. Pour cela, il faut leur en redonner les moyens financiers.
Le mal a pris naissance avec l’arrivée des géants du web comme Google et Facebook, qui accaparent la publicité autrefois placée dans les médias. Depuis, la situation ne fait que se détériorer pour les médias écrits. Quant à eux, les géants du web repartent à l’étranger les poches pleines de revenus engrangés ici sans payer de taxes et sans contribuer au développement de notre économie.
Malheureusement, les mesures proposées jusqu’ici par le gouvernement fédéral sont insuffisantes et ne répondent pas aux besoins pressants que rencontrent les médias écrits. M. Trudeau, le temps est compté. Vous devez agir pour empêcher la disparition d’autres entreprises de presse au cours de la prochaine année.
Celles-ci ont besoin d’une aide financière d’urgence afin de traverser la crise, en attendant de trouver de nouveaux modèles d’affaires viables. Durant cette période de transition majeure, le gouvernement fédéral devrait pouvoir offrir un crédit d’impôt sur une partie de la masse salariale des entreprises de presse.
Et si on vous demande pourquoi, la réponse est simple. Nous vous la soufflons. Ni Google ni Facebook ne dépêcheront un journaliste pour déterrer une affaire de corruption dans une administration publique ou pour enquêter sur les pratiques frauduleuses d’une entreprise.
L’information n’est pas un produit comme les autres et elle se doit d’être sauvegardée. Nous ne nous contenterons plus de belles paroles et de bonnes intentions. Nous avons assez attendu. L’heure est maintenant à l’action, M. Trudeau.
Au nom des travailleurs de l’information de la presse écrite,
Le Syndicat de la rédaction du Soleil (CSN)
Le Syndicat des communications du Quotidien — CSN
Le Syndicat des publicitaires du Saguenay (CSN)
Le Syndicat des journalistes de La Frontière (CSN)
Le Syndicat des représentants (conseillers en publicité) du Soleil (FNC-CSN)
Le Syndicat des employé-e-s de bureau du Soleil (CSN)
Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Publications Le Peuple — CSN
Le Syndicat des travailleurs de l’information de La Presse (CSN)
Le Syndicat des employés de bureau de journaux (Région de Montréal) CSN
Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du centre de l’informatique de La Presse (CSN)
Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du Journal L’Oie Blanche (CSN)
Le Syndicat des médias Transcontinental du Saguenay-Lac-St-Jean — CSN
Le Syndicat du service de la publicité du Nouvelliste (1982) inc.
Le Syndicat de l’information du Nouvelliste (CSN)
Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de l’Acadie Nouvelle Ltée — CSN
Le Syndicat des travailleurs de l’information du Droit
Le Syndicat des employé-es de la publicité de La Voix de l’Est — CSN
Le Syndicat de la rédaction du journal Le Devoir (CSN)
Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du journal Le Courrier de Portneuf (CSN)
Le Syndicat des publicitaires du Devoir (CSN)
Le Syndicat des conseillers en publicité Le Droit (CSN)
Le Syndicat de l’information de Transcontinental — CSN
Le Syndicat des travailleurs de l’information du Canada Français (CSN)
Le Syndicat des travailleurs de l’information du Journal de Montréal (CSN)
Le Syndicat des employés-es de bureau Le Droit — CSN
Le Syndicat national des employés de La Voix de l’Est (CSN)
Le Syndicat des employé-es du Devoir inc. (CSN)
Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des médias des Laurentides — CSN
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Opinions
COVID-19 – Massé à Trudeau: pas de bailout pour les pétrolières et les gazières de l’Alberta

La porte-parole de Québec solidaire, Manon Massé, presse le gouvernement Trudeau d’abandonner son plan de sauvetage du secteur pétrolier et gazier canadien, dont l’annonce est attendue la semaine prochaine et qui pourrait s’élever à 15 milliards de $.
« Quand l’économie coule, donner le premier canot de sauvetage à l’industrie pétrolière et gazière n’a aucun bon sens. Alors que les Québécoises et les Québécois se préparent à des pertes d’emploi massives, le gouvernement fédéral doit faire preuve de lucidité et intervenir pour rendre l’économie plus résiliente, pas l’exposer encore plus aux lubies de l’Arabie saoudite et aux tendances de fond du marché mondial de l’énergie. La priorité, c’est la santé financière des travailleurs et des familles, pas celle des actionnaires du pétrole et du gaz », a affirmé Mme Massé.
« Les nuages s’accumulent au-dessus de l’économie mondiale. Dans un contexte plus ensoleillé, les hydrocarbures étaient déjà un puit sans fond pour les finances publiques. Au Québec comme au Canada, nous devons maintenant nous demander si le jeu en vaut encore la chandelle. Le meilleur service que nous pouvons rendre aux travailleurs et aux travailleuses du secteur, c’est de leur donner un rôle à jouer dans la transition énergétique vers une économie verte et durable », a conclu la porte-parole de Québec solidaire.
Opinions
Matériel pédagogique – Des ressources pour favoriser l’égalité des chances, demande Christine Labrie

La députée de Sherbrooke et responsable pour Québec solidaire en matière d’éducation, Christine Labrie, appelle le ministre Jean-François Roberge à bonifier son offre de matériel pédagogique afin de répondre aux besoins de tous les élèves, et lui demande de déployer rapidement un plan de rattrapage pour les élèves qui en auront besoin lorsque les mesures de distanciation physique seront levées.
« L’École ouverte est un bon point de départ pour enrichir la vie de nos enfants pendant les mesures de distanciation physique. Malheureusement, ça ne permet pas aux enfants de poursuivre leur parcours scolaire et ça ne suffira pas non plus pour remplacer plusieurs mois d’absence à l’école », déplore Mme Labrie.
« Le choix de proposer des ressources en ligne est pratique pour plusieurs familles, mais les élèves qui n’ont pas accès à des outils informatiques adéquats ou qui ont certaines limitations fonctionnelles, par exemple un handicap visuel, ne pourront pas les utiliser. Ça creuse un écart déjà grand entre les enfants. Il faut pallier à ce problème et fournir à tous les élèves une vraie trousse de matériel couvrant le contenu spécifique de leur niveau, par exemple en leur envoyant par la poste », ajoute-t-elle, en invitant aussi le ministre Roberge à augmenter les ressources d’Allô-prof, qui possède une expertise en soutien à distance.
Vers un plan de rattrapage
La députée de Sherbrooke appelle également le ministre de l’Éducation à rassurer les parents et les élèves en dévoilant rapidement les mesures de rattrapage qui seront mises en place au sortir de la crise pour venir en aide aux élèves qui se trouveraient en situation d’échec à la fin de l’année scolaire.
« Certains enfants ont la chance de poursuivre leur cursus scolaire avec leurs parents, mais c’est loin d’être le cas de tout le monde. Bien des parents travaillent encore et ne sont pas en mesure de consacrer du temps à la scolarisation de leurs enfants. Certains élèves ont aussi besoin de services spécialisés auxquels leurs parents ne peuvent pas répondre. Le ministère de l’Éducation a la responsabilité de l’égalité des chances et doit mettre des solutions en place pour éviter que ces élèves soient pénalisés. Je propose qu’on fournisse aux élèves qui seront en situation d’échec une occasion de faire du rattrapage pour qu’ils puissent être au même niveau que leur cohorte à la prochaine année scolaire », conclut la députée solidaire.
Opinions
Québec solidaire propose un Plan d’indépendance alimentaire pour subvenir aux besoins du Québec

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Subventionner une partie des salaires des employés agricoles en instaurant une prime salariale de 4$ l’heure pour les travailleurs et travailleuses agricoles.
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Stimuler le recrutement d’une main-d’œuvre agricole locale en permettant aux personnes qui le souhaitent, retraité-es ou personnes sans emplois, d’être formées et rémunérées pour travailler sur une ferme pour la saison estivale sans pénalité sur les prestations reçues;
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Augmenter les seuils de production hors quota pour les petits producteurs, notamment pour les œufs et la volaille;
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Autoriser l’accès aux services de garde d’urgence pour les enfants d’agriculteurs et d’agricultrices;
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Reconnaître les marchés publics et kiosques à la ferme dans la liste des « services essentiels ».
Instaurer les Jardins de la Victoire : cultiver partout où c’est possible
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Encourager les potagers collectifs et le jardinage citoyen dans toutes les municipalités du Québec;
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Autoriser la culture potagère en cour avant dans l’ensemble des municipalités du Québec;
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Convertir les serres ornementales publiques municipales et privées vers la production maraîchère;
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Convertir un maximum d’espaces prévus pour l’ornementation florale municipale en espaces de culture maraîchère.
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