Opinions
Qu’a Oshawa de si particulier?
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5 années agoon
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admin [ad_1]
La plupart des usines ferment leurs portes dans un triste silence, sans attirer grande attention. C’est pourquoi le tollé médiatique provoqué par la décision de General Motors de fermer son usine d’assemblage de véhicules d’Oshawa, mettant au chômage 2 500 Canadiens et Canadiennes, en a étonné plus d’un.
Qu’est-ce qui rend cette fermeture si particulière ?
D’abord, le rôle central qu’occupe depuis très longtemps l’industrie automobile dans le sud de l’Ontario. Les constructeurs automobiles ont assuré à des générations de Canadiens et de Canadiennes de la classe ouvrière un travail et un salaire qui leur ont permis d’accéder au niveau de vie de la classe moyenne. Pendant plus d’un siècle, Oshawa faisait un avec l’industrie automobile.
Mais ce n’est pas la raison pour laquelle Oshawa fait tant les manchettes. La colère du public provient en réalité du fait que GM a bénéficié en 2009 d’un renflouement des gouvernements canadien et américain. Le Canada a en effet injecté 10,5 milliards de dollars pour soutenir GM, perdant 3 milliards dans le processus. Neuf ans plus tard, GM a tout de même annoncé la fermeture de l’usine d’Oshawa.
Il fut un temps où General Motors comptait parmi les principaux employeurs du Canada. Puis, l’entreprise a fermé ses installations de Scarborough (1993), de Sainte-Thérèse (2004), de Windsor (2010), d’Oshawa (usine d’assemblage de camions, 2008), et maintenant – à moins que ses dirigeants ne changent d’avis –, l’usine d’assemblage de véhicules d’Oshawa. Il ne reste plus que l’usine de montage CAMI, située à Ingersoll, ainsi qu’une usine de fabrication de moteurs à St. Catharines.
La fermeture de l’usine d’Oshawa se fait à l’image d’une mort à petit feu. Tandis qu’au début des années 1980, GM y comptait 23 000 salariés, elle n’y employait plus récemment que 2500 personnes. Et avant de jeter le blâme sur l’automatisation, sachez que le nombre de voitures construites dans cette usine est passé de 1 million par an en 2003 à seulement 118 000 aujourd’hui.
Classe ouvrière en colère
Un autre des principaux facteurs motivant la couverture médiatique de la fermeture à Oshawa est la colère et le sentiment de révolte qui animent de nos jours la classe ouvrière. De fait, les « laissés pour compte » des régions désindustrialisées ont contribué au Brexit, à l’élection de Donald Trump comme président des États-Unis ainsi qu’à la montée du populisme de droite en Europe.
Les élections présidentielles américaines de 2016 illustrent bien ce phénomène. Frappés par la désindustrialisation, les cinq États de la Rust Belt – Pennsylvanie, Ohio, Wisconsin, Michigan et Iowa – ont voté deux fois pour Barack Obama avant de se tourner vers Donald Trump, propulsant ce dernier à la Maison-Blanche. Nombre de régions désindustrialisées ont ainsi connu un revirement majeur, 20 % des électeurs y passant dans le camp républicain.
Un sentiment de trahison couve dans les communautés de la classe ouvrière. Nous vivons une période de polarisation.
Ce n’est pas un hasard si GM a choisi d’annoncer la fermeture de l’usine d’Oshawa une journée avant d’annoncer celle d’autres installations aux États-Unis. L’entreprise craignait manifestement davantage la réaction de Donald Trump que celle de Justin Trudeau. Elle n’avait pas tort. À notre grande honte, les dirigeants politiques canadiens ont fait à peine plus qu’offrir « leurs pensées et leurs prières ».
Nous devons cesser de croire que nous vivons dans un monde désindustrialisé. Ce n’est pas le cas. Chaque chose qui nous entoure a été construite quelque part. La vraie question est de savoir qui va construire ces biens, et combien gagneront les personnes qui le feront. Dans la vaste majorité des cas, les fermetures d’usine résultent d’une décision, de la part des entreprises, d’investir ailleurs.
Certains attribuent la fermeture de l’usine d’Oshawa au besoin urgent de passer aux voitures électriques. Or, ce n’est là qu’une habile diversion. En effet, l’installation d’Oshawa aurait très bien pu produire la nouvelle génération d’automobiles, mais GM a plutôt décidé d’investir en Chine et au Mexique, où la main-d’oeuvre est meilleur marché.
Protection délaissée
Rappelons-nous que la décision d’Oshawa n’était pas inévitable. GM n’aurait pas pu fermer cette usine avant 1988, car à cette époque, l’ancien Pacte de l’automobile obligeait les trois grands producteurs de l’industrie à construire autant de voitures au Canada qu’ils y en vendaient. Nous avons renoncé à ce type de protection pour obtenir le libre-échange, tout comme aujourd’hui nous renonçons à défendre nos producteurs laitiers.
Chrysler a elle aussi bénéficié d’un renflouement en 1980. Quand l’entreprise a supplié le Canada de l’aider, celui-ci a accepté, à condition que Chrysler réinvestisse des centaines de millions de dollars dans le secteur manufacturier canadien. Résultat : tandis que des usines fermaient au sud de la frontière (Detroit a perdu 180 000 emplois dans le secteur manufacturier en seulement sept ans), le sud de l’Ontario se réindustrialisait.
Fait incroyable, le renflouement dont GM a bénéficié en 2009 ne comportait à peu près aucune condition. Le Canada a ensuite discrètement vendu ses parts dans l’entreprise en 2015, perdant le peu d’influence qui lui restait. Un tel manque de leadership est aberrant.
Nous devons nous y prendre autrement pour négocier nos accords commerciaux. Donald Trump a déchiré l’ancien Accord de libre-échange nord-américain parce que celui-ci n’avantageait pas les travailleurs des États-Unis. Le nouvel accord, tout juste signé, comporte une clause stipulant que 40 % du contenu des automobiles construites en Amérique du Nord doit être fabriqué par des employés touchant au moins 16 $ l’heure. C’est une amélioration, mais est-ce suffisant ? Manifestement pas, comme en témoigne la fermeture à Oshawa. Le nouvel accord permet encore la construction de 60 % des voitures nord-américaines au Mexique, où les salaires sont plus bas.
Nous pouvons et nous devons faire mieux. Posez-vous cette question : pourquoi Donald Trump en fait-il plus pour les travailleurs de l’industrie que Justin Trudeau ?
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Opinions
Même les jeunes RÉPUBLIQUES se lassent du capitalisme, selon les sondeurs américains — RT USA News
Published
3 années agoon
août 3, 2021By
adminMoins de la moitié des jeunes Américains ont une vision positive du capitalisme, selon un nouveau sondage. Même les jeunes républicains sont de plus en plus sceptiques – mais ne vous attendez pas à ce que l’Amérique devienne complètement socialiste pour l’instant.
Un sondage Axios publié vendredi a révélé qu’aux États-Unis capitalistes, seulement 49% des Américains âgés de 18 à 34 ans soutiennent réellement le capitalisme. Et 51% déclarent avoir une vision positive du socialisme.
Depuis plusieurs années, les sondages ont trouvé un soutien au socialisme croissant parmi les démocrates et les jeunes. En conséquence, les démocrates qui se présentent sur des plateformes explicitement socialistes – comme les membres des Democratic Socialists of America Alexandria Ocasio-Cortez (D-New York) et Rashida Tlaib (D-Michigan) – ont traduit ce mécontentement en succès électoral.
Cependant, le dernier sondage a révélé que les jeunes républicains, généralement des défenseurs infatigables du capitalisme de libre marché, en ont marre du système qu’ils ont l’habitude de défendre. Parmi les républicains âgés de 18 à 34 ans, environ 66% ont désormais une vision positive du capitalisme, contre 81% en 2019. Mais 56% des jeunes républicains souhaitent que le gouvernement se concentre sur la réduction des inégalités de richesse, contre seulement 40% en deux ans. depuis.https://googleads.g.doubleclick.net/pagead/ads?us_privacy=1—&client=ca-pub-5390986774482540&output=html&h=280&adk=180704450&adf=4168993513&pi=t.aa~a.2874080257~i.7~rp.4&w=1092&fwrn=4&fwrnh=100&lmt=1628065615&num_ads=1&rafmt=1&armr=3&sem=mc&pwprc=5987108905&psa=1&ad_type=text_image&format=1092×280&url=https%3A%2F%2Fnews-24.fr%2Fmeme-les-jeunes-republiques-se-lassent-du-capitalisme-selon-les-sondeurs-americains-rt-usa-news%2F&flash=0&fwr=0&pra=3&rh=200&rw=1092&rpe=1&resp_fmts=3&wgl=1&fa=27&dt=1628065633854&bpp=2&bdt=2280&idt=-M&shv=r20210729&mjsv=m202108030101&ptt=9&saldr=aa&abxe=1&cookie=ID%3D5bc0ba73a725e77e-2207b6abaeca00da%3AT%3D1628065618%3ART%3D1628065618%3AS%3DALNI_MbfJtFs3LXLAMzQhf9X_KnK26CNWQ&prev_fmts=0x0%2C1092x280%2C1092x280%2C1092x280&nras=3&correlator=4582349290288&frm=20&pv=1&ga_vid=188329949.1628065617&ga_sid=1628065633&ga_hid=1441312153&ga_fc=0&u_tz=330&u_his=4&u_java=0&u_h=720&u_w=1280&u_ah=680&u_aw=1280&u_cd=24&u_nplug=0&u_nmime=0&adx=85&ady=1595&biw=1263&bih=567&scr_x=0&scr_y=416&eid=20211866&oid=3&pvsid=4333132958230926&pem=75&eae=0&fc=1408&brdim=-7%2C-7%2C-7%2C-7%2C1280%2C0%2C1295%2C695%2C1280%2C567&vis=1&rsz=%7C%7Cs%7C&abl=NS&fu=128&bc=31&ifi=5&uci=a!5&btvi=3&fsb=1&xpc=dqEjBFITRH&p=https%3A//news-24.fr&dtd=358
Axios attribue cette augmentation au fait que davantage d’Américains voient le « avantages tangibles de niveaux d’intervention gouvernementaux sans précédent » pendant la pandémie de coronavirus. En effet, le président de l’époque, Donald Trump, a critiqué les deux partis au Congrès pour avoir accepté d’envoyer « ridiculement bas » chèques de relance de 600 $ en décembre, au lieu des 2 000 $ qu’il a réclamés – une critique qui aurait été étrangère à un président républicain au cours des dernières décennies. Tout aussi rarement, Ocasio-Cortez et Tlaib étaient tous deux d’accord avec Trump sur la question.
Pourtant, l’abandon par la droite du capitalisme sans entraves est en cours depuis avant que la pandémie ne frappe. L’animateur de Fox News, Tucker Carlson, l’animateur de nouvelles du câble le plus regardé aux États-Unis et une influence sur Trump pendant son mandat à la Maison Blanche, a soutenu les propositions des démocrates visant à briser les monopoles technologiques de la Silicon Valley et a condamné « républicain grand public » se concentrer sur le « religion » de « capitalisme de marché ».
Opinions
« Aucune crise climatique ne causera la fin du capitalisme ! »
Published
3 années agoon
août 3, 2021By
adminAndreas Malm est un très sympathique quadragénaire suédois, militant de longue date contre le réchauffement climatique. Invité à Paris par son éditeur, La Fabrique, à l’occasion de la publication en France de son dernier ouvrage, il a par conviction traversé l’Europe en train, au départ de Malmö. Géographe spécialisé en écologie humaine de l’université de Lund, en Suède, il propose notamment une analyse du mouvement climat au sein de la vie politique suédoise (longtemps sous hégémonie sociale-démocrate), lui qui est originaire du même pays que Greta Thunberg. En septembre dernier, il a publié La Chauve-souris et le capital. Stratégie pour l’urgence chronique.
Andreas Malm est par ailleurs membre du collectif Zetkin, composé de chercheurs, d’enseignants et d’activistes de plusieurs nationalités œuvrant à la préservation du climat et de la biodiversité. Ce groupe s’intéresse notamment aux discours sur l’écologie politique de l’extrême droite européenne ou américaine. Malm a ainsi dirigé l’ouvrage collectif Fascisme fossile. L’extrême droite, l’énergie, le climat, qui met au jour la longue tradition de dénégation des enjeux climatiques due à l’engouement de l’extrême droite pour un développement fait de croissance économique constante grâce aux énergies fossiles.
Plus largement, il analyse ici la crise climatique, qu’il conçoit aujourd’hui comme intrinsèquement liée à la conjonction entre la crise sanitaire due au covid-19, source d’un effondrement de l’expansion capitalistique, et la destruction de la biodiversité, permettant la dispersion géographique des zoonoses. Le tout dans un mouvement incessant. En attendant la prochaine pandémie…
On parle généralement d’urgence climatique. Pourquoi lui préférez-vous celui d’« urgence chronique » ?
Andreas Malm : J’ai repris ce terme d’une étude de plusieurs scientifiques qui ont analysé la crise du covid-19 (notamment ses causes) et la crise climatique. Il traduit l’idée que ces deux désastres sont en train de devenir permanents, et non plus temporaires, l’un après l’autre : l’urgence apparaît donc comme chronique. Et la seule voie pour nous en sortir, c’est désormais d’agir contre les causes de ces crises, d’en modifier les conditions de développement.
Vous écrivez que le capitalisme, « survivant à tous ses hôtes », a longtemps semblé un « parasite qui ne meurt jamais », mais qu’il pourrait bien aujourd’hui avoir rencontré des « limites naturelles » à son « espérance de vie ». Que voulez-vous dire ?
Le capitalisme rencontre de réels problèmes, en raison de ce qu’il faut appeler ses « limites naturelles ». Toutefois, je ne crois pas que les problèmes environnementaux puissent causer son déclin avant qu’il ne parvienne à entraîner l’effondrement de la planète tout entière. Si le capitalisme a la possibilité de continuer ainsi dans la voie incontrôlée dans laquelle il se trouve, sans aucune régulation ni limitation, il ne pourra certainement causer – sans possibilité de retour – qu’un processus croissant vers une destruction incommensurable du climat, de la biodiversité et de tout le reste…
Je ne distingue aucune autre voie que la coercition pour obtenir des entreprises qu’elles changent leurs comportements.
Certains marxistes pensent que les problèmes environnementaux pourront être la cause d’une crise majeure du capitalisme et entraîner, à terme, sa chute. Même s’ils ne disposent pas vraiment de preuves à l’appui de cette thèse, on peut bien sûr interpréter le covid-19 (et la crise économique qu’il entraîne) comme un exemple potentiel de ce processus : celui d’un phénomène environnemental causant une maladie zoonotique ayant eu pour conséquence une crise économique majeure au début de la décennie 2020. Toutefois, le covid-19 n’a certainement pas tué le capitalisme. Et je ne pense pas que quelque chose puisse annihiler le système capitaliste, sauf certains processus sociaux précis par lesquels de nombreuses forces humaines s’organisent pour travailler ensemble dans les mêmes directions contre ce système. Mais je ne crois pas qu’une crise environnementale parviendra jamais à elle seule à causer la fin du capitalisme !
Opinions
Innovation : le capitalisme « responsable », faux problème et vraie diversion
Published
3 années agoon
août 3, 2021By
adminLa critique du capitalisme est une sorte de passage obligé pour un homme politique en difficulté en France. Elle est pratique parce qu’elle séduit sur un assez large spectre, de gauche à droite. On pourrait donc considérer cette déclaration comme un simple exercice de rhétorique sans grande importance, mais ce faisant on commettrait une erreur, car cette expression révèle beaucoup sur la grande difficulté de l’Europe et surtout de la France à établir un diagnostic pertinent sur leur déclin accéléré.
En se trompant de diagnostic, on s’interdit de résoudre le problème. L’exercice se révèle donc dangereux.
L’appel à un capitalisme « responsable » par le président de la République est bien sûr avant tout une tactique politique. Nous sommes en période électorale et il s’agit probablement pour lui de parler à la gauche en essayant de faire oublier son image libérale, c’est de bonne guerre.
En critiquant un capitalisme devenu « fou », il est certain de marquer des points, même si cela ne repose sur aucun fait tangible. Mais au-delà d’agiter de vieux épouvantails, cette déclaration pose deux problèmes : le premier, c’est qu’elle sert à faire diversion sur les dysfonctionnements de l’État, et le second c’est qu’elle traduit un diagnostic erroné sur l’état du capitalisme en Europe.
Exiger un capitalisme « responsable », une diversion
Prôner un capitalisme responsable, c’est tenter de faire diversion pour éviter de poser la question de la responsabilité de l’État. Rappelons que celui-ci a abordé la crise de la Covid en ayant détruit les stocks de masques, puis a officiellement expliqué aux Français que le port du masque était inutile, et que de toute façon ils étaient trop bêtes pour savoir en mettre un.
Il a ensuite fallu près d’une année à cet État pour mettre en place une campagne de tests systématiques et les débuts de la campagne de vaccination ont été une série d’humiliants dysfonctionnements très largement constatés sur lesquels il n’est pas utile de revenir. La seconde vague a été abordée sans qu’aucune capacité supplémentaire n’ait été créée en réanimation, ce qui a nécessité un nouveau confinement pour éviter l’engorgement des services.
Après 18 mois de Covid, le collège public de mes enfants n’a pas organisé une seule heure d’enseignement à distance via un logiciel de téléconférence, et son application d’espace numérique de travail date visiblement des années 1990 ; elle s’est d’ailleurs effondrée dès les premiers jours d’arrêt des cours présentiels. Dès les premiers jours du confinement, la Poste a quasiment cessé de fonctionner.
Et ce ne sont là que les défaillances directement liées à l’épidémie. On comprend que le chef de l’État souhaite parler d’autre chose que la réforme de l’État, et faire diversion… Au Moyen-Âge, quand les choses tournaient mal, on brûlait des sorcières. En France, on brûle le capitalisme, éternel bouc émissaire.
Cette critique est particulièrement mal venue aujourd’hui, car si la crise de la Covid a montré une chose, c’est que le capitalisme est profondément responsable, au sens le plus large qu’on puisse donner à ce terme. Après des semaines de blocage résultant d’une gestion catastrophique des masques, et alors que des professionnels de santé mouraient de leur absence, l’État s’est finalement résolu à ouvrir leur approvisionnement et leur distribution au secteur privé, bref, au capitalisme, et la pénurie a disparu en moins de deux semaines.
Capitalisme irresponsable ? Quand est arrivé le confinement, tout le monde a craint les pénuries et certains n’ont pas hésité à prophétiser l’effondrement du système. Rien ne s’est effondré et il n’y a eu aucune pénurie. La grande distribution, victime traditionnelle des discours bien-pensants, a nourri la France malgré des conditions extrêmes.
Capitalisme irresponsable ? Puis à partir de décembre 2020, Pfizer, BioNTech et Moderna, purs produits du capitalisme spéculatif que l’on se plait à décrier, ont sauvé des millions de vies humaines avec leurs vaccins et permis à nos économies de repartir, un exploit que quelques mois auparavant, les bien-pensants – encore eux- au premier rang desquels notre Président, jugeaient impossible.
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