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Le soutien aux médias est possible sans brimer leur indépendance

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La riposte des conservateurs aux mesures de soutien aux médias est annonciatrice d’un glissement inquiétant en prévision de la campagne fédérale de 2019. La formation glisse vers le trumpisme.

Le chef conservateur, Andrew Scheer, s’en prenait déjà depuis quelque temps aux médias, qu’il met dans le même bain que le gouvernement et les élites. Les attaques ont monté d’un cran au lendemain de la mise à jour économique, qui prévoit un soutien de 595 millions pour l’industrie des médias. Les conservateurs laissent maintenant entendre que le gouvernement Trudeau s’achète une couverture médiatique de complaisance avec son programme d’aide aux médias.

L’annonce des libéraux ne tranche pas toutes les questions. Il faudra s’en remettre à un comité d’experts indépendant, dont les modalités de sélection sont encore inconnues, afin de déterminer ce qu’est le journalisme dit « professionnel » et à qui profiteront les crédits d’impôt sur la masse salariale et sur les dons philanthropiques. À ce sujet, Le Devoir a obtenu l’assurance que les fondations ou organismes à but non lucratif qui soutiennent le journalisme, comme Les Amis du Devoir, seront qualifiés pour remettre des reçus officiels d’impôt. C’est de bon augure pour tous les médias qui misent sur une communauté de lecteurs et de donateurs pour réussir leur transition vers une économie numérique.

Il est tout à fait normal, et même sain, d’alimenter un débat public sur l’utilité des mesures d’aide et sur les risques qu’elles font peser sur l’indépendance des médias par rapport au pouvoir politique. Sauf que l’approche des conservateurs n’est ni saine ni normale. Andrew Scheer et ses troupes s’emploient à diaboliser les journalistes et le gouvernement Trudeau, qu’ils mettent dans le même moule de la complaisance et de la compromission. Loin de défendre la liberté d’expression, ils s’en prennent à ce que les journalistes ont de plus précieux : leur crédibilité.

L’abc du journalisme

Ces attaques trahissent une piètre compréhension du fonctionnement d’une salle de rédaction. L’enchevêtrement des clauses de conscience dans les conventions collectives, des règles de bonne pratique dans les politiques d’information et les guides de déontologie ont contribué à faire du journalisme un métier de la communication pas comme les autres.

Bien qu’ils ne fassent pas partie d’un ordre professionnel, les journalistes dits « professionnels » se reconnaissent entre eux par l’adhésion à des valeurs communes : recherche d’équité dans la couverture journalistique, vérification des faits, séparation des genres entre le journalisme factuel et le journalisme d’opinion, séparation des contenus rédactionnels et publicitaires, devoir de corriger les erreurs, etc.

Sous une forme ou une autre, ces règles de pratique sont en vigueur dans toute salle de rédaction qui se respecte. Depuis plus d’un demi-siècle, elles ont permis de circonscrire les contours de l’activité journalistique, sans pour autant porter atteinte à la diversité des opinions, des idées, des sujets traités et des positionnements idéologiques des médias.

C’est bien mal connaître les journalistes que de penser qu’ils se transformeront en serviles sténographes du gouvernement Trudeau en raison de ces mesures qui, faut-il le rappeler, ont été exigées par une vaste délégation d’éditeurs, d’associations professionnelles et de syndicats partout au Canada.

Consciente de la précarité de l’industrie des médias, en raison de la concurrence sans limites des colosses de l’économie numérique tels que Google et Facebook, cette délégation a proposé des mesures universelles qui profiteront à un large éventail de médias, indépendamment de leurs orientations.

Le plan ne prévoit ni subventions ni investissements directs. Deux des crédits d’impôt proposés, sur les abonnements numériques et sur la philanthropie, auront pour effet de remettre entre les mains des abonnés et des donateurs la décision de soutenir ou non le journalisme.

Et les modalités de l’aide

Qu’est-ce que le journalisme ? Et qu’est-ce que le journalisme de qualité ? Voilà les questions centrales auxquelles devra répondre le comité d’experts qui sera formé prochainement. Ce comité ne devrait pas comporter dans ses rangs que des journalistes. La voix des éditeurs doit y être représentée, car ils sont les mieux placés pour faire valoir les défis et contraintes de leurs modèles d’affaires respectifs et suggérer des modalités d’attribution des crédits d’impôt qui permettront de consolider l’industrie.

Ce comité devra éviter en chemin les distractions telles que la création d’un titre professionnel pour les journalistes ou l’adhésion forcée à des tribunaux d’honneur sur la déontologie, comme le Conseil de presse. Le journalisme doit demeurer un métier, accessible au plus grand nombre, au nom du droit à la liberté d’expression, et l’industrie doit demeurer fidèle au modèle d’autorégulation. C’est le seul qui permette de trouver un équilibre afin d’assurer la liberté de presse, la diversité des voix et le sens de la responsabilité sociale des médias et des journalistes.

La création d’un comité indépendant témoigne d’une volonté de l’État de demeurer à distance des salles de nouvelles et de laisser le monde journalistique définir lui-même ce qu’est le journalisme. Le risque d’ingérence de l’État est ainsi évacué. Il reste maintenant la tâche la plus ardue, soit de s’entendre sur les définitions.

À ce chapitre, la Loi sur la protection des sources journalistiques, adoptée à l’instigation du sénateur Claude Carignan, offre une définition assez précise et large de ce qu’est le journalisme. Cette activité commence à être sérieuse à partir du moment où elle est rémunérée, exercée à temps plein ou à temps partiel. Les associations de journalistes, comme la FPJQ, offrent aussi des définitions utiles du métier qui pourront servir d’inspiration.

Le Québec est déjà passé par cet exercice sans qu’il vire au psychodrame et au crime de lèse-liberté. Le programme de crédits d’impôt remboursable pour appuyer la transformation numérique des entreprises de la presse d’information écrite, annoncé en mars 2018, est assorti de critères acceptés de tous sur les sociétés admissibles. Il s’agit des médias d’intérêt général qui produisent des contenus originaux sur au moins trois secteurs parmi une liste de sept (politique, municipal, international, économie, culture, intérêts locaux et faits divers).

S’il y a une limite à imposer, c’est bien celle-là. Ce ne sont pas les producteurs de vidéos de chats mignons et de contenus triviaux qu’il faut soutenir, mais les médias qui, par leur couverture récurrente de l’actualité générale, permettent aux citoyens de prendre des décisions éclairées sur les affaires de la cité. C’est donc la fonction « chien de garde » de la démocratie qu’il faut soutenir, sans compromis. L’objectif est à portée de main, pour peu que le monde du journalisme s’entende sur l’urgence d’agir.

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Opinions

Même les jeunes RÉPUBLIQUES se lassent du capitalisme, selon les sondeurs américains — RT USA News

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Moins de la moitié des jeunes Américains ont une vision positive du capitalisme, selon un nouveau sondage. Même les jeunes républicains sont de plus en plus sceptiques – mais ne vous attendez pas à ce que l’Amérique devienne complètement socialiste pour l’instant.

Un sondage Axios publié vendredi a révélé qu’aux États-Unis capitalistes, seulement 49% des Américains âgés de 18 à 34 ans soutiennent réellement le capitalisme. Et 51% déclarent avoir une vision positive du socialisme.

Depuis plusieurs années, les sondages ont trouvé un soutien au socialisme croissant parmi les démocrates et les jeunes. En conséquence, les démocrates qui se présentent sur des plateformes explicitement socialistes – comme les membres des Democratic Socialists of America Alexandria Ocasio-Cortez (D-New York) et Rashida Tlaib (D-Michigan) – ont traduit ce mécontentement en succès électoral.

Cependant, le dernier sondage a révélé que les jeunes républicains, généralement des défenseurs infatigables du capitalisme de libre marché, en ont marre du système qu’ils ont l’habitude de défendre. Parmi les républicains âgés de 18 à 34 ans, environ 66% ont désormais une vision positive du capitalisme, contre 81% en 2019. Mais 56% des jeunes républicains souhaitent que le gouvernement se concentre sur la réduction des inégalités de richesse, contre seulement 40% en deux ans. depuis.https://googleads.g.doubleclick.net/pagead/ads?us_privacy=1—&client=ca-pub-5390986774482540&output=html&h=280&adk=180704450&adf=4168993513&pi=t.aa~a.2874080257~i.7~rp.4&w=1092&fwrn=4&fwrnh=100&lmt=1628065615&num_ads=1&rafmt=1&armr=3&sem=mc&pwprc=5987108905&psa=1&ad_type=text_image&format=1092×280&url=https%3A%2F%2Fnews-24.fr%2Fmeme-les-jeunes-republiques-se-lassent-du-capitalisme-selon-les-sondeurs-americains-rt-usa-news%2F&flash=0&fwr=0&pra=3&rh=200&rw=1092&rpe=1&resp_fmts=3&wgl=1&fa=27&dt=1628065633854&bpp=2&bdt=2280&idt=-M&shv=r20210729&mjsv=m202108030101&ptt=9&saldr=aa&abxe=1&cookie=ID%3D5bc0ba73a725e77e-2207b6abaeca00da%3AT%3D1628065618%3ART%3D1628065618%3AS%3DALNI_MbfJtFs3LXLAMzQhf9X_KnK26CNWQ&prev_fmts=0x0%2C1092x280%2C1092x280%2C1092x280&nras=3&correlator=4582349290288&frm=20&pv=1&ga_vid=188329949.1628065617&ga_sid=1628065633&ga_hid=1441312153&ga_fc=0&u_tz=330&u_his=4&u_java=0&u_h=720&u_w=1280&u_ah=680&u_aw=1280&u_cd=24&u_nplug=0&u_nmime=0&adx=85&ady=1595&biw=1263&bih=567&scr_x=0&scr_y=416&eid=20211866&oid=3&pvsid=4333132958230926&pem=75&eae=0&fc=1408&brdim=-7%2C-7%2C-7%2C-7%2C1280%2C0%2C1295%2C695%2C1280%2C567&vis=1&rsz=%7C%7Cs%7C&abl=NS&fu=128&bc=31&ifi=5&uci=a!5&btvi=3&fsb=1&xpc=dqEjBFITRH&p=https%3A//news-24.fr&dtd=358

Axios attribue cette augmentation au fait que davantage d’Américains voient le « avantages tangibles de niveaux d’intervention gouvernementaux sans précédent » pendant la pandémie de coronavirus. En effet, le président de l’époque, Donald Trump, a critiqué les deux partis au Congrès pour avoir accepté d’envoyer « ridiculement bas » chèques de relance de 600 $ en décembre, au lieu des 2 000 $ qu’il a réclamés – une critique qui aurait été étrangère à un président républicain au cours des dernières décennies. Tout aussi rarement, Ocasio-Cortez et Tlaib étaient tous deux d’accord avec Trump sur la question.

Pourtant, l’abandon par la droite du capitalisme sans entraves est en cours depuis avant que la pandémie ne frappe. L’animateur de Fox News, Tucker Carlson, l’animateur de nouvelles du câble le plus regardé aux États-Unis et une influence sur Trump pendant son mandat à la Maison Blanche, a soutenu les propositions des démocrates visant à briser les monopoles technologiques de la Silicon Valley et a condamné « républicain grand public » se concentrer sur le « religion » de « capitalisme de marché ».

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Opinions

« Aucune crise climatique ne causera la fin du capitalisme ! »

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Andreas Malm est un très sympathique quadragénaire suédois, militant de longue date contre le réchauffement climatique. Invité à Paris par son éditeur, La Fabrique, à l’occasion de la publication en France de son dernier ouvrage, il a par conviction traversé l’Europe en train, au départ de Malmö. Géographe spécialisé en écologie humaine de l’université de Lund, en Suède, il propose notamment une analyse du mouvement climat au sein de la vie politique suédoise (longtemps sous hégémonie sociale-démocrate), lui qui est originaire du même pays que Greta Thunberg. En septembre dernier, il a publié La Chauve-souris et le capital. Stratégie pour l’urgence chronique.

Andreas Malm est par ailleurs membre du collectif Zetkin, composé de chercheurs, d’enseignants et d’activistes de plusieurs nationalités œuvrant à la préservation du climat et de la biodiversité. Ce groupe s’intéresse notamment aux discours sur l’écologie politique de l’extrême droite européenne ou américaine. Malm a ainsi dirigé l’ouvrage collectif Fascisme fossile. L’extrême droite, l’énergie, le climat, qui met au jour la longue tradition de dénégation des enjeux climatiques due à l’engouement de l’extrême droite pour un développement fait de croissance économique constante grâce aux énergies fossiles.

Plus largement, il analyse ici la crise climatique, qu’il conçoit aujourd’hui comme intrinsèquement liée à la conjonction entre la crise sanitaire due au covid-19, source d’un effondrement de l’expansion capitalistique, et la destruction de la biodiversité, permettant la dispersion géographique des zoonoses. Le tout dans un mouvement incessant. En attendant la prochaine pandémie…

On parle généralement d’urgence climatique. Pourquoi lui préférez-vous celui d’« urgence chronique » ?

Andreas Malm : J’ai repris ce terme d’une étude de plusieurs scientifiques qui ont analysé la crise du covid-19 (notamment ses causes) et la crise climatique. Il traduit l’idée que ces deux désastres sont en train de devenir permanents, et non plus temporaires, l’un après l’autre : l’urgence apparaît donc comme chronique. Et la seule voie pour nous en sortir, c’est désormais d’agir contre les causes de ces crises, d’en modifier les conditions de développement.

Vous écrivez que le capitalisme, « survivant à tous ses hôtes », a longtemps semblé un « parasite qui ne meurt jamais », mais qu’il pourrait bien aujourd’hui avoir rencontré des « limites naturelles » à son « espérance de vie ». Que voulez-vous dire ?

Le capitalisme rencontre de réels problèmes, en raison de ce qu’il faut appeler ses « limites naturelles ». Toutefois, je ne crois pas que les problèmes environnementaux puissent causer son déclin avant qu’il ne parvienne à entraîner l’effondrement de la planète tout entière. Si le capitalisme a la possibilité de continuer ainsi dans la voie incontrôlée dans laquelle il se trouve, sans aucune régulation ni limitation, il ne pourra certainement causer – sans possibilité de retour – qu’un processus croissant vers une destruction incommensurable du climat, de la biodiversité et de tout le reste…

Je ne distingue aucune autre voie que la coercition pour obtenir des entreprises qu’elles changent leurs comportements.

Certains marxistes pensent que les problèmes environnementaux pourront être la cause d’une crise majeure du capitalisme et entraîner, à terme, sa chute. Même s’ils ne disposent pas vraiment de preuves à l’appui de cette thèse, on peut bien sûr interpréter le covid-19 (et la crise économique qu’il entraîne) comme un exemple potentiel de ce processus : celui d’un phénomène environnemental causant une maladie zoonotique ayant eu pour conséquence une crise économique majeure au début de la décennie 2020. Toutefois, le covid-19 n’a certainement pas tué le capitalisme. Et je ne pense pas que quelque chose puisse annihiler le système capitaliste, sauf certains processus sociaux précis par lesquels de nombreuses forces humaines s’organisent pour travailler ensemble dans les mêmes directions contre ce système. Mais je ne crois pas qu’une crise environnementale parviendra jamais à elle seule à causer la fin du capitalisme !

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Innovation : le capitalisme « responsable », faux problème et vraie diversion

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La critique du capitalisme est une sorte de passage obligé pour un homme politique en difficulté en France. Elle est pratique parce qu’elle séduit sur un assez large spectre, de gauche à droite. On pourrait donc considérer cette déclaration comme un simple exercice de rhétorique sans grande importance, mais ce faisant on commettrait une erreur, car cette expression révèle beaucoup sur la grande difficulté de l’Europe et surtout de la France à établir un diagnostic pertinent sur leur déclin accéléré.

En se trompant de diagnostic, on s’interdit de résoudre le problème. L’exercice se révèle donc dangereux.

L’appel à un capitalisme « responsable » par le président de la République est bien sûr avant tout une tactique politique. Nous sommes en période électorale et il s’agit probablement pour lui de parler à la gauche en essayant de faire oublier son image libérale, c’est de bonne guerre.

En critiquant un capitalisme devenu « fou », il est certain de marquer des points, même si cela ne repose sur aucun fait tangible. Mais au-delà d’agiter de vieux épouvantails, cette déclaration pose deux problèmes : le premier, c’est qu’elle sert à faire diversion sur les dysfonctionnements de l’État, et le second c’est qu’elle traduit un diagnostic erroné sur l’état du capitalisme en Europe.

Exiger un capitalisme « responsable », une diversion

Prôner un capitalisme responsable, c’est tenter de faire diversion pour éviter de poser la question de la responsabilité de l’État. Rappelons que celui-ci a abordé la crise de la Covid en ayant détruit les stocks de masques, puis a officiellement expliqué aux Français que le port du masque était inutile, et que de toute façon ils étaient trop bêtes pour savoir en mettre un.

Il a ensuite fallu près d’une année à cet État pour mettre en place une campagne de tests systématiques et les débuts de la campagne de vaccination ont été une série d’humiliants dysfonctionnements très largement constatés sur lesquels il n’est pas utile de revenir. La seconde vague a été abordée sans qu’aucune capacité supplémentaire n’ait été créée en réanimation, ce qui a nécessité un nouveau confinement pour éviter l’engorgement des services.

Après 18 mois de Covid, le collège public de mes enfants n’a pas organisé une seule heure d’enseignement à distance via un logiciel de téléconférence, et son application d’espace numérique de travail date visiblement des années 1990 ; elle s’est d’ailleurs effondrée dès les premiers jours d’arrêt des cours présentiels. Dès les premiers jours du confinement, la Poste a quasiment cessé de fonctionner.

Et ce ne sont là que les défaillances directement liées à l’épidémie. On comprend que le chef de l’État souhaite parler d’autre chose que la réforme de l’État, et faire diversion… Au Moyen-Âge, quand les choses tournaient mal, on brûlait des sorcières. En France, on brûle le capitalisme, éternel bouc émissaire.

Cette critique est particulièrement mal venue aujourd’hui, car si la crise de la Covid a montré une chose, c’est que le capitalisme est profondément responsable, au sens le plus large qu’on puisse donner à ce terme. Après des semaines de blocage résultant d’une gestion catastrophique des masques, et alors que des professionnels de santé mouraient de leur absence, l’État s’est finalement résolu à ouvrir leur approvisionnement et leur distribution au secteur privé, bref, au capitalisme, et la pénurie a disparu en moins de deux semaines.

Capitalisme irresponsable ? Quand est arrivé le confinement, tout le monde a craint les pénuries et certains n’ont pas hésité à prophétiser l’effondrement du système. Rien ne s’est effondré et il n’y a eu aucune pénurie. La grande distribution, victime traditionnelle des discours bien-pensants, a nourri la France malgré des conditions extrêmes.

Capitalisme irresponsable ? Puis à partir de décembre 2020, Pfizer, BioNTech et Moderna, purs produits du capitalisme spéculatif que l’on se plait à décrier, ont sauvé des millions de vies humaines avec leurs vaccins et permis à nos économies de repartir, un exploit que quelques mois auparavant, les bien-pensants – encore eux- au premier rang desquels notre Président, jugeaient impossible.

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