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Une noyade | Le Devoir

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Beaucoup d’argent vogue sur nos flots, comme le montre bien le salon annuel qui vient de se terminer, place Bonaventure à Montréal, du gros et du petit bateau. Il s’agit, au Canada, d’un marché annuel de pas moins de 2 milliards de dollars.

Tout le monde n’achète pas de gros paquebots. Mais pontons et autres pédalos mis à part, l’engouement pour les très gros yachts est considérable depuis quelques années dans le vaste monde.

Le bateau de luxe forme une entité symbolique. Il apparaît comme l’expression de la vie de nouveaux Robinson de composition qui s’installent sur ces îles motorisées, au nom de la jouissance de leurs accumulations. Pas question ici de partir à l’aventure à bord d’un fragile esquif, mais bien d’affirmer, sur un mode tout à fait décomplexé, la souveraineté de son argent.

Il n’y a pas que le célèbre yacht de Tony Accurso, baptisé le Touch et vendu pour un peu moins de 5 millions de dollars, qui permet de prendre la température de l’eau dans laquelle plongent désormais volontiers les gros orteils de la finance.

Guy Laliberté, propulsé dans l’espace en 2009 en clamant qu’il s’y rendait pour sensibiliser la planète à l’importance de l’eau, loue désormais son bateau privé de 178 pieds pour la bagatelle de 270 000 $ par semaine.

Mais il s’agit là de petits bateaux, tout juste dignes du radeau de la Méduse ou du Kon-Tiki, du moins si on les compare aux hauts standards désormais établis pour ces îlots propulsés sur lesquels se repaissent les grandes fortunes. C’est en effet à qui désormais ne posséderait pas le plus gros bateau, dans ce concours d’ego projeté sur le miroir de l’eau.

Le milliardaire saoudien Adnan Khashoggi, dont la fortune s’est construite sur le commerce d’armes, possédait en 1988 le Nabila, un paquebot privé de 289 pieds qui faisait alors l’envie de ses homologues. Racheté et rebaptisé par un prince saoudien, ce bateau figure désormais loin dans la liste des plus imposants palaces flottants. Dès 1997, le milliardaire Leslie Wexner, qui gère entre autres des marques comme Victoria’s Secret et La Senza, s’offrait plus gros : 315 pieds.

Les plus imposants de ces navires comprennent désormais cinéma, piscine, jacuzzi, salle d’entraînement, salon de coiffure, salle de massage, j’en passe.

Le milliardaire français Bernard Arnault connaît lui aussi cette musique dorée des flots argentés. Marié à la pianiste montréalaise Hélène Mercier, il a posé pied en 2017 sur le Sonata, acheté d’un chantier naval pour 81 millions de dollars. Long de 331 pieds, il est enregistré sous pavillon des îles Caïmans, tout en étant détenu officiellement par une société maltaise.

Le milliardaire Paul Allen possède désormais pour sa part un yacht de 413 pieds avec à bord rien de moins qu’un terrain de basket-ball et un sous-marin.

Avec ses 591 pieds, c’est l’Azzam, propriété d’émirs du pétrole, qui est réputé être aujourd’hui le plus gros bateau privé, suivi de près il est vrai par l’Eclipse, long de 533 pieds, acquis par un milliardaire israélo-russe, Roman Abramovitch, actionnaire de plusieurs compagnies gazières et ancien élu dans une région perdue de Russie.

Dans la solitude de ces bateaux, ces princes de l’accumulation ne souffrent d’aucune pénurie tandis que le travail d’autrui continue de les enrichir, même quand ils feignent de se faire croire être seuls au milieu des mers.

L’eau porte sur son dos plus d’argent que jamais. Mais tout ne flotte pas pour autant. Dans ce système mondial qui laisse émerger pareils pirates d’eau douce, dirait le capitaine Haddock, 10 % de la population mondiale ne jouit pas même d’un accès courant à de l’eau potable. Tandis qu’on laisse des populations entières être ainsi menées en bateau, l’eau demeure un enjeu majeur, même dans des pays qui se gaussent pourtant de leur haut niveau de vie.

À Flint, au Michigan, pas très loin de Toronto donc, on se souvient du scandale de l’eau. Douze personnes sont mortes et des milliers d’enfants ont été empoisonnés par de l’eau contaminée. Pour économiser au nom de l’austérité, on avait changé, en 2014, la source d’alimentation de la ville sans se soucier de sa qualité.

Au Québec, depuis des années, une trentaine de petites municipalités se trouvent encore et toujours privées d’eau potable. Une partie ou la totalité de leur système d’aqueduc est soumise en permanence à des avis d’ébullition, selon les données officielles compilées par le ministère de l’Environnement.

Pas plus tard que la semaine dernière, le Globe and Mail a montré que 62 avis publics d’eau impropre à la consommation sont maintenus depuis des années dans diverses communautés autochtones du Canada.

Dans la communauté de Neskantaga, en Ontario, un avis d’ébullition de l’eau est en vigueur depuis 1995. Au nord du Manitoba, dans la réserve de Garden Hill, quelque 180 maisons n’ont pas accès à l’eau potable depuis des années. À Sahhaltkum, en Colombie-Britannique, l’eau est brune en permanence à cause d’un haut taux de manganèse dont on n’avait pas jugé bon jusqu’ici de se méfier.

Pourquoi ne pas aussi parler du village algonquin de Kitcisakik, situé un peu au sud de Val-d’Or, où bien des demeures plus que modestes sont privées d’eau ?

Tandis que les nantis continuent de se la couler douce, personne ne semble mettre pied à terre devant la question primordiale de l’accès à l’eau. Il s’agit pourtant d’une illustration parfaite d’une noyade sociale.

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Même les jeunes RÉPUBLIQUES se lassent du capitalisme, selon les sondeurs américains — RT USA News

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Moins de la moitié des jeunes Américains ont une vision positive du capitalisme, selon un nouveau sondage. Même les jeunes républicains sont de plus en plus sceptiques – mais ne vous attendez pas à ce que l’Amérique devienne complètement socialiste pour l’instant.

Un sondage Axios publié vendredi a révélé qu’aux États-Unis capitalistes, seulement 49% des Américains âgés de 18 à 34 ans soutiennent réellement le capitalisme. Et 51% déclarent avoir une vision positive du socialisme.

Depuis plusieurs années, les sondages ont trouvé un soutien au socialisme croissant parmi les démocrates et les jeunes. En conséquence, les démocrates qui se présentent sur des plateformes explicitement socialistes – comme les membres des Democratic Socialists of America Alexandria Ocasio-Cortez (D-New York) et Rashida Tlaib (D-Michigan) – ont traduit ce mécontentement en succès électoral.

Cependant, le dernier sondage a révélé que les jeunes républicains, généralement des défenseurs infatigables du capitalisme de libre marché, en ont marre du système qu’ils ont l’habitude de défendre. Parmi les républicains âgés de 18 à 34 ans, environ 66% ont désormais une vision positive du capitalisme, contre 81% en 2019. Mais 56% des jeunes républicains souhaitent que le gouvernement se concentre sur la réduction des inégalités de richesse, contre seulement 40% en deux ans. depuis.https://googleads.g.doubleclick.net/pagead/ads?us_privacy=1—&client=ca-pub-5390986774482540&output=html&h=280&adk=180704450&adf=4168993513&pi=t.aa~a.2874080257~i.7~rp.4&w=1092&fwrn=4&fwrnh=100&lmt=1628065615&num_ads=1&rafmt=1&armr=3&sem=mc&pwprc=5987108905&psa=1&ad_type=text_image&format=1092×280&url=https%3A%2F%2Fnews-24.fr%2Fmeme-les-jeunes-republiques-se-lassent-du-capitalisme-selon-les-sondeurs-americains-rt-usa-news%2F&flash=0&fwr=0&pra=3&rh=200&rw=1092&rpe=1&resp_fmts=3&wgl=1&fa=27&dt=1628065633854&bpp=2&bdt=2280&idt=-M&shv=r20210729&mjsv=m202108030101&ptt=9&saldr=aa&abxe=1&cookie=ID%3D5bc0ba73a725e77e-2207b6abaeca00da%3AT%3D1628065618%3ART%3D1628065618%3AS%3DALNI_MbfJtFs3LXLAMzQhf9X_KnK26CNWQ&prev_fmts=0x0%2C1092x280%2C1092x280%2C1092x280&nras=3&correlator=4582349290288&frm=20&pv=1&ga_vid=188329949.1628065617&ga_sid=1628065633&ga_hid=1441312153&ga_fc=0&u_tz=330&u_his=4&u_java=0&u_h=720&u_w=1280&u_ah=680&u_aw=1280&u_cd=24&u_nplug=0&u_nmime=0&adx=85&ady=1595&biw=1263&bih=567&scr_x=0&scr_y=416&eid=20211866&oid=3&pvsid=4333132958230926&pem=75&eae=0&fc=1408&brdim=-7%2C-7%2C-7%2C-7%2C1280%2C0%2C1295%2C695%2C1280%2C567&vis=1&rsz=%7C%7Cs%7C&abl=NS&fu=128&bc=31&ifi=5&uci=a!5&btvi=3&fsb=1&xpc=dqEjBFITRH&p=https%3A//news-24.fr&dtd=358

Axios attribue cette augmentation au fait que davantage d’Américains voient le « avantages tangibles de niveaux d’intervention gouvernementaux sans précédent » pendant la pandémie de coronavirus. En effet, le président de l’époque, Donald Trump, a critiqué les deux partis au Congrès pour avoir accepté d’envoyer « ridiculement bas » chèques de relance de 600 $ en décembre, au lieu des 2 000 $ qu’il a réclamés – une critique qui aurait été étrangère à un président républicain au cours des dernières décennies. Tout aussi rarement, Ocasio-Cortez et Tlaib étaient tous deux d’accord avec Trump sur la question.

Pourtant, l’abandon par la droite du capitalisme sans entraves est en cours depuis avant que la pandémie ne frappe. L’animateur de Fox News, Tucker Carlson, l’animateur de nouvelles du câble le plus regardé aux États-Unis et une influence sur Trump pendant son mandat à la Maison Blanche, a soutenu les propositions des démocrates visant à briser les monopoles technologiques de la Silicon Valley et a condamné « républicain grand public » se concentrer sur le « religion » de « capitalisme de marché ».

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« Aucune crise climatique ne causera la fin du capitalisme ! »

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Andreas Malm est un très sympathique quadragénaire suédois, militant de longue date contre le réchauffement climatique. Invité à Paris par son éditeur, La Fabrique, à l’occasion de la publication en France de son dernier ouvrage, il a par conviction traversé l’Europe en train, au départ de Malmö. Géographe spécialisé en écologie humaine de l’université de Lund, en Suède, il propose notamment une analyse du mouvement climat au sein de la vie politique suédoise (longtemps sous hégémonie sociale-démocrate), lui qui est originaire du même pays que Greta Thunberg. En septembre dernier, il a publié La Chauve-souris et le capital. Stratégie pour l’urgence chronique.

Andreas Malm est par ailleurs membre du collectif Zetkin, composé de chercheurs, d’enseignants et d’activistes de plusieurs nationalités œuvrant à la préservation du climat et de la biodiversité. Ce groupe s’intéresse notamment aux discours sur l’écologie politique de l’extrême droite européenne ou américaine. Malm a ainsi dirigé l’ouvrage collectif Fascisme fossile. L’extrême droite, l’énergie, le climat, qui met au jour la longue tradition de dénégation des enjeux climatiques due à l’engouement de l’extrême droite pour un développement fait de croissance économique constante grâce aux énergies fossiles.

Plus largement, il analyse ici la crise climatique, qu’il conçoit aujourd’hui comme intrinsèquement liée à la conjonction entre la crise sanitaire due au covid-19, source d’un effondrement de l’expansion capitalistique, et la destruction de la biodiversité, permettant la dispersion géographique des zoonoses. Le tout dans un mouvement incessant. En attendant la prochaine pandémie…

On parle généralement d’urgence climatique. Pourquoi lui préférez-vous celui d’« urgence chronique » ?

Andreas Malm : J’ai repris ce terme d’une étude de plusieurs scientifiques qui ont analysé la crise du covid-19 (notamment ses causes) et la crise climatique. Il traduit l’idée que ces deux désastres sont en train de devenir permanents, et non plus temporaires, l’un après l’autre : l’urgence apparaît donc comme chronique. Et la seule voie pour nous en sortir, c’est désormais d’agir contre les causes de ces crises, d’en modifier les conditions de développement.

Vous écrivez que le capitalisme, « survivant à tous ses hôtes », a longtemps semblé un « parasite qui ne meurt jamais », mais qu’il pourrait bien aujourd’hui avoir rencontré des « limites naturelles » à son « espérance de vie ». Que voulez-vous dire ?

Le capitalisme rencontre de réels problèmes, en raison de ce qu’il faut appeler ses « limites naturelles ». Toutefois, je ne crois pas que les problèmes environnementaux puissent causer son déclin avant qu’il ne parvienne à entraîner l’effondrement de la planète tout entière. Si le capitalisme a la possibilité de continuer ainsi dans la voie incontrôlée dans laquelle il se trouve, sans aucune régulation ni limitation, il ne pourra certainement causer – sans possibilité de retour – qu’un processus croissant vers une destruction incommensurable du climat, de la biodiversité et de tout le reste…

Je ne distingue aucune autre voie que la coercition pour obtenir des entreprises qu’elles changent leurs comportements.

Certains marxistes pensent que les problèmes environnementaux pourront être la cause d’une crise majeure du capitalisme et entraîner, à terme, sa chute. Même s’ils ne disposent pas vraiment de preuves à l’appui de cette thèse, on peut bien sûr interpréter le covid-19 (et la crise économique qu’il entraîne) comme un exemple potentiel de ce processus : celui d’un phénomène environnemental causant une maladie zoonotique ayant eu pour conséquence une crise économique majeure au début de la décennie 2020. Toutefois, le covid-19 n’a certainement pas tué le capitalisme. Et je ne pense pas que quelque chose puisse annihiler le système capitaliste, sauf certains processus sociaux précis par lesquels de nombreuses forces humaines s’organisent pour travailler ensemble dans les mêmes directions contre ce système. Mais je ne crois pas qu’une crise environnementale parviendra jamais à elle seule à causer la fin du capitalisme !

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Innovation : le capitalisme « responsable », faux problème et vraie diversion

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La critique du capitalisme est une sorte de passage obligé pour un homme politique en difficulté en France. Elle est pratique parce qu’elle séduit sur un assez large spectre, de gauche à droite. On pourrait donc considérer cette déclaration comme un simple exercice de rhétorique sans grande importance, mais ce faisant on commettrait une erreur, car cette expression révèle beaucoup sur la grande difficulté de l’Europe et surtout de la France à établir un diagnostic pertinent sur leur déclin accéléré.

En se trompant de diagnostic, on s’interdit de résoudre le problème. L’exercice se révèle donc dangereux.

L’appel à un capitalisme « responsable » par le président de la République est bien sûr avant tout une tactique politique. Nous sommes en période électorale et il s’agit probablement pour lui de parler à la gauche en essayant de faire oublier son image libérale, c’est de bonne guerre.

En critiquant un capitalisme devenu « fou », il est certain de marquer des points, même si cela ne repose sur aucun fait tangible. Mais au-delà d’agiter de vieux épouvantails, cette déclaration pose deux problèmes : le premier, c’est qu’elle sert à faire diversion sur les dysfonctionnements de l’État, et le second c’est qu’elle traduit un diagnostic erroné sur l’état du capitalisme en Europe.

Exiger un capitalisme « responsable », une diversion

Prôner un capitalisme responsable, c’est tenter de faire diversion pour éviter de poser la question de la responsabilité de l’État. Rappelons que celui-ci a abordé la crise de la Covid en ayant détruit les stocks de masques, puis a officiellement expliqué aux Français que le port du masque était inutile, et que de toute façon ils étaient trop bêtes pour savoir en mettre un.

Il a ensuite fallu près d’une année à cet État pour mettre en place une campagne de tests systématiques et les débuts de la campagne de vaccination ont été une série d’humiliants dysfonctionnements très largement constatés sur lesquels il n’est pas utile de revenir. La seconde vague a été abordée sans qu’aucune capacité supplémentaire n’ait été créée en réanimation, ce qui a nécessité un nouveau confinement pour éviter l’engorgement des services.

Après 18 mois de Covid, le collège public de mes enfants n’a pas organisé une seule heure d’enseignement à distance via un logiciel de téléconférence, et son application d’espace numérique de travail date visiblement des années 1990 ; elle s’est d’ailleurs effondrée dès les premiers jours d’arrêt des cours présentiels. Dès les premiers jours du confinement, la Poste a quasiment cessé de fonctionner.

Et ce ne sont là que les défaillances directement liées à l’épidémie. On comprend que le chef de l’État souhaite parler d’autre chose que la réforme de l’État, et faire diversion… Au Moyen-Âge, quand les choses tournaient mal, on brûlait des sorcières. En France, on brûle le capitalisme, éternel bouc émissaire.

Cette critique est particulièrement mal venue aujourd’hui, car si la crise de la Covid a montré une chose, c’est que le capitalisme est profondément responsable, au sens le plus large qu’on puisse donner à ce terme. Après des semaines de blocage résultant d’une gestion catastrophique des masques, et alors que des professionnels de santé mouraient de leur absence, l’État s’est finalement résolu à ouvrir leur approvisionnement et leur distribution au secteur privé, bref, au capitalisme, et la pénurie a disparu en moins de deux semaines.

Capitalisme irresponsable ? Quand est arrivé le confinement, tout le monde a craint les pénuries et certains n’ont pas hésité à prophétiser l’effondrement du système. Rien ne s’est effondré et il n’y a eu aucune pénurie. La grande distribution, victime traditionnelle des discours bien-pensants, a nourri la France malgré des conditions extrêmes.

Capitalisme irresponsable ? Puis à partir de décembre 2020, Pfizer, BioNTech et Moderna, purs produits du capitalisme spéculatif que l’on se plait à décrier, ont sauvé des millions de vies humaines avec leurs vaccins et permis à nos économies de repartir, un exploit que quelques mois auparavant, les bien-pensants – encore eux- au premier rang desquels notre Président, jugeaient impossible.

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