Vous vous-êtes rencontrés à Paris à LISAA, quel est votre parcours à tous les deux ? On a tous les deux des parcours artistiques. Stella, des études de stylisme en France, et Thomas a fait les Beaux Arts en Chine puis a étudié le graphisme ici.
Pourquoi être venus à Paris (et pourquoi y être restés pour développer votre marque) ? Paris, c’est la capitale de la mode et de la création, il y a tellement de choses à faire, on ne s’ennuie jamais ! On a décidé d’y rester parce que c’est une ville magique, une source d’inspiration au quotidien. Créer la marque Suncoo s’est imposé comme une évidence car la « femme parisienne » incarne un hymne à la féminité, et un certain état d’esprit de liberté.
On a lu que vous comptiez lancer une collection plus « responsable », où en êtes-vous ? C’est encore en projet. C’est un sujet auquel nous sommes sensibles, il y a une prise de conscience générale qui bouleverse la mode et les tendances. Nous sommes attentifs à la provenance de nos mailles et travaillons aujourd’hui sur de la fausse-fourrure. A terme, pourquoi ne pas trouver de nouveaux matériaux ou créer une collection en co-branding, à nous de trouver les bons partenaires !
Comment vous répartissez-vous le travail au quotidien ? Stella est directrice artistique : elle intervient sur la création, le développement des collections jusqu’au suivi de la production. Thomas lui, gère toute la partie financière et le développement du réseau de distribution. Chacun a son domaine d’activité et prend ses décisions, on est très complémentaires. En revanche, quand il s’agit de stratégie de marque, nous nous y penchons ensemble.
Quelle est la pièce « signature » pour vous chez Suncoo ? Les imprimés forts et les couleurs. La maille également, qui est déclinée chaque saison dans des couleurs et matières différentes, et les robes aux détails féminins (volants, broderies, jeux de transparence, touche de lurex…).
Votre pièce préférée dans la collection cette saison ? Stella :Cet hiver, j’adore le pull jacquard colorblock Priti dans les tons rouge pour son cote fun et sa qualité toute douce, ou le gilet Gaby pour son look sportwear chic.
Quels sont vos objectifs, vos rêves pour le futur de Suncoo ? J’avoue, nous ne pensons jamais vraiment « long terme », nous n’avons pasd’objectifs chiffrés. On se laisse porter par nos envies et nos instincts. En tous cas, nous aimons apprendre et améliorer sans cesse nos vestiaires pour qu’ils correspondent au plus près aux attentes et désirs de nos clientes. Des collections, que chaque femme peut s’approprier quotidien, c’est une façon de repousser sans cesse les limites de la créativité !
Quels sont les avantages de travailler en couple ? Et les inconvénients ? D’abord, le fait de pouvoir discuter facilement, de se comprendre et surtout de se soutenir. Cela renforce notre complicité. Les inconvénients ? Difficile de couper complètement en arrivant chez nous ! Le travail est un sujet qui revient régulièrement au quotidien.
Comment réussir à décrocher le soir justement ? Quel est votre secret quant à l’équilibre pro/perso ? Partager des moments en famille, retrouver les filles, les écouter jouer du piano le soir… Tout cela nous permet de décrocher du travail. Etre chef d’entreprise demande beaucoup de temps et d’investissement, nous rentrons parfois tard le soir, mais nous profitons un maximum de chaque moment en famille, ce sont des instants privilégiés et joyeux ! Et puis la communication est très importante. Les filles comprennent nos passions, nos métiers, mais également les enjeux associés. Elles ne nous reprochent jamais de rentrer trop tard, au contraire, chaque soir, les retrouvailles sont un moment heureux ! C’est peut-être parce que nous séparons notre environnement de travail à notre milieu de vie. Une fois rentrés chez nous, notre temps est à 100% dédié à elles !
Comment transmettez-vous à vos filles la fibre artistique ? Assez naturellement. On partage des moments le week-end pour peindre et dessiner. D’ailleurs, je crois qu’elles prennent plaisir à observer Stella dessiner pour le travail, sur la tablette ! Et puis bien sûr, on fait beaucoup de de musées et de voyages pour les ouvrir au monde.
Un conseil aux parents entrepreneurs ? Trouver le bon équilibre entre vie professionnelle et familiale. S’aménager du temps libre en famille pour déconnecter et surtout en profiter à 100%. Se dire aussi que, la communication est la clé d’une famille soudée ! Nous pensons avoir transmis de vraies valeurs humaines à nos filles, à savoir le respect et le travail. Un leitmotiv chez nous, ne jamais baisser les bras !
Racontez-nous l’histoire de cette maison… Où viviez-vous avant ? Pourquoi Saint-Cloud ? C’est une maison d’architecte datée 70’s. Nous y avons emménagé en 2014, après 2 mois de recherches. Nous avons tout de suite cru à son potentiel puisqu’il y avait possibilité de la personnaliser en rajoutant des extensions. Un vrai challenge donc ! Nous rêvions d’une maison qui corresponde à notre univers, tout en faisant cocon familial. Avant, nous vivions dans Paris mais nous avons tout lâché pour Saint Cloud après avoir flashé sur cette bâtisse.
Quelle est votre pièce préférée ? Sans hésiter, notre « salon soleil » à l’étage, c’est une grande pièce de vie où nous aimons nous retrouver le week-end en famille. L’espace est baigné de lumière et possède une très belle vue. On s’y sent bien !
Quels sont vos objets préférés dans la maison ? Nous aimons les objets qui ont une âme, une histoire à raconter. Notre préféré reste l’un des tableaux à l’entrée, réalisé par DEVERNE. C’est une œuvre que nous avons trouvée aux Puces du Design ; un travail minutieux nécessitant une technique incroyable ! A cet endroit, selon l’heure à laquelle on l’observe, la luminosité change et on retrouve des nuances complètement différentes. C’est presque magique !
Quel est votre prochain achat ? Nous aimerions trouver un lampadaire pour la chambre parentale. Quelque chose d’un peu retro ou vintage, on adore mixer les styles et les cultures.
Les meilleurs spots où dénicher de la déco ? On adore flâner sur les marchés aux Puces le week-end, on y découvre souvent de belles surprises !
Vos meilleures adresses kids friendly pour un week-end en famille ? Le Marais et ses petites rues pavées, ses galeries, boutiques de déco ou expositions. Mais on aime aussi beaucoup la nature : souvent, direction le parc de Saint-Cloud ou le Bois de Boulogne pour de grandes balades à vélo !
Ces dernières saisons, les créateurs de mode popularisent les collections mixtes. Alors que le sac à main se fait de plus en plus unisexe, la maison Louis Vuitton dévoile sa première paire de baskets faites pour tous.t.e.s.
Charlie, une chaussure qui fait attention à son empreinte
Il ne sera pas nécessaire de se tourner vers tel ou tel rayon genré pour la trouver. Charlie est une paire de baskets unisexe, donc destinée à être portée par tous.
La gamme de pointures est large, allant d’une taille 34 au 47, et son design est lui intemporel : ce sont d’élégantes baskets blanches, habillées d’un logo noir Louis Vuitton. Alors pour varier le style, Charlie est imaginée en deux versions : basket basse et basket montante.
Et si son look a vocation de séduire le plus grand nombre, les détails de sa conception pourraient en intéresser plus d’un. Car comme le précise l’enseigne, le processus de conception circulaire de Charlie « a été appliqué de manière holistique ». Autrement dit, la démarche éco-responsable a été respectée depuis l’étape de la création jusqu’au passage à la Manufacture de souliers Louis Vuitton de Fiesso d’Artico, en Italie.
Résultat ? Les lacets sont entièrement recyclés, et la semelle de la chaussure est composée à 94% de gomme recyclée au minimum, un record en la matière. De la semelle intérieure au patch de la languette réalisé en ECONYL®, tout a été éco-conçu.
Le calendrier du prêt-à-porter prévu pour septembre prochain, avec les collections printemps-été 2022, débutera avec l’événement EVENING DRESSES SHOW (Edshow), qui revient, pour la troisième saison consécutive, dans la somptueuse gare maritime Zaha Hadid de Salerno, portant à 60 le nombre d’exposants avec des propositions de prêt-à-porter « soirée » et « cocktail », produites dans les huit régions du sud de l’Italie (Abruzzo, Basilicata, Calabria, Campania, Molise, Puglia, Sardegna et Sicilia).
Déjà inscrit au programme des défilés internationaux de la Conférence des Régions et Provinces Autonomes publié sur le site Regioni.it, Edshow est une vitrine internationale dédiée exclusivement aux looks de soirée et cocktail pour femmes, hommes et enfants.
L’édition à venir a un sens bien particulier, qui se résume dans le slogan « Come back to life », choisi pour la nouvelle affiche : l’envie de recommencer et de revenir à la vie.
Le spectacle des tenues de soirée est conçu et organisé par l’association IFTA avec le soutien de l’ICE- Agence italienne pour le commerce extérieur qui a pour mission la promotion à l’étranger et l’internationalisation des entreprises italiennes au sein du Plan d’exportation du Sud (PES 2) et de la région Campania. Il implique une soixantaine d’entreprises du huit régions méridionales : Abruzzo, Basilicata, Calabria, Campania, Molise, Puglia, Sardegna et Sicilia.
Mais pas seulement ! Grâce à la plateforme Fiera Smart 365, lancée par l’Agence ICE et connectée à ses 78 bureaux à travers le monde, les entrepreneurs qui participeront au salon de Salerno auront l’opportunité d’avoir un premier contact avec des détaillants internationaux qui ne pourront pas assister à l’événement en présentiel.
Une autre nouveauté de l’édition 2021 sera la section spéciale dédiée à l’élégance vestimentaire masculine avec 12 marques sélectionnées parmi les marques Made in Italy les plus dynamiques et intéressantes.
Pendant les trois jours du salon, des rencontres B2B auront lieu avec des acheteurs étrangers invités par l’Agence ICE et avec les meilleurs distributeurs et showrooms basés à Milan.
Edshow débutera avec une exposition des collections présentées en revue, dirigée par Titti Baiocchi pour MB Agency, l’un des noms les plus connus et les plus importants dans le domaine des défilés de mode internationaux.
La soirée du 2 septembre, vous ne verrez sur le podium que les entreprises de vêtements et l’avant-première d’un nouveau projet signé IFTA et SOUTH ITALIAN FASHION, le consortium d’entreprises de mode indépendantes né dans la région Campania pour valoriser et promouvoir, dans le monde, la créativité, l’élégance et « la culture du savoir-faire» qui caractérisent l’unicité du tissu du Sud.
L’une des trois collections du spectacle sera dédiée à la mode musulmane.
Une avant-première visant à annoncer un projet commercial international qui présentera à l’étranger, dans un calendrier qui sera bientôt défini, 30 collections pour femmes musulmanes créées avec des critères, des goûts et des procédures de confection exclusivement italiens.
Né pour aider les petites entreprises du Sud à franchir d’importants seuils commerciaux, le projet dédiée aux tenues musulmanes devient donc une prodigieuse rampe de lancement pour les entreprises prêtes à produire et commercialiser la nouvelle Couture musulmane conçue et réalisée dans leurs ateliers.
Quelques exemples : La robe-manteau crée par Sartoria 74 ; les petites robes noires de Simonetta Ricciarelli qui a lancé sa première collection de petites robes fourreau noires ; les caftans du soir aux couleurs de la côte amalfitaine de La Dolce Vita ; les chemisiers doux du soir de FMConcept ; les costumes fluides en soie bleu de Chine et rose shocking de Gianni Cirillo ; the grand soirée de Michele Miglionico, Nino Lettieri, Melina Baffa, Ferdinand, Valentina d’Alessandro, Maria Elena di Terlizzi, l’enfant prodige Arianna Laterza, jusqu’à la robe de soirée durable de Nanaleo et les longues chemises blanches à fermeture magnétique de Youareu.
L’étude du voile islamique avec les différentes options et usage dans différents pays, conçues pour harmoniser les tenues de soirée proposées est importante pour tout le monde.
Paris (awp/afp) – Le numéro un mondial du luxe LVMH continue son ascension en affichant un bénéfice de 5,3 milliards d’euros au premier semestre, soit nettement mieux qu’avant la pandémie, notamment grâce aux performances de sa branche Mode et Maroquinerie.
« LVMH réalise un excellent semestre », s’est réjoui le PDG de LVMH Bernard Arnault dans le communiqué diffusé lundi par le groupe, qui a ainsi décuplé son bénéfice net entre janvier et juin par rapport à l’année 2020, marquée par la pandémie de Covid, et qui le voit augmenter de plus de moitié (+62%) par rapport au premier semestre 2019, période de référence avant pandémie.
Les ventes du groupe de Bernard Arnault, première fortune française et deuxième mondiale selon Forbes, se sont établies au premier semestre à 28,7 milliards d’euros, en hausse de 53% (+11% par rapport à 2019).
« Dans le contexte actuel de sortie de la crise sanitaire et de reprise de l’économie mondiale, (…) LVMH est en excellente position pour poursuivre sa croissance et renforcer encore en 2021 son avance sur le marché mondial du luxe », a jugé M. Arnault.
Le résultat opérationnel courant du premier semestre 2021 est de 7,6 milliards d’euros, en croissance de 44% par rapport au premier semestre 2019 et plus de 4 fois supérieur à celui de 2020. La marge opérationnelle courante ressort à 26,6%, en hausse de 5,5 points par rapport à 2019.
Le groupe aux « 75 maisons » est notamment porté par une « performance remarquable de l’activité Mode et Maroquinerie », la division phare du géant du luxe qui a engrangé 13,9 milliards d’euros à elle seule, soit une progression de 38% par rapport à 2019 grâce aux performances de Louis Vuitton, Dior, Fendi, Loewe et Céline qui « gagnent partout des parts de marché et atteignent des niveaux records de ventes et de rentabilité ».
« Une croissance qui bénéficiera à la France »
Les ventes de vins et spiritueux augmentent de 12% par rapport à 2019 à 2,7 milliards d’euros (+44% par rapport à 2020) portées par une demande soutenue aux Etats-Unis et un fort rebond en Chine, explique le groupe qui a pris en début d’année une participation de 50% du capital de la Maison de champagne Armand de Brignac, marque de champagne du célèbre chanteur et producteur américain Jay-Z.
La division Montre et Joaillerie progresse de 5% à 4 milliards d’euros (+71% par rapport à 2020), à la faveur de l’acquisition de Tiffany’s.
Parfums et cosmétiques restent en recul (-3% par rapport à 2019) mais le groupe note des « avancées rapides de ventes directes ».
Dans la distribution sélective, Sephora montre une bonne performance mais DFS est encore pénalisé par la reprise limitées des voyages internationaux, et les ventes reculent globalement. Même chose pour les parfums et cosmétiques, même si les ventes directes avancent.
« La croissance de LVMH bénéficie aujourd’hui, et bénéficiera encore davantage dans l’avenir, à la France, premier bassin d’emploi, principal pays d’origine de nos produits, auquel nos maisons sont fières d’apporter leur contribution », assure Bernard Arnault qui a inauguré récemment la Samaritaine en présence du président de la République Emmanuel Macron.
Les résultats semestriels des concurrents français de LVMH sont attendus mardi soir pour Kering et vendredi matin pour Hermès.