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Santé Et Nutrition

Bios ou pas, les fruits et les légumes préviennent le cancer

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Manger bio réduirait le risque de développer certains cancers, suggère une étude française publiée cette semaine dans le JAMA. Ces résultats doivent toutefois être confirmés par d’autres études avant de faire l’objet d’une recommandation de santé publique, préviennent les experts qui rappellent du même coup que consommer des fruits et des légumes, qu’ils soient bios ou non, a un puissant effet protecteur contre le cancer.

Selon une étude épidémiologique effectuée en France et publiée cette semaine dans le réputé Journal of the American Medical Association (JAMA) Internal Medicine, les personnes qui mangent essentiellement des aliments bios courent 25 % moins de risque de développer un cancer que celles qui n’en consomment jamais.

Près de 70 000 volontaires, principalement des femmes (78 %), ont accepté de répondre à un questionnaire en ligne qui visait à connaître la fréquence à laquelle ils consommaient 16 types différents d’aliments bios (fruits, légumes, produits à base de soya, produits laitiers, viande, poisson, oeufs, grains et légumineuses, pain et céréales, farine, huiles végétales, condiments, café, thé, vin, chocolat, sucre) et la quantité qu’ils mangeaient quotidiennement, ainsi que leur niveau de scolarité, leur statut socio-économique, l’activité physique qu’ils pratiquaient et leur statut tabagique, leur régime alimentaire.

Ces volontaires ont été suivis en moyenne pendant cinq ans, ce qui a permis de savoir combien d’entre eux ont développé un cancer. L’analyse des données recueillies a permis de mettre en lumière une réduction du risque de cancer du sein post-ménopausique de 34 %, du lymphome non hodgkinien de 86 % et des lymphomes de 76 % chez les personnes consommant des aliments bios la plupart du temps par rapport à celles qui n’en mangeaient pas du tout.

Conscients du fait que les personnes qui consomment des aliments bios proviennent généralement d’un milieu socio-économique plutôt élevé, qu’elles ont de saines habitudes de vie et alimentaires, autant de facteurs qui protègent du cancer et qui pouvaient donc biaiser les résultats, les chercheurs ont ajusté leurs modèles statistiques afin d’écarter leur influence sur les résultats finaux.

Pour expliquer la diminution du risque de cancer observée chez les grands consommateurs de produits bios, les auteurs de l’étude avancent l’hypothèse que ces amateurs de bio ont une exposition réduite, voire nulle aux pesticides, étant donné que l’agriculture biologique interdit l’utilisation de pesticides synthétiques, dont trois d’entre eux (malathion, diazinon et glyphosate) ont été reconnus comme probablement cancérogènes par le Centre international de recherche sur le cancer. Les auteurs font également valoir que des études de plus en plus nombreuses font état d’une incidence plus élevée de cancers, notamment de lymphomes, chez les agriculteurs qui sont exposés aux pesticides dans le cadre de leur travail.

Spéculations

Selon Daniel Cyr, toxicologue au Centre INRS-Institut Armand-Frappier, l’hypothèse avancée par les auteurs de l’étude est « très spéculative » étant donné qu’« ils n’ont pas mesuré les niveaux de pesticides dans l’urine, les cheveux ou les graisses des participants, ce qui aurait permis de mettre en évidence l’existence d’un possible lien ».

Même si les chercheurs français se sont fondés sur deux études états-uniennes reconnues pour prédire les niveaux de métabolites de pesticides dans l’urine de leurs participants, M. Cyr fait remarquer qu’« on ne sait pas si ce sont les mêmes pesticides qui ont été utilisés dans la production des aliments consommés en Europe qu’aux États-Unis, et que les quantités d’aliments consommés peuvent être différentes chez les individus des études américaines et de l’étude française ».

« L’étude est intéressante, elle montre que manger bio entraîne une baisse des cancers, mais la raison n’est pas nécessairement les pesticides, mais plutôt d’autres aspects comme manger mieux et faire des choix santé », dit-il.

Par ailleurs, les résultats de l’étude française ne surprennent pas vraiment Onil Samuel, conseiller scientifique expert à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). « On sait par des études que les consommateurs d’aliments bios ont généralement des niveaux d’exposition moindres aux pesticides, qui ont été validés par la mesure des métabolites urinaires », affirme-t-il avant d’ajouter qu’« habituellement, les concentrations de pesticides que l’on retrouve dans les aliments testés au Canada respectent les normes qui sont établies sur la base d’évaluation de risque, mais certains aliments peuvent contenir plusieurs pesticides, et il y a beaucoup d’incertitude liée à la question des mélanges qu’on retrouve dans les aliments. Et malheureusement, on est très peu outillé pour évaluer ces effets cumulatifs. »

« Ça prendra d’autres études pour confirmer les résultats de cette étude, mais à mon sens, ces résultats devraient justifier qu’on fasse des efforts pour réduire l’usage des pesticides d’agriculture », souligne M. Samuel.

Mathieu Valcke, toxicologue à l’INSPQ, affirme pour sa part que les observations effectuées par les chercheurs français sont « assez similaires » aux résultats qu’il a obtenus lors d’une évaluation théorique du risque cancérigène que représentaient les résidus de pesticides présents sur les fruits et légumes consommés au Québec.

Il a toutefois quelques réserves sur l’étude parue dans le JAMA. « Le suivi des participants était d’une durée très courte, pour ne pas dire presque insignifiante pour une maladie comme le cancer. Il faut que la personne soit exposée pendant plusieurs années pour qu’un cancer se développe. »

Les chercheurs ont bien sûr tenu compte de plusieurs facteurs, comme les habitudes de vie qui sont très liées à l’alimentation bio, mais il y a tout de même certains facteurs qui ne sont pas pris en considération, par exemple la période d’allaitement chez les femmes de l’étude, qui est un important facteur de protection contre le cancer du sein », souligne-t-il.

Dans un commentaire paru dans le JAMA Internal Medicine, Frank B. Hu, de la Harvard T. H. Chan School of Public Health, à Boston, insiste sur « la nécessité de procéder dans les plus brefs délais à de plus amples recherches sur cette question étant donné que le cancer est un sérieux problème de santé publique et que les aliments contenant des résidus de pesticides sont consommés par la majorité de la population ».

Lien incertain

Les trois experts croient qu’à l’heure actuelle, cette étude ne permet pas de recommander de manger bio pour prévenir le cancer, étant donné que le lien entre l’alimentation bio et le cancer demeure encore incertain et parce que les aliments bios coûtent plus cher et ne sont donc pas accessibles à tous.

Il ne faudrait surtout pas décourager les gens de manger des fruits et des légumes, qui ont un puissant effet protecteur contre le cancer, déclarent-ils.

M. Valcke a en effet évalué que consommer les résidus de pesticides présents sur les fruits et légumes vendus au Québec n’induisait qu’une quarantaine de cas de cancer par année alors que manger des fruits et des légumes, qu’ils soient biologiques ou pas, prévenait le développement de quelque 4000 cancers dans la population québécoise.

« Des études semblables à celle du JAMA peuvent contribuer à ce qu’il y ait des politiques publiques qui soient faites pour que ce soit plus facile pour les agriculteurs bios d’accéder au marché et pour agrandir leur part du marché », dit-il.

Laver les fruits et légumes

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Santé Et Nutrition

Démystifier la dyslexie

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(EN) Les enfants entament une nouvelle année scolaire au cours de laquelle ils vont se faire des amis, s’adapter à leurs nouveaux enseignants et faire face à de nouveaux défis. Certains d’entre eux auront plus de difficultés que d’autres, mais comment savoir si un trouble d’apprentissage ne nuit pas à votre enfant et à sa capacité de réussir ?

L’un des troubles les plus fréquents est la dyslexie. Environ 15 % des Canadiens en sont atteints et pourtant, selon une étude récente, moins d’un tiers d’entre nous serait capable d’en reconnaître les signes.

Bien que la dyslexie ne se guérisse pas, il est possible de la contrôler grâce à une détection précoce et à un enseignement adéquat. C’est pourquoi il est important de pouvoir reconnaître la dyslexie.

Voici ce qu’il faut savoir :

Qu’est-ce que c’est ? La dyslexie est un trouble d’apprentissage qui se caractérise par des difficultés à identifier les sons produits en parlant et à reconnaître les lettres, les mots et les chiffres. Le cerveau interprète mal les sons, les lettres et les chiffres quand il les assemble et en arrive souvent à tout mélanger, ce qui est déroutant pour la personne. La dyslexie touche tout le monde de la même façon, sans considération de genre et peu importe le milieu socio-économique ou l’origine ethnique de la personne.

Que peut-on faire ? Si vous pensez que votre enfant peut être dyslexique, n’attendez pas pour réagir. Il existe de nombreux tests à passer en ligne qui peuvent vous aider à l’identifier. Si vous croyez que c’est le cas, demandez à accéder à des ressources supplémentaires à votre école ou communiquez avec un tuteur spécialisé en littératie structurée. Faites appel à des groupes d’entraide pour en apprendre davantage.

Comment favoriser la réussite ? « Ce n’est pas parce qu’une personne a reçu un diagnostic de trouble d’apprentissage qu’elle ne peut pas réussir dans la vie. Ses apprentissages se font tout simplement d’une manière différente », explique Christine Staley, directrice générale de Dyslexia Canada. « Une détection précoce et un enseignement adéquat en lecture sont essentiels pour contrôler la dyslexie et ouvrir la voie à un brillant avenir. »

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Les extincteurs portatifs améliorent la sécurité à domicile

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(EN) Lorsqu’un incendie se déclare, chaque seconde compte. S’ils sont utilisés rapidement et de façon efficace, les extincteurs de feu portatifs peuvent aider à sauver des vies. C’est pourquoi ils font partie de ces éléments importants qui permettent d’assurer votre sécurité et celle de votre famille à domicile.

Suivez ces conseils concernant la façon d’utiliser un extincteur de feu et le meilleur endroit pour l’installer afin d’être prêt en cas d’urgence :

Comparez les caractéristiques. Choisissez un extincteur résidentiel doté d’une goupille de métal et d’un levier de commande, aussi durable qu’un extincteur de qualité commerciale, ainsi que d’un manomètre à code couleur facile à lire afin de vous assurer que l’appareil est chargé. Sachez qu’il n’est pas sécuritaire d’utiliser un extincteur qui a déjà été déchargé, surtout qu’il existe maintenant des extincteurs rechargeables qui peuvent être rechargés par un professionnel certifié si vous avez utilisé l’appareil.

Sachez comment vous en servir : Tous les extincteurs de feu sont vendus avec des instructions d’utilisation. Toutefois, plus de 70 % des consommateurs qui possèdent un extincteur affirment ne pas se sentir à l’aise de le faire fonctionner. Solution pratique et conviviale, le pulvérisateur d’incendie First Alert est une bombe aérosol au design simple qui constitue un dispositif supplémentaire efficace pour les incendies domestiques. Grâce à une buse précise qui permet de pulvériser sur une grande surface, l’utilisateur peut mieux contrôler l’application. De plus, comme il n’y a pas de goupille à tirer ni de levier à serrer, il est possible d’éteindre un incendie rapidement.

Gardez à portée de la main : Lorsque chaque seconde compte, il est essentiel d’avoir un extincteur de feu à proximité afin de réagir rapidement. Il est préférable de placer un extincteur à chaque étage de la maison et dans les pièces où le risque d’incendie est plus élevé, comme la cuisine et le garage. La National Fire Protection Association (NPFA) recommande d’installer des extincteurs à la sortie des pièces afin de les décharger et de vous sauver rapidement par la suite si l’incendie ne peut être maîtrisé.

Sachez quand quitter la maison. Une des composantes d’un plan d’intervention en cas d’incendie consiste à essayer d’éteindre un petit incendie avec un extincteur de feu, mais l’objectif principal doit être l’évacuation de la famille en toute sécurité. Un extincteur n’est pas un substitut à la mise en place d’un plan d’évacuation résidentielle en cas d’incendie, qui doit être pratiqué régulièrement, ni à l’installation d’avertisseurs de fumée fonctionnels dans toute la maison – un à chaque étage et dans chaque chambre, afin de permettre la détection rapide d’un incendie.

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Comment aider un bébé à développer son goût

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(EN) Un bébé qui n’est pas encouragé à manger une variété d’aliments dès son plus jeune âge aura de fortes chances à devenir un enfant difficile qui n’acceptera que ses plats préférés, comme des croquettes de poulet ou des hotdogs.

Pour faire en sorte que votre bébé soit ouvert et enthousiaste lorsque vient le moment d’essayer de nouveaux aliments, Nanny Robina, l’une des plus grandes expertes en matière d’éducation des enfants au Canada, vous propose des conseils pour faire de votre un enfant un gourmet aventureux :

  • Offrez de la variété. Restez constants et introduisez autant de nouveaux aliments que possible, ainsi que des collations colorées et attrayantes.  Offrir au bébé une variété de saveurs et de textures et même des aliments qui fondent facilement dans la bouche est un excellent moyen de s’assurer qu’il demeure ouvert à une variété d’options.
  • Mangez avec lui. Asseyez-vous près de votre bébé et mangez à côté de lui. Les enfants imitent souvent ce qu’ils voient, alors manger avec eux et leur montrer à quel point vous appréciez le repas en lançant quelques exclamations du type « Hummm! C’est vraiment bon! » peut avoir d’excellentes répercussions. Nanny Robina ajoute que leur donner des collations faciles à saisir, comme des barres tendres faciles à mâcher, est une autre façon de les encourager à essayer des nouveautés et à manger seuls.
  • Soyez patients. Les goûts de votre bébé sont peut-être limités et difficiles à élargir, mais poursuivez son éducation sans baisser les bras. Il est utile de toujours avoir quelques options prêtes à manger sous la main comme les fondants de smoothie PC Biologique : Ils fondent facilement dans la bouche et sont offerts en deux délicieuses saveurs, dont banane, mangue et fruit de la passion, puis banane et fraise.

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