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Chronique de Josée Blanchette: «Mes sorcières bien-aimées»

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On ne naît pas sorcière, on le devient. Et je le suis devenue grâce à d’autres magiciennes, ouvreuses d’horizons qui m’ont inspirée dans leur façon de défier l’autorité, de tout remettre en question. Les George Sand, qui portait le pantalon et fumait, Colette, qui provoquait sans relâche son époque par écrit et sur scène, Alexandra David-Néel, qui osait parler de la vie sexuelle des yogis en 1900 et voyager en Asie déguisée en homme. Je sais, j’ai visé haut pour lutter contre le complexe d’imposture.

Une femme qui parle est toujours menaçante, de toute éternité. J’ai appris très jeune à remettre en question les dogmes, à braver le pouvoir (essentiellement masculin), à cultiver ma liberté et à demeurer fidèle à mon instinct. Pas une mince tâche, me direz-vous, et ce l’est de moins en moins malgré les apparences. Tant de mes « soeurs », de mes « filles », de mes « amies » se taisent tout en m’exhortant à briser le silence.

 

L’injustice est flagrante partout. Et surtout, dès que vous sortez du rang, on vous traite comme la dernière des potiches (mes excuses aux vases creux), versant dans les accusations ad hominem. « Tueuse d’espoir », « bouffeuse d’hommes », « destroy », « fuckée », « mal baisée » (pas assez fuckée ?), « pseudo-progressiste », « hystérique », « ménopausée », « folle », « conne » », tout y passe. On comprend comment autrefois on nous brûlait vives et sans autre forme de procès. On nous vilipende toujours haut et court sur les réseaux dits sociaux qui dégagent des relents de « servante écarlate ». Tant sur le plan personnel (la famille) que public, nommer est mal vu, mal reçu et souvent mal digéré. On préfère payer des psys pour que l’innommable se dissipe en privé, sous le couvert du secret professionnel.

Un tel vent de conformisme souffle sur nous, venu des peurs attisées de l’Autre, du fond des âges, du ciel qui menace de nous tomber sur la tête, de la crainte du changement, d’un analphabétisme endémique, d’une brutalité qu’on croyait dissipée depuis l’invention des pantoufles chauffantes.

Maîtresses de l’obscurité, les sorcières se sont insurgées en secret ou ouvertement. Et encore aujourd’hui, j’ai besoin de me replonger dans la vie de mes héroïnes passées pour porter haut le flambeau, ne pas me laisser démonter par des meutes de pitbulls qui écoutent les radios poubelles de Québec, excités par l’odeur de la femelle indigne et dissidente.

Les sorcières n’ont d’autres règles que leur liberté. Ce faisant, elles nous invitent à nous interroger sur la nôtre.

 

Potion magique

Faire dans le consensus et retourner à nos chaudrons (de sorcière), c’est le rôle qui nous est dévolu dès la naissance. Surtout, surtout, ne pas trop déranger et rentrer dans le rang. La cinquantaine est un âge adapté à la sorcellerie. Cet été, j’ai suivi un cours de kombucha, cette potion chic qui camoufle le goût de l’eau. J’ai même entraîné mon mec avec moi. Il n’y avait que des apprenties sorcières dans la pièce. Merlin-le-kombucheur a repêché un champignon beige, épais comme de la couenne de porc, qu’on appelle aussi « la maman », ou « scoubi », sur le dessus du pot de thé fermenté. Mon mari m’a chuchoté à l’oreille : « Ça, ça ne rentre pas chez nous ! » J’ai pouffé. Nous nous sommes rapidement éclipsés de cet atelier pour moldus avancés en entendant le mot « botulisme ».

« On dirait une recette pour fabriquer une vaginite… » ai-je résumé.

Je n’ai plus jamais rebu de kombucha. Par contre, je me suis abreuvée à plusieurs mamelles, dont celle, essentielle, d’un livre dont le titre m’avait bernée l’année dernière. Le Dictionnaire intime des femmes de la journaliste et historienne Laure Adler est un objet unique et passionnant. Il navigue entre des entrées sur le « clitoris » et la « planification familiale » en passant par « hystérie » et « jupe ». C’est un grimoire où foisonnent les mots et les modèles de femmes, passés ou présents, qui vous élèvent vers le meilleur de vous-même et vous permettent d’accéder au « je-m’en-sacre » nécessaire pour aller de l’avant. Même si ce soi est en porte-à-faux avec son époque.

Il n’est jamais inutile de rappeler qu’on se demandait au Moyen Âge (comme on le fait aujourd’hui pour les animaux) si les femmes avaient une âme. Il s’en est fallu de peu pour que nous soyons ramenées au rang des poules par des coqs montés sur leurs ergots.

Toutes les fortes têtes qui ont montré la voie et scintillent toujours dans le firmament du féminisme et des muses accomplies, les Lou Andreas-Salomé, les Hubertine Auclert (inventeuse du suffragisme), les Barbara, les Françoise Giroud, les Catherine Millet à la sexualité dévoyée, les Karen Blixen (revoir Out of Africa), y sont. J’y ai même retrouvé Hildegarde von Bingen (1098-1179), une de mes mystiques favorites, très en vogue depuis peu, et qui fut une véritable sorcière, musicienne (77 oeuvres liturgiques), herboriste, théologienne, prophétesse, abbesse. Et bien cachée.

Le soutien des fées

J’ai des amis marins qui me surnomment « la fée ». Les marins n’ont pas peur du monde de l’obscur, de naviguer en eaux profondes en compagnie des sorcières et des fées. Ils craignent davantage les lapins (superstition) et le chant des sirènes. Ils savent que cet archétype vieux comme le monde n’a rien de malfaisant. Ils connaissent leurs limites et savent qu’il faut préserver un équilibre afin que la vie vaille.

« Des femmes qui ont du mal à faire semblant », nous raconte Odile Chabrillac dans L’âme de sorcière. « La puissance de leur pouvoir naît de cela, d’une certaine intransigeance, de cette volonté de transformer le monde, mais avant tout de se transformer. Avec ténacité. […] Un esprit singulier d’ouverture et de conscience dans lequel elles vont agir au monde. »

Heureusement, je trouve des sorcières qui agissent autour de moi, notamment sur Facebook, où nous nous regroupons pour ouvrir nos grimoires alchimiques, partager notre force tellurique, d’aussi loin que Salem et de rites païens la veille de tous les saints. Ces hérétiques qui ont du millage me nourrissent et me soutiennent avec leurs marathons, leurs livres, leurs manifestations, leurs réflexions, leurs luttes, leurs enseignements, leur bagage, leur indignation. Elle fait écho à la mienne.

« Ce n’est pas une secte ni une doctrine, pas même une philosophie », ajoute Odile Chabrillac. C’est une façon d’être, d’évoluer, de s’entraider toutes.

Et il arrive parfois que les sorcières inspirent des sorciers.

Défoncer les portes fermées

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Même les jeunes RÉPUBLIQUES se lassent du capitalisme, selon les sondeurs américains — RT USA News

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Moins de la moitié des jeunes Américains ont une vision positive du capitalisme, selon un nouveau sondage. Même les jeunes républicains sont de plus en plus sceptiques – mais ne vous attendez pas à ce que l’Amérique devienne complètement socialiste pour l’instant.

Un sondage Axios publié vendredi a révélé qu’aux États-Unis capitalistes, seulement 49% des Américains âgés de 18 à 34 ans soutiennent réellement le capitalisme. Et 51% déclarent avoir une vision positive du socialisme.

Depuis plusieurs années, les sondages ont trouvé un soutien au socialisme croissant parmi les démocrates et les jeunes. En conséquence, les démocrates qui se présentent sur des plateformes explicitement socialistes – comme les membres des Democratic Socialists of America Alexandria Ocasio-Cortez (D-New York) et Rashida Tlaib (D-Michigan) – ont traduit ce mécontentement en succès électoral.

Cependant, le dernier sondage a révélé que les jeunes républicains, généralement des défenseurs infatigables du capitalisme de libre marché, en ont marre du système qu’ils ont l’habitude de défendre. Parmi les républicains âgés de 18 à 34 ans, environ 66% ont désormais une vision positive du capitalisme, contre 81% en 2019. Mais 56% des jeunes républicains souhaitent que le gouvernement se concentre sur la réduction des inégalités de richesse, contre seulement 40% en deux ans. depuis.https://googleads.g.doubleclick.net/pagead/ads?us_privacy=1—&client=ca-pub-5390986774482540&output=html&h=280&adk=180704450&adf=4168993513&pi=t.aa~a.2874080257~i.7~rp.4&w=1092&fwrn=4&fwrnh=100&lmt=1628065615&num_ads=1&rafmt=1&armr=3&sem=mc&pwprc=5987108905&psa=1&ad_type=text_image&format=1092×280&url=https%3A%2F%2Fnews-24.fr%2Fmeme-les-jeunes-republiques-se-lassent-du-capitalisme-selon-les-sondeurs-americains-rt-usa-news%2F&flash=0&fwr=0&pra=3&rh=200&rw=1092&rpe=1&resp_fmts=3&wgl=1&fa=27&dt=1628065633854&bpp=2&bdt=2280&idt=-M&shv=r20210729&mjsv=m202108030101&ptt=9&saldr=aa&abxe=1&cookie=ID%3D5bc0ba73a725e77e-2207b6abaeca00da%3AT%3D1628065618%3ART%3D1628065618%3AS%3DALNI_MbfJtFs3LXLAMzQhf9X_KnK26CNWQ&prev_fmts=0x0%2C1092x280%2C1092x280%2C1092x280&nras=3&correlator=4582349290288&frm=20&pv=1&ga_vid=188329949.1628065617&ga_sid=1628065633&ga_hid=1441312153&ga_fc=0&u_tz=330&u_his=4&u_java=0&u_h=720&u_w=1280&u_ah=680&u_aw=1280&u_cd=24&u_nplug=0&u_nmime=0&adx=85&ady=1595&biw=1263&bih=567&scr_x=0&scr_y=416&eid=20211866&oid=3&pvsid=4333132958230926&pem=75&eae=0&fc=1408&brdim=-7%2C-7%2C-7%2C-7%2C1280%2C0%2C1295%2C695%2C1280%2C567&vis=1&rsz=%7C%7Cs%7C&abl=NS&fu=128&bc=31&ifi=5&uci=a!5&btvi=3&fsb=1&xpc=dqEjBFITRH&p=https%3A//news-24.fr&dtd=358

Axios attribue cette augmentation au fait que davantage d’Américains voient le « avantages tangibles de niveaux d’intervention gouvernementaux sans précédent » pendant la pandémie de coronavirus. En effet, le président de l’époque, Donald Trump, a critiqué les deux partis au Congrès pour avoir accepté d’envoyer « ridiculement bas » chèques de relance de 600 $ en décembre, au lieu des 2 000 $ qu’il a réclamés – une critique qui aurait été étrangère à un président républicain au cours des dernières décennies. Tout aussi rarement, Ocasio-Cortez et Tlaib étaient tous deux d’accord avec Trump sur la question.

Pourtant, l’abandon par la droite du capitalisme sans entraves est en cours depuis avant que la pandémie ne frappe. L’animateur de Fox News, Tucker Carlson, l’animateur de nouvelles du câble le plus regardé aux États-Unis et une influence sur Trump pendant son mandat à la Maison Blanche, a soutenu les propositions des démocrates visant à briser les monopoles technologiques de la Silicon Valley et a condamné « républicain grand public » se concentrer sur le « religion » de « capitalisme de marché ».

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« Aucune crise climatique ne causera la fin du capitalisme ! »

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Andreas Malm est un très sympathique quadragénaire suédois, militant de longue date contre le réchauffement climatique. Invité à Paris par son éditeur, La Fabrique, à l’occasion de la publication en France de son dernier ouvrage, il a par conviction traversé l’Europe en train, au départ de Malmö. Géographe spécialisé en écologie humaine de l’université de Lund, en Suède, il propose notamment une analyse du mouvement climat au sein de la vie politique suédoise (longtemps sous hégémonie sociale-démocrate), lui qui est originaire du même pays que Greta Thunberg. En septembre dernier, il a publié La Chauve-souris et le capital. Stratégie pour l’urgence chronique.

Andreas Malm est par ailleurs membre du collectif Zetkin, composé de chercheurs, d’enseignants et d’activistes de plusieurs nationalités œuvrant à la préservation du climat et de la biodiversité. Ce groupe s’intéresse notamment aux discours sur l’écologie politique de l’extrême droite européenne ou américaine. Malm a ainsi dirigé l’ouvrage collectif Fascisme fossile. L’extrême droite, l’énergie, le climat, qui met au jour la longue tradition de dénégation des enjeux climatiques due à l’engouement de l’extrême droite pour un développement fait de croissance économique constante grâce aux énergies fossiles.

Plus largement, il analyse ici la crise climatique, qu’il conçoit aujourd’hui comme intrinsèquement liée à la conjonction entre la crise sanitaire due au covid-19, source d’un effondrement de l’expansion capitalistique, et la destruction de la biodiversité, permettant la dispersion géographique des zoonoses. Le tout dans un mouvement incessant. En attendant la prochaine pandémie…

On parle généralement d’urgence climatique. Pourquoi lui préférez-vous celui d’« urgence chronique » ?

Andreas Malm : J’ai repris ce terme d’une étude de plusieurs scientifiques qui ont analysé la crise du covid-19 (notamment ses causes) et la crise climatique. Il traduit l’idée que ces deux désastres sont en train de devenir permanents, et non plus temporaires, l’un après l’autre : l’urgence apparaît donc comme chronique. Et la seule voie pour nous en sortir, c’est désormais d’agir contre les causes de ces crises, d’en modifier les conditions de développement.

Vous écrivez que le capitalisme, « survivant à tous ses hôtes », a longtemps semblé un « parasite qui ne meurt jamais », mais qu’il pourrait bien aujourd’hui avoir rencontré des « limites naturelles » à son « espérance de vie ». Que voulez-vous dire ?

Le capitalisme rencontre de réels problèmes, en raison de ce qu’il faut appeler ses « limites naturelles ». Toutefois, je ne crois pas que les problèmes environnementaux puissent causer son déclin avant qu’il ne parvienne à entraîner l’effondrement de la planète tout entière. Si le capitalisme a la possibilité de continuer ainsi dans la voie incontrôlée dans laquelle il se trouve, sans aucune régulation ni limitation, il ne pourra certainement causer – sans possibilité de retour – qu’un processus croissant vers une destruction incommensurable du climat, de la biodiversité et de tout le reste…

Je ne distingue aucune autre voie que la coercition pour obtenir des entreprises qu’elles changent leurs comportements.

Certains marxistes pensent que les problèmes environnementaux pourront être la cause d’une crise majeure du capitalisme et entraîner, à terme, sa chute. Même s’ils ne disposent pas vraiment de preuves à l’appui de cette thèse, on peut bien sûr interpréter le covid-19 (et la crise économique qu’il entraîne) comme un exemple potentiel de ce processus : celui d’un phénomène environnemental causant une maladie zoonotique ayant eu pour conséquence une crise économique majeure au début de la décennie 2020. Toutefois, le covid-19 n’a certainement pas tué le capitalisme. Et je ne pense pas que quelque chose puisse annihiler le système capitaliste, sauf certains processus sociaux précis par lesquels de nombreuses forces humaines s’organisent pour travailler ensemble dans les mêmes directions contre ce système. Mais je ne crois pas qu’une crise environnementale parviendra jamais à elle seule à causer la fin du capitalisme !

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Innovation : le capitalisme « responsable », faux problème et vraie diversion

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La critique du capitalisme est une sorte de passage obligé pour un homme politique en difficulté en France. Elle est pratique parce qu’elle séduit sur un assez large spectre, de gauche à droite. On pourrait donc considérer cette déclaration comme un simple exercice de rhétorique sans grande importance, mais ce faisant on commettrait une erreur, car cette expression révèle beaucoup sur la grande difficulté de l’Europe et surtout de la France à établir un diagnostic pertinent sur leur déclin accéléré.

En se trompant de diagnostic, on s’interdit de résoudre le problème. L’exercice se révèle donc dangereux.

L’appel à un capitalisme « responsable » par le président de la République est bien sûr avant tout une tactique politique. Nous sommes en période électorale et il s’agit probablement pour lui de parler à la gauche en essayant de faire oublier son image libérale, c’est de bonne guerre.

En critiquant un capitalisme devenu « fou », il est certain de marquer des points, même si cela ne repose sur aucun fait tangible. Mais au-delà d’agiter de vieux épouvantails, cette déclaration pose deux problèmes : le premier, c’est qu’elle sert à faire diversion sur les dysfonctionnements de l’État, et le second c’est qu’elle traduit un diagnostic erroné sur l’état du capitalisme en Europe.

Exiger un capitalisme « responsable », une diversion

Prôner un capitalisme responsable, c’est tenter de faire diversion pour éviter de poser la question de la responsabilité de l’État. Rappelons que celui-ci a abordé la crise de la Covid en ayant détruit les stocks de masques, puis a officiellement expliqué aux Français que le port du masque était inutile, et que de toute façon ils étaient trop bêtes pour savoir en mettre un.

Il a ensuite fallu près d’une année à cet État pour mettre en place une campagne de tests systématiques et les débuts de la campagne de vaccination ont été une série d’humiliants dysfonctionnements très largement constatés sur lesquels il n’est pas utile de revenir. La seconde vague a été abordée sans qu’aucune capacité supplémentaire n’ait été créée en réanimation, ce qui a nécessité un nouveau confinement pour éviter l’engorgement des services.

Après 18 mois de Covid, le collège public de mes enfants n’a pas organisé une seule heure d’enseignement à distance via un logiciel de téléconférence, et son application d’espace numérique de travail date visiblement des années 1990 ; elle s’est d’ailleurs effondrée dès les premiers jours d’arrêt des cours présentiels. Dès les premiers jours du confinement, la Poste a quasiment cessé de fonctionner.

Et ce ne sont là que les défaillances directement liées à l’épidémie. On comprend que le chef de l’État souhaite parler d’autre chose que la réforme de l’État, et faire diversion… Au Moyen-Âge, quand les choses tournaient mal, on brûlait des sorcières. En France, on brûle le capitalisme, éternel bouc émissaire.

Cette critique est particulièrement mal venue aujourd’hui, car si la crise de la Covid a montré une chose, c’est que le capitalisme est profondément responsable, au sens le plus large qu’on puisse donner à ce terme. Après des semaines de blocage résultant d’une gestion catastrophique des masques, et alors que des professionnels de santé mouraient de leur absence, l’État s’est finalement résolu à ouvrir leur approvisionnement et leur distribution au secteur privé, bref, au capitalisme, et la pénurie a disparu en moins de deux semaines.

Capitalisme irresponsable ? Quand est arrivé le confinement, tout le monde a craint les pénuries et certains n’ont pas hésité à prophétiser l’effondrement du système. Rien ne s’est effondré et il n’y a eu aucune pénurie. La grande distribution, victime traditionnelle des discours bien-pensants, a nourri la France malgré des conditions extrêmes.

Capitalisme irresponsable ? Puis à partir de décembre 2020, Pfizer, BioNTech et Moderna, purs produits du capitalisme spéculatif que l’on se plait à décrier, ont sauvé des millions de vies humaines avec leurs vaccins et permis à nos économies de repartir, un exploit que quelques mois auparavant, les bien-pensants – encore eux- au premier rang desquels notre Président, jugeaient impossible.

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