Opinions
Immigration: la quadrature du cercle

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Le ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion, Simon Jolin-Barrette, a révélé cette semaine que son ministère avait accumulé plus de 18 000 dossiers d’immigration à traiter, qui portent sur plus de 50 000 personnes, au moment où son gouvernement sabre le nombre d’immigrants admis et où il doit réformer en profondeur sa méthode de sélection. C’est un énorme casse-tête qui soulève des enjeux administratifs, certes, mais aussi d’équité.
En vertu de l’entente Canada-Québec sur l’immigration, Québec sélectionne quelque 70 % des immigrants, en grande majorité dans la catégorie de l’immigration économique, soit des travailleurs qui sont en principe choisis pour répondre aux besoins en main-d’oeuvre. Or le système fonctionne mal. C’est d’ailleurs le constat qu’avait fait le gouvernement précédent, qui s’était engagé à le remplacer.
La sélection est basée sur une grille de pointage qui se solde par une note globale que le candidat doit atteindre pour être sélectionné. Or cette grille est mal arrimée aux possibilités d’emploi qui s’offrent aux nouveaux arrivants. En outre, compte tenu des longs délais entre le dépôt du dossier par le candidat et son admission — trois ans, voire cinq ou six —, les conditions du marché du travail peuvent avoir changé. Et ce sont les dossiers qui traînent depuis le plus longtemps qui ont préséance, même si le profil du candidat ne correspond plus aux besoins, si, d’aventure, ce fut un jour le cas.
Le Québec doit donc se doter d’un nouveau système de sélection basé sur ce qu’on appelle la déclaration d’intérêt. Finie la règle du premier arrivé, premier admis et finie la liste d’attente. La sélection sera faite à même le bassin de déclarations d’intérêt soumises par les candidats et en fonction des besoins en main-d’oeuvre courants. C’est une formule éprouvée dans d’autres pays et elle permet de réduire considérablement les délais d’admission.
Le ministre s’est engagé à régler d’ici six mois le problème des dossiers à traiter d’ici, mais il n’a pas dit comment. S’il y va pour un traitement accéléré et tributaire de la grille, il se retrouvera à sélectionner des candidats qui auront du mal à trouver un emploi dans leur domaine. Qui plus est, il retardera de plusieurs années l’implantation du nouveau système de sélection. En outre, comme le gouvernement Legault a réduit de 31 000 à 24 000 le seuil d’immigration pour 2019, c’est d’autant moins de dossiers qui pourront se clore.
Autre complication : un nombre grandissant d’immigrants proviennent du Programme d’expérience québécoise (PEQ) — les candidats sont déjà au Québec, ils occupent un emploi et parlent français — et ils ne sont pas compris pas dans les dossiers accumulés. Même avec un traitement accéléré, guère plus de 10 000 des candidats en attente par an, sur les 50 000, pourront être admis.
L’autre solution consiste à vérifier rapidement lesquels, parmi les candidats, souhaitent toujours émigrer au Québec et à exiger de ces derniers qu’ils présentent une nouvelle demande sous forme de déclaration d’intérêt. Or ils perdraient leur préséance, ce qui n’est guère équitable pour eux. Enfin, le gouvernement pourrait choisir de les rembourser, comme l’a fait Ottawa il y a quelques années. Pour l’ensemble des dossiers, qui, chacun, représentent des frais de 1300 $ à 1800 $ pour les candidats, la note avoisinerait les 25 millions.
C’est la quadrature du cercle : le ministre Jolin-Barrette doit à la fois préserver la réputation du Québec à l’étranger, dans un souci d’équité envers les candidats soumis aux règles existantes, tout en nous débarrassant d’un processus inefficace qui nuit à la sélection des meilleurs candidats à l’immigration.
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COVID-19 – Massé à Trudeau: pas de bailout pour les pétrolières et les gazières de l’Alberta

La porte-parole de Québec solidaire, Manon Massé, presse le gouvernement Trudeau d’abandonner son plan de sauvetage du secteur pétrolier et gazier canadien, dont l’annonce est attendue la semaine prochaine et qui pourrait s’élever à 15 milliards de $.
« Quand l’économie coule, donner le premier canot de sauvetage à l’industrie pétrolière et gazière n’a aucun bon sens. Alors que les Québécoises et les Québécois se préparent à des pertes d’emploi massives, le gouvernement fédéral doit faire preuve de lucidité et intervenir pour rendre l’économie plus résiliente, pas l’exposer encore plus aux lubies de l’Arabie saoudite et aux tendances de fond du marché mondial de l’énergie. La priorité, c’est la santé financière des travailleurs et des familles, pas celle des actionnaires du pétrole et du gaz », a affirmé Mme Massé.
« Les nuages s’accumulent au-dessus de l’économie mondiale. Dans un contexte plus ensoleillé, les hydrocarbures étaient déjà un puit sans fond pour les finances publiques. Au Québec comme au Canada, nous devons maintenant nous demander si le jeu en vaut encore la chandelle. Le meilleur service que nous pouvons rendre aux travailleurs et aux travailleuses du secteur, c’est de leur donner un rôle à jouer dans la transition énergétique vers une économie verte et durable », a conclu la porte-parole de Québec solidaire.
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Matériel pédagogique – Des ressources pour favoriser l’égalité des chances, demande Christine Labrie

La députée de Sherbrooke et responsable pour Québec solidaire en matière d’éducation, Christine Labrie, appelle le ministre Jean-François Roberge à bonifier son offre de matériel pédagogique afin de répondre aux besoins de tous les élèves, et lui demande de déployer rapidement un plan de rattrapage pour les élèves qui en auront besoin lorsque les mesures de distanciation physique seront levées.
« L’École ouverte est un bon point de départ pour enrichir la vie de nos enfants pendant les mesures de distanciation physique. Malheureusement, ça ne permet pas aux enfants de poursuivre leur parcours scolaire et ça ne suffira pas non plus pour remplacer plusieurs mois d’absence à l’école », déplore Mme Labrie.
« Le choix de proposer des ressources en ligne est pratique pour plusieurs familles, mais les élèves qui n’ont pas accès à des outils informatiques adéquats ou qui ont certaines limitations fonctionnelles, par exemple un handicap visuel, ne pourront pas les utiliser. Ça creuse un écart déjà grand entre les enfants. Il faut pallier à ce problème et fournir à tous les élèves une vraie trousse de matériel couvrant le contenu spécifique de leur niveau, par exemple en leur envoyant par la poste », ajoute-t-elle, en invitant aussi le ministre Roberge à augmenter les ressources d’Allô-prof, qui possède une expertise en soutien à distance.
Vers un plan de rattrapage
La députée de Sherbrooke appelle également le ministre de l’Éducation à rassurer les parents et les élèves en dévoilant rapidement les mesures de rattrapage qui seront mises en place au sortir de la crise pour venir en aide aux élèves qui se trouveraient en situation d’échec à la fin de l’année scolaire.
« Certains enfants ont la chance de poursuivre leur cursus scolaire avec leurs parents, mais c’est loin d’être le cas de tout le monde. Bien des parents travaillent encore et ne sont pas en mesure de consacrer du temps à la scolarisation de leurs enfants. Certains élèves ont aussi besoin de services spécialisés auxquels leurs parents ne peuvent pas répondre. Le ministère de l’Éducation a la responsabilité de l’égalité des chances et doit mettre des solutions en place pour éviter que ces élèves soient pénalisés. Je propose qu’on fournisse aux élèves qui seront en situation d’échec une occasion de faire du rattrapage pour qu’ils puissent être au même niveau que leur cohorte à la prochaine année scolaire », conclut la députée solidaire.
Opinions
Québec solidaire propose un Plan d’indépendance alimentaire pour subvenir aux besoins du Québec

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Subventionner une partie des salaires des employés agricoles en instaurant une prime salariale de 4$ l’heure pour les travailleurs et travailleuses agricoles.
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Stimuler le recrutement d’une main-d’œuvre agricole locale en permettant aux personnes qui le souhaitent, retraité-es ou personnes sans emplois, d’être formées et rémunérées pour travailler sur une ferme pour la saison estivale sans pénalité sur les prestations reçues;
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Augmenter les seuils de production hors quota pour les petits producteurs, notamment pour les œufs et la volaille;
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Autoriser l’accès aux services de garde d’urgence pour les enfants d’agriculteurs et d’agricultrices;
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Reconnaître les marchés publics et kiosques à la ferme dans la liste des « services essentiels ».
Instaurer les Jardins de la Victoire : cultiver partout où c’est possible
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Encourager les potagers collectifs et le jardinage citoyen dans toutes les municipalités du Québec;
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Autoriser la culture potagère en cour avant dans l’ensemble des municipalités du Québec;
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Convertir les serres ornementales publiques municipales et privées vers la production maraîchère;
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Convertir un maximum d’espaces prévus pour l’ornementation florale municipale en espaces de culture maraîchère.
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