Une aide-soignante de Toronto et une octogénaire de Québec sont devenues lundi les premières personnes à se faire vacciner contre le Covid-19 au Canada, coup d’envoi d’une campagne de vaccination historique dans tout le pays.
L’injection reçue par Anita Quidangen dans un hôpital de Toronto, retransmise en direct par les télévisions, intervient moins d’une semaine après l’approbation du vaccin Pfizer-BioNTech par les autorités canadiennes.
À peu près au même moment, une femme de 89 ans, Gisèle Lévesque, a été vaccinée en fin de matinée dans une maison de retraite de la ville de Québec, a ensuite révélé le ministre québécois de la Santé Christian Dubé.
Le Québec devait également vacciner du personnel et des pensionnaires de deux maisons de retraite situées à Montréal et Québec.
«Je vais bien», a déclaré à la presse Mme Quidangen. Cette employée d’un centre de soins de longue durée pour personnes âgées de Toronto s’est dite «enthousiaste» à l’idée d’être la première personne à être vaccinée au Canada.
Les États-Unis, pays voisin et le plus endeuillé par le coronavirus, ont eux aussi commencé à vacciner lundi matin.
«Aujourd’hui, nous avons vraiment passé un cap», a souligné le Dr Kevin Smith, président du Réseau de santé universitaire de Toronto (University Health Network) en félicitant les cinq premiers soignants ayant reçu le vaccin du duo américano-allemand.
L’Ontario, province la plus peuplée du Canada et l’une des plus touchées par la pandémie, comptait 1.940 nouveaux cas et 23 morts lundi tandis que de nouvelles régions entraient en confinement.
L’Ontario devrait administrer ses prochaines doses à des employés de maison de retraite en priorité, selon les médias.
Dans cette province, comme au Québec, la plupart des décès survenus au cours de la première vague ont été enregistrés dans les maisons de retraite.
Le Canada, troisième pays à avoir approuvé le vaccin Pfizer après le Royaume-Uni et Bahreïn, doit recevoir jusqu’à 249.000 doses d’ici la fin du mois.
Les autorités s’attendent à recevoir six millions de doses des vaccins Pfizer et Moderna — en cours d’homologation — au premier trimestre 2021, permettant de vacciner trois millions de personnes en deux doses.
La plupart des Canadiens devraient être vaccinés en septembre 2021, a promis le premier ministre Justin Trudeau.
Près d’un Canadien sur deux (48%) veut se faire vacciner «aussitôt que possible», contre 40% il y a un mois, selon un sondage réalisé en ligne auprès de 1603 Canadiens du 8 au 11 décembre par l’institut Angus Reid. Un Canadien sur sept (14%) ne veut pas se faire vacciner.
La deuxième vague de la pandémie s’est accélérée ces dernières semaines au Canada et le pays recensait lundi au total 464 313 cas de coronavirus et 13 479 morts.
Vous êtes sur le point de prendre un vol ? Mais une fois arrivé à l’aéroport, on vous informe que votre vol sera retardé ? Saviez-vous que la compagnie aérienne a des responsabilités vis-à-vis des passagers ? En effet, cette dernière doit se plier à certaines réglementations légales lorsque le vol est retardé.
Les responsabilités incombant à la compagnie aérienne en cas de retard de vol
Dans le cas d’un retard de vol, la compagnie aérienne est dans le devoir de prendre ses passagers en charge. Elle est en réalité tenue de vous apporter son aide. Cela est indiqué dans le Règlement européen CE 2004/261.
Cependant, pour avoir droit à cette assistance, votre vol doit respecter certaines conditions. Ainsi, la compagnie aérienne vous assistera si le vol a un retard de 2 heures ou plus et si la distance du trajet est inférieure à 1 500 km.
Si le retard est de 3 heures ou plus pour tous les vols intracommunautaires ainsi que les vols dont le nombre de kilomètres varie de 1 500 à 3 500 km, vous pouvez également bénéficier d’une prise en charge de la compagnie. Il en est de même pour les vols de plus de 3 500 km ayant connu un retard de 4 heures et plus.
Vol retardé et ajourné : les obligations de la compagnie aérienne
Si votre vol a eu un retard et s’il est même différé, la compagnie aérienne devra obligatoirement assurer votre prise en charge. Et ceci, quand bien même les raisons du retard du vol ne proviennent pas d’elle. S’il y a une grève dans l’aéroport, si la situation politique est instable ou si les conditions météorologiques sont défavorables, la compagnie aérienne est responsable de ses passagers.
Si le vol est reporté au lendemain, vos frais d’hébergement seront à la charge de la compagnie aérienne. Celle-ci devra vous payer une nuit au sein d’un établissement hôtelier. En outre, elle devra se charger de vos frais de transport entre l’aéroport et l’hôtel et de l’hôtel à l’aéroport.
Dans le cas d’un vol retardé de plusieurs jours, toutes les charges entre le jour du retard et celui du prochain vol reviendront à la compagnie aérienne. Ceci, qu’elle soit en cause ou non du retard de votre vol.
Retard de vol prolongé : le passager peut-il exiger le remboursement de son billet ?
Si le retard de votre vol se prolonge sur une longue durée, vous pouvez demander un remboursement de votre billet d’avion. La compagnie doit alors vous informer de vos droits pour que vous puissiez choisir la solution qui vous convient le mieux.
Vous avez bien sûr la possibilité de patienter et de prendre tout de même le vol, malgré son retard. Vous pouvez aussi décider de vous faire rembourser. Dans le cas où le retard du vol serait supérieur à 5 heures, vous avez parfaitement le droit de ne plus prendre le vol et réclamer un remboursement total de votre billet d’avion. Si vous optez pour cette solution, la compagnie aérienne sera tenue de vous rembourser dans un délai de 7 jours.
Les Jeux olympiques d’été de 1976 qui se sont tenus à Montréal n’ont pas été seulement constitués de compétitions sportives. Pour les athlètes et pour les touristes, le séjour dans la métropole canadienne a aussi été une occasion de s’amuser, de fraterniser et de voir les beautés du Canada.
Le 24 juillet 1976, le journaliste Jean Dumas présente au Téléjournal animé par Gaétan Barrette un reportage qui montre comment se déroule la vie dans le Village olympique hors des compétitions.
Il faut se rappeler que quatre ans auparavant, lors des Jeux olympiques d’été tenus dans la ville de Munich, un attentat terroriste avait été perpétré. Onze athlètes israéliens et un policier allemand avaient été tués par un commando palestinien.
On comprend dans ce contexte que la sécurité ait été très présente lors des Jeux olympiques d’été de Montréal. Toute personne qui veut entrer dans le Village olympique est fouillée pour éviter tout problème.
L’aspect sécuritaire n’empêche cependant pas que tout est fait pour que les 6000 athlètes s’amusent et fraternisent. Une des activités les plus populaires parmi les athlètes consiste en l’échange d’insignes nationaux. Outre ce troc, des spectacles sont organisés et un bar est ouvert pour que les athlètes puissent se rencontrer. Le soir, une discothèque est programmée. Les athlètes de tous les coins de la planète y dansent et font plus ample connaissance.
Avec la pandémie, bien des milieux ont priorisé leur offre numérique. La Ville de Montréal ne fait pas exception à cette règle, mais jusqu’où vont les nouveautés offertes par la Ville-centre? Les permis de déneigement seront-ils offerts également en ligne cette année? Il semble que non.
Une forte connexion
De 2015 à 2018, le JDV suivait le dossier du Wi-Fi, qui n’était toujours pas accessible pour les citoyens participant aux séances du conseil d’arrondissement. Aujourd’hui, cependant, la connexion Wi-Fi est offerte à bien des endroits.
Selon la carte Couverture du réseau MTLWiFi, mise à la disposition des citoyens par la Ville de Montréal, le Wi-Fi gratuit est accessible dans 18 lieux d’Ahuntsic-Cartierville. À Montréal, cette tendance est à la hausse.
« Montréal a mis en place 342 nouvelles bornes Wi-Fi pour soutenir les différentes opérations et atténuer la fracture numérique durant la pandémie », a mentionné Gonzalo Nuñez, relationniste pour la Ville-centre.
La Ville de Montréal a aussi lancé des haltes-connexion dans les arrondissements de Montréal-Nord, Verdun et Ville-Marie, et des démarches sont en cours pour en installer dans Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, Sud-Ouest et LaSalle. Ces haltes-connexion permettent un accès gratuit à Internet et offrent une une gamme de services de soutien complémentaires, comme des services psychosociaux, du soutien pédagogique ou du soutien d’aide à l’emploi. Il n’y a toutefois pas de plan de mise en place de haltes-connexion du côté d’Ahuntsic-Cartierville.