À l’approche du budget fédéral, le gouvernement de l’Alberta demande qu’Ottawa investisse 30 milliards de dollars dans le développement de grands projets de capture et de stockage du carbone.
Le captage, l’utilisation et le stockage du carbone (CUSC
) est vu par les gouvernements canadien et albertain comme un moyen de réduire les émissions de gaz à effet de l’industrie pétrolière et gazière, même si certains experts et groupes environnementaux remettent en question son efficacité alors que le prix des énergies renouvelables a considérablement baissé au cours des dernières années.
L’investissement de 30 milliards de dollars serait pour une décennie, pour une moyenne de 3 milliards de dollars par année. Le gouvernement fédéral a des cibles pour réduire les émissions de gaz à effet de serre très ambitieuses et il faut trouver une solution pour réduire les émissions dans le secteur énergétique ici en Alberta et la technologie avec le plus grand potentiel à cet égard est la capture du carbone, a expliqué le premier ministre Jason Kenney en conférence de presse lundi.
La demande a été faite à l’approche du dépôt du budget fédéral, attendu en avril.
Kevin Jabusch, président de l’entreprise Enhanced Energy qui pilote le projet de capture du carbone Alberta Carbon Trunk Line qui a été complété à l’été 2020 croit qu’il est grand temps d’investir davantage dans ce secteur.
C’est génial d’entendre parler de ce genre de discussions, il y a eu des moments ces dernières années où on s’est vraiment senti comme un loup solitaireKevin Jabusch, président Enhanced Energy
On croit à la capture du charbon et on souhaite que le secteur se développe, ajoute Kevin Jabush.
Il explique que même si le gouvernement fédéral a indiqué que le prix du carbone allait augmenter au cours des prochaines années, le prix actuel n’est pas assez élevé pour justifier que l’industrie développe elle-même des projets, sans aide des gouvernements.
Il y a un prix sur le carbone en Alberta, mais ce n’est pas assez cher pour justifier que l’industrie développe des installations de décarbonisation, indique-t-il.
Le professeur adjoint à l’Université Simon Fraser et chercheur associé à l’Institut indépendant de recherche sur les politiques et plateforme de dialogue multiacteurs, l’Iddri, qui étudie le développement durable, Chris Bataille juge que si les gouvernements investissent dans la CUSC
, cela ne devrait pas être un passe-droit pour que l’industrie se responsabilise.
Les gouvernements peuvent vouloir investir dans ce type de projets quand il y a des bénéfices à long terme, mais pas si ce sont seulement les contribuables qui payent, fait-il valoir. Il croit qu’un gouvernement pourrait par exemple financer la construction d’infrastructures, si les entreprises payent ensuite pour les utiliser.
Il y a un fort potentiel en Alberta pour produire de l’hydrogène à partir du méthane et que le dioxyde de carbone qui reste soit enfoui sous terre, mais cela ne devrait pas être aux contribuables d’assurer l’entièreté de la facture, ajoute Chris Bataille.
L’industrie doit se rendre compte qu’elle ne peut pas émettre du CO2 dans l’atmosphère, sans payer, affirme-t-il. C’est le cas actuellement et c’est normal parce qu’ailleurs dans le monde, la compétition ne l’impose pas non plus. Mais plus on avance vers 2030, 2040 et plus le prix du carbone va augmenter globalement.
Un nouveau comité fédéral-provincial
L’Alberta et le gouvernement fédéral ont par ailleurs annoncé lundi matin le lancement d’un comité directeur Alberta-Canada sur le captage, l’utilisation et la séquestration du carbone.
Dans un communiqué, le gouvernement fédéral indique ceci : Dans le domaine du CUSC
, le Canada est déjà un chef de file mondial, et parmi toutes les provinces, c’est l’Alberta qui est la figure de proue.
Il précise que le comité, appuyé par des fonctionnaires fédéraux et provinciaux, tirera profit du « leadership précoce de l’Alberta dans ce domaine » pour atteindre ses cibles climatiques, attirer des investissements et relancer l’économie.
Le gouvernement fédéral ajoute que le plan climatique du Canada préconise l’élaboration d’une stratégie globale sur le CUSC
Mardi, le ministre fédéral des Ressources naturelles, Seamus O’Regan, doit aussi donner un point de presse avec l’entreprise calgarienne spécialisée en captage du carbone Enhance Energy pour parler de l’avenir de cette industrie.
Vous êtes sur le point de prendre un vol ? Mais une fois arrivé à l’aéroport, on vous informe que votre vol sera retardé ? Saviez-vous que la compagnie aérienne a des responsabilités vis-à-vis des passagers ? En effet, cette dernière doit se plier à certaines réglementations légales lorsque le vol est retardé.
Les responsabilités incombant à la compagnie aérienne en cas de retard de vol
Dans le cas d’un retard de vol, la compagnie aérienne est dans le devoir de prendre ses passagers en charge. Elle est en réalité tenue de vous apporter son aide. Cela est indiqué dans le Règlement européen CE 2004/261.
Cependant, pour avoir droit à cette assistance, votre vol doit respecter certaines conditions. Ainsi, la compagnie aérienne vous assistera si le vol a un retard de 2 heures ou plus et si la distance du trajet est inférieure à 1 500 km.
Si le retard est de 3 heures ou plus pour tous les vols intracommunautaires ainsi que les vols dont le nombre de kilomètres varie de 1 500 à 3 500 km, vous pouvez également bénéficier d’une prise en charge de la compagnie. Il en est de même pour les vols de plus de 3 500 km ayant connu un retard de 4 heures et plus.
Vol retardé et ajourné : les obligations de la compagnie aérienne
Si votre vol a eu un retard et s’il est même différé, la compagnie aérienne devra obligatoirement assurer votre prise en charge. Et ceci, quand bien même les raisons du retard du vol ne proviennent pas d’elle. S’il y a une grève dans l’aéroport, si la situation politique est instable ou si les conditions météorologiques sont défavorables, la compagnie aérienne est responsable de ses passagers.
Si le vol est reporté au lendemain, vos frais d’hébergement seront à la charge de la compagnie aérienne. Celle-ci devra vous payer une nuit au sein d’un établissement hôtelier. En outre, elle devra se charger de vos frais de transport entre l’aéroport et l’hôtel et de l’hôtel à l’aéroport.
Dans le cas d’un vol retardé de plusieurs jours, toutes les charges entre le jour du retard et celui du prochain vol reviendront à la compagnie aérienne. Ceci, qu’elle soit en cause ou non du retard de votre vol.
Retard de vol prolongé : le passager peut-il exiger le remboursement de son billet ?
Si le retard de votre vol se prolonge sur une longue durée, vous pouvez demander un remboursement de votre billet d’avion. La compagnie doit alors vous informer de vos droits pour que vous puissiez choisir la solution qui vous convient le mieux.
Vous avez bien sûr la possibilité de patienter et de prendre tout de même le vol, malgré son retard. Vous pouvez aussi décider de vous faire rembourser. Dans le cas où le retard du vol serait supérieur à 5 heures, vous avez parfaitement le droit de ne plus prendre le vol et réclamer un remboursement total de votre billet d’avion. Si vous optez pour cette solution, la compagnie aérienne sera tenue de vous rembourser dans un délai de 7 jours.
Les Jeux olympiques d’été de 1976 qui se sont tenus à Montréal n’ont pas été seulement constitués de compétitions sportives. Pour les athlètes et pour les touristes, le séjour dans la métropole canadienne a aussi été une occasion de s’amuser, de fraterniser et de voir les beautés du Canada.
Le 24 juillet 1976, le journaliste Jean Dumas présente au Téléjournal animé par Gaétan Barrette un reportage qui montre comment se déroule la vie dans le Village olympique hors des compétitions.
Il faut se rappeler que quatre ans auparavant, lors des Jeux olympiques d’été tenus dans la ville de Munich, un attentat terroriste avait été perpétré. Onze athlètes israéliens et un policier allemand avaient été tués par un commando palestinien.
On comprend dans ce contexte que la sécurité ait été très présente lors des Jeux olympiques d’été de Montréal. Toute personne qui veut entrer dans le Village olympique est fouillée pour éviter tout problème.
L’aspect sécuritaire n’empêche cependant pas que tout est fait pour que les 6000 athlètes s’amusent et fraternisent. Une des activités les plus populaires parmi les athlètes consiste en l’échange d’insignes nationaux. Outre ce troc, des spectacles sont organisés et un bar est ouvert pour que les athlètes puissent se rencontrer. Le soir, une discothèque est programmée. Les athlètes de tous les coins de la planète y dansent et font plus ample connaissance.
Avec la pandémie, bien des milieux ont priorisé leur offre numérique. La Ville de Montréal ne fait pas exception à cette règle, mais jusqu’où vont les nouveautés offertes par la Ville-centre? Les permis de déneigement seront-ils offerts également en ligne cette année? Il semble que non.
Une forte connexion
De 2015 à 2018, le JDV suivait le dossier du Wi-Fi, qui n’était toujours pas accessible pour les citoyens participant aux séances du conseil d’arrondissement. Aujourd’hui, cependant, la connexion Wi-Fi est offerte à bien des endroits.
Selon la carte Couverture du réseau MTLWiFi, mise à la disposition des citoyens par la Ville de Montréal, le Wi-Fi gratuit est accessible dans 18 lieux d’Ahuntsic-Cartierville. À Montréal, cette tendance est à la hausse.
« Montréal a mis en place 342 nouvelles bornes Wi-Fi pour soutenir les différentes opérations et atténuer la fracture numérique durant la pandémie », a mentionné Gonzalo Nuñez, relationniste pour la Ville-centre.
La Ville de Montréal a aussi lancé des haltes-connexion dans les arrondissements de Montréal-Nord, Verdun et Ville-Marie, et des démarches sont en cours pour en installer dans Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, Sud-Ouest et LaSalle. Ces haltes-connexion permettent un accès gratuit à Internet et offrent une une gamme de services de soutien complémentaires, comme des services psychosociaux, du soutien pédagogique ou du soutien d’aide à l’emploi. Il n’y a toutefois pas de plan de mise en place de haltes-connexion du côté d’Ahuntsic-Cartierville.