Opinions
Bombardier doit survivre malgré les erreurs de ses dirigeants

[ad_1]
Depuis que Bombardier a annoncé la suppression de 5000 emplois, dont 2500 au Québec, un fort sentiment anti-Bombardier monte en flèche dans la province. L’absence du p.-d.g. de Bombardier, Alain Bellemare, au sommet d’urgence convoqué par le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, ainsi que ses déclarations devant des investisseurs réunis à Bay Street ont soulevé la colère de beaucoup de Québécois et Québécoises à l’endroit de l’entreprise et de son patron.
Devant les difficultés que rencontre actuellement Bombardier, de plus en plus de Québécois et Québécoises se disent : « On n’en peut plus de ces bandits à cravate qui nous volent et qui se donnent de gros salaires, qu’ils ferment la shop et bon débarras ! » Le plus malheureux dans tout ça, c’est que cette frustration envers Bombardier met à risque les emplois de 15 000 travailleurs et travailleuses. Parce qu’en réalité, ce sont eux et leur famille qui souffriront, ce sont eux, Bombardier ; pas Alain Bellemare. Au final, si notre colère finit par avoir la peau de Bombardier, ce sont les travailleurs et travailleuses qui en payeront le prix et ils ne méritent surtout pas ça ; en fait, personne ne mérite ça !
Un riche héritage
L’héritage que Bombardier a entre les mains aujourd’hui remonte à 1928, lorsque la Canadian Vickers a commencé à fabriquer des avions. Durant tout ce temps, le coeur des activités de l’entreprise est demeuré au Québec. Le succès de l’aérospatiale a toujours reposé sur le génie et le savoir-faire des Québécois et Québécoises. Durant mes 28 ans passés auprès de Bombardier, d’abord comme assembleur puis comme représentant syndical, six p.-d.g. se sont succédé à sa tête. Comme moi, bon nombre de mes collègues dans cette entreprise leur ont survécu et ont pu faire continuer à faire vivre leur famille en travaillant en aérospatiale. Durant tout ce temps, nous avons eu à composer avec des entreprises et des patrons qui avaient plus à coeur la hausse des profits que les intérêts de leurs employés et de ceux du Québec. Ensemble, nous sommes passés au travers. S’il en est ainsi, c’est parce que l’aérospatiale fait partie de nous, elle fait partie de notre histoire. Ce que nous avons réalisé dans ce domaine, nous ne le devons pas à une entreprise privée ou à un p.-d.g. Tant que nous aurons la volonté de nous y investir, nous pourrons vivre de l’aérospatiale au Québec et nous demeurerons reconnus mondialement dans le domaine.
Même si nous avons raison d’être en colère contre la haute direction de Bombardier, il ne faut surtout pas jeter le bébé de notre aérospatiale avec l’eau du bain. Même si le comportement et les façons de faire de Bombardier plongent des milliers de Québécois et Québécoises dans l’incertitude, il ne faut pas sombrer dans un excès de colère. Nous devons consacrer nos énergies à trouver des solutions pour que ça ne se reproduise plus, plutôt que de souhaiter la mort d’un de nos fleurons industriels. Ces solutions passent par une implication solide et intelligente de nos gouvernements afin de promouvoir et de protéger les intérêts du Québec et de ses travailleurs et travailleuses de l’aérospatiale.
L’aérospatiale est un pilier de notre économie et un moteur d’innovation technologique. Elle a un apport important dans le développement de la province depuis environ un siècle. Bombardier compose le noyau de cette industrie depuis 1986 et de nombreuses entreprises gravitent autour du constructeur pour décrocher des contrats. Il est donc avisé d’intervenir pour sa survie et son développement, mais pas n’importe comment. Nous devons le faire dans le respect des intérêts du Québec, de ses citoyens et citoyennes, de son économie. C’est pourquoi nous devons inclure systématiquement des engagements ainsi qu’un droit de regard lorsque l’on investit dans une entreprise. Nous devons, par exemple, obtenir des engagements sur le niveau d’emplois, le niveau d’activités, le développement de nouveaux programmes et la redistribution des retombées dans la société québécoise. Ainsi, nous éviterions des situations comme celle que nous connaissons en ce moment. Agissons, le temps presse.
[ad_2]
Source link
Opinions
COVID-19 – Massé à Trudeau: pas de bailout pour les pétrolières et les gazières de l’Alberta

La porte-parole de Québec solidaire, Manon Massé, presse le gouvernement Trudeau d’abandonner son plan de sauvetage du secteur pétrolier et gazier canadien, dont l’annonce est attendue la semaine prochaine et qui pourrait s’élever à 15 milliards de $.
« Quand l’économie coule, donner le premier canot de sauvetage à l’industrie pétrolière et gazière n’a aucun bon sens. Alors que les Québécoises et les Québécois se préparent à des pertes d’emploi massives, le gouvernement fédéral doit faire preuve de lucidité et intervenir pour rendre l’économie plus résiliente, pas l’exposer encore plus aux lubies de l’Arabie saoudite et aux tendances de fond du marché mondial de l’énergie. La priorité, c’est la santé financière des travailleurs et des familles, pas celle des actionnaires du pétrole et du gaz », a affirmé Mme Massé.
« Les nuages s’accumulent au-dessus de l’économie mondiale. Dans un contexte plus ensoleillé, les hydrocarbures étaient déjà un puit sans fond pour les finances publiques. Au Québec comme au Canada, nous devons maintenant nous demander si le jeu en vaut encore la chandelle. Le meilleur service que nous pouvons rendre aux travailleurs et aux travailleuses du secteur, c’est de leur donner un rôle à jouer dans la transition énergétique vers une économie verte et durable », a conclu la porte-parole de Québec solidaire.
Opinions
Matériel pédagogique – Des ressources pour favoriser l’égalité des chances, demande Christine Labrie

La députée de Sherbrooke et responsable pour Québec solidaire en matière d’éducation, Christine Labrie, appelle le ministre Jean-François Roberge à bonifier son offre de matériel pédagogique afin de répondre aux besoins de tous les élèves, et lui demande de déployer rapidement un plan de rattrapage pour les élèves qui en auront besoin lorsque les mesures de distanciation physique seront levées.
« L’École ouverte est un bon point de départ pour enrichir la vie de nos enfants pendant les mesures de distanciation physique. Malheureusement, ça ne permet pas aux enfants de poursuivre leur parcours scolaire et ça ne suffira pas non plus pour remplacer plusieurs mois d’absence à l’école », déplore Mme Labrie.
« Le choix de proposer des ressources en ligne est pratique pour plusieurs familles, mais les élèves qui n’ont pas accès à des outils informatiques adéquats ou qui ont certaines limitations fonctionnelles, par exemple un handicap visuel, ne pourront pas les utiliser. Ça creuse un écart déjà grand entre les enfants. Il faut pallier à ce problème et fournir à tous les élèves une vraie trousse de matériel couvrant le contenu spécifique de leur niveau, par exemple en leur envoyant par la poste », ajoute-t-elle, en invitant aussi le ministre Roberge à augmenter les ressources d’Allô-prof, qui possède une expertise en soutien à distance.
Vers un plan de rattrapage
La députée de Sherbrooke appelle également le ministre de l’Éducation à rassurer les parents et les élèves en dévoilant rapidement les mesures de rattrapage qui seront mises en place au sortir de la crise pour venir en aide aux élèves qui se trouveraient en situation d’échec à la fin de l’année scolaire.
« Certains enfants ont la chance de poursuivre leur cursus scolaire avec leurs parents, mais c’est loin d’être le cas de tout le monde. Bien des parents travaillent encore et ne sont pas en mesure de consacrer du temps à la scolarisation de leurs enfants. Certains élèves ont aussi besoin de services spécialisés auxquels leurs parents ne peuvent pas répondre. Le ministère de l’Éducation a la responsabilité de l’égalité des chances et doit mettre des solutions en place pour éviter que ces élèves soient pénalisés. Je propose qu’on fournisse aux élèves qui seront en situation d’échec une occasion de faire du rattrapage pour qu’ils puissent être au même niveau que leur cohorte à la prochaine année scolaire », conclut la députée solidaire.
Opinions
Québec solidaire propose un Plan d’indépendance alimentaire pour subvenir aux besoins du Québec

-
Subventionner une partie des salaires des employés agricoles en instaurant une prime salariale de 4$ l’heure pour les travailleurs et travailleuses agricoles.
-
Stimuler le recrutement d’une main-d’œuvre agricole locale en permettant aux personnes qui le souhaitent, retraité-es ou personnes sans emplois, d’être formées et rémunérées pour travailler sur une ferme pour la saison estivale sans pénalité sur les prestations reçues;
-
Augmenter les seuils de production hors quota pour les petits producteurs, notamment pour les œufs et la volaille;
-
Autoriser l’accès aux services de garde d’urgence pour les enfants d’agriculteurs et d’agricultrices;
-
Reconnaître les marchés publics et kiosques à la ferme dans la liste des « services essentiels ».
Instaurer les Jardins de la Victoire : cultiver partout où c’est possible
-
Encourager les potagers collectifs et le jardinage citoyen dans toutes les municipalités du Québec;
-
Autoriser la culture potagère en cour avant dans l’ensemble des municipalités du Québec;
-
Convertir les serres ornementales publiques municipales et privées vers la production maraîchère;
-
Convertir un maximum d’espaces prévus pour l’ornementation florale municipale en espaces de culture maraîchère.
-
Anglais2 années ago
Body found after downtown Lethbridge apartment building fire, police investigating – Lethbridge
-
Styles De Vie2 années ago
Salon du chocolat 2018: les 5 temps forts
-
Anglais2 années ago
This B.C. woman’s recipe is one of the most popular of all time — and the story behind it is bananas
-
Anglais2 années ago
27 CP Rail cars derail near Lake Louise, Alta.
-
Anglais2 années ago
Man facing eviction from family home on Toronto Islands gets reprieve — for now
-
Santé Et Nutrition2 années ago
Gluten-Free Muffins
-
Santé Et Nutrition2 années ago
We Try Kin Euphorics and How to REALLY Get the Glow | Healthyish
-
Anglais2 années ago
Ontario’s Tories hope Ryan Gosling video will keep supporters from breaking up with the party