Retour en 2008. Cécile, diplômée de la Sorbonne en gestion et marketing en l’an 2000, a fait ses armes chez Dim et Lancel et souhaite désormais créer sa propre entreprise. Cette passionnée d’économie a le sens de l’observation, qualité déterminante pour anticiper les besoins des autres. L’idée de Smallable lui vient avant même d’avoir des enfants, alors que cette dernière d’une fratrie de cinq filles perçoit un besoin chez ses sœurs et amies maman : « les jeunes parents actifs de mon entourage n’avaient pas le temps ou l’envie de courir les boutiques pour trouver les vêtements, la décoration, le mobilier ou les jouets de leurs enfants, et il était difficile de trouver les plus beaux créateurs dans un seul et même endroit. » Elle décide alors de créer un site qui réponde à leurs attentes en distribuant de jolis créateurs et designers enfant. Le concept store online Smallable voit le jour, ainsi que son magazine online éponyme, Cécile ayant également pressenti le ton éditorial à employer pour s’adresser à ces parents esthètes, en quête non seulement de beaux produits mais aussi de conseils et de contenu : « n’ayant pas de boutique physique où proposer des silhouettes, il fallait donner de l’inspiration à nos clients d’une autre manière.» Pierre, son mari, la rejoint un an et demi plus tard dans l’aventure, pour prendre les rennes de cette partie image et éditoriale.
L’air du temps veut que les parents aspirent à un univers plus global; un lifestyle familial qui abolit les frontières entre les mondes adulte et enfant, pour les confondre en un seul et même tout esthétique. Le beau s’invite désormais partout, du salon à la chambre d’enfant, de la mode à la décoration. Dès lors, Smallable n’aura de cesse d’évoluer, son offre lifestyle se développant au fil des ans, au gré des besoins ressentis par Cécile pour son audience. L’année 2015 voit s’ouvrir le premier concept store physique Smallable rue du Cherche-Midi à Paris. Une opportunité pour Cécile et Pierre d’aller à la rencontre de leur clientèle et de cerner encore mieux ses attentes, et pour les clients moins initiés de profiter de conseils qui les rassurent dans leurs choix. Une ouverture qui acte l’objectif de Smallable de s’orienter vers le commerce phygital (contraction de physique et de digital). Le principe : ouvrir des points de vente physique qui intègrent les données et les méthodes du digital, pour répondre au mieux aux besoins des clients, et améliorer l’expérience d’achat en boutique physique pour mettre les clients en confiance sur le digital.
Plus qu’un simple concept-store, Smallable devient petit-à-petit une marque à part entière, qui parle à une communauté qu’elle a su fidéliser. Ainsi en 2016, Hundred Pieces, marque mode propre de Smallable destinée aux 2-16 ans voit le jour, rejointe en 2017 par Communauté de Biens, marque déco de la Smallable sphère, faite de basiques intemporels. Une année riche en heureux évènements pour Cécile et Pierre, qui mettent alors au monde leur petite Nina tandis qu’ils lancent leur service de liste de cadeaux de naissance en ligne et en boutique. Une perméabilité entre vie pro et perso dont on ne sait plus trop laquelle influence l’autre…
Une chose est sûre : si Cécile et Pierre comprennent aussi bien les besoins des parents contemporains, c’est qu’ils le sont eux-mêmes désormais. Leur fils Charles a 9 ans, et leur fille Nina 18 mois. Au quotidien ils partagent leur temps entre vie de famille dans leur appartement de République, joli reflet du lifestyle proposé sur le site, et vie de bureau du côté de Bastille, où la dreamteam Smallable, désormais composée d’une soixantaine de personnes, vient d’investir un espace de 1200m2 avec terrasse. Chaque matin, Pierre dépose Charles à l’école pendant que Cécile attend la nounou de Nina, avant de filer au bureau à son arrivée. Cela n’a pas toujours été évident, mais ils arrivent aujourd’hui à compartimenter vie familiale et vie de bureau : « je dirais qu’il nous a fallu 7 ans pour réussir à lever le pied. Une fois que Smallable était sur les rails et que l’entreprise était saine et viable. Nous avons embauché, délégué et seniorisé l’équipe ; ça change tout de pouvoir s’appuyer sur des gens experts dans leur domaine, sur qui se reposer. » confie Cécile, qui poursuit : « je préfère si c’est nécessaire rester plus tard au bureau quitte à faire une charrette. Mais une fois passé le seuil de la maison, j’essaie de ne plus toucher à mon téléphone et d’être disponible à 100% pour Charles et Nina, même si je reste joignable pour l’équipe si besoin.» Tous deux originaires du beaujolais, Cécile et Pierre essaient de s’y offrir des sas de décompression le plus souvent possible : « j’adore l’énergie de Paris, mais j’ai aussi besoin de retrouver le calme et la nature de temps en temps, ça nous fait un bien fou à tous les quatre » conclut Cécile.
Non contents de célébrer dix ans de lifestyle familial cette année, Pierre et elle viennent d’ouvrir une seconde boutique physique, le Smallable Baby Store, dédié à l’univers du bébé, et qui propose non seulement des articles de puériculture, des poussettes, du mobilier et de la petite décoration, mais aussi un service de conseil pour aménager la chambre d’un nouveau-né. Né du bébé et de l’enfant, Smallable dispose aujourd’hui d’une belle offre femme et décoration, distribue 750 marques et s’efforce de continuer à dénicher sans cesse de nouvelles pépites, ce qui fait sa force et sa richesse. Ayant définitivement conquis la France et l’Europe en une décennie (le site existant en versions anglaise, allemande, italienne et espagnole), Cécile et Pierre rêvent aujourd’hui d’ailleurs, pourquoi pas outre Atlantique… Alors, à quand l’ouverture d’un concept-store physique Smallable dans la Big Apple ?
Pour aller faire un tour sur Smallable, c’est par ici !
Ces dernières saisons, les créateurs de mode popularisent les collections mixtes. Alors que le sac à main se fait de plus en plus unisexe, la maison Louis Vuitton dévoile sa première paire de baskets faites pour tous.t.e.s.
Charlie, une chaussure qui fait attention à son empreinte
Il ne sera pas nécessaire de se tourner vers tel ou tel rayon genré pour la trouver. Charlie est une paire de baskets unisexe, donc destinée à être portée par tous.
La gamme de pointures est large, allant d’une taille 34 au 47, et son design est lui intemporel : ce sont d’élégantes baskets blanches, habillées d’un logo noir Louis Vuitton. Alors pour varier le style, Charlie est imaginée en deux versions : basket basse et basket montante.
Et si son look a vocation de séduire le plus grand nombre, les détails de sa conception pourraient en intéresser plus d’un. Car comme le précise l’enseigne, le processus de conception circulaire de Charlie « a été appliqué de manière holistique ». Autrement dit, la démarche éco-responsable a été respectée depuis l’étape de la création jusqu’au passage à la Manufacture de souliers Louis Vuitton de Fiesso d’Artico, en Italie.
Résultat ? Les lacets sont entièrement recyclés, et la semelle de la chaussure est composée à 94% de gomme recyclée au minimum, un record en la matière. De la semelle intérieure au patch de la languette réalisé en ECONYL®, tout a été éco-conçu.
Le calendrier du prêt-à-porter prévu pour septembre prochain, avec les collections printemps-été 2022, débutera avec l’événement EVENING DRESSES SHOW (Edshow), qui revient, pour la troisième saison consécutive, dans la somptueuse gare maritime Zaha Hadid de Salerno, portant à 60 le nombre d’exposants avec des propositions de prêt-à-porter « soirée » et « cocktail », produites dans les huit régions du sud de l’Italie (Abruzzo, Basilicata, Calabria, Campania, Molise, Puglia, Sardegna et Sicilia).
Déjà inscrit au programme des défilés internationaux de la Conférence des Régions et Provinces Autonomes publié sur le site Regioni.it, Edshow est une vitrine internationale dédiée exclusivement aux looks de soirée et cocktail pour femmes, hommes et enfants.
L’édition à venir a un sens bien particulier, qui se résume dans le slogan « Come back to life », choisi pour la nouvelle affiche : l’envie de recommencer et de revenir à la vie.
Le spectacle des tenues de soirée est conçu et organisé par l’association IFTA avec le soutien de l’ICE- Agence italienne pour le commerce extérieur qui a pour mission la promotion à l’étranger et l’internationalisation des entreprises italiennes au sein du Plan d’exportation du Sud (PES 2) et de la région Campania. Il implique une soixantaine d’entreprises du huit régions méridionales : Abruzzo, Basilicata, Calabria, Campania, Molise, Puglia, Sardegna et Sicilia.
Mais pas seulement ! Grâce à la plateforme Fiera Smart 365, lancée par l’Agence ICE et connectée à ses 78 bureaux à travers le monde, les entrepreneurs qui participeront au salon de Salerno auront l’opportunité d’avoir un premier contact avec des détaillants internationaux qui ne pourront pas assister à l’événement en présentiel.
Une autre nouveauté de l’édition 2021 sera la section spéciale dédiée à l’élégance vestimentaire masculine avec 12 marques sélectionnées parmi les marques Made in Italy les plus dynamiques et intéressantes.
Pendant les trois jours du salon, des rencontres B2B auront lieu avec des acheteurs étrangers invités par l’Agence ICE et avec les meilleurs distributeurs et showrooms basés à Milan.
Edshow débutera avec une exposition des collections présentées en revue, dirigée par Titti Baiocchi pour MB Agency, l’un des noms les plus connus et les plus importants dans le domaine des défilés de mode internationaux.
La soirée du 2 septembre, vous ne verrez sur le podium que les entreprises de vêtements et l’avant-première d’un nouveau projet signé IFTA et SOUTH ITALIAN FASHION, le consortium d’entreprises de mode indépendantes né dans la région Campania pour valoriser et promouvoir, dans le monde, la créativité, l’élégance et « la culture du savoir-faire» qui caractérisent l’unicité du tissu du Sud.
L’une des trois collections du spectacle sera dédiée à la mode musulmane.
Une avant-première visant à annoncer un projet commercial international qui présentera à l’étranger, dans un calendrier qui sera bientôt défini, 30 collections pour femmes musulmanes créées avec des critères, des goûts et des procédures de confection exclusivement italiens.
Né pour aider les petites entreprises du Sud à franchir d’importants seuils commerciaux, le projet dédiée aux tenues musulmanes devient donc une prodigieuse rampe de lancement pour les entreprises prêtes à produire et commercialiser la nouvelle Couture musulmane conçue et réalisée dans leurs ateliers.
Quelques exemples : La robe-manteau crée par Sartoria 74 ; les petites robes noires de Simonetta Ricciarelli qui a lancé sa première collection de petites robes fourreau noires ; les caftans du soir aux couleurs de la côte amalfitaine de La Dolce Vita ; les chemisiers doux du soir de FMConcept ; les costumes fluides en soie bleu de Chine et rose shocking de Gianni Cirillo ; the grand soirée de Michele Miglionico, Nino Lettieri, Melina Baffa, Ferdinand, Valentina d’Alessandro, Maria Elena di Terlizzi, l’enfant prodige Arianna Laterza, jusqu’à la robe de soirée durable de Nanaleo et les longues chemises blanches à fermeture magnétique de Youareu.
L’étude du voile islamique avec les différentes options et usage dans différents pays, conçues pour harmoniser les tenues de soirée proposées est importante pour tout le monde.
Paris (awp/afp) – Le numéro un mondial du luxe LVMH continue son ascension en affichant un bénéfice de 5,3 milliards d’euros au premier semestre, soit nettement mieux qu’avant la pandémie, notamment grâce aux performances de sa branche Mode et Maroquinerie.
« LVMH réalise un excellent semestre », s’est réjoui le PDG de LVMH Bernard Arnault dans le communiqué diffusé lundi par le groupe, qui a ainsi décuplé son bénéfice net entre janvier et juin par rapport à l’année 2020, marquée par la pandémie de Covid, et qui le voit augmenter de plus de moitié (+62%) par rapport au premier semestre 2019, période de référence avant pandémie.
Les ventes du groupe de Bernard Arnault, première fortune française et deuxième mondiale selon Forbes, se sont établies au premier semestre à 28,7 milliards d’euros, en hausse de 53% (+11% par rapport à 2019).
« Dans le contexte actuel de sortie de la crise sanitaire et de reprise de l’économie mondiale, (…) LVMH est en excellente position pour poursuivre sa croissance et renforcer encore en 2021 son avance sur le marché mondial du luxe », a jugé M. Arnault.
Le résultat opérationnel courant du premier semestre 2021 est de 7,6 milliards d’euros, en croissance de 44% par rapport au premier semestre 2019 et plus de 4 fois supérieur à celui de 2020. La marge opérationnelle courante ressort à 26,6%, en hausse de 5,5 points par rapport à 2019.
Le groupe aux « 75 maisons » est notamment porté par une « performance remarquable de l’activité Mode et Maroquinerie », la division phare du géant du luxe qui a engrangé 13,9 milliards d’euros à elle seule, soit une progression de 38% par rapport à 2019 grâce aux performances de Louis Vuitton, Dior, Fendi, Loewe et Céline qui « gagnent partout des parts de marché et atteignent des niveaux records de ventes et de rentabilité ».
« Une croissance qui bénéficiera à la France »
Les ventes de vins et spiritueux augmentent de 12% par rapport à 2019 à 2,7 milliards d’euros (+44% par rapport à 2020) portées par une demande soutenue aux Etats-Unis et un fort rebond en Chine, explique le groupe qui a pris en début d’année une participation de 50% du capital de la Maison de champagne Armand de Brignac, marque de champagne du célèbre chanteur et producteur américain Jay-Z.
La division Montre et Joaillerie progresse de 5% à 4 milliards d’euros (+71% par rapport à 2020), à la faveur de l’acquisition de Tiffany’s.
Parfums et cosmétiques restent en recul (-3% par rapport à 2019) mais le groupe note des « avancées rapides de ventes directes ».
Dans la distribution sélective, Sephora montre une bonne performance mais DFS est encore pénalisé par la reprise limitées des voyages internationaux, et les ventes reculent globalement. Même chose pour les parfums et cosmétiques, même si les ventes directes avancent.
« La croissance de LVMH bénéficie aujourd’hui, et bénéficiera encore davantage dans l’avenir, à la France, premier bassin d’emploi, principal pays d’origine de nos produits, auquel nos maisons sont fières d’apporter leur contribution », assure Bernard Arnault qui a inauguré récemment la Samaritaine en présence du président de la République Emmanuel Macron.
Les résultats semestriels des concurrents français de LVMH sont attendus mardi soir pour Kering et vendredi matin pour Hermès.