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Les caquistes seront-ils à la hauteur de leurs promesses?

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Les parents d’enfant handicapé aux aidants naturels, la CAQ s’est souvent fait le porte-voix des oubliés du réseau de la santé et des services sociaux. Or, à partir de la semaine prochaine, elle hérite du rôle ingrat de gouvernement qui n’agit jamais assez vite.
En mai 2016, François Marcotte, résident de CHSLD de 43 ans atteint de sclérose en plaques, avait ému tout le Québec avec sa campagne de sociofinancement pour se payer plus d’un bain par semaine. Les partis d’opposition avaient tous vivement attaqué le gouvernement dans ce dossier, mais la CAQ avait été particulièrement virulente.
« Revoyons l’offre, donnons une chance à nos préposés, faisons en sorte qu’on puisse enfin adresser la situation puis arrêter de la traiter au cas par cas […]. Je pense que, quand on est humain, fondamentalement humain, ce n’est pas comme ça qu’on doit réagir », disait alors le député de Lévis, François Paradis.
Deux ans plus tard, M. Paradis est désormais du côté du gouvernement et se prépare à devenir le président de l’Assemblée nationale. François Marcotte, lui, est toujours au centre d’hébergement du Boisé, à Québec. Six mois après sa sortie, le CISSS lui a accordé trois bains par semaine. « Ils avaient envoyé un responsable qui avait évalué que, dans ma condition, je pouvais en avoir plus. »
Mais il a encore « beaucoup » d’attentes envers le gouvernement. « On parle toujours des infirmières, avec raison, mais dans les CHSLD, ce qui urge, c’est les conditions des préposés », dit-il. Depuis janvier, tous les résidents de son CHSLD ont droit à deux bains par semaine, mais les préposés n’ont pas assez de temps pour les donner, déplore-t-il.
Un avis que partage le président du Conseil pour la protection des malades, Paul G. Brunet. Si le CHSLD de François Marcotte offre désormais un minimum de deux bains par semaine, « ça ne se passe pas comme ça partout, dit-il. Ce que j’entends, c’est que là où on a réussi à en donner deux, on a coupé sur autre chose. »
En plus, la solution préconisée par la CAQ pour remplacer les CHSLD ne tient pas compte des gens comme François Marcotte. « Ils ont annoncé qu’ils voulaient abolir les CHSLD pour en faire des maisons des aînés. Bien, ce serait peut-être le moment de créer aussi des trucs pour les plus jeunes. Moi, je rêve d’avoir mon petit studio avec ma salle de bain privée. Juste ça. »
« Rien n’a bougé »
À Montréal, Robert Rathier et son fils mènent un combat similaire et attendent beaucoup du changement de gouvernement. En avril 2017, M. Rathier s’était rendu à l’Assemblée nationale, aux côtés du député Paradis, pour dénoncer la situation de son fils handicapé de 26 ans, forcé de vivre dans un CHSLD destiné aux aînés faute de ressources intermédiaires adéquates disponibles dans sa région.
Un an et ami plus tard, la situation de son fils Charles-Olivier est toujours la même. « Le ministre Barrette nous avait promis de le sortir de là, mais rien n’a bougé. Il vit toujours en CHSLD, mais au moins, nous avons trouvé un centre de jour pour lui pendant la journée. »
Depuis l’arrivée de la CAQ au pouvoir, Robert Rathier a recontacté François Paradis et interpellé la nouvelle ministre de la Santé, Danielle McCann, tous deux restés cois pour l’instant. Silence radio.
« J’espère qu’ils vont bouger, car les CHSLD ne sont pas adaptés à de jeunes adultes handicapés, et ça fait cinq ans que je me bats pour ça. » Selon M. Rathier, 3000 autres jeunes adultes handicapés se trouveraient dans la même situation que son fils au Québec, vivant dans des résidences pour aînés pas du tout adaptées à leur âge et à leurs besoins.
Marguerite Blais : la barre haute
En faisant sien le slogan « Prendre soin de nos aînés », le parti de François Legault et sa ministre toute dévouée à cette cause, Marguerite Blais, ont aussi suscité beaucoup d’attentes chez les personnes âgées et les proches aidants. Après avoir promis de doubler le crédit d’impôt aux proches aidants (en le portant à 2500 $), d’injecter 15 millions dans un fonds destiné à ces aidants naturels, 22 millions dans un autre voué à l’aide de parents d’enfants lourdement handicapés, en plus de créer une vingtaine de maisons similaires à la Maison Gilles-Carle, la ministre Blais a quelque peu dégonflé les espoirs du milieu cette semaine en affirmant que les projets de « maison de répit » devront d’abord provenir des communautés.
« Les organismes communautaires n’ont pas les moyens financiers ni humains de développer de tels projets. On en met beaucoup sur leurs épaules », déplore Mélanie Perroux, coordonnatrice du Regroupement des aidants naturels du Québec. Le RANQ mise plutôt sur la politique sur la proche aidance promise par la ministre Blais pour trouver des solutions globales et concertées aux problèmes vécus par toutes les personnes qui soutiennent un proche malade ou handicapé.
« Le crédit d’impôt promis pour l’instant, c’est une goutte d’eau dans l’océan. Il faut des actions beaucoup plus larges pour lutter contre l’appauvrissement et le besoin de répit de toutes les personnes qui prennent soin de leurs proches. »
Chose certaine, la ministre Blais sera sur la sellette dès la mi-décembre lors du Forum sur les proches aidants prévu le 11, où l’ensemble du milieu sera présent pour voir si elle s’engagera à passer de la parole au geste.
« J’espère qu’ils vont bouger, car les CHSLD ne sont pas adaptés pour des jeunes adultes handicapés, et ça fait cinq ans que je me bats pour ça. » Robert Rathier
« Ils ont annoncé qu’ils voulaient abolir les CHSLD pour en faire des maisons des aînés. Bien, ce serait peut-être le moment de créer aussi des trucs pour les plus jeunes. » François Marcotte
Immigration sous la loupe
Environnement : débats en vue
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Lionbridge conclut la vente de sa division d’intelligence artificielle (IA) à TELUS International

WALTHAM, Massachusetts, 2 mars 2021 /PRNewswire/ — Lionbridge, leader mondial des solutions de traduction et de localisation, a confirmé aujourd’hui la clôture de la vente précédemment annoncée de sa division d’intelligence artificielle (IA), Lionbridge AI, à TELUS International (NYSE et TSX : TIXT), un innovateur en matière d’expérience client numérique qui conçoit, construit et fournit des solutions de nouvelle génération pour les marques internationales innovantes. TELUS International est une filiale de la société canadienne TELUS Corporation (T-TSX ; NYSE-TU), une entreprise de premier plan dans le domaine des communications et des technologies de l’information. La transaction a été clôturée le 31 décembre 2020.
Lionbridge AI enrichira le portefeuille de solutions numériques de prochaine génération de TELUS International, alors que les entreprises s’associent pour soutenir le domaine en plein essor de l’intelligence artificielle. La vente de Lionbridge AI renforcera l’engagement de Lionbridge à fournir des innovations à ses clients dans les domaines de la technologie, des sciences de la vie, des jeux, du commerce numérique, etc.
« L’association des activités d’IA de Lionbridge et de l’ensemble de plates-formes numériques de pointe de TELUS International donnera naissance à une nouvelle société dotée d’un ensemble unique de solutions de pointe. En plus d’améliorer la stratégie de commercialisation de TELUS International, nous pensons que cette fusion est une très bonne adaptation culturelle pour notre talentueuse équipe internationale, compte tenu de l’engagement commun de nos entreprises en faveur de l’embauche et du bien-être des employés », a déclaré John Fennelly, PDG de Lionbridge. « Je ne doute pas que notre équipe d’IA et sa communauté grandissante continueront à prospérer avec TELUS International. »
« 2021 marque le 25e anniversaire de Lionbridge et il n’y a pas de meilleur moment pour revenir à nos racines, montrer la voie en transformant l’espace linguistique et continuer à approfondir nos relations avec nos clients », a poursuivi J. Fennelly. « Je me réjouis des possibilités qui s’offrent à nous alors que nous entamons ce nouveau chapitre et que nous accélérons notre travail sur l’innovation, la technologie et la mise sur le marché de nouveaux produits et services. »
Morgan Stanley & Co. LLC a agi en tant que conseiller financier et Kirkland & Ellis LLP a servi de conseiller juridique à Lionbridge dans le cadre de la transaction.

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Le rôle stratégique et essentiel des métaux rares pour la santé

La pandémie de Covid-19 a mis en évidence que la plupart des pays ne disposaient pas d’une souveraineté sanitaire suffisante pour faire face à une telle crise. Des pénuries de masques, de respirateurs, de médicaments et maintenant de vaccins se sont fait sentir dans de nombreux pays, même les plus avancés. Ces problèmes montrent que nos sociétés sont dépendantes de certains pays pour des produits essentiels.
Qu’en est-il pour les métaux ?
Notre équipe de recherche Franco-canadienne travaille depuis quelques années sur les interactions entre les sciences de la Terre et les sciences sociales, notamment autour du concept de géologie sociale et sur la dynamique des territoires riches en ressources.
Des métaux stratégiques
La notion de minerai critique et stratégique remonte aux guerres du 1IXe siècle. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont constitué des stocks de métaux. Toutefois, la surabondance de métaux de la fin du XXe siècle et la mondialisation ont conduit les états occidentaux à abandonner leur politique pro active dans ce domaine. La prise de conscience d’une dépendance aux ressources minérales importées ne revint qu’à la fin des années 1990, avec l’émergence des économies asiatiques et de nouveaux monopoles.
La liste des métaux critiques et stratégiques varie selon les pays, allant d’une douzaine pour la Défense nationale française aux 35 métaux répertoriés dans le décret de l’ex-président américain Donald Trump, en 2018.
Pourquoi ces listes de métaux ? Elles reflètent les grands enjeux du passé, ceux des guerres du XXe siècle et des conflits craints pour le futur. Plus généralement, elles marquent les crises technologiques et sociales qui ont frappé nos sociétés depuis 50 ans et qui ont mené à ce que le sociologue allemand Ulrich Beck a appelé la société du risque.
Ainsi, chaque crise a laissé dans son sillage de nouvelles solutions technologiques, une sécurisation des chaînes d’approvisionnement et une conscience accrue de la dépendance, à chaque fois différente, envers divers métaux. Voici quelques exemples.
Du pétrole à l’or
En 1973, la crise du pétrole a souligné la fragilité de la plupart des pays développés en matière d’énergie. Certains pays se sont tournés vers le nucléaire, d’autres vers l’hydro-électricité. Des mines d’uranium sont alors mises en production un peu partout, de la Saskatchewan au Niger ; le prix du minerai flambe en 1978 et le pic de production est atteint en 1980.
La crise terroriste de 2001 a accéléré à son tour le développement des technologies de l’information dans les industries de la défense et la consommation de métaux de haute technologie a augmenté en conséquence. Le prix du tantale connaît un pic en 2000 et sa production mondiale est maximale en 2004. Cette demande encourage la production artisanale dans l’est du Congo, au cœur d’un conflit depuis 20 ans.
La crise du nucléaire à la suite des accidents de Tchernobyl (1986) et de Fukushima (2011) a encouragé le passage aux énergies renouvelables à forte intensité de métaux, notamment pour l’éolien. Le prix des terres rares a explosé pour atteindre un sommet en 2010, et la production a doublé depuis en 10 ans.
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«Crypto-art» : l’œuvre numérique de la chanteuse Grimes vendue 6 millions de dollars

C’est une vente aux enchères d’un genre nouveau. Des clips kitsch peuplés de chérubins flottants dans le vide de l’espace ou faisant face – façon 2001, L’Odyssée de l’espace – au globe terrestre ou à un décor martien irréel. Des créations numériques comme il en existe une quantité astronomique dans les niches du web consacrées à la création ou à l’hébergement d’images. Ceux-là, en revanche, appartiennent à Grimes, musicienne canadienne de 32 ans. Mis en vente lundi sur Nifty Gateway, les dix œuvres numériques de cette artiste – certaines uniques, d’autres tirées à plusieurs centaines de copies – se sont envolées en vingt minutes pour une somme totale de 5,8 millions de dollars.
Une vente presque parmi d’autres, au sein du marché de l’art, à ceci près que les œuvres en question sont toutes munies de leur certificat d’authenticité numérique 2.0 : le «non-fungible token» (jeton non-fongible), abrégé en NFT. Forgé à partir de la même technologie de la blockchain qui a fait le succès du Bitcoin, de l’Ethereum et des cryptomonnaies, le système sécurisé garanti l’authenticité et la traçabilité parfaite de l’objet numérique qui lui est associé ; une crypto-signature infalsifiable, en somme, pour ce que d’aucuns définissent d’ores et déjà comme du «crypto-art».

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