Du 15 au 18 avril 2019 se tiendra la 23e édition du Film Aventure & Découverte de Val d’Isère. Voici le programme.
ZABARDAST – VF – 54 min – France – 2018
Le carnet de voyage intime d’une incroyable expédition de freeride au cœur du Karakoram. À la recherche d’une des plus belles montagnes à skier du globe, s’élevant à 5880 m. Une aventure humaine tellement isolée, tellement haute, tellement engagée qu’aucune erreur n’était permise. Pendant cinq semaines, le groupe s’est enfoncé de plus en plus profond à l’intérieur du Pakistan, avec une boucle de 150 km à faire en autonomie complète, tirant des luges remplies de vivres, de tentes et de panneaux solaires à travers de gigantesques glaciers. Une rencontre entre le Freeride et l’Himalayisme. Une véritable aventure déjà largement applaudie.
LES VOIES DE LA LIBERTE – VF – 52 min – France – 2018
Depuis près de 10 ans, Mélusine Mallender parcourt le monde seule et à moto sur Les Voies de la Liberté, en questionnant et en interviewant les habitants sur leur propre vision de la liberté, et plus particulièrement les femmes. Elle tisse ainsi, au fil des ans, une cartographie de la liberté dans les pays en mutation, sur tous les continents. Le film raconte le parcours de cette jeune femme joyeuse et attachante, pour qui la notion de liberté des femmes dans le monde est devenue un véritable chemin de vie.
HIMALAYA, LA MARCHE AU-DESSUS – VF – 53 min – France – 2018
Après la Mongolie et l’Alaska, Eliott s’est lancé dans 4 mois d’une traversé de l’Himalaya, seul et à la rencontre des derniers nomades de la planète. L’objectif de son odyssée, véritable «marche de la décroissance», était d’accomplir entièrement ce qu’il n’avait jusque-là qu’esquissé: finir l’expédition en autonomie absolue, c’est à dire en ayant abandonné tout objet issu du monde «moderne» qui détruit la nature. Feu par friction, veste en peau et sac en bambou: son cheval à ses côtés et sa caméra à la main, Eliott a de nouveau tenu son pari.
CICLOS 2 – VOSTFR – 62 min – Brésil – 2018
C’est un documentaire épique sur l’exploration du nord-est du Brésil par des pilotes de parapente dans une course sans fin pour battre un record du monde. C’est une invitation au monde enchanteur du vol-libre dans les terres arides brésiliennes et un hommage au Sertanejo, le peuple extraordinaire du Sertão.
ESTRELLAS DEL SEMAFORO – PREMIERE REALISATION – VOSTFR – 52 min – France – 2018
De la Colombie à l’Argentine des circassiens ont choisi la rue comme lieu de rencontre, de création et d’espace scénique. Leur parcours est hors du commun et leur mode de vie diffère des normes sociales établies. Les «étoiles du feu rouge» ont des destins qui s’entrecroisent au cours de leur voyage en Amérique Latine. Leurs espoirs et leurs rêves prennent vie jusqu’à traverser un océan.
MARCEL, AU SOMMET DE SON ART – VF (sous-titré en anglais) – 24 min – Suisse – 2017
Marcel est à l’aube de ses 95 ans. Il a entraîné ses deux fils, Claude et Yves, dans le monde de l’escalade où ils sont des personnages incontournables. Le grand âge venu, mordu d’escalade, Marcel ne peut renoncer à sa passion. Il entame alors une ultime procession vers son dernier Miroir à l’âge de 94 ans, accompagné de ses fils. La paroi nord-ouest du fameux Miroir de l’Argentine de 450 mètres (canton de Vaud, Suisse) est le théâtre de l’aventure Marcel, au sommet de son art , un exploit et une belle histoire de famille.
IN THE STARLIGHT – VOSTFR – 52 min – France – 2018
Pendant les heures les plus sombres de la nuit, alors que la majorité de la planète dort, le photographe Paul Zizka s’aventure seul dans la nuit, à la recherche des ciels étoilés les plus purs. Cette quête d’absolu le conduit du cœur des Rocheuses canadiennes où il vit jusqu’aux dunes sauvages du désert de la Namibie et aux confins du Groenland, seul face à l’immensité des glaces. Portrait intime d’un photographe hors pair, In the Starlight met en lumière ce que son temps passé sous les étoiles lui a enseigné sur la vie, l’amour, le dépassement de soi et notre place dans l’univers.
LA PART DES BETES – VF (sous-titré en anglais) – 75 min – France – 2018
En février 2018, Vincent Munier, photographe naturaliste, invite l’écrivain Sylvain Tesson à coucher des lignes sur le haut plateau tibétain en échange de quoi, il lui promet de l’initier à l’art de l’affût et de l’approche des animaux. Un bestiaire tibétain insolite, souvent endémique et méconnu, au sommet duquel trône la reine du camouflage, la panthère des neiges… Au fil de ces apparitions dans le froid, la poussière et sous la neige, les deux hommes redessinent un monde où l’Homme se réconcilierait avec sa part de Nature, en reconnaissant la part d’admirable, de respect et d’humilité due aux bêtes.
MAGNETIC MOUNTAINS – PREMIERE REALISATION – VOSTFR – 85 min – Royaume Uni – 2017
Décrit par Sir Chris Bonington comme «fascinant et très émouvant», Magnetic Mountains suit l’histoire d’un grimpeur qui, après être tombé d’une face nord alpine, lutte pour trouver un équilibre dans sa vie. Mettant en vedette certains des plus grands noms des sports de montagne, il explore la psychologie de la prise de risque. Une histoire vraie, humaine et poignante.
NEPAL, PAR DELA LES NUAGES – VF – 90 min – France – 2018
Plus de 9000 morts et 23.000 blessés, c’est le bilan du double tremblement de terre qui secoue le Népal au printemps 2015. A Katmandu, les secours affluent mais n’atteignent pas les vallées d’altitude isolées, telle que celle de Nubri. Plus de 12 000 personnes y sont séparées du monde au pied du Mont Manaslu, géant himalayen. Par la débrouillardise, l’entraide et le courage, les hommes et les femmes s’allient contre le sort dans une des vallées les plus élevées du monde. Deux jeunes garçons, Raj et Shiva, devenus muletiers par nécessité après le séisme, vont se confronter à un avenir auquel les traditions ancestrales ne les avaient pas préparés. Les deux amis vont s’aguerrir, s’ouvrir aux autres et suivre finalement leur chemin personnel.
DERNIERS JOURS A SHIBATI – VOSTFR – 59 min – France – 2018
Dans l’immense ville de Chongqing, le dernier des vieux quartiers est sur le point d’être démoli et ses habitants relogés. Le cinéaste se lie d’amitié avec le petit Zhou Hong et Madame Xue Lian, derniers témoins, émouvants, d’un monde bientôt disparu.
Après une première destination réussie pour les guinguettes de Montréal au parc de l’Ancienne-cour-de-triage dans le Sud-Ouest, c’est au tour de Griffintown d’accueillir cette fête estivale.
C’est l’organisme à but non lucratif (OBNL), le Village de Noël de Montréal, qui est derrière ce concept de fête gourmande, culturelle et artisanale sur le bord de l’eau.
Après de nombreux évènements préparés pendant la saison hivernale, comme au marché Atwater et au Quartier des spectacles de la Place des arts, le Village de Noël de Montréal souhaitait développer des activités pendant l’été.
«Au marché de Noël, c’est pas mal ça qu’on fait aussi. [On offre] une programmation culturelle variée et on met en relief l’artisanat et la gastronomie locale», explique la directrice générale de Village de Noël de Montréal, Line Basbous.
Ce nouvel évènement estival permet également à l’OBNL de conserver son personnel et de recruter de nouveaux employés tout au long de l’année.
Concept des guinguettes
Une guinguette est un cabaret populaire français, à l’image d’une station balnéaire estivale. À Montréal, quatre guinguettes mobiles sont prévues.
Le nouveau restaurant conçu pour l’événement, Merci Tata, accueille la population dans une ambiance décorée et festive sur le bord de l’eau, soit via le canal de Lachine, le fleuve Saint-Laurent et la rivière des prairies.
«C’est une conception alimentaire qui intègre l’événement. C’est la station gourmande qu’on retrouve dans toutes les guinguettes», précise la directrice générale.
Succès
Du 12 au 27 juin, le parc de l’Ancienne-cour-de-triage dans le Sud-Ouest a accueilli la première guinguette mobile.
«Quand on a commencé le montage [du site] la semaine qui a précédé le lancement, les gens s’arrêtaient pour poser des questions. On a senti qu’il y avait un certain enthousiasme pour le projet», note Mme Basbous.
Lors des dix jours d’opération de la guinguette au parc de l’Ancienne-cour-de-triage, située le long du canal de Lachine, environ 7000 personnes ont profité des installations de la première édition.
Retour
La guinguette mobile reviendra dans le Sud-Ouest. Un peu plus à l’est, cette fois, elle prendra place jusqu’au 25 juillet à la place des Ouvriers au parc Lien Nord, en bordure du canal de Lachine, au début de Griffintown.
Plusieurs artisans locaux seront sur place afin de présenter leurs cosmétiques, décorations, vêtements, bijoux et produits alimentaires.
Même s’il est encore tôt pour se prononcer sur un possible retour des guinguettes et de son restaurant Merci Tata l’an prochain, l’intérêt se fait sentir par la population.
«On voit bien qu’il y a un enthousiasme pour ce projet. On espère pouvoir le faire durer année après année», souligne Mme Basbous.
Une guinguette stationnaire pour l’été est présente au parc Jean-Drapeau jusqu’au 3 octobre. Une guinguette mobile est également prévue à l’Îlot John Gallagher dans Verdun en août.
Claudia Bouvette et Luis Clavis ont composé à distance la chanson «Kodak jetable», qu’ils interpréteront à «La belle tournée», où la région montréalaise sera en vedette, lundi soir.
Un duo mitonné alors qu’elle séjournait chez sa mère, à Bromont, et que lui était dans son studio de Montréal, pendant le premier confinement du printemps 2020.
Outre cette langoureuse pièce, Bouvette et Clavis ont en commun d’être natifs de l’Estrie et des Cantons de l’Est, Bromont pour elle, Sherbrooke pour lui, d’avoir adopté Montréal au début de leur carrière… et d’en être tombés amoureux.
Luis Clavis s’y est établi après le cégep avec ses comparses de Valaire et Qualité Motel, tandis que Claudia Bouvette avait 15 ans quand elle a participé à «Mixmania 2» et a dû pour ce faire s’installer pendant deux mois dans un loft du Vieux-Montréal. Elle a ensuite décroché rôles et engagements qui l’ont amenée de plus en plus souvent dans la métropole.
Début vingtaine, elle louait un premier logis dans Villeray et, depuis cinq ans, l’artiste de 26 ans est une fière résidente d’Hochelaga-Maisonneuve, un quartier qu’elle estime de plus en plus tendance, tout en demeurant accessible.
«Je me souviens, au début, quand j’habitais dans le sous-sol de mon « chum », dans Ahuntsic, je ne pouvais pas passer plus qu’une semaine à Montréal, car je trouvais ça trop intense, a raconté Claudia. J’avais besoin de retourner à la campagne, d’être dans un train de vie un peu moins bruyant et rapide. Après, je suis devenue plus autonome, et j’ai vraiment eu la piqûre. Maintenant, c’est l’inverse: je dois me forcer pour aller voir ma famille à Bromont!»
« Quand je suis passé chez le notaire, mes genoux ont flanché. Je me suis dit : est-ce que je viens de faire la plus grande connerie de ma vie ? Mais finalement, ç’a été une bonne décision », raconte en riant Peter Balov, propriétaire du nouveau Bistro Sofia.
Quelques mois plus tard, assis devant son établissement, en plein cœur de la Petite-Patrie à Montréal, il savoure maintenant le moment. Le Québec est déconfiné, son bistro est sur le chemin de la rentabilité, mais le saut vers la restauration a été parsemé de doutes.
« Je suis foncièrement un nomade. J’ai toujours travaillé dans le monde du cirque et du théâtre, en sonorisation, puis comme directeur de production. Je voyageais partout dans le monde avec ma conjointe qui a été longtemps acrobate. Puis, la pandémie est arrivée, ma vie a basculé », raconte-t-il.
D’un dépanneur… à un restaurant !
Lors de cette semaine fatidique du 9 mars 2020, il est en tournée en Iowa. Le spectacle est annulé en quelques heures, il doit rentrer en catastrophe à Montréal et réinventer sa vie professionnelle.
« On a fait une réunion sur Zoom avec les collègues. Et là, un artiste m’a demandé : que vas-tu faire ? À la blague, j’ai dit, je vais m’acheter un dépanneur, on aura toujours besoin de dépanneurs ! Et c’est resté dans ma tête, c’est devenu une petite épicerie, puis un café, puis je suis arrivé avec l’idée d’un restaurant », dit-il.
Une cuisine typiquement bulgare
Il décide alors d’ouvrir un bistro qui va mettre en valeur une cuisine qui célèbre ses origines. « Je suis né en Bulgarie et je suis arrivé à Montréal en 1994. Donc, je voulais un restaurant qui représente ce que je suis », relate Balov.
Son but ? S’approvisionner avec des produits bulgares, mais aussi des aliments frais du Québec. « J’ai toujours aimé le marché Jean-Talon. Donc, on achète là-bas, mais on fait une grande place à la cuisine des Balkans ».
Sur le menu du restaurant qui a ouvert en décembre dernier, on retrouve des mezze, des grillades et salades. Après des mois d’incertitudes, la clientèle augmente de semaine en semaine. « Il y a eu un excellent bouche-à-oreille et je souhaite vraiment que les gens se sentent bien ici », dit-il.