Actualités
La CSN presse le gouvernement Legault de maintenir les seuils d’immigration

[ad_1]
La Confédération des syndicats nationaux (CSN) presse le gouvernement de François Legault de renoncer à réduire les seuils d’immigration. La pénurie de main-d’oeuvre qui sévit au Québec commande plutôt le maintien du nombre d’immigrants accueillis, estime le président de la centrale syndicale, Jacques Létourneau.
Statistique Canada a annoncé vendredi matin que le taux de chômage s’était établi à 5,6 % au Canada en 2018, le taux le plus faible observé depuis des décennies. Ce constat est de nature à plaire aux syndicalistes.
Alors qu’il présentait, vendredi matin, les priorités de la CSN pour la nouvelle année, Jacques Létourneau s’est réjoui de cette statistique tout en envoyant un message au gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ).
« Évidemment, c’est une bonne nouvelle. […] Mais ça pose des défis éminemment importants », a-t-il commenté, en citant la pénurie de main-d’oeuvre observée au Québec au cours des derniers mois. « On sait que le gouvernement Legault a été élu sur la baisse des seuils d’immigration. […] Mais dans un contexte de pénurie de main-d’oeuvre, on pense qu’on devrait faire le contraire : ouvrir les frontières et mettre en place les bonnes conditions d’intégration à la société québécoise et aussi surtout en emploi. »
La CSN entend d’ailleurs organiser un colloque dédié à l’enjeu de la pénurie de main-d’oeuvre à la fin de février. Les autres organisations syndicales, les associations patronales et le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, y ont été invités, a précisé M. Létourneau.
Quelques tuiles
En 2019, la CSN poursuivra sa campagne en faveur d’un salaire minimum de 15 $ de l’heure, mais elle s’inquiète aussi des emplois « de qualité » qui sont menacés. La fermeture éventuelle de Sico, la décision de Via Rail de rejeter la proposition de Bombardier pour le renouvellement d’une partie de sa flotte et les difficultés du chantier maritime Davie sont des enjeux préoccupants auxquels le gouvernement doit s’attaquer, estime M. Létourneau.
« Évidemment, ce sont différents cas de figure et il n’y a pas une seule solution qui s’applique. Quand le siège social de Sico est déménagé aux États-Unis depuis des années et que la décision se prend à Pittsburgh, c’est un peu difficile pour le gouvernement d’intervenir », a-t-il reconnu. « Par contre, quand le gouvernement annonce des crédits d’impôts aux entreprises, comme le patronat le réclame à tue-tête depuis des années, peut-on poser des conditions pour que les entreprises réinvestissent dans les entreprises pour renouveler les équipements et la formation de la main-d’oeuvre ? »
L’environnement
La CSN a aussi identifié l’environnement parmi ses priorités pour 2019. « Disons que jusqu’à maintenant, il n’y a rien de bien convaincant dans la façon dont la CAQ gère le dossier environnemental », a commenté Jacques Létourneau.
La CSN presse le gouvernement de respecter les cibles de réduction des gaz à effet de serre qui avaient été fixées pour 2020 et de favoriser le mouvement de transition vers des énergies plus vertes.
Mais Jacques Létourneau n’est pas prêt à condamner le forage de 30 puits à l’ouest de Gaspé dans le cadre d’un projet d’exploitation pétrolière commerciale, dont faisait état Le Devoir vendredi.
« C’est un débat qui n’est jamais simple dans le mouvement syndical parce que qui dit forages, pétrole, gaz naturel et barrages, dit création d’emplois », a-t-il reconnu. « Et souvent, il s’agit d’emplois plus payants que ceux dans le secteur du commerce où les gens sont payés au salaire minimum. Donc, l’équilibre du développement durable est toujours un objectif à maintenir, mais minimalement, le principe de l’acceptabilité [doit être mis de l’avant]. »
L’année 2019 sera aussi marquée par plusieurs négociations puisqu’une centaine de syndicats de la CSN devront renouveler leurs conventions collectives tant dans le secteur manufacturier que dans ceux des communications et du commerce de détail. Deux dossiers en particulier seront dans la mire de la CSN, soit celui des agents correctionnels fédéraux et le dépôt, à l’automne, des demandes syndicales dans le cadre des négociations dans le secteur public.
[ad_2]
Source link
Actualités
Lionbridge conclut la vente de sa division d’intelligence artificielle (IA) à TELUS International

WALTHAM, Massachusetts, 2 mars 2021 /PRNewswire/ — Lionbridge, leader mondial des solutions de traduction et de localisation, a confirmé aujourd’hui la clôture de la vente précédemment annoncée de sa division d’intelligence artificielle (IA), Lionbridge AI, à TELUS International (NYSE et TSX : TIXT), un innovateur en matière d’expérience client numérique qui conçoit, construit et fournit des solutions de nouvelle génération pour les marques internationales innovantes. TELUS International est une filiale de la société canadienne TELUS Corporation (T-TSX ; NYSE-TU), une entreprise de premier plan dans le domaine des communications et des technologies de l’information. La transaction a été clôturée le 31 décembre 2020.
Lionbridge AI enrichira le portefeuille de solutions numériques de prochaine génération de TELUS International, alors que les entreprises s’associent pour soutenir le domaine en plein essor de l’intelligence artificielle. La vente de Lionbridge AI renforcera l’engagement de Lionbridge à fournir des innovations à ses clients dans les domaines de la technologie, des sciences de la vie, des jeux, du commerce numérique, etc.
« L’association des activités d’IA de Lionbridge et de l’ensemble de plates-formes numériques de pointe de TELUS International donnera naissance à une nouvelle société dotée d’un ensemble unique de solutions de pointe. En plus d’améliorer la stratégie de commercialisation de TELUS International, nous pensons que cette fusion est une très bonne adaptation culturelle pour notre talentueuse équipe internationale, compte tenu de l’engagement commun de nos entreprises en faveur de l’embauche et du bien-être des employés », a déclaré John Fennelly, PDG de Lionbridge. « Je ne doute pas que notre équipe d’IA et sa communauté grandissante continueront à prospérer avec TELUS International. »
« 2021 marque le 25e anniversaire de Lionbridge et il n’y a pas de meilleur moment pour revenir à nos racines, montrer la voie en transformant l’espace linguistique et continuer à approfondir nos relations avec nos clients », a poursuivi J. Fennelly. « Je me réjouis des possibilités qui s’offrent à nous alors que nous entamons ce nouveau chapitre et que nous accélérons notre travail sur l’innovation, la technologie et la mise sur le marché de nouveaux produits et services. »
Morgan Stanley & Co. LLC a agi en tant que conseiller financier et Kirkland & Ellis LLP a servi de conseiller juridique à Lionbridge dans le cadre de la transaction.

Actualités
Le rôle stratégique et essentiel des métaux rares pour la santé

La pandémie de Covid-19 a mis en évidence que la plupart des pays ne disposaient pas d’une souveraineté sanitaire suffisante pour faire face à une telle crise. Des pénuries de masques, de respirateurs, de médicaments et maintenant de vaccins se sont fait sentir dans de nombreux pays, même les plus avancés. Ces problèmes montrent que nos sociétés sont dépendantes de certains pays pour des produits essentiels.
Qu’en est-il pour les métaux ?
Notre équipe de recherche Franco-canadienne travaille depuis quelques années sur les interactions entre les sciences de la Terre et les sciences sociales, notamment autour du concept de géologie sociale et sur la dynamique des territoires riches en ressources.
Des métaux stratégiques
La notion de minerai critique et stratégique remonte aux guerres du 1IXe siècle. A la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont constitué des stocks de métaux. Toutefois, la surabondance de métaux de la fin du XXe siècle et la mondialisation ont conduit les états occidentaux à abandonner leur politique pro active dans ce domaine. La prise de conscience d’une dépendance aux ressources minérales importées ne revint qu’à la fin des années 1990, avec l’émergence des économies asiatiques et de nouveaux monopoles.
La liste des métaux critiques et stratégiques varie selon les pays, allant d’une douzaine pour la Défense nationale française aux 35 métaux répertoriés dans le décret de l’ex-président américain Donald Trump, en 2018.
Pourquoi ces listes de métaux ? Elles reflètent les grands enjeux du passé, ceux des guerres du XXe siècle et des conflits craints pour le futur. Plus généralement, elles marquent les crises technologiques et sociales qui ont frappé nos sociétés depuis 50 ans et qui ont mené à ce que le sociologue allemand Ulrich Beck a appelé la société du risque.
Ainsi, chaque crise a laissé dans son sillage de nouvelles solutions technologiques, une sécurisation des chaînes d’approvisionnement et une conscience accrue de la dépendance, à chaque fois différente, envers divers métaux. Voici quelques exemples.
Du pétrole à l’or
En 1973, la crise du pétrole a souligné la fragilité de la plupart des pays développés en matière d’énergie. Certains pays se sont tournés vers le nucléaire, d’autres vers l’hydro-électricité. Des mines d’uranium sont alors mises en production un peu partout, de la Saskatchewan au Niger ; le prix du minerai flambe en 1978 et le pic de production est atteint en 1980.
La crise terroriste de 2001 a accéléré à son tour le développement des technologies de l’information dans les industries de la défense et la consommation de métaux de haute technologie a augmenté en conséquence. Le prix du tantale connaît un pic en 2000 et sa production mondiale est maximale en 2004. Cette demande encourage la production artisanale dans l’est du Congo, au cœur d’un conflit depuis 20 ans.
La crise du nucléaire à la suite des accidents de Tchernobyl (1986) et de Fukushima (2011) a encouragé le passage aux énergies renouvelables à forte intensité de métaux, notamment pour l’éolien. Le prix des terres rares a explosé pour atteindre un sommet en 2010, et la production a doublé depuis en 10 ans.
Actualités
«Crypto-art» : l’œuvre numérique de la chanteuse Grimes vendue 6 millions de dollars

C’est une vente aux enchères d’un genre nouveau. Des clips kitsch peuplés de chérubins flottants dans le vide de l’espace ou faisant face – façon 2001, L’Odyssée de l’espace – au globe terrestre ou à un décor martien irréel. Des créations numériques comme il en existe une quantité astronomique dans les niches du web consacrées à la création ou à l’hébergement d’images. Ceux-là, en revanche, appartiennent à Grimes, musicienne canadienne de 32 ans. Mis en vente lundi sur Nifty Gateway, les dix œuvres numériques de cette artiste – certaines uniques, d’autres tirées à plusieurs centaines de copies – se sont envolées en vingt minutes pour une somme totale de 5,8 millions de dollars.
Une vente presque parmi d’autres, au sein du marché de l’art, à ceci près que les œuvres en question sont toutes munies de leur certificat d’authenticité numérique 2.0 : le «non-fungible token» (jeton non-fongible), abrégé en NFT. Forgé à partir de la même technologie de la blockchain qui a fait le succès du Bitcoin, de l’Ethereum et des cryptomonnaies, le système sécurisé garanti l’authenticité et la traçabilité parfaite de l’objet numérique qui lui est associé ; une crypto-signature infalsifiable, en somme, pour ce que d’aucuns définissent d’ores et déjà comme du «crypto-art».

-
Anglais2 années ago
Body found after downtown Lethbridge apartment building fire, police investigating – Lethbridge
-
Styles De Vie2 années ago
Salon du chocolat 2018: les 5 temps forts
-
Anglais2 années ago
This B.C. woman’s recipe is one of the most popular of all time — and the story behind it is bananas
-
Santé Et Nutrition3 années ago
Gluten-Free Muffins
-
Anglais2 années ago
27 CP Rail cars derail near Lake Louise, Alta.
-
Anglais2 années ago
Man facing eviction from family home on Toronto Islands gets reprieve — for now
-
Santé Et Nutrition2 années ago
We Try Kin Euphorics and How to REALLY Get the Glow | Healthyish
-
Anglais2 années ago
Ontario’s Tories hope Ryan Gosling video will keep supporters from breaking up with the party