Pour atteindre la carboneutralité d’ici 2050, le Canada mise en partie sur la renaissance de la filière nucléaire au pays. Malgré les craintes qui entourent la gestion des déchets nucléaires, le fédéral a investi en moins de six mois plus de 75 millions de dollars dans des entreprises qui développent de petits réacteurs modulaires (PRM), des centrales nucléaires de moindre puissance.
Lors du dévoilement du Plan d’action canadien des petits réacteurs modulaires, en décembre, le ministre des Ressources naturelles, Seamus O’Regan, confirmait les ambitions canadiennes de se positionner sur le marché du nucléaire. Le Canada « peut être un chef de file mondial » dans cette technologie énergétique« prometteuse, novatrice et zéro émission », déclarait-il.
Les PRM sont des centrales nucléaires d’une capacité de production inférieure à 300 MW, soit considérablement moins que les réacteurs typiques dont la puissance oscille généralement entre 700 MW et 1500 MW.
Dans les derniers mois, le fédéral a multiplié les annonces. En octobre, Ottawa annonçait l’investissement de 20 millions de dollars dans Terrestrial Energy, une entreprise ontarienne qui développe un modèle de PRM qui pourrait être en activité d’ici 2030. À la mi-mars, le fédéral investissait 56 millions de dollars dans la filière nucléaire au Nouveau-Brunswick, dont 50,5 millions pour un projet chapeauté par la britannique Moltex.
« On peut parler d’une nouvelle génération de réacteurs nucléaires », dit Guy Marleau, professeur adjoint à Polytechnique Montréal spécialisé dans la physique des réacteurs. Les modèles de PRM s’articulent très souvent autour de technologies existantes depuis des décennies, mais adaptées à de plus petites tailles de réacteurs.
Fort d’une filière nucléaire dans laquelle le pays a développé une expertise dans les 70 dernières années, Ressources naturelles Canada prévoit qu’à l’échelle mondiale, le marché des PRM vaudra plus de 150 milliards de dollars d’ici 2040.
Le premier ministre de l’Alberta, Jason Kenney, réitérait, il y a deux semaines, l’intérêt de la province pour la filière. Les PRM permettraient de réduire « considérablement les émissions de gaz à effet de serre » en produisant de l’électricité « pour les producteurs canadiens de sables bitumineux », affirmait-il.
Évidemment, le Canada y voit « une occasion d’affaires », indique Guy Marleau. « Mais dans les faits, on ne sait pas encore ce que sera ce marché dans cinq ou dix ans. »
Évacuation des risques
Le spécialiste rappelle que « chaque technologie a ses limites ». Celles du nucléaire résident dans les déchets radioactifs que la production d’énergie génère. « ll faut que les bénéfices compensent suffisamment les inconvénients », indique-t-il. Le nucléaire pourrait être envisagé dans des régions éloignées qui carburent au mazout ou à l’essence, selon lui.
Le physicien Gordon Edwards, président du Regroupement pour la surveillance du nucléaire, déplore l’intérêt grandissant des gouvernements pour cette nouvelle génération de réacteurs : « Le nucléaire est présenté par l’industrie et les gouvernements comme une solution à la menace planétaire que représentent les changements climatiques. À mon avis le nucléaire est aussi une menace pour la planète. »
Si les risques diffèrent selon les types de réacteurs, note-t-il, tous partagent une même particularité : les déchets radioactifs. « Il y a toute la question — qui reste entière — de la gestion des déchets radioactifs. Également, ce qu’on fait avec les infrastructures qui servent à produire l’énergie nucléaire dont les composants deviennent, eux aussi, radioactifs au fil du temps. La chose la plus importante: les réacteurs créent du plutonium qui peut être utilisé pour les armes nucléaires pour des milliers d’années à venir.»
Ces questions sont évacuées du débat public à l’heure actuelle, déplore-t-il. Même le mot « nucléaire » n’est pas intégré au terme « petit réacteur modulaire » : « On en parle comme s’il s’agissait d’un réacteur parmi d’autres. »
Vous êtes sur le point de prendre un vol ? Mais une fois arrivé à l’aéroport, on vous informe que votre vol sera retardé ? Saviez-vous que la compagnie aérienne a des responsabilités vis-à-vis des passagers ? En effet, cette dernière doit se plier à certaines réglementations légales lorsque le vol est retardé.
Les responsabilités incombant à la compagnie aérienne en cas de retard de vol
Dans le cas d’un retard de vol, la compagnie aérienne est dans le devoir de prendre ses passagers en charge. Elle est en réalité tenue de vous apporter son aide. Cela est indiqué dans le Règlement européen CE 2004/261.
Cependant, pour avoir droit à cette assistance, votre vol doit respecter certaines conditions. Ainsi, la compagnie aérienne vous assistera si le vol a un retard de 2 heures ou plus et si la distance du trajet est inférieure à 1 500 km.
Si le retard est de 3 heures ou plus pour tous les vols intracommunautaires ainsi que les vols dont le nombre de kilomètres varie de 1 500 à 3 500 km, vous pouvez également bénéficier d’une prise en charge de la compagnie. Il en est de même pour les vols de plus de 3 500 km ayant connu un retard de 4 heures et plus.
Vol retardé et ajourné : les obligations de la compagnie aérienne
Si votre vol a eu un retard et s’il est même différé, la compagnie aérienne devra obligatoirement assurer votre prise en charge. Et ceci, quand bien même les raisons du retard du vol ne proviennent pas d’elle. S’il y a une grève dans l’aéroport, si la situation politique est instable ou si les conditions météorologiques sont défavorables, la compagnie aérienne est responsable de ses passagers.
Si le vol est reporté au lendemain, vos frais d’hébergement seront à la charge de la compagnie aérienne. Celle-ci devra vous payer une nuit au sein d’un établissement hôtelier. En outre, elle devra se charger de vos frais de transport entre l’aéroport et l’hôtel et de l’hôtel à l’aéroport.
Dans le cas d’un vol retardé de plusieurs jours, toutes les charges entre le jour du retard et celui du prochain vol reviendront à la compagnie aérienne. Ceci, qu’elle soit en cause ou non du retard de votre vol.
Retard de vol prolongé : le passager peut-il exiger le remboursement de son billet ?
Si le retard de votre vol se prolonge sur une longue durée, vous pouvez demander un remboursement de votre billet d’avion. La compagnie doit alors vous informer de vos droits pour que vous puissiez choisir la solution qui vous convient le mieux.
Vous avez bien sûr la possibilité de patienter et de prendre tout de même le vol, malgré son retard. Vous pouvez aussi décider de vous faire rembourser. Dans le cas où le retard du vol serait supérieur à 5 heures, vous avez parfaitement le droit de ne plus prendre le vol et réclamer un remboursement total de votre billet d’avion. Si vous optez pour cette solution, la compagnie aérienne sera tenue de vous rembourser dans un délai de 7 jours.
Les Jeux olympiques d’été de 1976 qui se sont tenus à Montréal n’ont pas été seulement constitués de compétitions sportives. Pour les athlètes et pour les touristes, le séjour dans la métropole canadienne a aussi été une occasion de s’amuser, de fraterniser et de voir les beautés du Canada.
Le 24 juillet 1976, le journaliste Jean Dumas présente au Téléjournal animé par Gaétan Barrette un reportage qui montre comment se déroule la vie dans le Village olympique hors des compétitions.
Il faut se rappeler que quatre ans auparavant, lors des Jeux olympiques d’été tenus dans la ville de Munich, un attentat terroriste avait été perpétré. Onze athlètes israéliens et un policier allemand avaient été tués par un commando palestinien.
On comprend dans ce contexte que la sécurité ait été très présente lors des Jeux olympiques d’été de Montréal. Toute personne qui veut entrer dans le Village olympique est fouillée pour éviter tout problème.
L’aspect sécuritaire n’empêche cependant pas que tout est fait pour que les 6000 athlètes s’amusent et fraternisent. Une des activités les plus populaires parmi les athlètes consiste en l’échange d’insignes nationaux. Outre ce troc, des spectacles sont organisés et un bar est ouvert pour que les athlètes puissent se rencontrer. Le soir, une discothèque est programmée. Les athlètes de tous les coins de la planète y dansent et font plus ample connaissance.
Avec la pandémie, bien des milieux ont priorisé leur offre numérique. La Ville de Montréal ne fait pas exception à cette règle, mais jusqu’où vont les nouveautés offertes par la Ville-centre? Les permis de déneigement seront-ils offerts également en ligne cette année? Il semble que non.
Une forte connexion
De 2015 à 2018, le JDV suivait le dossier du Wi-Fi, qui n’était toujours pas accessible pour les citoyens participant aux séances du conseil d’arrondissement. Aujourd’hui, cependant, la connexion Wi-Fi est offerte à bien des endroits.
Selon la carte Couverture du réseau MTLWiFi, mise à la disposition des citoyens par la Ville de Montréal, le Wi-Fi gratuit est accessible dans 18 lieux d’Ahuntsic-Cartierville. À Montréal, cette tendance est à la hausse.
« Montréal a mis en place 342 nouvelles bornes Wi-Fi pour soutenir les différentes opérations et atténuer la fracture numérique durant la pandémie », a mentionné Gonzalo Nuñez, relationniste pour la Ville-centre.
La Ville de Montréal a aussi lancé des haltes-connexion dans les arrondissements de Montréal-Nord, Verdun et Ville-Marie, et des démarches sont en cours pour en installer dans Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, Sud-Ouest et LaSalle. Ces haltes-connexion permettent un accès gratuit à Internet et offrent une une gamme de services de soutien complémentaires, comme des services psychosociaux, du soutien pédagogique ou du soutien d’aide à l’emploi. Il n’y a toutefois pas de plan de mise en place de haltes-connexion du côté d’Ahuntsic-Cartierville.