OBJETS DU FUTUR – Et si on se simplifiait la vie en misant sur des enceintes hi-fi se passant d’amplificateur, tout en bénéficiant d’un son pur pour toutes ces sources audio, profitant d’un encombrement moindre avec le maximum de puissance?
Edifier a été la première marque audio chinoise à percer le marché international il y a déjà vingt ans. Ses installations de fabrication produisent aujourd’hui huit millions d’unités chaque année pour les applications multimédia domestiques et électroniques grand public et PC. Longtemps cantonnée à la distribution de haut-parleurs pour ordinateurs, la société hausse ses prétentions en venant défier les ténors du secteur de la hi-fi avec une paire d’enceintes actives audiophile et sans fil: les S3000 Pro.
À la différence des enceintes passives devant être reliées filairement à un amplificateur, les S3000 Pro disposent d’un amplificateur intégré et communiquent entre elles sans fil (il faudra quand même deux prises de courant). Le confort d’installation est évident: du matériel et des fils en moins, un format compact.
Pourtant, les enceintes amplifiées, non contentes d’afficher des prix souvent élevés, ont la réputation d’équiper principalement les studios d’enregistrement. Tant et si bien que l’amateur de hi-fi, l’audiophile, a tendance à s’en détourner au profit des enceintes passives. Le défi est donc de taille pour Edifier: tenter de faire venir à lui cette clientèle exigeante. Les arguments plaidant en faveur des systèmes actifs ne manquent cependant pas.
En premier lieu, nulle question à se poser quant au choix de son amplification. En effet, étant donné que l’amplification intégrée est spécifiquement adaptée aux haut-parleurs, on obtient un système extrêmement cohérent. Donc finie la corvée de trouver le bon mariage entre les enceintes et l’ampli de puissance.
Qui plus est, les spécialistes mettent en avant un ajustement plus précis des fréquences de coupure et un meilleur amortissement des haut-parleurs. Pour le profane, un son pur, transparent, sans trafiquer les graves et les aiguës, comme sorti de la console de l’ingénieur du son.
La musique au casque… sans casque
Les Edifier S3000 Pro: un concentré de puissance dans une taille réduite. Edifier
Les Edifier S3000 Pro offrent donc l’accès direct à ces vertus. Mais pas que. Ces enceintes chinoises sont également les premières du genre à intégrer un module de diffusion wireless Kleer. C’est-à-dire que ces enceintes sont reliées entre elles non pas en Bluetooth mais en KleerNet, un procédé récent concurrent du précédent, promettant la transmission d’un son sans perte ni compression.
La première chose que l’on remarque en en prenant possession est qu’elles sont lourdes. Petites, mais lourdes. Ce format bibliothèque suppose tout de même de leur trouver un endroit stable et solide. L’installation est simple puisqu’il suffit uniquement de relier chaque enceinte à une prise de courant, de mettre en route et les S3000 s’appaireront toutes seules. Lancez votre musique.
On entre alors dans le domaine de l’expérience. Posez les enceintes de part et d’autre de l’écran d’ordinateur et positionnez votre tête au centre en prenant soin de former un triangle équilatéral. Vous allez avoir l’étrange impression d’écouter la musique au casque… sans casque. Le son est d’une pureté absolue. Hyperdétaillé. D’une spatialisation étonnante. Vous allez sûrement redécouvrir vos mp3. On a franchement le sentiment d’être soi-même dans le studio d’enregistrement. Pour une écoute plus classique, les S3000 Pro feront également l’affaire. D’une puissance totale de 268 watts elles feront face à toutes les situations.
Enfin, quelques éléments à prendre en considération pour ceux qui aiment la technique. Les S3000 Pro disposent de plusieurs connexions, notamment des entrées USB, optiques, coaxiales, auxiliaires et symétriques. Le Bluetooth V5.0, avec la capacité de décodage Qualcomm aptX HD, permet aux utilisateurs d’apparier plusieurs périphériques audio avec les haut-parleurs. L’interface XMOS xCore200 prend en charge le débit audio USB jusqu’à 192 KHz, une amplification de puissance numérique de classe D à haute efficacité, une entrée XLR Balanced et une prise d’entrée RCA.
Doté de toutes ces caractéristiques, les Edifier S3000 Pro peuvent se transformer en système hi-fi principal certifié Hi-Res, en enceintes de proximités dans le studio d’un musicien ou booster la maigre amplification de votre ordinateur ou de votre télévision sans passer par un encombrant système Home-cinéma.
Après une première destination réussie pour les guinguettes de Montréal au parc de l’Ancienne-cour-de-triage dans le Sud-Ouest, c’est au tour de Griffintown d’accueillir cette fête estivale.
C’est l’organisme à but non lucratif (OBNL), le Village de Noël de Montréal, qui est derrière ce concept de fête gourmande, culturelle et artisanale sur le bord de l’eau.
Après de nombreux évènements préparés pendant la saison hivernale, comme au marché Atwater et au Quartier des spectacles de la Place des arts, le Village de Noël de Montréal souhaitait développer des activités pendant l’été.
«Au marché de Noël, c’est pas mal ça qu’on fait aussi. [On offre] une programmation culturelle variée et on met en relief l’artisanat et la gastronomie locale», explique la directrice générale de Village de Noël de Montréal, Line Basbous.
Ce nouvel évènement estival permet également à l’OBNL de conserver son personnel et de recruter de nouveaux employés tout au long de l’année.
Concept des guinguettes
Une guinguette est un cabaret populaire français, à l’image d’une station balnéaire estivale. À Montréal, quatre guinguettes mobiles sont prévues.
Le nouveau restaurant conçu pour l’événement, Merci Tata, accueille la population dans une ambiance décorée et festive sur le bord de l’eau, soit via le canal de Lachine, le fleuve Saint-Laurent et la rivière des prairies.
«C’est une conception alimentaire qui intègre l’événement. C’est la station gourmande qu’on retrouve dans toutes les guinguettes», précise la directrice générale.
Succès
Du 12 au 27 juin, le parc de l’Ancienne-cour-de-triage dans le Sud-Ouest a accueilli la première guinguette mobile.
«Quand on a commencé le montage [du site] la semaine qui a précédé le lancement, les gens s’arrêtaient pour poser des questions. On a senti qu’il y avait un certain enthousiasme pour le projet», note Mme Basbous.
Lors des dix jours d’opération de la guinguette au parc de l’Ancienne-cour-de-triage, située le long du canal de Lachine, environ 7000 personnes ont profité des installations de la première édition.
Retour
La guinguette mobile reviendra dans le Sud-Ouest. Un peu plus à l’est, cette fois, elle prendra place jusqu’au 25 juillet à la place des Ouvriers au parc Lien Nord, en bordure du canal de Lachine, au début de Griffintown.
Plusieurs artisans locaux seront sur place afin de présenter leurs cosmétiques, décorations, vêtements, bijoux et produits alimentaires.
Même s’il est encore tôt pour se prononcer sur un possible retour des guinguettes et de son restaurant Merci Tata l’an prochain, l’intérêt se fait sentir par la population.
«On voit bien qu’il y a un enthousiasme pour ce projet. On espère pouvoir le faire durer année après année», souligne Mme Basbous.
Une guinguette stationnaire pour l’été est présente au parc Jean-Drapeau jusqu’au 3 octobre. Une guinguette mobile est également prévue à l’Îlot John Gallagher dans Verdun en août.
Claudia Bouvette et Luis Clavis ont composé à distance la chanson «Kodak jetable», qu’ils interpréteront à «La belle tournée», où la région montréalaise sera en vedette, lundi soir.
Un duo mitonné alors qu’elle séjournait chez sa mère, à Bromont, et que lui était dans son studio de Montréal, pendant le premier confinement du printemps 2020.
Outre cette langoureuse pièce, Bouvette et Clavis ont en commun d’être natifs de l’Estrie et des Cantons de l’Est, Bromont pour elle, Sherbrooke pour lui, d’avoir adopté Montréal au début de leur carrière… et d’en être tombés amoureux.
Luis Clavis s’y est établi après le cégep avec ses comparses de Valaire et Qualité Motel, tandis que Claudia Bouvette avait 15 ans quand elle a participé à «Mixmania 2» et a dû pour ce faire s’installer pendant deux mois dans un loft du Vieux-Montréal. Elle a ensuite décroché rôles et engagements qui l’ont amenée de plus en plus souvent dans la métropole.
Début vingtaine, elle louait un premier logis dans Villeray et, depuis cinq ans, l’artiste de 26 ans est une fière résidente d’Hochelaga-Maisonneuve, un quartier qu’elle estime de plus en plus tendance, tout en demeurant accessible.
«Je me souviens, au début, quand j’habitais dans le sous-sol de mon « chum », dans Ahuntsic, je ne pouvais pas passer plus qu’une semaine à Montréal, car je trouvais ça trop intense, a raconté Claudia. J’avais besoin de retourner à la campagne, d’être dans un train de vie un peu moins bruyant et rapide. Après, je suis devenue plus autonome, et j’ai vraiment eu la piqûre. Maintenant, c’est l’inverse: je dois me forcer pour aller voir ma famille à Bromont!»
« Quand je suis passé chez le notaire, mes genoux ont flanché. Je me suis dit : est-ce que je viens de faire la plus grande connerie de ma vie ? Mais finalement, ç’a été une bonne décision », raconte en riant Peter Balov, propriétaire du nouveau Bistro Sofia.
Quelques mois plus tard, assis devant son établissement, en plein cœur de la Petite-Patrie à Montréal, il savoure maintenant le moment. Le Québec est déconfiné, son bistro est sur le chemin de la rentabilité, mais le saut vers la restauration a été parsemé de doutes.
« Je suis foncièrement un nomade. J’ai toujours travaillé dans le monde du cirque et du théâtre, en sonorisation, puis comme directeur de production. Je voyageais partout dans le monde avec ma conjointe qui a été longtemps acrobate. Puis, la pandémie est arrivée, ma vie a basculé », raconte-t-il.
D’un dépanneur… à un restaurant !
Lors de cette semaine fatidique du 9 mars 2020, il est en tournée en Iowa. Le spectacle est annulé en quelques heures, il doit rentrer en catastrophe à Montréal et réinventer sa vie professionnelle.
« On a fait une réunion sur Zoom avec les collègues. Et là, un artiste m’a demandé : que vas-tu faire ? À la blague, j’ai dit, je vais m’acheter un dépanneur, on aura toujours besoin de dépanneurs ! Et c’est resté dans ma tête, c’est devenu une petite épicerie, puis un café, puis je suis arrivé avec l’idée d’un restaurant », dit-il.
Une cuisine typiquement bulgare
Il décide alors d’ouvrir un bistro qui va mettre en valeur une cuisine qui célèbre ses origines. « Je suis né en Bulgarie et je suis arrivé à Montréal en 1994. Donc, je voulais un restaurant qui représente ce que je suis », relate Balov.
Son but ? S’approvisionner avec des produits bulgares, mais aussi des aliments frais du Québec. « J’ai toujours aimé le marché Jean-Talon. Donc, on achète là-bas, mais on fait une grande place à la cuisine des Balkans ».
Sur le menu du restaurant qui a ouvert en décembre dernier, on retrouve des mezze, des grillades et salades. Après des mois d’incertitudes, la clientèle augmente de semaine en semaine. « Il y a eu un excellent bouche-à-oreille et je souhaite vraiment que les gens se sentent bien ici », dit-il.