NOUVEAUTÉ – Premier d’une collection, «Car Racing 1965» est sans doute l’ouvrage de l’année pour les passionnés de l’âge d’or du sport automobile.
«Car Racing 1965» n’est pas seulement un livre au sens premier. C’est un pavé volumineux de 240 pages et grand format (280 x 328 mm), imprimé sur un papier de grande qualité de 200 g (les connaisseurs apprécieront). Comme son titre le suggère, ce volume nous fait revivre la saison 1965, la dernière année de la victoire d’une Ferrari au Mans mais également l’année du second et dernier titre de l’Écossais Jim Clark , ou encore l’année de l’éclosion du Français Jean-Pierre Beltoise sur les monoplaces de Formule 3 portant la griffe Matra . «Car Racing 1965» n’est pas un livre. C’est une tranche d’histoire en noir et blanc. Celle d’une époque héroïque où les pilotes couraient sans grande protection, habillés d’une combinaison en coton et la tête protégée par un jet. Celle où les circuits étaient dépourvus de protection et où le sport automobile s’apparentait à la corrida, les spectateurs et les photographes massés au bord des virages des circuits se frottant presque aux voitures en dérive. Celle où les pilotes étaient encore accessibles et pas encore dévorés par le star-système et le business. Les carrosseries des voitures de course étaient encore vierges de toute publicité. C’était assurément une époque épique.
Le départ de la course de F3 à Monaco. Richard Mille
«Car Racing 1965» est surtout le premier volume d’une collection qui est d’ores et déjà appelée à devenir collector. Le second volume en préparation mettra en scène l’année 1966. Une saison marquée par la première des quatre victoires de Ford dans la Sarthe mais également par la troisième titre de F1 de Jack Brabham, sur une monoplace portant son nom.
Colin Chapman et le champion Jim Clark. Richard Mille
On doit à Richard Mille, horloger réputé pour ses montres carrés et passionné d’automobiles de collection et de compétition la genèse de cette magnifique collection d’ouvrages. Ce concept serait né lors de sa visite chez DPPI, la plus ancienne agence de photos sportives et la plus célèbre spécialisée dans les sports mécaniques fondée en 1965. C’est en consultant les clichés des années 1960, l‘une de ses périodes préférées en matière de sport automobile, que Richard Mille serait tombé sur ceux de Manou Zurini, l’un des seuls photographes français avec le regretté Bernard Cahier à suivre assidûment les principales épreuves de cet âge d’or. Les acteurs du projet ont fait appel au journaliste Johnny Rives, l’une des grandes plumes du quotidien l’Équipe aujourd’hui retraité, pour rédiger les textes.
La couverture du volume sur l’année 1965. Editions cercle d’art
En s’associant, Richard Mille et DPPI ont décidé de mettre en valeur le fonds d’archives de l’agence mais également de célébrer ces grandes heures du sport automobile. Le premier opus sur l’année 1965 représente une excellente idée de cadeau pour le Noël des passionnés d’automobiles et de courses automobiles. Edité par les Editions du Cercle d’Art ce premier volume est proposé au tarif de 79 euros. Une édition limitée à 250 exemplaires et numérotée est vendue dans un luxueux coffret toilé au tarif de 250 euros. Chaque coffret contient un tirage photographique et un certificat d’authenticité.
Après une première destination réussie pour les guinguettes de Montréal au parc de l’Ancienne-cour-de-triage dans le Sud-Ouest, c’est au tour de Griffintown d’accueillir cette fête estivale.
C’est l’organisme à but non lucratif (OBNL), le Village de Noël de Montréal, qui est derrière ce concept de fête gourmande, culturelle et artisanale sur le bord de l’eau.
Après de nombreux évènements préparés pendant la saison hivernale, comme au marché Atwater et au Quartier des spectacles de la Place des arts, le Village de Noël de Montréal souhaitait développer des activités pendant l’été.
«Au marché de Noël, c’est pas mal ça qu’on fait aussi. [On offre] une programmation culturelle variée et on met en relief l’artisanat et la gastronomie locale», explique la directrice générale de Village de Noël de Montréal, Line Basbous.
Ce nouvel évènement estival permet également à l’OBNL de conserver son personnel et de recruter de nouveaux employés tout au long de l’année.
Concept des guinguettes
Une guinguette est un cabaret populaire français, à l’image d’une station balnéaire estivale. À Montréal, quatre guinguettes mobiles sont prévues.
Le nouveau restaurant conçu pour l’événement, Merci Tata, accueille la population dans une ambiance décorée et festive sur le bord de l’eau, soit via le canal de Lachine, le fleuve Saint-Laurent et la rivière des prairies.
«C’est une conception alimentaire qui intègre l’événement. C’est la station gourmande qu’on retrouve dans toutes les guinguettes», précise la directrice générale.
Succès
Du 12 au 27 juin, le parc de l’Ancienne-cour-de-triage dans le Sud-Ouest a accueilli la première guinguette mobile.
«Quand on a commencé le montage [du site] la semaine qui a précédé le lancement, les gens s’arrêtaient pour poser des questions. On a senti qu’il y avait un certain enthousiasme pour le projet», note Mme Basbous.
Lors des dix jours d’opération de la guinguette au parc de l’Ancienne-cour-de-triage, située le long du canal de Lachine, environ 7000 personnes ont profité des installations de la première édition.
Retour
La guinguette mobile reviendra dans le Sud-Ouest. Un peu plus à l’est, cette fois, elle prendra place jusqu’au 25 juillet à la place des Ouvriers au parc Lien Nord, en bordure du canal de Lachine, au début de Griffintown.
Plusieurs artisans locaux seront sur place afin de présenter leurs cosmétiques, décorations, vêtements, bijoux et produits alimentaires.
Même s’il est encore tôt pour se prononcer sur un possible retour des guinguettes et de son restaurant Merci Tata l’an prochain, l’intérêt se fait sentir par la population.
«On voit bien qu’il y a un enthousiasme pour ce projet. On espère pouvoir le faire durer année après année», souligne Mme Basbous.
Une guinguette stationnaire pour l’été est présente au parc Jean-Drapeau jusqu’au 3 octobre. Une guinguette mobile est également prévue à l’Îlot John Gallagher dans Verdun en août.
Claudia Bouvette et Luis Clavis ont composé à distance la chanson «Kodak jetable», qu’ils interpréteront à «La belle tournée», où la région montréalaise sera en vedette, lundi soir.
Un duo mitonné alors qu’elle séjournait chez sa mère, à Bromont, et que lui était dans son studio de Montréal, pendant le premier confinement du printemps 2020.
Outre cette langoureuse pièce, Bouvette et Clavis ont en commun d’être natifs de l’Estrie et des Cantons de l’Est, Bromont pour elle, Sherbrooke pour lui, d’avoir adopté Montréal au début de leur carrière… et d’en être tombés amoureux.
Luis Clavis s’y est établi après le cégep avec ses comparses de Valaire et Qualité Motel, tandis que Claudia Bouvette avait 15 ans quand elle a participé à «Mixmania 2» et a dû pour ce faire s’installer pendant deux mois dans un loft du Vieux-Montréal. Elle a ensuite décroché rôles et engagements qui l’ont amenée de plus en plus souvent dans la métropole.
Début vingtaine, elle louait un premier logis dans Villeray et, depuis cinq ans, l’artiste de 26 ans est une fière résidente d’Hochelaga-Maisonneuve, un quartier qu’elle estime de plus en plus tendance, tout en demeurant accessible.
«Je me souviens, au début, quand j’habitais dans le sous-sol de mon « chum », dans Ahuntsic, je ne pouvais pas passer plus qu’une semaine à Montréal, car je trouvais ça trop intense, a raconté Claudia. J’avais besoin de retourner à la campagne, d’être dans un train de vie un peu moins bruyant et rapide. Après, je suis devenue plus autonome, et j’ai vraiment eu la piqûre. Maintenant, c’est l’inverse: je dois me forcer pour aller voir ma famille à Bromont!»
« Quand je suis passé chez le notaire, mes genoux ont flanché. Je me suis dit : est-ce que je viens de faire la plus grande connerie de ma vie ? Mais finalement, ç’a été une bonne décision », raconte en riant Peter Balov, propriétaire du nouveau Bistro Sofia.
Quelques mois plus tard, assis devant son établissement, en plein cœur de la Petite-Patrie à Montréal, il savoure maintenant le moment. Le Québec est déconfiné, son bistro est sur le chemin de la rentabilité, mais le saut vers la restauration a été parsemé de doutes.
« Je suis foncièrement un nomade. J’ai toujours travaillé dans le monde du cirque et du théâtre, en sonorisation, puis comme directeur de production. Je voyageais partout dans le monde avec ma conjointe qui a été longtemps acrobate. Puis, la pandémie est arrivée, ma vie a basculé », raconte-t-il.
D’un dépanneur… à un restaurant !
Lors de cette semaine fatidique du 9 mars 2020, il est en tournée en Iowa. Le spectacle est annulé en quelques heures, il doit rentrer en catastrophe à Montréal et réinventer sa vie professionnelle.
« On a fait une réunion sur Zoom avec les collègues. Et là, un artiste m’a demandé : que vas-tu faire ? À la blague, j’ai dit, je vais m’acheter un dépanneur, on aura toujours besoin de dépanneurs ! Et c’est resté dans ma tête, c’est devenu une petite épicerie, puis un café, puis je suis arrivé avec l’idée d’un restaurant », dit-il.
Une cuisine typiquement bulgare
Il décide alors d’ouvrir un bistro qui va mettre en valeur une cuisine qui célèbre ses origines. « Je suis né en Bulgarie et je suis arrivé à Montréal en 1994. Donc, je voulais un restaurant qui représente ce que je suis », relate Balov.
Son but ? S’approvisionner avec des produits bulgares, mais aussi des aliments frais du Québec. « J’ai toujours aimé le marché Jean-Talon. Donc, on achète là-bas, mais on fait une grande place à la cuisine des Balkans ».
Sur le menu du restaurant qui a ouvert en décembre dernier, on retrouve des mezze, des grillades et salades. Après des mois d’incertitudes, la clientèle augmente de semaine en semaine. « Il y a eu un excellent bouche-à-oreille et je souhaite vraiment que les gens se sentent bien ici », dit-il.