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Aide médicale à mourir: les magistrats entrent en scène

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Deux Québécois atteints de graves maladies incurables ont amorcé lundi au palais de justice de Montréal ce qui s’annonce comme un très long combat pour faire reconnaître leur droit d’être aidés à mettre fin à leurs souffrances psychologiques et physiques.

« Pourquoi devrais-je me soumettre à des souffrances additionnelles à toutes les autres souffrances que j’ai déjà dû subir pour être admissible à l’aide à mourir ? », a déploré Mme Nicole Gladu, appelée à témoigner lundi après-midi devant la juge Christine Beaudoin de la Cour supérieure du Québec.

La demanderesse de 73 ans, accablée depuis plus de 25 ans par un syndrome post-poliomyélite sévère, est corequérante, avec Jean Truchon, atteint de triparalysie depuis la naissance, dans cette action déposée en juin 2017 pour faire invalider les articles des lois fédérale et provinciale exigeant que les malades soient « en fin de vie » (dans le cas de la loi québécoise) ou dont « la mort est raisonnablement prévisible » (dans le cas de la loi fédérale) pour avoir accès à l’aide à mourir.

Des critères qui, selon les corequérants, sont inéquitables et contraires aux droits à l’égalité et à la sécurité prévus par les chartes des droits parce qu’ils condamnent les patients souffrant de maladies dégénératives, sans aucun espoir de guérison, à une mort lente et cruelle. Le témoignage de M. Truchon est attendu mardi matin.

« La maladie, c’est un escalier qu’on descend marche par marche. Je suis rendue au sous-sol ! », a laissé tomber Nicole Gladu, dans ce premier témoignage vibrant, malgré son extrême fragilité et son souffle court.

« Mon corps ne me soutient plus à cause de la déformation de ma colonne. […] Chaque respiration est un effort constant qui accapare le peu d’énergie qu’il me reste », a-t-elle ajouté, tantôt prostrée dans son triporteur, tantôt agrippée d’une seule main à la barre, incapable de rester longtemps en place en raison d’une scoliose sévère.

« La vie, c’est une énergie ! Si je suis une plante, j’ai une existence. Je ne peux me contenter d’exister », a-t-elle fait valoir, réclamant la liberté de choisir l’aide à mourir quand elle le voudra pour mettre fin à ses souffrances. Formulée en 2016, sa demande a été écartée, parce qu’elle n’était pas considérée comme étant en « fin de vie ».

Malgré les séquelles de la grave maladie qui l’a frappée à l’âge de 4 ans, Mme Gladu a mené une brillante carrière en journalisme et en diplomatie aux Nations unies grâce à une résilience et à une force de caractère peu communes. Mais en 1992, sa santé a décliné en raison d’un syndrome incurable et dégénératif qui l’oblige à la prise constante d’antidouleurs et à compter sur une assistance respiratoire durant la nuit.

Une loi injuste

L’avocat des corequérants, Me Jean-Pierre Ménard, a fait valoir que ces clients, bien que rendus « au crépuscule de leur vie, continuaient à se battre ». Il défend que les lois fédérale (C-14) et provinciale « leur [ont] volé leurs droits, tout simplement », en ajoutant les critères de « fin de vie » et de mort « prévisible », malgré la position énoncée plus tôt en février 2015 par la Cour suprême dans l’arrêt Carter.

La maladie, c’est un escalier qu’on descend marche par marche. Je suis rendue au sous-sol !

 

À l’inverse, le Procureur général du Canada affirme que les limites prévues à la loi permettent d’atteindre « un équilibre entre le droit des personnes à obtenir l’aide à mourir, la protection de personnes vulnérables (personnes âgées, malades ou suicidaires) et les intérêts de la société ». Les limites imposées par C-14 respectent l’esprit de l’arrêt Carter, dit-il, puisque dans cette cause, la plaignante était « mourante ». « Il est important d’affirmer la valeur inhérente de chaque vie humaine […] et les personnes vulnérables doivent être protégées d’attenter à leurs vies », a insisté ce dernier.

Mme Gladu estime que c’est plutôt le carcan actuel de la loi qui poussera au suicide des patients incurables privés de l’aide à mourir, dit-elle. « Je n’ai pas grand choix dans ma situation. Ou bien je m’en passe [de l’aide à mourir], ou je me suicide, ou j’attends ».

Me Ménard a mis garde le tribunal contre la tentation de « refaire » le procès de la « pertinence » de l’aide à mourir ou de dériver vers « les terrains » de la santé mentale et des personnes vulnérables brandis par les opposants. « La Cour suprême a tranché. Le débat ici ne vise pas à élargir l’accès à l’aide à mourir », a-t-il dit, mais à savoir si les critères de la loi sont « justes » pour les requérants en regard des droits garantis par les chartes. La Cour supérieure doit rendre une décision au plus tard en juin 2019, au terme de ces audiences échelonnées sur plus de 30 jours où quelque 23 experts seront entendus.

La CAQ en attente

À Québec, la ministre de la Santé et des Services sociaux, Danielle McCann, a refusé de commenter les dossiers en cour. Avant d’annoncer ses intentions, le gouvernement prendra connaissance de deux rapports d’experts sur l’élargissement de l’aide à mourir, attendus d’ici au mois de juin. « Quand on aura pris connaissance de ces rapports, on pourra annoncer nos couleurs », a indiqué Alexandre Lahaie, attaché de presse de la ministre. En campagne électorale, la CAQ s’était montrée ouverte à l’idée d’élargir l’accès à l’aide médicale à mourir, notamment pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie cognitive apparentée. François Legault avait proposé la tenue d’une consultation « non partisane » pour se pencher sur le dossier.

Le député libéral André Fortin, lui, juge que le critère de « mort raisonnablement prévisible » cause problème aux personnes vivant des situations comme celles présentées en cour. « La loi québécoise sur l’aide médicale à mourir respecte les compétences que nous avons. Ce n’est pas clair que la loi fédérale respecte les critères déterminés par la Cour suprême dans l’arrêt Carter qui encadre l’aide médicale à mourir au pays », a-t-il dit.

Du côté d’Ottawa, le gouvernement fédéral a déjà fait savoir en septembre dernier qu’une loi provinciale plus « permissive » serait « inopérante », mais n’a pas fait de nouvelle déclaration depuis.

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Démystifier la dyslexie

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(EN) Les enfants entament une nouvelle année scolaire au cours de laquelle ils vont se faire des amis, s’adapter à leurs nouveaux enseignants et faire face à de nouveaux défis. Certains d’entre eux auront plus de difficultés que d’autres, mais comment savoir si un trouble d’apprentissage ne nuit pas à votre enfant et à sa capacité de réussir ?

L’un des troubles les plus fréquents est la dyslexie. Environ 15 % des Canadiens en sont atteints et pourtant, selon une étude récente, moins d’un tiers d’entre nous serait capable d’en reconnaître les signes.

Bien que la dyslexie ne se guérisse pas, il est possible de la contrôler grâce à une détection précoce et à un enseignement adéquat. C’est pourquoi il est important de pouvoir reconnaître la dyslexie.

Voici ce qu’il faut savoir :

Qu’est-ce que c’est ? La dyslexie est un trouble d’apprentissage qui se caractérise par des difficultés à identifier les sons produits en parlant et à reconnaître les lettres, les mots et les chiffres. Le cerveau interprète mal les sons, les lettres et les chiffres quand il les assemble et en arrive souvent à tout mélanger, ce qui est déroutant pour la personne. La dyslexie touche tout le monde de la même façon, sans considération de genre et peu importe le milieu socio-économique ou l’origine ethnique de la personne.

Que peut-on faire ? Si vous pensez que votre enfant peut être dyslexique, n’attendez pas pour réagir. Il existe de nombreux tests à passer en ligne qui peuvent vous aider à l’identifier. Si vous croyez que c’est le cas, demandez à accéder à des ressources supplémentaires à votre école ou communiquez avec un tuteur spécialisé en littératie structurée. Faites appel à des groupes d’entraide pour en apprendre davantage.

Comment favoriser la réussite ? « Ce n’est pas parce qu’une personne a reçu un diagnostic de trouble d’apprentissage qu’elle ne peut pas réussir dans la vie. Ses apprentissages se font tout simplement d’une manière différente », explique Christine Staley, directrice générale de Dyslexia Canada. « Une détection précoce et un enseignement adéquat en lecture sont essentiels pour contrôler la dyslexie et ouvrir la voie à un brillant avenir. »

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Les extincteurs portatifs améliorent la sécurité à domicile

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(EN) Lorsqu’un incendie se déclare, chaque seconde compte. S’ils sont utilisés rapidement et de façon efficace, les extincteurs de feu portatifs peuvent aider à sauver des vies. C’est pourquoi ils font partie de ces éléments importants qui permettent d’assurer votre sécurité et celle de votre famille à domicile.

Suivez ces conseils concernant la façon d’utiliser un extincteur de feu et le meilleur endroit pour l’installer afin d’être prêt en cas d’urgence :

Comparez les caractéristiques. Choisissez un extincteur résidentiel doté d’une goupille de métal et d’un levier de commande, aussi durable qu’un extincteur de qualité commerciale, ainsi que d’un manomètre à code couleur facile à lire afin de vous assurer que l’appareil est chargé. Sachez qu’il n’est pas sécuritaire d’utiliser un extincteur qui a déjà été déchargé, surtout qu’il existe maintenant des extincteurs rechargeables qui peuvent être rechargés par un professionnel certifié si vous avez utilisé l’appareil.

Sachez comment vous en servir : Tous les extincteurs de feu sont vendus avec des instructions d’utilisation. Toutefois, plus de 70 % des consommateurs qui possèdent un extincteur affirment ne pas se sentir à l’aise de le faire fonctionner. Solution pratique et conviviale, le pulvérisateur d’incendie First Alert est une bombe aérosol au design simple qui constitue un dispositif supplémentaire efficace pour les incendies domestiques. Grâce à une buse précise qui permet de pulvériser sur une grande surface, l’utilisateur peut mieux contrôler l’application. De plus, comme il n’y a pas de goupille à tirer ni de levier à serrer, il est possible d’éteindre un incendie rapidement.

Gardez à portée de la main : Lorsque chaque seconde compte, il est essentiel d’avoir un extincteur de feu à proximité afin de réagir rapidement. Il est préférable de placer un extincteur à chaque étage de la maison et dans les pièces où le risque d’incendie est plus élevé, comme la cuisine et le garage. La National Fire Protection Association (NPFA) recommande d’installer des extincteurs à la sortie des pièces afin de les décharger et de vous sauver rapidement par la suite si l’incendie ne peut être maîtrisé.

Sachez quand quitter la maison. Une des composantes d’un plan d’intervention en cas d’incendie consiste à essayer d’éteindre un petit incendie avec un extincteur de feu, mais l’objectif principal doit être l’évacuation de la famille en toute sécurité. Un extincteur n’est pas un substitut à la mise en place d’un plan d’évacuation résidentielle en cas d’incendie, qui doit être pratiqué régulièrement, ni à l’installation d’avertisseurs de fumée fonctionnels dans toute la maison – un à chaque étage et dans chaque chambre, afin de permettre la détection rapide d’un incendie.

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Comment aider un bébé à développer son goût

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(EN) Un bébé qui n’est pas encouragé à manger une variété d’aliments dès son plus jeune âge aura de fortes chances à devenir un enfant difficile qui n’acceptera que ses plats préférés, comme des croquettes de poulet ou des hotdogs.

Pour faire en sorte que votre bébé soit ouvert et enthousiaste lorsque vient le moment d’essayer de nouveaux aliments, Nanny Robina, l’une des plus grandes expertes en matière d’éducation des enfants au Canada, vous propose des conseils pour faire de votre un enfant un gourmet aventureux :

  • Offrez de la variété. Restez constants et introduisez autant de nouveaux aliments que possible, ainsi que des collations colorées et attrayantes.  Offrir au bébé une variété de saveurs et de textures et même des aliments qui fondent facilement dans la bouche est un excellent moyen de s’assurer qu’il demeure ouvert à une variété d’options.
  • Mangez avec lui. Asseyez-vous près de votre bébé et mangez à côté de lui. Les enfants imitent souvent ce qu’ils voient, alors manger avec eux et leur montrer à quel point vous appréciez le repas en lançant quelques exclamations du type « Hummm! C’est vraiment bon! » peut avoir d’excellentes répercussions. Nanny Robina ajoute que leur donner des collations faciles à saisir, comme des barres tendres faciles à mâcher, est une autre façon de les encourager à essayer des nouveautés et à manger seuls.
  • Soyez patients. Les goûts de votre bébé sont peut-être limités et difficiles à élargir, mais poursuivez son éducation sans baisser les bras. Il est utile de toujours avoir quelques options prêtes à manger sous la main comme les fondants de smoothie PC Biologique : Ils fondent facilement dans la bouche et sont offerts en deux délicieuses saveurs, dont banane, mangue et fruit de la passion, puis banane et fraise.

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