Mode
Marc-Olivier Fogiel raconte son expérience de la GPA

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Ce « don » d’enfant qu’elle vous fait à la naissance n’est-il pas un moment éprouvant ?
Ce n’est en aucun cas un don. Michelle se considère comme une super nounou à qui on a confié un embryon qui n’est pas le sien, qu’elle a simplement gardé d’une manière un peu particulière, in utero. Il n’en demeure pas moins qu’à la naissance de Mila, notre première fille, alors que François, mon mari, coupait le cordon ombilical, moi j’ai demandé à Michelle si elle allait bien. Elle pensait que je lui parlais de son état physique et quand elle a compris que je pensais plutôt à son ressenti, à ses émotions, elle m’a regardé avec de grands yeux : « Tu n’as donc pas compris ce qu’on a fait ? Il n’y a pas de lien à défaire. Ce n’est pas mon enfant, c’est le vôtre, que j’ai simplement porté. » La naissance fut un moment de joie et d’amour absolu, la concrétisation de ce long parcours commun, sans aucun déchirement. Ce moment que je raconte se fait néanmoins dans un cadre très précis, la GPA éthique, où chacun sait exactement ce qu’il fait. Dans d’autres cas moins encadrés, dans lesquels l’argent devient le motif principal, ce moment-là peut être plus tabou, on ne parle pas des mêmes histoires. Mais la GPA, aujourd’hui, en France, se fait essentiellement aux États-Unis, dans ce cadre.
Quand avez-vous commencé à raconter leur histoire à vos filles ?
À la première seconde de leur naissance ! J’ai pris ma fille dans les bras, en larmes, et je lui ai tout raconté. Ce furent les premières bases de la vérité, et aujourd’hui elles parlent toutes les deux de leur histoire très facilement, sans aucun tabou, sans lourdeur, tout en ayant conscience que c’est une histoire différente, car il ne s’agit pas de leur faire croire que c’est la norme. Dans leur cœur, tout est clair.
Le titre de votre livre est une question en forme de réponse aux regards critiques…
Ma famille est joyeusement banale. Cette histoire que je raconte, on ne vit pas avec en permanence. On vit surtout avec des petites filles qui vont à la danse, apprennent à lire, jouent avec leurs cousins, sont heureuses dans la vie. Elles ont, certes, une particularité, mais qui ne les définit pas au quotidien. J’ai rencontré beaucoup plus de bienveillance à l’égard de notre histoire que ce que j’imaginais. À partir du moment où les gens voient du bonheur, de l’amour, les a priori tombent. On habite un quartier dit bourgeois, le 7e, que l’on pourrait penser plus intolérant que la moyenne. Eh bien non ! Mes filles sont les stars de la rue, tout le monde les adore : la boulangère, la bouchère, les voisins de l’immeuble, le cafetier… Je pense que la société est bien plus ouverte qu’on veut bien le dire.
Pensez-vous que l’on soit sur le chemin d’un nouveau modèle de famille, plus ouvert ?
Je crois que ce modèle existe déjà. On est loin de la famille telle qu’elle est représentée sur les affiches de la Manif pour tous : un papa, une maman, deux enfants. Les familles monoparentales et recomposées existent depuis longtemps ; il commence à y avoir beaucoup de familles homoparentales, qui ont adopté en tant que célibataires ou qui ont eu recours à la GPA. Dans la réalité, la notion de famille a évolué. Il y a un modèle majoritaire, traditionnel, et c’est très bien comme ça. Et il y a les nouvelles familles, qui n’enlèvent rien à celui-là. C’est une richesse.
Grandir avec deux parents du même sexe ne génère-t-il pas un manque d’altérité ?
Dans un couple du même sexe, l’altérité existe. Chacun a un rôle différent. Souvent, l’un a un rôle plus paternel, l’autre plus maternel. Et des modèles féminins, il y en a partout autour : tantes, marraines, cousines, grands-mères… Si vous voyiez la chambre de mes filles, c’est bien trop rose, ça déborde de poupées, et elles veulent déjà se maquiller ! Elles développent une féminité à travers tous les modèles féminins qui les entourent. Elles ne vivent pas dans un ghetto gay !
Dans votre livre, vous évoquez Pagnol et ces mots de César à son fils : « Le père, c’est celui qui aime. » Quelle est votre définition du parent ?
Le parent, c’est celui qui aime, qui élève au quotidien, qui crée la cellule familiale. J’ai vu des généticiens pour préparer le livre, qui ont affaire à des parents qui viennent les voir parce qu’un enfant est malade. Ils remontent le patrimoine génétique pour essayer de trouver l’origine du gène défectueux, et, dans 9,3 % des cas, ils doivent chercher hors de l’arbre généalogique « officiel ». Pour être clair, quasiment un enfant sur dix n’a pas le père que l’on croit ! Cela n’enlève rien au fait que le père est celui qui élève l’enfant, peu importe le lien biologique, qui n’est pas essentiel. De même, il ne viendrait à l’idée de personne de dire que les parents des enfants adoptés ne sont pas ceux qui les élèvent mais ceux qui les ont conçus.
À quel moment êtes-vous devenu père ?
La gestation m’a conduit vers le fait de me sentir papa, mais cela a été une évidence au moment où Mila est née. J’avais déjà changé pour en arriver là, et, aujourd’hui, c’est ce qui me définit. Je suis d’abord père, et je suis le reste après. Je n’avais pas soupçonné cet amour absolu. Cet amour-là, l’amour filial, me submerge. Comme tous les parents.
« Qu’est-ce qu’elle a ma famille ? », de Marc-Olivier Fogiel, Grasset.
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Ashley Graham jugée «trop grosse» pour la une de Sports Illustrated

Ashley Graham, le mannequin qui a bousculé les mentalités dans l’industrie de la mode, revient sur un moment marquant et difficile de sa carrière. Elle s’est confiée à Naomi Campbell dans son émission No Filter With Naomi.
C’était en 2016, elle fait alors la couverture du magazine Sports Illustrated spécial maillots de bain, le fameux numéro tant attendu de l’année. Une vraie consécration en soi et une première historique. Mais difficile à vivre…
«Un autre mannequin (…) a dit que j’étais très grosse et que des femmes de ma taille ne devraient pas être en couverture de magazine.»
Ashley Graham revient sur sa première rencontre avec Naomi Campbell, c’est à ce moment-là qu’Ashley avait dû faire face à ces déclarations concernant son physique. Naomi l’avait alors défendue.
«Je t’ai rencontrée juste après cette couverture de [NDLR: Sports Illustrated Swimsuit]. C’était aux CFDA Awards et nous marchions sur le tapis rouge. Nous avions rapidement discuté parce qu’il y avait un autre mannequin qui était révoltée que je décroche la couverture, elle a dit que j’étais très grosse et que des femmes de ma taille ne devraient pas être en couverture de magazine.»
C’était Cheryl Tiegs, le mannequin en question, qui avait elle aussi fait la couverture de Sports Illustrated à son époque. Elle avait soutenu alors trouver malsain de présenter des mannequins taille plus en couverture des magazines.
« Je n’aime pas qu’on parle des femmes en chair parce qu’on les rend glamour, alors que notre taille ne devrait pas être de plus de 35 pouces. C’est ce que dit Dr. Oz et je m’y tiens », a-t-elle indiqué en entrevue avec E! News.
Elle avait même ajouté à l’endroit d’Ashley Graham: « Non, je ne crois pas que c’est sain. Son visage est beau, beau. Mais je ne crois pas que c’est sain à long terme.»
Une époque fort heureusement révolue.
Ces dernières années, Ashley Graham, une publication à la fois, a permis de bousculer les mentalités que ce soit sur son métier de mannequin tout comme la réalité d’être une jeune maman. Naomi Campbell l’avait aussi fait en son temps. Elle été le premier mannequin noir à faire la couverture du Vogue Paris en son temps, en 1988.
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Les aventuriers de Kids on the Moon

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Créer des pièces confortables, vivantes et pointues, inspirées de l’imaginaire créatif des enfants : voici le mantra de Kids on the Moon. Pour la collection printemps-été 2019, la marque polonaise dévoile des silhouettes looses, aérées, empreintes de vibes estivales et de souvenirs d’enfance. Avec des imprimés minimalistes, des couleurs douces, du lin et coton pur.
Chaque saison, Kids on the Moon conte des histoires à travers des modèles drôles et conforts pour tous les jours. Cette saison, la collection”Playground” se veut être le compagnon des folles escapades et des rêves en grand. Ambiance sortie de plage et cheveux salés. Des robes et jupes légèrement tie & dye, des tee-shirts et pulls loose à messages pour laisser place à l’imagination enfantine et leur créativité débordante.
Un collection pensée pour les petits curieux, les rêveurs et avides de nouvelles aventures. Avec comme terrain de jeu, le monde entier.
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Pink lady by Karla Jean Davis

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Look crazy pour Olive aujourd’hui. Vêtue d’une robe créateur de Caroline Bosmans associée à des chaussettes sportswear, elle est pile dans la tendance Athleisure!
Karla Jean Davis/ Réalisatrice/ USA
Deux filles: Olive et Ora
Excentrique/ Crazy/ décalé
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