Connect with us

Actualités

1968-2018: d’une convergence indépendantiste à l’autre

Published

on

[ad_1]


Une fois par mois, Le Devoir lance à des passionnés d’histoire le défi de décrypter un thème d’actualité à partir d’une comparaison avec un événement ou un personnage historique.

Les dernières élections ont été désastreuses pour le Parti québécois (PQ), tant pour ce qui est du pourcentage de voix exprimées en sa faveur (17,06 %) que du nombre de députés élus (10). À titre de comparaison, lors de ses premières élections générales en 1970, le parti récolte un peu plus de 23 % des suffrages et 7 sièges.

Des voix, comme celle de l’ancien ministre péquiste Réjean Hébert, se sont rapidement fait entendre pour appeler de nouveau à une convergence du PQ et de Québec solidaire (QS). Selon Hébert, ces partis partagent essentiellement les mêmes valeurs et se distinguent surtout pour ce qui est des moyens et de l’empressement à les mettre en oeuvre. Ils devraient donc s’unir de manière à former un nouveau parti, une « union solidaire » souverainiste et sociale-démocrate.

Pour l’historien, cette proposition a un petit air de déjà-vu et soulève d’importantes questions quant à la faisabilité d’une telle coalition et à ses chances d’atteindre le pouvoir.

L’indépendance : de droite à gauche

L’indépendance du Québec a d’abord été pensée à droite. Il s’agissait de doter le Canada français, largement minoritaire en Amérique du Nord, d’un État français et catholique au sein duquel il serait maître chez lui. Promu par Edmondde Nevers dès la fin du XIXe siècle, repris par une poignée d’intellectuels dans les années 1920 et surtout 1930, cet indépendantisme est mû par le nationalisme canadien-français.

Après la Seconde Guerre mondiale, c’est l’Alliance laurentienne, mouvement politique fondé par Raymond Barbeau en 1957, qui en prend le relais. Néanmoins, cette idée est loin de faire l’unanimité à droite et alimente d’importants débats. C’est qu’il s’agit d’une proposition radicale en soi, mais qui circule également de plus en plus à l’autre extrémité du spectre idéologique.

La figure de Raoul Roy permet de comprendre comment cet indépendantisme s’enracine à gauche. Dans les années 1930, Roy flirte avec le fascisme et le communisme, à la recherche d’un moyen de libérer les Canadiens françaisde leur oppression. Il est le premier, à la fin des années 1950, à concilier un indépendantisme résolument nationaliste à un socialisme puisant dans les luttes de décolonisation qui prennent forme autour du globe.

 

Ce sont des idées qu’il exprime dans La Revue socialiste (1959-1965), qu’il fonde et anime. D’autres que lui reprennent et poursuivent sa réflexion, notamment les animateurs de la revue Parti pris. Ils feront coexister au sein de leur indépendantisme, et dans des proportions qui varient, nationalisme et socialisme. Pour le dire autrement, ils rêveront d’un État indépendant qui mènerait non seulement à la libération du Canada français, mais à celle de sa classe ouvrière.

L’indépendance : de la marge au centre

Ces deux indépendantismes donnent naissance à différents partis politiques. À gauche, on retrouve le Rassemblement pour l’indépendance nationale (RIN), créé comme mouvement politique en 1960 et devenant un parti en bonne et due forme en 1963. À droite, on assiste en 1966 à la création du Ralliement national (RN), parti politique né de la fusion du Regroupement national, formé de membres du RIN qui ont rompu avec lui à cause de son virage prononcé à gauche, et du Ralliement des créditistes du Québec, formés d’adeptes des théories du crédit social qui ont connu un certain succès dans l’ordre gouvernemental fédéral. Le RIN est bien enraciné dans la région montréalaise, le RN l’est surtout dans l’est du Québec et dans la région de la Vieille Capitale.

Au-delà du récit événementiel complexe de la création de ces formations politiques, retenons qu’elles sont politiquement marginales. Aux élections générales de 1966, qui portent au pouvoir l’Union nationale de Daniel Johnson, le RIN récolte 5,55 % des voix, et le RN 3,21 %.

La rupture avec le Canada demeure une option radicale au milieu des années 1960. Cela change avec l’arrivée en scène de René Lévesque et du Mouvement souveraineté-association (MSA). Au cours de l’année 1967, Lévesque tente en vain d’amener le Parti libéral du Québec à embrasser un nationalisme plus revendicateur à travers sa proposition de souveraineté-association. Il quitte le parti avec quelques alliés en octobre et met sur pied son propre mouvement, le MSA, en novembre.

Ex-ministre et maître d’oeuvre d’importantes réformes, Lévesque a une expérience du pouvoir et de la politique. Ancien journaliste, il est également une figure connue et appréciée du grand public. Moins radicale que l’indépendance, la souveraineté-association apparaît comme une proposition modérée qui a le potentiel de rassembler une majorité de Québécois et de Québécoises.

Rallier la droite, rassembler la gauche

Y aura-t-il convergence de ces différents partis politiques ? Et, si oui, selon quelles modalités ? Lors du congrès d’avril 1968 qui marque officiellement la fondation du MSA, les délégués confient à l’exécutif du mouvement le mandat de négocier avec le RIN et le RN pour créer un seul parti indépendantiste.

Les négociations avec le RN aboutissent rapidement à un rapprochement entre les deux formations. Elles partagent toutes deux un certain pragmatisme politique, une vision assez similaire d’un néonationalisme québécois qui ne fait pas entièrement table rase du passé et l’idée d’un nouveau statut constitutionnel pour le Québec qui ne romprait pas entièrement avec le Canada.

À l’opposé, les négociations avec le RIN sont difficiles et mènent à une impasse. Au-delà d’un indépendantisme commun, le RIN embrasse une série de positions que rejettent les fondateurs du MSA : rupture complète avec le Canada, volonté révolutionnaire de revoir en profondeur les structures politiques, sociales et économiques du Québec, divergence sur la place de la langue anglaise dans un nouvel État québécois, recours à des méthodes et à une approche qui privilégient la confrontation et qui ouvrent la porte à une certaine violence. Ce dernier aspect est spectaculairement mis en scène lors des fêtes de la Saint-Jean-Baptiste de juin 1968 — le fameux « lundi de la matraque » — qui compromettent les discussions entre le MSA et le RIN.

En octobre 1968, le MSA et le RN fusionnent pour donner naissance au Parti québécois. Dans les semaines qui suivent, le RIN se saborde, ses chefs invitant ses membres à investir le PQ afin d’y défendre leurs positions. Fruit de la convergence de différentes mouvances indépendantistes aux valeurs parfoisassez éloignées, le nouveau parti politique s’attire rapidement les critiques féroces de ses adversaires de gauche comme de droite. On verra par exemple l’Union nationale associer le PQ aux dangers du bolchevisme en marche, alors que dans les groupes et revues socialistes, on attaquera le caractère fondamentalement petit-bourgeois d’un parti dirigé par un ancien ministre libéral.

Vers une nouvelle convergence ?

Dans les décennies qui suivent, l’histoire du PQ est traversée de tensions qui résultent en bonne partie de son caractère de coalition. Qu’il s’agisse des débats relatifs aux modalités d’accession à l’indépendance, aux structures et au fonctionnement du parti, à ses positions sur une variété de questions sociales et économiques, ces différends mènent parfois à des divisions et à des départs spectaculaires, mais jamais à un éclatement de la coalition.

La défaite référendaire de 1995 a de toute évidence changé la donne. Au risque de simplifier les choses, disons que l’atténuation de la polarisation fédéralisme/souverainisme a ouvert la porte à d’autres configurations de l’échiquier politique québécois.

Dans ce contexte, cet électorat des régions plus nationaliste que socialiste dont avait hérité le PQ s’est déplacé graduellement du côté de l’Action démocratique du Québec d’abord, puis de la Coalition avenir Québec (CAQ), alors que ceux pour qui l’indépendance était d’abord et avant tout une voie vers une véritable révolution québécoise solidement ancrée à gauche se sont retrouvés de plus en plus au sein de QS. Entre-temps, le PQ mettait en veilleuse ce qui avait autrefois été sa force attractive : le projet de pays. L’élection du 1er octobre dernier semble marquer l’aboutissement du processus de décomposition de la coalition créée en 1968.

Dans ce contexte, que dire de cette convergence QS-PQ proposée par certains souverainistes ? D’une part, sa faisabilité est loin d’être évidente. Comme avec le MSA et le RIN en 1968, il n’est pas clair que les positions des deux partis sont compatibles. QS a été formé en bonne partie en réaction aux politiques adoptées sous Lucien Bouchard et, depuis, le parti n’a cessé de critiquer les positions d’un PQ qui sera toujours trop modéré à ses yeux.

D’autre part, en supposant qu’une telle fusion entre les deux partis ait lieu, elle ne recomposerait que très partiellement la coalition péquiste, laissant en plan cet électorat des régions du Québec qui a permis à la CAQ de prendre le pouvoir et qui, le temps le dira, se plaira peut-être dans ce nouveau nationalisme autonomiste, cette « troisième voie » qu’incarne désormais Legault.

Il est loin d’être clair qu’un parti défendant à la fois l’indépendance et des positions fermement ancrées à gauche est en mesure de rallier une majorité d’électeurs comme pouvait le faire la coalition péquiste. L’indépendance est-elle alors condamnée à retourner dans la marge ? À moins qu’un nouveau système politique proportionnel ne rende ces questions caduques. Encore ici, rien n’est moins sûr.


Pour proposer un texte ou pour faire des commentaires et des suggestions, écrivez à Dave Noël. Pour lire ou relire les anciens textes du Devoir d’histoire.

[ad_2]

Source link

قالب وردپرس

Actualités

Ces légendes du baccara vous dévoilent leurs secrets

Published

on

By

Akio Kashiwagi, John W. Gates, Tommy Renzoni, Phil Ivey, Kerry Packer ou encore Archie Karas… Ces noms ne vous évoquent rien? Ces légendaires joueurs de baccara ont brillé par leurs performances exceptionnelles. Multipliant les gains au fil des années, ils nous ont permis d’identifier quelques approches qui fonctionnent. Aujourd’hui, découvrez certains de leurs secrets:

Apprenez à marcher avant de courir

Premièrement, vous devez absolument connaître les règles du jeu. Avant de maîtriser les stratégies et autres astuces professionnelles du baccara, il faut vous familiariser avec les bases du jeu. Même les plus grands joueurs de l’histoire ont d’abord dû apprendre à jouer. Puis c’est à force de pratique et de stratégie qu’ils ont réussi à se perfectionner pour atteindre les sommets.

Commencez donc par étudier le but principal du jeu et la valeur des cartes. Découvrez aussi les différents types de paris (banquier, joueur ou égalité), apprenez à fixer et gérer votre bankroll, essayez de contrer l’avantage de la maison, etc. Ensuite, vous pourrez passer à une véritable stratégie de baccara. Il en existe beaucoup, à choisir selon les situations et vos aptitudes: systèmes 1-3-2-4, d’Alembert, Fibonacci, Labouchere ou encore Martingale.

Et contrairement à ces légendes qui jouaient dans des établissements physiques, vous avez la possibilité de tester des parties gratuites en ligne. Pratique pour vous exercer sans miser!

Gérez votre budget

Deuxièmement, vous devez fixer un budget et le respecter. Il est essentiel de jouer de manière responsable, afin d’éviter les situations délicates voire désastreuses. Par exemple, vous pouvez allouer 100 $ à votre session de jeu. Et une fois cette somme épuisée, quittez la table. Cela vous permettra de réduire vos pertes et même de protéger vos gains.

Si les grands joueurs de l’histoire du baccara ont pu multiplier leurs gains de façon aussi spectaculaire, ce n’est pas uniquement grâce à la chance. Même si elle a joué en leur faveur, une bonne gestion de leur bankroll leur a aussi permis d’optimiser leurs gains au fil des parties.

Misez sur le banquier

Comme expliqué, il existe trois types de paris au baccara: le joueur, la banque et l’égalité. De manière générale, vous ne pouvez pas vous tromper en misant sur le banquier. En effet, ce pari est gagnant dans plus de 50 % des cas. Toutefois, notez que l’établissement prélève alors une commission sur ces gains, afin de conserver un certain avantage.

De plus, il est important de capitaliser sur les séries. De ce fait, si vous gagnez en pariant sur le banquier, continuez à miser dessus. Mais attention, restez prudent et modéré. Sachez vous arrêter avant que ce pari ne devienne perdant. Ici encore, c’est un conseil que les joueurs légendaires ont eux-mêmes mis en pratique pendant leurs heures de gloire.

Jouez de courtes sessions

Enfin, il est mieux de jouer pendant de courtes sessions. Afin d’être plus performant au baccara, vous devez gérer votre temps correctement. Cela réduira aussi le phénomène d’accoutumance qui peut devenir néfaste s’il n’est pas maîtrisé.

Dans la mesure du possible, planifiez donc un certain nombre de parties à chaque session de jeu. Une fois ce nombre atteint, quittez la table de baccara. Même si vous êtes en train de gagner, soyez raisonnable et arrêtez de jouer.

Continue Reading

Actualités

Denis Coderre propose un marché public dans le Vieux-Montréal

Published

on

By

Denis Coderre promet d’implanter un marché public au marché Bonsecours, dans le Vieux-Montréal, s’il est porté au pouvoir en novembre prochain. Cette proposition fait suite à une rencontre qu’il a eue la semaine dernière avec les commerçants du marché Bonsecours. Mais ceux-ci préviennent qu’ils ne souhaitent pas des étals de fruits et de légumes semblables à ceux des marchés Jean-Talon et Atwater.

« Ville-Marie a besoin d’un marché et le marché Bonsecours pourrait être un marché public, au même titre qu’Atwater et Jean-Talon », a soutenu Denis Coderre jeudi matin, alors qu’il présentait les candidats de son équipe dans les arrondissements de Rosemont–La Petite-Patrie et d’Outremont. Selon le candidat, ce projet permettrait de faire du marché Bonsecours un lieu de destination pour les touristes, mais aussi pour les Montréalais. Il a indiqué avoir rencontré l’ensemble des commerçants à ce sujet la semaine dernière.

Denis Coderre a précisé qu’il habitait non loin du marché Bonsecours et qu’il pourrait aller chercher ses fruits et légumes à pied. Au passage, il a affirmé que le bâtiment patrimonial était dans un état « pitoyable » et qu’il faudrait y voir.

Jointe par Le Devoir, Anne de Shalla, propriétaire de la boutique Signatures Québécoises du marché Bonsecours, confirme que les commerçants ont rencontré M. Coderre pour lui présenter leur vision d’avenir. Mais dans le plan d’affaire présenté au candidat à la mairie, il n’était pas envisagé que le marché Bonsecours devienne un marché de fruits et légumes uniquement, a-t-elle expliqué. Les commerçants souhaitent simplement que le marché Bonsecours soit doté de la même structure administrative que les marchés Atwater et Jean-Talon, a-t-elle indiqué.

« On voudrait gérer le marché Bonsecours nous-mêmes. On aimerait prendre la relève des fonctionnaires », a-t-elle dit en évoquant des lacunes telles que l’entretien des lieux et les heures d’ouverture jugées inadéquates par les commerçants. À l’heure actuelle, le marché Bonsecours abrite des boutiques de mode, d’artisanat et de bijoux.

« Notre vision, c’est de rendre le marché Bonsecours comme un marché public avec les mêmes droits que le marché Atwater ou le marché Jean-Talon », précise-t-elle. « On voudrait continuer avec les produits qu’on a déjà et ajouter des produits du terroir, mais on ne veut aucunement ressembler au marché Jean-Talon ou au marché Atwater pour ce qui est du contenu. »

Le marché Bonsecours, qui accueillait 15 commerces avant la pandémie, n’en compte plus que huit. Comme des espaces sont demeurés vacants, Mme de Shalla évoque la possibilité d’ajouter des boulangeries, charcuteries, des comptoirs de plats à emporter, des pop-up shops, ainsi que des boutiques proposant des produits du terroir. « On ne va pas se mettre à vendre des salades sur le parvis Bonsecours. Ce n’est pas ça l’objectif. »

En après-midi, Ensemble Montréal a soutenu que le projet de transformation du marché Bonsecours serait précisé à automne. « Quoi qu’il en soit, M. Coderre, qui a rencontré les marchands du marché Bonsecours, souhaite bien sûr répondre aux besoins exprimés par les commerçants », a indiqué Elizabeth Lemay, attachée de presse chez Ensemble Montréal.

Continue Reading

Actualités

Nous sommes de retour»: les festivals d’été reprennent à Montréal

Published

on

By

Dans le quartier des spectacles, des tests de son étaient en cours vendredi soir sur la scène d’une comédie musicale — au deuxième jour du festival Juste pour rire. Les billets pour de nombreux spectacles en plein air gratuits du festival — limités par la réglementation COVID-19 — avaient trouvé preneurs.

Deux coins de rue plus loin, une centaine de personnes assistaient à une prestation acoustique du Isaac Neto Trio – dans le cadre du dernier week-end du Festival international Nuits d’Afrique, une célébration de la musique du continent africain et de la diaspora africaine.

Alors que la capacité des sites est limitée en raison de la pandémie de COVID-19, les organisateurs du festival se disent heureux d’être de retour, mais attendent avec impatience l’année prochaine en espérant que les restrictions aux frontières et les limites de capacité n’affecteront pas leurs plans.

Charles Décarie, le président-directeur général du Groupe Juste pour rire, a déclaré qu’il s’agissait d’une «année de transition» et que son équipe a conçu un festival en naviguant à travers les contraintes imposées par la Santé publique.

Lorsque la planification a commencé en février et mars, les organisateurs ont planché sur une multitude de scénarios avec différentes tailles de foule, allant de l’absence de spectateurs à la moitié de la capacité habituelle, a déclaré M. Décarie.

«Vous devez construire des scénarios, a-t-il expliqué. Vous devez planifier un peu plus que d’habitude parce que vous devez avoir des alternatives.»

Comme par le passé, les festivals incluent à la fois des spectacles en salle payants et des représentations en plein air gratuites. À l’extérieur, il y aura moins de scènes et des foules plus petites que dans les dernières années, a précisé M. Décarie. Les spectacles en salle fonctionneront à 30 % de leur capacité, tandis que les spectacles à l’extérieur auront environ 10 à 20 % de du nombre de spectateurs d’avant la pandémie.

«Normalement, nous accueillons environ un million de personnes pendant les festivals sur 15 jours, et cette année, nous serions heureux si 200 000 personnes nous rendent visite au cours des deux prochaines semaines», a indiqué M. Décarie.

Au Québec, les événements extérieurs ont une capacité maximale de 5000 personnes, qui doivent être divisées en sections distinctes de 500 personnes. Les événements en salle sont limités à 3500 spectateurs, qui doivent s’asseoir en sections de 250 personnes, avec des entrées et des toilettes séparées pour chaque section.

En raison des restrictions frontalières, que M. Décarie qualifie de «préoccupation majeure», certaines prestations sont filmées à New York et à Los Angeles et seront diffusées en ligne.

«C’est ainsi que nous avons pu joindre des talents internationaux, a-t-il déclaré. Nous avons décidé de changer notre façon de procéder, et nous sommes allés vers eux.»

Les spectacles en personne mettront pour leur part en vedette des artistes locaux, a-t-il déclaré.

D’autres festivals montréalais affirment également qu’ils prévoient de contourner les restrictions frontalières en se concentrant sur les artistes locaux.

Le Festival international Nuits d’Afrique présente des artistes locaux et des prestations enregistrées des années précédentes, a mentionné vendredi la directrice générale et co-fondatrice du festival, Suzanne Rousseau.

«Les premières nuits, en particulier, étaient incroyables», a-t-elle déclaré à propos du festival, qui a débuté le 6 juillet et se poursuit jusqu’à dimanche. Les artistes disaient: «C’est mon premier spectacle devant public depuis un an et demi».»

Le volet extérieur du festival consiste en deux petites scènes de style «cabaret», a commenté Mme Rousseau. Au lieu d’une scène principale, un spectacle son et lumière est projeté sur un bâtiment. Il présente des prestations filmées qui portent sur les 35 ans d’histoire du festival.

«Ce qui est important, c’est que les festivaliers puissent venir voir des spectacles en personne, a-t-elle déclaré. Et d’avoir des prestations en ligne pour les gens qui ne peuvent pas se rendre à Montréal ou qui ne peuvent pas voyager.»

Mme Rousseau a affirmé qu’elle espère conserver certains des volets en ligne dans les années à venir, mais qu’elle souhaite également organiser un festival plus important l’année prochaine.

«On est vraiment content d’avoir fait un festival cette année, ça nous prépare pour l’année prochaine, a-t-elle déclaré. Cela nous donne l’ambition d’être prêts à recevoir plus de monde, plus de performances et une expérience complète.»

Certains des grands festivals d’été de Montréal, dont le Festival international de Jazz de Montréal, ont été repoussés au mois de septembre. Mme Rousseau a toutefois soutenu qu’elle n’avait jamais envisagé de retarder l’édition de cette année du festival Nuits d’Afrique.

«C’est vraiment important d’être là pendant l’été. Il n’y avait aucun doute que nous allions le faire», a-t-elle déclaré.

Francis Bouchard, un porte-parole de Tourisme Montréal, un organisme à but non lucratif qui fait la promotion du secteur touristique de la ville, a indiqué qu’avec les événements reportés, la période des festivals durera jusqu’en octobre de cette année. Il est encourageant, a-t-il dit, de constater que des festivals et des événements qui ont été reportés ou annulés l’année dernière soient de retour cet été et cet automne.

Continue Reading
Styles De Vie7 mois ago

MAPEI Canada inaugure l’agrandissement de son usine à Laval, au Québec

Styles De Vie7 mois ago

Le Gala Elles reconnaissent célèbre les femmes remarquables de l’industrie de la construction

Styles De Vie7 mois ago

Préparez votre maison pour l’hiver afin d’éviter les réclamations d’assurance

Styles De Vie7 mois ago

Quatre façons de commencer à travailler dans le domaine des ventes

Styles De Vie7 mois ago

La Commission indépendante soutient le recours de la Cour suprême contre le déni des droits des non-francophones par le Québec

Styles De Vie7 mois ago

Justin Trudeau est un raciste contre les Noirs et les Premières Nations – 14 signes

Styles De Vie7 mois ago

Enfants aux études loin de la maison : Trois conseils pour veiller à la santé de leurs finances

Styles De Vie7 mois ago

Règles et règlements que toutes les entreprises canadiennes doivent connaître

Styles De Vie7 mois ago

Épargnez pour l’avenir grâce à nos trucs financiers pour la rentrée

Styles De Vie7 mois ago

Efficacité énergétique: 10 façons économiques de l’améliorer

Actualités2 années ago

Ces légendes du baccara vous dévoilent leurs secrets

Affaires2 années ago

Retard de vol : le devoir de la compagnie envers ses passagers

Anglais3 années ago

Nostalgia and much more with Starburst XXXtreme

Opinions3 années ago

Même les jeunes RÉPUBLIQUES se lassent du capitalisme, selon les sondeurs américains — RT USA News

Opinions3 années ago

« Aucune crise climatique ne causera la fin du capitalisme ! »

Opinions3 années ago

Innovation : le capitalisme « responsable », faux problème et vraie diversion

Opinions3 années ago

Vers la fin du Capitalocène ?

Opinions3 années ago

Le “capitalisme viral” peut-il sauver la planète ?

Opinions3 années ago

Livre : comment le capitalisme a colonisé les esprits

Opinions3 années ago

Patrick Artus : « Le capitalisme d’aujourd’hui est économiquement inefficace »

Anglais5 années ago

Body found after downtown Lethbridge apartment building fire, police investigating – Lethbridge

Santé Et Nutrition4 années ago

Comment aider un bébé à développer son goût

Anglais5 années ago

Head of Toronto Community Housing placed on paid leave

Styles De Vie5 années ago

Salon du chocolat 2018: les 5 temps forts

Anglais5 années ago

This B.C. woman’s recipe is one of the most popular of all time — and the story behind it is bananas

Santé Et Nutrition6 années ago

Gluten-Free Muffins

Santé Et Nutrition5 années ago

We Try Kin Euphorics and How to REALLY Get the Glow | Healthyish

Anglais5 années ago

Man facing eviction from family home on Toronto Islands gets reprieve — for now

Anglais6 années ago

Condo developer Thomas Liu — who collected millions but hasn’t built anything — loses court fight with Town of Ajax

Anglais5 années ago

27 CP Rail cars derail near Lake Louise, Alta.

Anglais5 années ago

Ontario’s Tories hope Ryan Gosling video will keep supporters from breaking up with the party

Styles De Vie6 années ago

Renaud Capuçon, rédacteur en chef du Figaroscope

Mode5 années ago

Paris : chez Cécile Roederer co-fondatrice de Smallable

Anglais5 années ago

Ontario Tories argue Trudeau’s carbon plan is ‘unconstitutional’

Anglais5 années ago

100 years later, Montreal’s Black Watch regiment returns to Wallers, France

Anglais5 années ago

Trudeau government would reject Jason Kenney, taxpayers group in carbon tax court fight

Styles De Vie5 années ago

Ford Ranger Raptor, le pick-up roule des mécaniques

Technologie5 années ago

Los Angeles poursuit The Weather Channel pour atteinte à la vie privée

Affaires5 années ago

Le Forex devient de plus en plus accessible aux débutants

Anglais4 années ago

The Bill Gates globalist vaccine depopulation agenda… as revealed by Robert F. Kennedy, Jr.

Trending

slot server jepang
judi slot pulsa