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Michèle Audette témoigne de sa tentative de suicide pour demander un meilleur contrôle des armes

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La disponibilité des armes à feu contribue au fléau du suicide dans les communautés autochtones, a témoigné Michèle Audette en comité sénatorial, lundi. Et elle a dit aux sénateurs qu’elle était bien placée pour le savoir, étant passée à un cheveu d’en retourner une contre elle.
La commissaire de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées a offert à titre personnel un touchant témoignage devant le comité sénatorial de la sécurité nationale et de la défense, qui étudie le projet de loi C-71.
« En 2013, j’étais toute prête à partir. J’avais pris une montagne de pilules, et j’avais bu. Et chose qui ne s’était pas produite les fois où j’avais fait mes premières tentatives, je suis allée chercher un des fusils qui se trouvaient où j’habitais, et j’ai essayé de l’utiliser », a-t-elle raconté.
« Ce qui m’a sauvé la vie ce matin-là, c’est le cocktail de substances que j’avais pris, qui m’a fait sombrer dans un coma et qui m’a empêchée de prendre l’arme pour la retourner vers moi », a continué Mme Audette, la gorge nouée.
Le fait qu’autant d’armes circulent permet aussi « la commission d’actes d’une violence inouïe dans nos communautés », surtout compte tenu de la prévalence des cas de violence conjugale et familiale.
La militante des droits des femmes autochtones a exhorté les membres du comité à faire progresser le projet de loi, même si elle est consciente du fait que la présence d’armes à feu dans les communautés permet de respecter leurs droits ancestraux.
C’est de cet aspect que voulait entre autres discuter le chef de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador (APNQL), Ghislain Picard. Il a ainsi réclamé divers assouplissements à C-71. « Ce projet de loi ne prend pas en compte et ne protège pas nos droits ancestraux issus de traités. […] Nulle part est-il mentionné […] de quelle façon les dispositions du projet de loi seront appliquées pour les Premières Nations ou sur leurs terres », a-t-il exposé.
« Il devrait être clairement indiqué que le droit de chasser des Premières Nations sera respecté et que nous n’aurons pas à obtenir une autorisation de transport pour des fusils de chasse, mais [pour] ceux qui sont classés à autorisation restreinte », a ajouté M. Picard.
Le projet de loi C-71 a été élaboré à partir des recommandations du Comité consultatif canadien sur les armes à feu, qui avait été mis sur pied par le gouvernement libéral. Or, ce groupe ne comprend aucun membre autochtone, a déploré Michèle Audette.
Il faut donc « s’en remettre à des occasions comme aujourd’hui pour pouvoir être entendus », a-t-elle fait remarquer.
La mesure législative C-71 a été déposée en mars dernier. Les conservateurs y sont farouchement opposés, entre autres parce qu’ils accusent les libéraux de vouloir réinstaurer un registre « par la porte d’en arrière » avec les mesures contenues dans le projet de loi.
Celui-ci oblige les marchands d’armes à conserver pendant au moins 20 ans les données sur les armes à feu sans restriction, et resserre les vérifications de sécurité menées pour déterminer si un acheteur est admissible à un permis d’armes à feu, entre autres.
En décembre dernier, des représentants de groupes qui militent pour un meilleur contrôle des armes sont venus à Ottawa afin d’exhorter les sénateurs à tout faire afin que C-71 soit adopté avant les élections d’octobre prochain.
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Nouveaux records de cas de COVID-19 en Ontario

L’Ontario a rapporté mardi un nombre record de cas quotidiens de COVID-19 avec pas moins de 2275 nouvelles infections en plus de 20 morts.
• À lire aussi: COVID-19 au Québec: 1741 nouveaux cas et 39 décès supplémentaires
• À lire aussi: Tous les développements de la pandémie de COVID-19
C’est ce qu’ont fait savoir les autorités de la santé publique de cette province, qui ont pu tester 39 600 personnes.
Ce nouveau sommet dépasse le précédent enregistré il y a cinq jours (1983). Pour expliquer cette hausse, les autorités ontariennes ont souligné un changement dans la façon de compiler les données. En l’occurrence, les bilans incluront maintenant les données comptabilisées jusqu’à 13h, la veille, et non 10h30, comme avant.
Sur les 2275 nouvelles contaminations, c’est à Toronto qu’il y en a le plus (711). Les régions de Peel (586), de Windsor-Essex (185) et de York (154) sont les autres foyers d’éclosions en Ontario.
Par ailleurs, il y a 921 personnes qui sont hospitalisées en Ontario, dont 249 en soins intensifs.
Au total, la province compte 144 396 cas de la COVID et 3992 décès depuis le début de la pandémie.

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La pandémie, la nouvelle de l’année au Canada, bien évidemment

Le virus mortel qui a balayé le Canada (et la planète) cette année a fait la manchette, a causé des milliers de morts, infecté des dizaines de milliers de personnes et a entraîné de profonds bouleversements sociaux et économiques.
La pandémie, un événement mondial sans précédent de mémoire récente, a éclaté en mars, dominant aussi bien les conversations que les bulletins de nouvelles. Il n’y a donc rien d’étonnant que les directeurs des salles de nouvelles de partout au Canada l’aient choisie comme nouvelle de l’année de La Presse canadienne, pulvérisant toutes ses rivales.
« Un choix tellement évident… Rien n’a eu autant d’impact dans la vie de l’ensemble des Canadiens depuis la Deuxième Guerre mondiale », a commenté la rédactrice en chef du magazine L’actualité, Claudine St-Germain.
Avec plus de 165 000 infections et 7500 décès, aucune province canadienne n’a été plus malmenée que le Québec par le coronavirus.
La domination de la COVID a été tellement absolue — un véritable tsunami de textes et de reportages — qu’elle a complètement écrasé d’autres histoires qui, à tout autre moment, auraient très bien pu l’emporter. Une nouvelle prise de conscience de la réalité du racisme au Canada, provoquée par la mort d’un Noir aux mains de policiers américains, est ainsi arrivée en deuxième place.
« Le choix de la pandémie s’impose comme nouvelle de l’année, a dit Valérie Gaudreau, la rédactrice en chef du quotidien Le Soleil. Elle a malheureusement éclipsé d’autres enjeux majeurs, comme tous ceux liés au racisme, que je classe au deuxième rang. Mais qu’on le veuille ou non, 2020, c’est la COVID. »
La pandémie a été un choix quasiment unanime au Québec, un seul participant au sondage ayant voté pour le racisme.
À l’échelle canadienne, éditeurs et journalistes ont noté des liens entre les deux histoires les plus importantes de l’année. « Les deux sont liées intrinsèquement, a ainsi dit Sarah Bugden, la rédactrice en chef du quotidien Edmonton Journal & Sun. Il serait gênant d’oublier l’ampleur de l’histoire du racisme systémique, au moment où la majeure partie du pays a passé un moment en confinement. »
Autre manifestation de l’omniprésence de la pandémie cette année, la troisième place est allée à la fusillade survenue en Nouvelle-Écosse au mois d’avril, avec un vote. Cette fusillade, a dit un éditeur, a ébranlé les fondations de la province au moment où, comme toutes les autres, elle combattait la pandémie. « Notre deuil a été accentué par la pandémie elle-même, puisque les Néo-Écossais ne pouvaient pas se rassembler pour se consoler comme nous le faisons habituellement », a dit Ken Kingston, de la station de radio CJFX-FM d’Antigonish.
« Lors d’une année ordinaire, la tragédie en Nouvelle-Écosse serait l’histoire de l’année, a déclaré James Miller, le rédacteur en chef du quotidien Penticton Herald, en Colombie-Britannique. Ça a plutôt été seulement une autre histoire tragique lors d’une année terrible. »

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COVID-19 : nouvelles mesures en vigueur dès le 17 décembre en Saskatchewan

À moins de deux semaines des festivités de Noël, le gouvernement de la Saskatchewan annonce de nouvelles mesures restrictives pour contrer la propagation de la COVID-19. Celles-ci s’ajouteront aux mesures déjà en place depuis le 27 novembre.
Certaines d’entre elles entreront en vigueur dès le 17 décembre. Toutes resteront en place jusqu’au 15 janvier 2021 avant d’être réévaluées à ce moment-là.
Je sais que ce sera différent et difficile pour plusieurs d’entre nous
, admet le premier ministre, Scott Moe, lors d’une conférence de presse tenue lundi.
Ce dernier a comparé les mesures à une gorgée de [sirop pour la toux] Buckley’s : ça ne goûte pas très bon, mais c’est absolument nécessaire.
Scott Moe est bien conscient que les annonces restreindront les festivités de certaines personnes.
Bien que le premier ministre répète qu’il est contre un confinement total, il admet qu’une telle mesure pourrait être nécessaire à un certain moment
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