La province pétrolière a réussi à enterrer et contenir plus d’un million de tonnes de CO² dans ses sols en 2020, ce qui est une première au pays alors que les émissions de gaz à effet de serre ont grandement chuté depuis le début de la pandémie.
L’Alberta, magnat de la production pétrolière au Canada, a réussi à séquestrer plus d’un million de tonnes de dioxyde de carbone (CO²) dans ses sols en 2020 grâce à la technologie de séquestration géologique, une première au pays.
Alors que le Québec est encore divisé sur la démarche à suivre pour atteindre la carboneutralité en 2050, l’Alberta croit avoir trouvé la solution: la séquestration géologique du dioxyde de carbone. Le gouvernement albertain s’est associé avec plusieurs compagnies du secteur énergétique, notamment Enhance Energy, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de sa province en capturant le CO² émis dans l’air. Selon eux, le résultat est concluant et leurs preuves sont tangibles.
Qu’est-ce que la séquestration géologique du dioxyde de carbone?
Aussi appelée captage, utilisation et stockage du carbone (CUSC), cette méthode consiste, selon le média français spécialisé Actu-Environnement, «à capter le CO² à son point d’émission (centrale électrique, cimenteries, aciérie, etc.), de le concentrer et le transporter vers un site géologique adéquat pour son stockage».
Autrement dit, on transforme et enfouit le dioxyde de carbone profondément dans le sol avant qu’il n’ait le temps de se répandre dans l’atmosphère et de la polluer. L’Alberta est donc la première province à utiliser cette technologie dans le but de réduire ses émissions de gaz à effet de serre et d’atteindre la carboneutralité en 2050.
Le président de Enhance Energy, l’entreprise à la tête de ce projet de capture de carbone, a annoncé en vidéoconférence mardi que le total de dioxyde de carbone séquestré au cours de l’année 2020 était de plus d’un million de tonnes, ce qui équivaut au volume d’un million d’autobus à deux étages. L’entreprise Wolf Midstream, qui a construit l’Albertan Carbon Trunk Line, pipeline de 240 km utilisé pour la transportation et séquestration du CO² en Alberta, se dit fière de ce résultat.
La fierté albertaine est partagée
C’est le cas de le dire, l’Alberta est fière de sa production de pétrole, mais elle se montre aussi fière des efforts qu’elle fait afin d’en réduire l’impact. Le premier ministre de l’Alberta, Jason Kenney, et son ministre de l’Environnement, Jason Nixon, se disent satisfaits d’avoir travaillé avec le secteur privé et le gouvernement fédéral sur ce projet. «Nous devrions être fiers», dit M. Kenney, alors que M. Nixon souligne le nombre important d’emplois créés par la séquestration de carbone.
Le ministre des Ressources naturelles du Canada, Seamus O’Reagan, ainsi que Jonathan Wilkinson, ministre de l’Environnement et du Changement climatique, ont eux aussi commenté l’annonce. «C’est une énorme avancée», affirme O’Reagan, qui croit fermement que le CUSC fonctionne, et que l’Alberta est désormais une meneuse dans l’utilisation de cette technologie, non seulement au Canada, mais aussi à l’échelle mondiale. Le fédéral croit donc qu’il y a un marché pour la séquestration de dioxyde de carbone, ainsi qu’un grand potentiel économique et environnemental.
«C’était autrefois appelé un projet scientifique sans preuve, mais maintenant, nous avons des preuves concrètes que ça fonctionne», explique Jason Kenney.
C’est donc dans un élan de célébration, motivée par ses résultats, que l’Alberta va continuer de développer son projet de séquestration de carbone. De plus, l’Alberta formera un comité avec le gouvernement fédéral sur la capture et l’enfouissement du dioxyde de carbone. Formé de fonctionnaires provinciaux et fédéraux, ce comité veillera à la supervision du développement de cette industrie qui ne fait encore que naître en Alberta.
Le secteur énergétique en Alberta en bref
En 2017, l’Alberta était la province qui consommait et qui demandait la plus grande quantité d’énergie au Canada. Ses deux combustibles principaux étaient le gaz naturel à 56% et les produits pétroliers raffinés à 35%, selon les données de la Régie de l’Énergie du Canada. En 2018-2019, les statistiques de l’Association canadienne des producteurs pétroliers (ACPP) montrent que 11% des revenus de la province provenaient des ressources de gaz et de pétrole.
Vous êtes sur le point de prendre un vol ? Mais une fois arrivé à l’aéroport, on vous informe que votre vol sera retardé ? Saviez-vous que la compagnie aérienne a des responsabilités vis-à-vis des passagers ? En effet, cette dernière doit se plier à certaines réglementations légales lorsque le vol est retardé.
Les responsabilités incombant à la compagnie aérienne en cas de retard de vol
Dans le cas d’un retard de vol, la compagnie aérienne est dans le devoir de prendre ses passagers en charge. Elle est en réalité tenue de vous apporter son aide. Cela est indiqué dans le Règlement européen CE 2004/261.
Cependant, pour avoir droit à cette assistance, votre vol doit respecter certaines conditions. Ainsi, la compagnie aérienne vous assistera si le vol a un retard de 2 heures ou plus et si la distance du trajet est inférieure à 1 500 km.
Si le retard est de 3 heures ou plus pour tous les vols intracommunautaires ainsi que les vols dont le nombre de kilomètres varie de 1 500 à 3 500 km, vous pouvez également bénéficier d’une prise en charge de la compagnie. Il en est de même pour les vols de plus de 3 500 km ayant connu un retard de 4 heures et plus.
Vol retardé et ajourné : les obligations de la compagnie aérienne
Si votre vol a eu un retard et s’il est même différé, la compagnie aérienne devra obligatoirement assurer votre prise en charge. Et ceci, quand bien même les raisons du retard du vol ne proviennent pas d’elle. S’il y a une grève dans l’aéroport, si la situation politique est instable ou si les conditions météorologiques sont défavorables, la compagnie aérienne est responsable de ses passagers.
Si le vol est reporté au lendemain, vos frais d’hébergement seront à la charge de la compagnie aérienne. Celle-ci devra vous payer une nuit au sein d’un établissement hôtelier. En outre, elle devra se charger de vos frais de transport entre l’aéroport et l’hôtel et de l’hôtel à l’aéroport.
Dans le cas d’un vol retardé de plusieurs jours, toutes les charges entre le jour du retard et celui du prochain vol reviendront à la compagnie aérienne. Ceci, qu’elle soit en cause ou non du retard de votre vol.
Retard de vol prolongé : le passager peut-il exiger le remboursement de son billet ?
Si le retard de votre vol se prolonge sur une longue durée, vous pouvez demander un remboursement de votre billet d’avion. La compagnie doit alors vous informer de vos droits pour que vous puissiez choisir la solution qui vous convient le mieux.
Vous avez bien sûr la possibilité de patienter et de prendre tout de même le vol, malgré son retard. Vous pouvez aussi décider de vous faire rembourser. Dans le cas où le retard du vol serait supérieur à 5 heures, vous avez parfaitement le droit de ne plus prendre le vol et réclamer un remboursement total de votre billet d’avion. Si vous optez pour cette solution, la compagnie aérienne sera tenue de vous rembourser dans un délai de 7 jours.
Les Jeux olympiques d’été de 1976 qui se sont tenus à Montréal n’ont pas été seulement constitués de compétitions sportives. Pour les athlètes et pour les touristes, le séjour dans la métropole canadienne a aussi été une occasion de s’amuser, de fraterniser et de voir les beautés du Canada.
Le 24 juillet 1976, le journaliste Jean Dumas présente au Téléjournal animé par Gaétan Barrette un reportage qui montre comment se déroule la vie dans le Village olympique hors des compétitions.
Il faut se rappeler que quatre ans auparavant, lors des Jeux olympiques d’été tenus dans la ville de Munich, un attentat terroriste avait été perpétré. Onze athlètes israéliens et un policier allemand avaient été tués par un commando palestinien.
On comprend dans ce contexte que la sécurité ait été très présente lors des Jeux olympiques d’été de Montréal. Toute personne qui veut entrer dans le Village olympique est fouillée pour éviter tout problème.
L’aspect sécuritaire n’empêche cependant pas que tout est fait pour que les 6000 athlètes s’amusent et fraternisent. Une des activités les plus populaires parmi les athlètes consiste en l’échange d’insignes nationaux. Outre ce troc, des spectacles sont organisés et un bar est ouvert pour que les athlètes puissent se rencontrer. Le soir, une discothèque est programmée. Les athlètes de tous les coins de la planète y dansent et font plus ample connaissance.
Avec la pandémie, bien des milieux ont priorisé leur offre numérique. La Ville de Montréal ne fait pas exception à cette règle, mais jusqu’où vont les nouveautés offertes par la Ville-centre? Les permis de déneigement seront-ils offerts également en ligne cette année? Il semble que non.
Une forte connexion
De 2015 à 2018, le JDV suivait le dossier du Wi-Fi, qui n’était toujours pas accessible pour les citoyens participant aux séances du conseil d’arrondissement. Aujourd’hui, cependant, la connexion Wi-Fi est offerte à bien des endroits.
Selon la carte Couverture du réseau MTLWiFi, mise à la disposition des citoyens par la Ville de Montréal, le Wi-Fi gratuit est accessible dans 18 lieux d’Ahuntsic-Cartierville. À Montréal, cette tendance est à la hausse.
« Montréal a mis en place 342 nouvelles bornes Wi-Fi pour soutenir les différentes opérations et atténuer la fracture numérique durant la pandémie », a mentionné Gonzalo Nuñez, relationniste pour la Ville-centre.
La Ville de Montréal a aussi lancé des haltes-connexion dans les arrondissements de Montréal-Nord, Verdun et Ville-Marie, et des démarches sont en cours pour en installer dans Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, Sud-Ouest et LaSalle. Ces haltes-connexion permettent un accès gratuit à Internet et offrent une une gamme de services de soutien complémentaires, comme des services psychosociaux, du soutien pédagogique ou du soutien d’aide à l’emploi. Il n’y a toutefois pas de plan de mise en place de haltes-connexion du côté d’Ahuntsic-Cartierville.