Opinions
Libéraux et SNC-Lavalin: des explications s’imposent

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Depuis des semaines, le premier ministre Justin Trudeau invoque l’indépendance du pouvoir judiciaire pour expliquer son refus d’intervenir dans le dossier d’extradition de la directrice financière de la firme chinoise Huawei. Cette défense battra sérieusement de l’aile si se vérifient les allégations de pressions politiques dans le dossier de SNC-Lavalin révélées par le Globe and Mail cette semaine. La réputation des libéraux ne s’en portera guère mieux.
Il est normal que le premier ministre demande conseil à son ministre de la Justice sur des politiques générales en matière de justice. Après tout, le procureur général est son avocat. Mais ce dernier a un autre rôle, celui de protéger la primauté du droit et le processus judiciaire contre toute ingérence politique, des pierres d’assise de la démocratie.
Alors, quand un premier ministre ou son personnel tente de se mêler d’une poursuite qui vise une entreprise accusée de corruption et de fraude à l’endroit d’un autre gouvernement, il franchit une ligne dangereuse. Et ça, l’ancienne ministre Jody Wilson-Raybould tenait mordicus à l’éviter, comme en témoigne une déclaration qu’elle a publiée le 14 janvier.
Les libéraux, le premier ministre en tête, qualifient de fausses les allégations publiées dans le Globe and Mail voulant qu’ils aient mis la ministre à l’épreuve. Au départ, M. Trudeau a nié que lui ou quiconque dans son bureau ait « demandé » à Mme Wilson-Raybould de prendre des « décisions » touchant la négociation d’un « accord de poursuite suspendue » (APS) avec SNC-Lavalin. L’entreprise québécoise a été accusée en 2015 de fraude et de corruption pour avoir versé des millions à des fonctionnaires libyens du régime Khadafi.
Le Globe ne parlait pas d’une demande, mais de pressions exercées sur la ministre l’automne dernier pour qu’elle persuade la directrice des poursuites pénales à négocier un APS avec SNC-Lavalin. Mme Wilson-Raybould aurait refusé, ce qui donnerait une nouvelle signification à sa rétrogradation à la mi-janvier au rang de ministre des Anciens combattants.
Les libéraux ont fini par nier aussi avoir exercé des pressions, mais ils ne pouvaient dire si le personnel de M. Trudeau avait discuté avec la ministre d’un possible APS pour SNC-Lavalin. Mme Wilson-Raybould, pour sa part, est restée pratiquement muette, invoquant le secret qui lie l’avocat à son client. Conservateurs et néodémocrates exigent maintenant une réunion d’urgence du comité de la justice afin d’entendre une brochette de témoins clés. Le NPD demande aussi au commissaire à l’éthique d’enquêter.
Craignant pour son avenir malgré le ménage entrepris, SNC-Lavalin veut se prévaloir d’un APS, une disposition adoptée l’an dernier à l’instar des États-Unis et de la Grande-Bretagne et qui permet à une entreprise poursuivie pour crimes économiques de négocier une suspension de la poursuite en échange de conditions, dont la reconnaissance des faits reprochés, le paiement d’une pénalité financière et l’adoption de mesures de conformité. Le but est de protéger employés, clients, fournisseurs et investisseurs qui n’ont rien à se reprocher. La directrice des poursuites pénales a toutefois refusé la demande de SNC-Lavalin. On ne sait pas pourquoi, mais il s’agit d’un autre débat.
Ce qui nous préoccupe ici est l’intervention alléguée du bureau du premier ministre en faveur d’une entreprise en difficulté, mais reconnue pour sa générosité envers le Parti libéral du Canada et les conservateurs, allant même jusqu’à contrevenir à la Loi électorale il y a quelques années. Intervenir dans une cause criminelle ou tenter de l’influencer, même de façon indirecte, est inacceptable en politique. Les politiciens eux-mêmes n’hésitent pas à invoquer cette interdiction pour esquiver les questions sur des causes les concernant. Dans certains cas, l’ingérence peut même être illégale. Dans celui-ci, les impressions sont mauvaises.
Les libéraux doivent, malgré les craintes de partisanerie débridée, permettre au comité de la justice d’entendre les principaux protagonistes. Le commissaire à l’éthique aussi doit examiner cette affaire.
Quant au premier ministre, plus vite il mettra cartes sur table, tant sur les raisons de la rétrogradation de Mme Wilson-Raybould que sur le cas SNC-Lavalin, plus vite il pourra passer à autre chose. À huit mois des élections, ce serait dans son intérêt. À moins, bien sûr, que les esquives actuelles cachent un boulet encore plus lourd à porter.
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COVID-19 – Massé à Trudeau: pas de bailout pour les pétrolières et les gazières de l’Alberta

La porte-parole de Québec solidaire, Manon Massé, presse le gouvernement Trudeau d’abandonner son plan de sauvetage du secteur pétrolier et gazier canadien, dont l’annonce est attendue la semaine prochaine et qui pourrait s’élever à 15 milliards de $.
« Quand l’économie coule, donner le premier canot de sauvetage à l’industrie pétrolière et gazière n’a aucun bon sens. Alors que les Québécoises et les Québécois se préparent à des pertes d’emploi massives, le gouvernement fédéral doit faire preuve de lucidité et intervenir pour rendre l’économie plus résiliente, pas l’exposer encore plus aux lubies de l’Arabie saoudite et aux tendances de fond du marché mondial de l’énergie. La priorité, c’est la santé financière des travailleurs et des familles, pas celle des actionnaires du pétrole et du gaz », a affirmé Mme Massé.
« Les nuages s’accumulent au-dessus de l’économie mondiale. Dans un contexte plus ensoleillé, les hydrocarbures étaient déjà un puit sans fond pour les finances publiques. Au Québec comme au Canada, nous devons maintenant nous demander si le jeu en vaut encore la chandelle. Le meilleur service que nous pouvons rendre aux travailleurs et aux travailleuses du secteur, c’est de leur donner un rôle à jouer dans la transition énergétique vers une économie verte et durable », a conclu la porte-parole de Québec solidaire.
Opinions
Matériel pédagogique – Des ressources pour favoriser l’égalité des chances, demande Christine Labrie

La députée de Sherbrooke et responsable pour Québec solidaire en matière d’éducation, Christine Labrie, appelle le ministre Jean-François Roberge à bonifier son offre de matériel pédagogique afin de répondre aux besoins de tous les élèves, et lui demande de déployer rapidement un plan de rattrapage pour les élèves qui en auront besoin lorsque les mesures de distanciation physique seront levées.
« L’École ouverte est un bon point de départ pour enrichir la vie de nos enfants pendant les mesures de distanciation physique. Malheureusement, ça ne permet pas aux enfants de poursuivre leur parcours scolaire et ça ne suffira pas non plus pour remplacer plusieurs mois d’absence à l’école », déplore Mme Labrie.
« Le choix de proposer des ressources en ligne est pratique pour plusieurs familles, mais les élèves qui n’ont pas accès à des outils informatiques adéquats ou qui ont certaines limitations fonctionnelles, par exemple un handicap visuel, ne pourront pas les utiliser. Ça creuse un écart déjà grand entre les enfants. Il faut pallier à ce problème et fournir à tous les élèves une vraie trousse de matériel couvrant le contenu spécifique de leur niveau, par exemple en leur envoyant par la poste », ajoute-t-elle, en invitant aussi le ministre Roberge à augmenter les ressources d’Allô-prof, qui possède une expertise en soutien à distance.
Vers un plan de rattrapage
La députée de Sherbrooke appelle également le ministre de l’Éducation à rassurer les parents et les élèves en dévoilant rapidement les mesures de rattrapage qui seront mises en place au sortir de la crise pour venir en aide aux élèves qui se trouveraient en situation d’échec à la fin de l’année scolaire.
« Certains enfants ont la chance de poursuivre leur cursus scolaire avec leurs parents, mais c’est loin d’être le cas de tout le monde. Bien des parents travaillent encore et ne sont pas en mesure de consacrer du temps à la scolarisation de leurs enfants. Certains élèves ont aussi besoin de services spécialisés auxquels leurs parents ne peuvent pas répondre. Le ministère de l’Éducation a la responsabilité de l’égalité des chances et doit mettre des solutions en place pour éviter que ces élèves soient pénalisés. Je propose qu’on fournisse aux élèves qui seront en situation d’échec une occasion de faire du rattrapage pour qu’ils puissent être au même niveau que leur cohorte à la prochaine année scolaire », conclut la députée solidaire.
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Québec solidaire propose un Plan d’indépendance alimentaire pour subvenir aux besoins du Québec

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Subventionner une partie des salaires des employés agricoles en instaurant une prime salariale de 4$ l’heure pour les travailleurs et travailleuses agricoles.
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Stimuler le recrutement d’une main-d’œuvre agricole locale en permettant aux personnes qui le souhaitent, retraité-es ou personnes sans emplois, d’être formées et rémunérées pour travailler sur une ferme pour la saison estivale sans pénalité sur les prestations reçues;
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Augmenter les seuils de production hors quota pour les petits producteurs, notamment pour les œufs et la volaille;
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Autoriser l’accès aux services de garde d’urgence pour les enfants d’agriculteurs et d’agricultrices;
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Reconnaître les marchés publics et kiosques à la ferme dans la liste des « services essentiels ».
Instaurer les Jardins de la Victoire : cultiver partout où c’est possible
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Encourager les potagers collectifs et le jardinage citoyen dans toutes les municipalités du Québec;
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Autoriser la culture potagère en cour avant dans l’ensemble des municipalités du Québec;
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Convertir les serres ornementales publiques municipales et privées vers la production maraîchère;
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Convertir un maximum d’espaces prévus pour l’ornementation florale municipale en espaces de culture maraîchère.
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