Opinions
Le Phare: à quoi bon consulter?

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Le Phare, un projet démesuré à l’entrée ouest de Québec, se fera, la Ville l’a annoncé. Il a même été ajouté que l’article 74,4 de la Charte sera utilisé pour en garantir la réalisation, un article qui donne tout pouvoir au conseil municipal pour les projets dont la superficie de plancher est supérieure à 25 000 mètres carrés.
Dans ces circonstances, on peut se demander à quoi pourrait servir de faire valoir un point de vue différent, un point de vue qui refléterait une position citoyenne fondée sur le fait que ce projet, trop gros pour Québec, qui, à l’échelle du monde, n’est pas une grande ville, loin de Dubaï ou de Shanghai, deux mégalopoles citées par des personnes favorables au projet Le Phare, un projet qui s’intègre mal à la réalité de Québec, un projet qui nécessitera d’importants investissements en matière d’infrastructures publiques, un projet décrit par plusieurs comme un futur ghetto au sein de la ville, un ghetto permettant à des personnes riches de vivre, de travailler, de se divertir, sans avoir à côtoyer la réalité des citoyens, un projet qui modifiera profondément le paysage de Québec.
Pourtant, la Ville a consacré deux soirées à l’information des citoyens et une soirée de consultation. Mais que veut vraiment dire consultation pour la Ville quand la décision est déjà prise ? Pour les citoyens des quartiers avoisinants, ou de la ville, c’est la dernière occasion de se faire entendre avant le début des travaux prévu pour le début de 2019, des travaux qui s’étireront sur une période de dix ans. Mais pour la Ville, à part une quelconque obligation formelle découlant de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme, qu’en est-il ? Une chose est certaine, la Ville livre là sa véritable définition de ce qu’est la consultation publique, soit permettre à des citoyens de s’exprimer sur un projet sans que nul décideur se sente tenu de prendre en considération le point de vue des citoyens.
Cette forme de consultation ne semble pas en être une puisque les dés sont déjà jetés. En effet, une consultation suppose par essence que la décision prise à terme pourrait permettre d’intégrer une partie, à tout le moins, de ce qui aura été proposé. Mais là, il a été explicité que les principaux paramètres du projet ne changeront pas.
Est-ce que cela paraît légitime aux décideurs au gouvernement du Québec ? Je serais curieuse de le savoir. À moi, simple citoyenne, ça paraît constituer un jeu de dupes auquel sont invités les gens de Québec. Est-ce pour un type de consultation comme celle-là qu’il a été estimé raisonnable de retirer le droit au référendum pour les citoyens lorsque la loi 122 a été adoptée en 2017 ? Comme citoyenne, je me serais attendue à ce que l’exercice de consultation ne soit pas que symbolique, mais dans ce cas, je ne peux que conclure qu’il l’est.
Qu’il me soit permis d’anticiper les prochains exercices de consultation publique menés par la Ville: les citoyens manifesteront vraisemblablement une grande méfiance, croyant, avec raison, en la possibilité d’une opération plus formelle que réelle. Pourra-t-on dire à l’avenir, que l’héritage légué par Régis Labeaume sera, en partie, d’avoir incité les citoyens à se désintéresser de l’avenir de leur ville, en ne leur laissant aucune place dans les processus de développement de la ville ? On peut raisonnablement le craindre.
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Opinions
COVID-19 – Massé à Trudeau: pas de bailout pour les pétrolières et les gazières de l’Alberta

La porte-parole de Québec solidaire, Manon Massé, presse le gouvernement Trudeau d’abandonner son plan de sauvetage du secteur pétrolier et gazier canadien, dont l’annonce est attendue la semaine prochaine et qui pourrait s’élever à 15 milliards de $.
« Quand l’économie coule, donner le premier canot de sauvetage à l’industrie pétrolière et gazière n’a aucun bon sens. Alors que les Québécoises et les Québécois se préparent à des pertes d’emploi massives, le gouvernement fédéral doit faire preuve de lucidité et intervenir pour rendre l’économie plus résiliente, pas l’exposer encore plus aux lubies de l’Arabie saoudite et aux tendances de fond du marché mondial de l’énergie. La priorité, c’est la santé financière des travailleurs et des familles, pas celle des actionnaires du pétrole et du gaz », a affirmé Mme Massé.
« Les nuages s’accumulent au-dessus de l’économie mondiale. Dans un contexte plus ensoleillé, les hydrocarbures étaient déjà un puit sans fond pour les finances publiques. Au Québec comme au Canada, nous devons maintenant nous demander si le jeu en vaut encore la chandelle. Le meilleur service que nous pouvons rendre aux travailleurs et aux travailleuses du secteur, c’est de leur donner un rôle à jouer dans la transition énergétique vers une économie verte et durable », a conclu la porte-parole de Québec solidaire.
Opinions
Matériel pédagogique – Des ressources pour favoriser l’égalité des chances, demande Christine Labrie

La députée de Sherbrooke et responsable pour Québec solidaire en matière d’éducation, Christine Labrie, appelle le ministre Jean-François Roberge à bonifier son offre de matériel pédagogique afin de répondre aux besoins de tous les élèves, et lui demande de déployer rapidement un plan de rattrapage pour les élèves qui en auront besoin lorsque les mesures de distanciation physique seront levées.
« L’École ouverte est un bon point de départ pour enrichir la vie de nos enfants pendant les mesures de distanciation physique. Malheureusement, ça ne permet pas aux enfants de poursuivre leur parcours scolaire et ça ne suffira pas non plus pour remplacer plusieurs mois d’absence à l’école », déplore Mme Labrie.
« Le choix de proposer des ressources en ligne est pratique pour plusieurs familles, mais les élèves qui n’ont pas accès à des outils informatiques adéquats ou qui ont certaines limitations fonctionnelles, par exemple un handicap visuel, ne pourront pas les utiliser. Ça creuse un écart déjà grand entre les enfants. Il faut pallier à ce problème et fournir à tous les élèves une vraie trousse de matériel couvrant le contenu spécifique de leur niveau, par exemple en leur envoyant par la poste », ajoute-t-elle, en invitant aussi le ministre Roberge à augmenter les ressources d’Allô-prof, qui possède une expertise en soutien à distance.
Vers un plan de rattrapage
La députée de Sherbrooke appelle également le ministre de l’Éducation à rassurer les parents et les élèves en dévoilant rapidement les mesures de rattrapage qui seront mises en place au sortir de la crise pour venir en aide aux élèves qui se trouveraient en situation d’échec à la fin de l’année scolaire.
« Certains enfants ont la chance de poursuivre leur cursus scolaire avec leurs parents, mais c’est loin d’être le cas de tout le monde. Bien des parents travaillent encore et ne sont pas en mesure de consacrer du temps à la scolarisation de leurs enfants. Certains élèves ont aussi besoin de services spécialisés auxquels leurs parents ne peuvent pas répondre. Le ministère de l’Éducation a la responsabilité de l’égalité des chances et doit mettre des solutions en place pour éviter que ces élèves soient pénalisés. Je propose qu’on fournisse aux élèves qui seront en situation d’échec une occasion de faire du rattrapage pour qu’ils puissent être au même niveau que leur cohorte à la prochaine année scolaire », conclut la députée solidaire.
Opinions
Québec solidaire propose un Plan d’indépendance alimentaire pour subvenir aux besoins du Québec

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Subventionner une partie des salaires des employés agricoles en instaurant une prime salariale de 4$ l’heure pour les travailleurs et travailleuses agricoles.
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Stimuler le recrutement d’une main-d’œuvre agricole locale en permettant aux personnes qui le souhaitent, retraité-es ou personnes sans emplois, d’être formées et rémunérées pour travailler sur une ferme pour la saison estivale sans pénalité sur les prestations reçues;
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Augmenter les seuils de production hors quota pour les petits producteurs, notamment pour les œufs et la volaille;
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Autoriser l’accès aux services de garde d’urgence pour les enfants d’agriculteurs et d’agricultrices;
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Reconnaître les marchés publics et kiosques à la ferme dans la liste des « services essentiels ».
Instaurer les Jardins de la Victoire : cultiver partout où c’est possible
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Encourager les potagers collectifs et le jardinage citoyen dans toutes les municipalités du Québec;
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Autoriser la culture potagère en cour avant dans l’ensemble des municipalités du Québec;
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Convertir les serres ornementales publiques municipales et privées vers la production maraîchère;
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Convertir un maximum d’espaces prévus pour l’ornementation florale municipale en espaces de culture maraîchère.
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