Opinions
Contre une modulation des droits de scolarité

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4 années agoon
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admin
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Le 5 novembre dernier, Miguel Ouellette, président de l’Association des étudiants et étudiantes en sciences économiques de l’Université de Montréal, a livré dans ces pages un plaidoyer pour une modulation des droits de scolarité. Nous, présidentes et présidents d’associations étudiantes de cette même université, souhaitons publiquement lui adresser une réponse et dénoncer cette proposition.
Dans le contexte de la Révolution tranquille et de la formation du réseau des Universités du Québec, il avait été décidé de plafonner et de geler les droits de scolarité universitaires, afin qu’au fil des ans l’inflation fasse diminuer le coût réel de formation et conduise à une gratuité scolaire virtuelle. Aujourd’hui, malgré la récente indexation des droits de scolarité, il reste que les réflexions à leur sujet sont toujours guidées par des principes d’accessibilité. Celles et ceux qui ont jeté les bases du Québec moderne nous ont donc laissé un legs important : notre capacité de payer ne devrait jamais déterminer notre accès à l’éducation.
La proposition de notre collègue de sciences économiques s’inscrit à l’encontre de ces valeurs historiques d’accessibilité aux études supérieures et, de ce fait, doit être dénoncée.
La réalité est qu’une modulation des droits de scolarité créerait un système d’éducation supérieure à deux vitesses. En effet, comme le souligne notre homologue, une telle modulation provoquerait une hausse des droits de scolarité pour près de 60 % des personnes inscrites à l’université. C’est considérable, surtout quand il a été démontré à maintes reprises qu’une bonne partie de la communauté étudiante vit dans une situation de précarité financière, qui serait de ce fait aggravée par une hausse des droits de scolarité.
Si le président de l’association étudiante de sciences économiques propose de moduler les droits de scolarité, il propose aussi d’augmenter le financement du programme d’aide financière aux études, ce qui, de prime abord, semble logique. Cependant, c’est une fausse bonne idée. En effet, pour plusieurs, l’augmentation des droits de scolarité serait supérieure à la bonification des prêts et bourses reçus. On viendrait prendre avec la main droite ce qui a été donné par la main gauche. Penser que la modulation s’auto-financerait est une pensée magique ; cela demeurerait dans les faits une augmentation des droits de scolarité.
Pour les étudiants et étudiantes provenant de familles à faible revenu, une telle hausse des droits de scolarité serait une entrave leur barrant la route de l’éducation supérieure. Or, nombre de chercheurs — à commencer par Pierre Bourdieu à partir des années 1960 et, plus récemment, le professeur John Jerrim dans une étude parue en 2013 — ont déjà démontré que le seul fait d’être issu d’un milieu défavorisé constitue déjà un handicap au succès universitaire. Même pour la classe moyenne, la modulation des droits de scolarité aurait un impact indubitable sur les choix d’orientation scolaire et professionnelle des jeunes Québécois et Québécoises, qui y réfléchiraient à deux fois avant de s’engager dans une formation qui les obligerait à contracter des dettes importantes. Dès lors, seuls les étudiants et étudiantes provenant de milieux aisés pourraient accéder aux programmes plus coûteux. Ce serait une aberration de voir une société comme la nôtre, bâtie sur le principe de l’égalité des chances, réserver ainsi certaines professions aux enfants des plus nantis.
Le président de l’association d’économie prétend que le système actuel est inéquitable. Or, pour reprendre les concepts propres au discours des économistes, si la fin visée est réellement celle de l’équité, n’est-il pas irrationnel de proposer une avenue qui aurait pour implication directe d’entraver davantage l’accès aux études supérieures pour les plus favorisés ?
Nul ne saurait contredire le fait que les universités québécoises sont sous-financées. Cependant, nous savons aussi qu’une société avec un haut niveau d’éducation est une société plus à même de faire face aux défis qui se présentent à elle, qu’elle perpétue moins d’inégalités socioéconomiques et qu’elle est en mesure de produire plus de richesse pour la collectivité. Et puisque François Legault l’a répété plusieurs fois pendant la campagne électorale, nous sommes convaincus qu’on ne touchera pas à l’épineuse question des droits de scolarités de sitôt. Monsieur Legault, ne modulez pas les droits de scolarité, financez davantage les universités et favorisez l’accessibilité à tous les programmes d’études pour quiconque désire y étudier. La communauté étudiante et la société québécoise dans son ensemble sauront vous en être reconnaissantes.
Les signataires :
Tommy Corbeil, président, Association étudiante de science politique et d’études internationales de l’Université de Montréal (AÉSPÉIUM) ; Martine El Ouardi, coordonnatrice générale, Regroupement des étudiantes et des étudiants en sociologie de l’Université de Montréal (RÉÉSUM) ; Antoine Marquis, président, Association des étudiants en pharmacie de l’Université de Montréal (AÉPUM) ; Félix-Antoine Gélineau, coordonnateur général, Association des étudiant-es en philosophie de l’Université de Montréal (ADÉPUM) ; Samuel Poitras, président, Association des étudiants et étudiantes en physique de l’Université de Montréal (Physum) ; Maxime Banville, président, Association étudiante de psychologie et sociologie de l’Université de Montréal (AÉPSUM) ; Elena Waldispuehl, présidente, Association étudiante des cycles supérieurs de science politique de l’Université de Montréal (AECSSPUM) ; David Landry, président, Association des étudiantes et des étudiants en communication et politique de l’Université de Montréal (AÉCEP) ; Cyndelle Gagnon, coordonnatrice, Association étudiante de philosophie et politique de l’Université de Montréal (AESPEP) ; Étienne Lavallée, président, Association des étudiants et des étudiantes en biochimie et médecine moléculaire de l’Université de Montréal (AÉÉBCM) ; Lionel Condé, président, Association étudiante des cycles supérieurs en biochimie de l’Université de Montréal (AÉCSBUM) ; Samuel Trottier-Lapointe, président, Société des étudiantes et des étudiants en réadaptation de l’Université de Montréal (SÉRUM) et Sean Giacomucci, président, Association générale des étudiants en microbiologie, infectiologie et immunologie de l’Université de Montréal (AGÉMIIUM).
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Opinions
Même les jeunes RÉPUBLIQUES se lassent du capitalisme, selon les sondeurs américains — RT USA News

Published
2 années agoon
août 3, 2021By
admin
Moins de la moitié des jeunes Américains ont une vision positive du capitalisme, selon un nouveau sondage. Même les jeunes républicains sont de plus en plus sceptiques – mais ne vous attendez pas à ce que l’Amérique devienne complètement socialiste pour l’instant.
Un sondage Axios publié vendredi a révélé qu’aux États-Unis capitalistes, seulement 49% des Américains âgés de 18 à 34 ans soutiennent réellement le capitalisme. Et 51% déclarent avoir une vision positive du socialisme.
Depuis plusieurs années, les sondages ont trouvé un soutien au socialisme croissant parmi les démocrates et les jeunes. En conséquence, les démocrates qui se présentent sur des plateformes explicitement socialistes – comme les membres des Democratic Socialists of America Alexandria Ocasio-Cortez (D-New York) et Rashida Tlaib (D-Michigan) – ont traduit ce mécontentement en succès électoral.
Cependant, le dernier sondage a révélé que les jeunes républicains, généralement des défenseurs infatigables du capitalisme de libre marché, en ont marre du système qu’ils ont l’habitude de défendre. Parmi les républicains âgés de 18 à 34 ans, environ 66% ont désormais une vision positive du capitalisme, contre 81% en 2019. Mais 56% des jeunes républicains souhaitent que le gouvernement se concentre sur la réduction des inégalités de richesse, contre seulement 40% en deux ans. depuis.https://googleads.g.doubleclick.net/pagead/ads?us_privacy=1—&client=ca-pub-5390986774482540&output=html&h=280&adk=180704450&adf=4168993513&pi=t.aa~a.2874080257~i.7~rp.4&w=1092&fwrn=4&fwrnh=100&lmt=1628065615&num_ads=1&rafmt=1&armr=3&sem=mc&pwprc=5987108905&psa=1&ad_type=text_image&format=1092×280&url=https%3A%2F%2Fnews-24.fr%2Fmeme-les-jeunes-republiques-se-lassent-du-capitalisme-selon-les-sondeurs-americains-rt-usa-news%2F&flash=0&fwr=0&pra=3&rh=200&rw=1092&rpe=1&resp_fmts=3&wgl=1&fa=27&dt=1628065633854&bpp=2&bdt=2280&idt=-M&shv=r20210729&mjsv=m202108030101&ptt=9&saldr=aa&abxe=1&cookie=ID%3D5bc0ba73a725e77e-2207b6abaeca00da%3AT%3D1628065618%3ART%3D1628065618%3AS%3DALNI_MbfJtFs3LXLAMzQhf9X_KnK26CNWQ&prev_fmts=0x0%2C1092x280%2C1092x280%2C1092x280&nras=3&correlator=4582349290288&frm=20&pv=1&ga_vid=188329949.1628065617&ga_sid=1628065633&ga_hid=1441312153&ga_fc=0&u_tz=330&u_his=4&u_java=0&u_h=720&u_w=1280&u_ah=680&u_aw=1280&u_cd=24&u_nplug=0&u_nmime=0&adx=85&ady=1595&biw=1263&bih=567&scr_x=0&scr_y=416&eid=20211866&oid=3&pvsid=4333132958230926&pem=75&eae=0&fc=1408&brdim=-7%2C-7%2C-7%2C-7%2C1280%2C0%2C1295%2C695%2C1280%2C567&vis=1&rsz=%7C%7Cs%7C&abl=NS&fu=128&bc=31&ifi=5&uci=a!5&btvi=3&fsb=1&xpc=dqEjBFITRH&p=https%3A//news-24.fr&dtd=358
Axios attribue cette augmentation au fait que davantage d’Américains voient le « avantages tangibles de niveaux d’intervention gouvernementaux sans précédent » pendant la pandémie de coronavirus. En effet, le président de l’époque, Donald Trump, a critiqué les deux partis au Congrès pour avoir accepté d’envoyer « ridiculement bas » chèques de relance de 600 $ en décembre, au lieu des 2 000 $ qu’il a réclamés – une critique qui aurait été étrangère à un président républicain au cours des dernières décennies. Tout aussi rarement, Ocasio-Cortez et Tlaib étaient tous deux d’accord avec Trump sur la question.
Pourtant, l’abandon par la droite du capitalisme sans entraves est en cours depuis avant que la pandémie ne frappe. L’animateur de Fox News, Tucker Carlson, l’animateur de nouvelles du câble le plus regardé aux États-Unis et une influence sur Trump pendant son mandat à la Maison Blanche, a soutenu les propositions des démocrates visant à briser les monopoles technologiques de la Silicon Valley et a condamné « républicain grand public » se concentrer sur le « religion » de « capitalisme de marché ».

Opinions
« Aucune crise climatique ne causera la fin du capitalisme ! »

Published
2 années agoon
août 3, 2021By
admin
Andreas Malm est un très sympathique quadragénaire suédois, militant de longue date contre le réchauffement climatique. Invité à Paris par son éditeur, La Fabrique, à l’occasion de la publication en France de son dernier ouvrage, il a par conviction traversé l’Europe en train, au départ de Malmö. Géographe spécialisé en écologie humaine de l’université de Lund, en Suède, il propose notamment une analyse du mouvement climat au sein de la vie politique suédoise (longtemps sous hégémonie sociale-démocrate), lui qui est originaire du même pays que Greta Thunberg. En septembre dernier, il a publié La Chauve-souris et le capital. Stratégie pour l’urgence chronique.
Andreas Malm est par ailleurs membre du collectif Zetkin, composé de chercheurs, d’enseignants et d’activistes de plusieurs nationalités œuvrant à la préservation du climat et de la biodiversité. Ce groupe s’intéresse notamment aux discours sur l’écologie politique de l’extrême droite européenne ou américaine. Malm a ainsi dirigé l’ouvrage collectif Fascisme fossile. L’extrême droite, l’énergie, le climat, qui met au jour la longue tradition de dénégation des enjeux climatiques due à l’engouement de l’extrême droite pour un développement fait de croissance économique constante grâce aux énergies fossiles.
Plus largement, il analyse ici la crise climatique, qu’il conçoit aujourd’hui comme intrinsèquement liée à la conjonction entre la crise sanitaire due au covid-19, source d’un effondrement de l’expansion capitalistique, et la destruction de la biodiversité, permettant la dispersion géographique des zoonoses. Le tout dans un mouvement incessant. En attendant la prochaine pandémie…
On parle généralement d’urgence climatique. Pourquoi lui préférez-vous celui d’« urgence chronique » ?
Andreas Malm : J’ai repris ce terme d’une étude de plusieurs scientifiques qui ont analysé la crise du covid-19 (notamment ses causes) et la crise climatique. Il traduit l’idée que ces deux désastres sont en train de devenir permanents, et non plus temporaires, l’un après l’autre : l’urgence apparaît donc comme chronique. Et la seule voie pour nous en sortir, c’est désormais d’agir contre les causes de ces crises, d’en modifier les conditions de développement.
Vous écrivez que le capitalisme, « survivant à tous ses hôtes », a longtemps semblé un « parasite qui ne meurt jamais », mais qu’il pourrait bien aujourd’hui avoir rencontré des « limites naturelles » à son « espérance de vie ». Que voulez-vous dire ?
Le capitalisme rencontre de réels problèmes, en raison de ce qu’il faut appeler ses « limites naturelles ». Toutefois, je ne crois pas que les problèmes environnementaux puissent causer son déclin avant qu’il ne parvienne à entraîner l’effondrement de la planète tout entière. Si le capitalisme a la possibilité de continuer ainsi dans la voie incontrôlée dans laquelle il se trouve, sans aucune régulation ni limitation, il ne pourra certainement causer – sans possibilité de retour – qu’un processus croissant vers une destruction incommensurable du climat, de la biodiversité et de tout le reste…
Je ne distingue aucune autre voie que la coercition pour obtenir des entreprises qu’elles changent leurs comportements.
Certains marxistes pensent que les problèmes environnementaux pourront être la cause d’une crise majeure du capitalisme et entraîner, à terme, sa chute. Même s’ils ne disposent pas vraiment de preuves à l’appui de cette thèse, on peut bien sûr interpréter le covid-19 (et la crise économique qu’il entraîne) comme un exemple potentiel de ce processus : celui d’un phénomène environnemental causant une maladie zoonotique ayant eu pour conséquence une crise économique majeure au début de la décennie 2020. Toutefois, le covid-19 n’a certainement pas tué le capitalisme. Et je ne pense pas que quelque chose puisse annihiler le système capitaliste, sauf certains processus sociaux précis par lesquels de nombreuses forces humaines s’organisent pour travailler ensemble dans les mêmes directions contre ce système. Mais je ne crois pas qu’une crise environnementale parviendra jamais à elle seule à causer la fin du capitalisme !

Opinions
Innovation : le capitalisme « responsable », faux problème et vraie diversion

Published
2 années agoon
août 3, 2021By
admin
La critique du capitalisme est une sorte de passage obligé pour un homme politique en difficulté en France. Elle est pratique parce qu’elle séduit sur un assez large spectre, de gauche à droite. On pourrait donc considérer cette déclaration comme un simple exercice de rhétorique sans grande importance, mais ce faisant on commettrait une erreur, car cette expression révèle beaucoup sur la grande difficulté de l’Europe et surtout de la France à établir un diagnostic pertinent sur leur déclin accéléré.
En se trompant de diagnostic, on s’interdit de résoudre le problème. L’exercice se révèle donc dangereux.
L’appel à un capitalisme « responsable » par le président de la République est bien sûr avant tout une tactique politique. Nous sommes en période électorale et il s’agit probablement pour lui de parler à la gauche en essayant de faire oublier son image libérale, c’est de bonne guerre.
En critiquant un capitalisme devenu « fou », il est certain de marquer des points, même si cela ne repose sur aucun fait tangible. Mais au-delà d’agiter de vieux épouvantails, cette déclaration pose deux problèmes : le premier, c’est qu’elle sert à faire diversion sur les dysfonctionnements de l’État, et le second c’est qu’elle traduit un diagnostic erroné sur l’état du capitalisme en Europe.
Exiger un capitalisme « responsable », une diversion
Prôner un capitalisme responsable, c’est tenter de faire diversion pour éviter de poser la question de la responsabilité de l’État. Rappelons que celui-ci a abordé la crise de la Covid en ayant détruit les stocks de masques, puis a officiellement expliqué aux Français que le port du masque était inutile, et que de toute façon ils étaient trop bêtes pour savoir en mettre un.
Il a ensuite fallu près d’une année à cet État pour mettre en place une campagne de tests systématiques et les débuts de la campagne de vaccination ont été une série d’humiliants dysfonctionnements très largement constatés sur lesquels il n’est pas utile de revenir. La seconde vague a été abordée sans qu’aucune capacité supplémentaire n’ait été créée en réanimation, ce qui a nécessité un nouveau confinement pour éviter l’engorgement des services.
Après 18 mois de Covid, le collège public de mes enfants n’a pas organisé une seule heure d’enseignement à distance via un logiciel de téléconférence, et son application d’espace numérique de travail date visiblement des années 1990 ; elle s’est d’ailleurs effondrée dès les premiers jours d’arrêt des cours présentiels. Dès les premiers jours du confinement, la Poste a quasiment cessé de fonctionner.
Et ce ne sont là que les défaillances directement liées à l’épidémie. On comprend que le chef de l’État souhaite parler d’autre chose que la réforme de l’État, et faire diversion… Au Moyen-Âge, quand les choses tournaient mal, on brûlait des sorcières. En France, on brûle le capitalisme, éternel bouc émissaire.
Cette critique est particulièrement mal venue aujourd’hui, car si la crise de la Covid a montré une chose, c’est que le capitalisme est profondément responsable, au sens le plus large qu’on puisse donner à ce terme. Après des semaines de blocage résultant d’une gestion catastrophique des masques, et alors que des professionnels de santé mouraient de leur absence, l’État s’est finalement résolu à ouvrir leur approvisionnement et leur distribution au secteur privé, bref, au capitalisme, et la pénurie a disparu en moins de deux semaines.
Capitalisme irresponsable ? Quand est arrivé le confinement, tout le monde a craint les pénuries et certains n’ont pas hésité à prophétiser l’effondrement du système. Rien ne s’est effondré et il n’y a eu aucune pénurie. La grande distribution, victime traditionnelle des discours bien-pensants, a nourri la France malgré des conditions extrêmes.
Capitalisme irresponsable ? Puis à partir de décembre 2020, Pfizer, BioNTech et Moderna, purs produits du capitalisme spéculatif que l’on se plait à décrier, ont sauvé des millions de vies humaines avec leurs vaccins et permis à nos économies de repartir, un exploit que quelques mois auparavant, les bien-pensants – encore eux- au premier rang desquels notre Président, jugeaient impossible.


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