Afin de réduire son empreinte écologique, l’industrie de la construction doit tenir compte de la limite des ressources planétaires. À cette fin, elle doit miser sur des matériaux de construction et de rénovation plus durables, afin de réduire la quantité de débris de construction qui se retrouvent dans les décharges.
Ces enjeux incitent les chercheurs comme Claudiane Ouellet-Plamondon, de l’École de technologie supérieure (ÉTS), à étudier les répercussions des changements climatiques sur les matériaux, mais aussi à remodeler les matériaux de manière qu’ils puissent faire partie de la solution. Il peut s’agir, par exemple, de les doter de fonctionnalités leur permettant d’augmenter leur durée de vie ou de capturer les polluants. Au bout du compte, la professeure souhaite que ces matériaux s’intègrent à une économie circulaire.
Pour y arriver, la professeure du Département de génie de la construction – qui est également titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les matériaux de construction multifonctionnels durables – prévoit développer des matériaux pourvus de propriétés avancées, les évaluer sous diverses conditions d’utilisation et procéder à leur caractérisation.
Sa vision? Concevoir des matériaux dotés de propriétés leur permettant non seulement de « sentir » leur environnement et de s’y adapter, mais aussi de s’autoréparer. Il pourrait s’agir, entre autres, d’intégrer des capteurs à des matériaux afin qu’ils deviennent « intelligents ». Ceux-ci seraient alors en mesure de modifier leurs propriétés physiques afin de s’adapter, par exemple, à la température ambiante, à des contraintes mécaniques et à des champs électriques ou électromagnétiques. Elle souhaite également que le flux de matières et d’énergie de ces matériaux soit pris en compte lors de la construction des bâtiments et des infrastructures.
La conception de tels matériaux représente toutefois des défis importants! Pour favoriser la circularité des ressources, le choix des composants s’avère un élément essentiel de la démarche. D’abord la nature des matériaux de construction a ses propres contraintes. Ensuite, ils doivent satisfaire à de nombreuses normes avant de passer du laboratoire au marché.
De plus, dans une perspective d’économie circulaire, l’intégration des sous-produits industriels doit être soumise à de rigoureuses procédures d’évaluation afin de veiller à la qualité de ces matériaux. Des procédures expérimentales et de modélisation doivent également être mises en place pour tester la réactivité des matériaux et l’efficacité de leurs propriétés. Pour faciliter ce travail, de nouvelles approches numériques, allant de la conception à la fabrication, seront mises à profit. Par exemple, des algorithmes évolutifs d’aide à la décision seront d’abord utilisés afin d’optimiser les plans expérimentaux.
« Les matériaux durables que nous souhaitons créer visent à faciliter la transition écologique et à s’adapter aux changements environnementaux. Par exemple, les infrastructures doivent pouvoir faire face aux changements climatiques, le cadre bâti doit favoriser l’intégration de la biodiversité, tout en assurant la santé des communautés. La formulation des matériaux doit aussi faire en sorte que leur production ait une incidence positive sur les changements climatiques en émettant moins de GES », conclut la professeure, dont l’équipe de recherche collaborera avec d’autres établissements universitaires, des organismes sans but lucratif ainsi qu’avec des partenaires privé et public.
Vous êtes sur le point de prendre un vol ? Mais une fois arrivé à l’aéroport, on vous informe que votre vol sera retardé ? Saviez-vous que la compagnie aérienne a des responsabilités vis-à-vis des passagers ? En effet, cette dernière doit se plier à certaines réglementations légales lorsque le vol est retardé.
Les responsabilités incombant à la compagnie aérienne en cas de retard de vol
Dans le cas d’un retard de vol, la compagnie aérienne est dans le devoir de prendre ses passagers en charge. Elle est en réalité tenue de vous apporter son aide. Cela est indiqué dans le Règlement européen CE 2004/261.
Cependant, pour avoir droit à cette assistance, votre vol doit respecter certaines conditions. Ainsi, la compagnie aérienne vous assistera si le vol a un retard de 2 heures ou plus et si la distance du trajet est inférieure à 1 500 km.
Si le retard est de 3 heures ou plus pour tous les vols intracommunautaires ainsi que les vols dont le nombre de kilomètres varie de 1 500 à 3 500 km, vous pouvez également bénéficier d’une prise en charge de la compagnie. Il en est de même pour les vols de plus de 3 500 km ayant connu un retard de 4 heures et plus.
Vol retardé et ajourné : les obligations de la compagnie aérienne
Si votre vol a eu un retard et s’il est même différé, la compagnie aérienne devra obligatoirement assurer votre prise en charge. Et ceci, quand bien même les raisons du retard du vol ne proviennent pas d’elle. S’il y a une grève dans l’aéroport, si la situation politique est instable ou si les conditions météorologiques sont défavorables, la compagnie aérienne est responsable de ses passagers.
Si le vol est reporté au lendemain, vos frais d’hébergement seront à la charge de la compagnie aérienne. Celle-ci devra vous payer une nuit au sein d’un établissement hôtelier. En outre, elle devra se charger de vos frais de transport entre l’aéroport et l’hôtel et de l’hôtel à l’aéroport.
Dans le cas d’un vol retardé de plusieurs jours, toutes les charges entre le jour du retard et celui du prochain vol reviendront à la compagnie aérienne. Ceci, qu’elle soit en cause ou non du retard de votre vol.
Retard de vol prolongé : le passager peut-il exiger le remboursement de son billet ?
Si le retard de votre vol se prolonge sur une longue durée, vous pouvez demander un remboursement de votre billet d’avion. La compagnie doit alors vous informer de vos droits pour que vous puissiez choisir la solution qui vous convient le mieux.
Vous avez bien sûr la possibilité de patienter et de prendre tout de même le vol, malgré son retard. Vous pouvez aussi décider de vous faire rembourser. Dans le cas où le retard du vol serait supérieur à 5 heures, vous avez parfaitement le droit de ne plus prendre le vol et réclamer un remboursement total de votre billet d’avion. Si vous optez pour cette solution, la compagnie aérienne sera tenue de vous rembourser dans un délai de 7 jours.
Les Jeux olympiques d’été de 1976 qui se sont tenus à Montréal n’ont pas été seulement constitués de compétitions sportives. Pour les athlètes et pour les touristes, le séjour dans la métropole canadienne a aussi été une occasion de s’amuser, de fraterniser et de voir les beautés du Canada.
Le 24 juillet 1976, le journaliste Jean Dumas présente au Téléjournal animé par Gaétan Barrette un reportage qui montre comment se déroule la vie dans le Village olympique hors des compétitions.
Il faut se rappeler que quatre ans auparavant, lors des Jeux olympiques d’été tenus dans la ville de Munich, un attentat terroriste avait été perpétré. Onze athlètes israéliens et un policier allemand avaient été tués par un commando palestinien.
On comprend dans ce contexte que la sécurité ait été très présente lors des Jeux olympiques d’été de Montréal. Toute personne qui veut entrer dans le Village olympique est fouillée pour éviter tout problème.
L’aspect sécuritaire n’empêche cependant pas que tout est fait pour que les 6000 athlètes s’amusent et fraternisent. Une des activités les plus populaires parmi les athlètes consiste en l’échange d’insignes nationaux. Outre ce troc, des spectacles sont organisés et un bar est ouvert pour que les athlètes puissent se rencontrer. Le soir, une discothèque est programmée. Les athlètes de tous les coins de la planète y dansent et font plus ample connaissance.
Avec la pandémie, bien des milieux ont priorisé leur offre numérique. La Ville de Montréal ne fait pas exception à cette règle, mais jusqu’où vont les nouveautés offertes par la Ville-centre? Les permis de déneigement seront-ils offerts également en ligne cette année? Il semble que non.
Une forte connexion
De 2015 à 2018, le JDV suivait le dossier du Wi-Fi, qui n’était toujours pas accessible pour les citoyens participant aux séances du conseil d’arrondissement. Aujourd’hui, cependant, la connexion Wi-Fi est offerte à bien des endroits.
Selon la carte Couverture du réseau MTLWiFi, mise à la disposition des citoyens par la Ville de Montréal, le Wi-Fi gratuit est accessible dans 18 lieux d’Ahuntsic-Cartierville. À Montréal, cette tendance est à la hausse.
« Montréal a mis en place 342 nouvelles bornes Wi-Fi pour soutenir les différentes opérations et atténuer la fracture numérique durant la pandémie », a mentionné Gonzalo Nuñez, relationniste pour la Ville-centre.
La Ville de Montréal a aussi lancé des haltes-connexion dans les arrondissements de Montréal-Nord, Verdun et Ville-Marie, et des démarches sont en cours pour en installer dans Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, Sud-Ouest et LaSalle. Ces haltes-connexion permettent un accès gratuit à Internet et offrent une une gamme de services de soutien complémentaires, comme des services psychosociaux, du soutien pédagogique ou du soutien d’aide à l’emploi. Il n’y a toutefois pas de plan de mise en place de haltes-connexion du côté d’Ahuntsic-Cartierville.