Actualités
Réduction de GES: l’atteinte des cibles reportée à 2030

[ad_1]
Aux prises avec une hausse des émissions de gaz à effet de serre, le gouvernement Legault reporte de 10 ans l’atteinte de la cible de réduction du Québec — à l’année 2030, plutôt que 2020 comme prévu. Le Québec rate sa cible à cause de l’accroissement du transport routier, désormais responsable du tiers (34,4 %) des émissions québécoises de gaz provoquant les changements climatiques.
En raison de l’inaction des gouvernements précédents, l’État « n’a pas de plan » pour réduire les émissions de GES, a déploré jeudi François Legault lors de sa première période de questions en tant que premier ministre.
L’environnement, considéré comme un maillon faible du programme de la Coalition avenir Québec (CAQ), a accaparé une bonne partie des échanges lors de ce premier test parlementaire pour François Legault et son équipe. Les trois partis de l’opposition ont interpellé le gouvernement sur l’échec imminent du Québec à réduire ses émissions de GES, confirmé jeudi par un rapport du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.
Le Québec avait réduit en 2016 ses émissions de GES de 9,1 % depuis 1990, indique le bilan. L’objectif de 20 % d’ici 2020 est hors d’atteinte, a reconnu le gouvernement Legault.
Les transports (routier, aérien, ferroviaire et fluvial) entraînent à eux seuls 43 % de toutes les émissions du Québec. Les émissions de ce secteur ont augmenté de 21,9 % depuis 1990.
« Cette situation est due à l’accroissement du parc automobile québécois, à l’augmentation de la puissance, du poids et des accessoires des véhicules, ainsi qu’à la hausse du kilométrage parcouru », précise le ministère.
Découvrez quelles entreprises québécoises sont les plus grandes émettrices de GES
Pressions pour agir
Les libéraux craignent que leurs successeurs aient déjà « abdiqué » devant l’ampleur de la tâche à accomplir.
« Les gouvernements précédents nous ont laissés dans une situation lamentable, a répliqué la ministre de l’Environnement, MarieChantal Chassé. Pour atteindre les cibles de 2020, nous devrions réussir une performance équivalente en deux, trois ans qu’eux ont réussi à atteindre en 25 ans. »
La ministre a précisé qu’elle était « fermement engagée à atteindre les cibles de 2030 » (soit une réduction de 37,5 % des émissions de GES par rapport au niveau de 1990). « On a regardé dans tous les tiroirs du ministère de l’Environnement, on n’a vu aucun plan qui nous amène à moins 20 % en 2020. […] Actuellement, il n’y a pas de plan », a ajouté le premier ministre Legault.
Le premier ministre a pourtant plusieurs plans dans ses cartons : troisième lien routier entre Québec et la Rive-Sud, présence des motoneiges dans un parc national et projet d’usine pétrochimique à Bécancour, a souligné le chef intérimaire du Parti québécois, Pascal Bérubé. Il a réclamé l’adoption d’un « projet de loi antidéficit climatique qui va [créer] une obligation légale de respecter nos cibles ».
Manon Massé, chef parlementaire de Québec solidaire, a souligné de son côté le soutien de la CAQ à un projet de gazoduc du Témiscamingue jusqu’au Saguenay. M. Legault a rétorqué que, « si on met du gaz pour remplacer du pétrole, ça améliore les choses ». Il a promis qu’il faudra une acceptabilité sociale et que les études environnementales soient concluantes pour que le projet soit approuvé.
Transports en commun
Le premier ministre a aussi fait valoir qu’il a des projets pour développer l’offre de transport en commun à Montréal et à Québec, de même que pour accélérer l’électrification des transports.
Il faut agir rapidement pour contrer l’étalement urbain et améliorer les transports collectifs, ont fait valoir les groupes environnementaux.
« On a besoin d’accélérer tous les projets de transports en commun au Québec », a déclaré Sydney Ribaux, directeur général d’Équiterre. Par exemple, le simple projet de service rapide par bus sur le boulevard Pie-IX, dans l’est de Montréal, permettrait de transporter chaque jour 30 000 passagers de plus qu’à l’heure actuelle.
[ad_2]
Source link
Actualités
Lionbridge conclut la vente de sa division d’intelligence artificielle (IA) à TELUS International

WALTHAM, Massachusetts, 2 mars 2021 /PRNewswire/ — Lionbridge, leader mondial des solutions de traduction et de localisation, a confirmé aujourd’hui la clôture de la vente précédemment annoncée de sa division d’intelligence artificielle (IA), Lionbridge AI, à TELUS International (NYSE et TSX : TIXT), un innovateur en matière d’expérience client numérique qui conçoit, construit et fournit des solutions de nouvelle génération pour les marques internationales innovantes. TELUS International est une filiale de la société canadienne TELUS Corporation (T-TSX ; NYSE-TU), une entreprise de premier plan dans le domaine des communications et des technologies de l’information. La transaction a été clôturée le 31 décembre 2020.
Lionbridge AI enrichira le portefeuille de solutions numériques de prochaine génération de TELUS International, alors que les entreprises s’associent pour soutenir le domaine en plein essor de l’intelligence artificielle. La vente de Lionbridge AI renforcera l’engagement de Lionbridge à fournir des innovations à ses clients dans les domaines de la technologie, des sciences de la vie, des jeux, du commerce numérique, etc.
« L’association des activités d’IA de Lionbridge et de l’ensemble de plates-formes numériques de pointe de TELUS International donnera naissance à une nouvelle société dotée d’un ensemble unique de solutions de pointe. En plus d’améliorer la stratégie de commercialisation de TELUS International, nous pensons que cette fusion est une très bonne adaptation culturelle pour notre talentueuse équipe internationale, compte tenu de l’engagement commun de nos entreprises en faveur de l’embauche et du bien-être des employés », a déclaré John Fennelly, PDG de Lionbridge. « Je ne doute pas que notre équipe d’IA et sa communauté grandissante continueront à prospérer avec TELUS International. »
« 2021 marque le 25e anniversaire de Lionbridge et il n’y a pas de meilleur moment pour revenir à nos racines, montrer la voie en transformant l’espace linguistique et continuer à approfondir nos relations avec nos clients », a poursuivi J. Fennelly. « Je me réjouis des possibilités qui s’offrent à nous alors que nous entamons ce nouveau chapitre et que nous accélérons notre travail sur l’innovation, la technologie et la mise sur le marché de nouveaux produits et services. »
Morgan Stanley & Co. LLC a agi en tant que conseiller financier et Kirkland & Ellis LLP a servi de conseiller juridique à Lionbridge dans le cadre de la transaction.

Actualités
Le rôle stratégique et essentiel des métaux rares pour la santé

La pandémie de Covid-19 a mis en évidence que la plupart des pays ne disposaient pas d’une souveraineté sanitaire suffisante pour faire face à une telle crise. Des pénuries de masques, de respirateurs, de médicaments et maintenant de vaccins se sont fait sentir dans de nombreux pays, même les plus avancés. Ces problèmes montrent que nos sociétés sont dépendantes de certains pays pour des produits essentiels.
Qu’en est-il pour les métaux ?
Notre équipe de recherche Franco-canadienne travaille depuis quelques années sur les interactions entre les sciences de la Terre et les sciences sociales, notamment autour du concept de géologie sociale et sur la dynamique des territoires riches en ressources.
Des métaux stratégiques
La notion de minerai critique et stratégique remonte aux guerres du 1IXe siècle. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont constitué des stocks de métaux. Toutefois, la surabondance de métaux de la fin du XXe siècle et la mondialisation ont conduit les états occidentaux à abandonner leur politique pro active dans ce domaine. La prise de conscience d’une dépendance aux ressources minérales importées ne revint qu’à la fin des années 1990, avec l’émergence des économies asiatiques et de nouveaux monopoles.
La liste des métaux critiques et stratégiques varie selon les pays, allant d’une douzaine pour la Défense nationale française aux 35 métaux répertoriés dans le décret de l’ex-président américain Donald Trump, en 2018.
Pourquoi ces listes de métaux ? Elles reflètent les grands enjeux du passé, ceux des guerres du XXe siècle et des conflits craints pour le futur. Plus généralement, elles marquent les crises technologiques et sociales qui ont frappé nos sociétés depuis 50 ans et qui ont mené à ce que le sociologue allemand Ulrich Beck a appelé la société du risque.
Ainsi, chaque crise a laissé dans son sillage de nouvelles solutions technologiques, une sécurisation des chaînes d’approvisionnement et une conscience accrue de la dépendance, à chaque fois différente, envers divers métaux. Voici quelques exemples.
Du pétrole à l’or
En 1973, la crise du pétrole a souligné la fragilité de la plupart des pays développés en matière d’énergie. Certains pays se sont tournés vers le nucléaire, d’autres vers l’hydro-électricité. Des mines d’uranium sont alors mises en production un peu partout, de la Saskatchewan au Niger ; le prix du minerai flambe en 1978 et le pic de production est atteint en 1980.
La crise terroriste de 2001 a accéléré à son tour le développement des technologies de l’information dans les industries de la défense et la consommation de métaux de haute technologie a augmenté en conséquence. Le prix du tantale connaît un pic en 2000 et sa production mondiale est maximale en 2004. Cette demande encourage la production artisanale dans l’est du Congo, au cœur d’un conflit depuis 20 ans.
La crise du nucléaire à la suite des accidents de Tchernobyl (1986) et de Fukushima (2011) a encouragé le passage aux énergies renouvelables à forte intensité de métaux, notamment pour l’éolien. Le prix des terres rares a explosé pour atteindre un sommet en 2010, et la production a doublé depuis en 10 ans.
Actualités
«Crypto-art» : l’œuvre numérique de la chanteuse Grimes vendue 6 millions de dollars

C’est une vente aux enchères d’un genre nouveau. Des clips kitsch peuplés de chérubins flottants dans le vide de l’espace ou faisant face – façon 2001, L’Odyssée de l’espace – au globe terrestre ou à un décor martien irréel. Des créations numériques comme il en existe une quantité astronomique dans les niches du web consacrées à la création ou à l’hébergement d’images. Ceux-là, en revanche, appartiennent à Grimes, musicienne canadienne de 32 ans. Mis en vente lundi sur Nifty Gateway, les dix œuvres numériques de cette artiste – certaines uniques, d’autres tirées à plusieurs centaines de copies – se sont envolées en vingt minutes pour une somme totale de 5,8 millions de dollars.
Une vente presque parmi d’autres, au sein du marché de l’art, à ceci près que les œuvres en question sont toutes munies de leur certificat d’authenticité numérique 2.0 : le «non-fungible token» (jeton non-fongible), abrégé en NFT. Forgé à partir de la même technologie de la blockchain qui a fait le succès du Bitcoin, de l’Ethereum et des cryptomonnaies, le système sécurisé garanti l’authenticité et la traçabilité parfaite de l’objet numérique qui lui est associé ; une crypto-signature infalsifiable, en somme, pour ce que d’aucuns définissent d’ores et déjà comme du «crypto-art».

-
Anglais2 années ago
Body found after downtown Lethbridge apartment building fire, police investigating – Lethbridge
-
Styles De Vie2 années ago
Salon du chocolat 2018: les 5 temps forts
-
Anglais2 années ago
This B.C. woman’s recipe is one of the most popular of all time — and the story behind it is bananas
-
Santé Et Nutrition2 années ago
Gluten-Free Muffins
-
Anglais2 années ago
27 CP Rail cars derail near Lake Louise, Alta.
-
Anglais2 années ago
Man facing eviction from family home on Toronto Islands gets reprieve — for now
-
Santé Et Nutrition2 années ago
We Try Kin Euphorics and How to REALLY Get the Glow | Healthyish
-
Anglais2 années ago
Ontario’s Tories hope Ryan Gosling video will keep supporters from breaking up with the party