Oui, nous avons tous hâte d’être déconfinés, de reprendre notre vie sociale d’avant, d’aller au restaurant avec des groupes d’amis, de participer à des évènements en personne et non uniquement en virtuel, mais le passeport vaccinal n’est pas la solution à tous les maux, loin de là.
Je suis d’accord avec la prudence manifestée par le Dr Arruda et son équipe. Prenons le temps d’évaluer les impacts et analysons les expériences vécues ailleurs.
Un passeport pour voyager
Son utilisation pour les voyages internationaux semble la plus probable puisque ce type de certification existe déjà pour certains pays d’Afrique, notamment pour contrer la fièvre jaune. Il ne serait donc pas déraisonnable de l’utiliser à l’avenir pour d’autres maladies contagieuses, y compris la COVID-19.
Une certification de vaccination ne pourrait pas apporter une garantie sanitaire totale, mais diminuerait les risques de contagion.
Encore faut-il que les autres pays en fassent autant. Pour les endroits dans le monde où le tourisme est une des principales activités économiques, il n’y aurait pas trop de résistances, mais ce serait tout un défi avec notre principal voisin et partenaire.
Pour l’instant, les États-Unis ne veulent rien savoir. Ils ont clairement affirmé qu’ils ne soutiennent pas un système qui obligerait les Américains à posséder une preuve de vaccination. Et le comité d’urgence de l’OMS sur la COVID-19 n’est pas non plus favorable.
Comment l’appliquer?
L’industrie de la restauration, durement touchée par la pandémie, voudrait-elle vraiment jouer à la police vaccinale avec ses clients?
Si le passeport était exigé dès cet été alors que la majorité de la population n’aurait pas eu la chance d’avoir ses deux doses, est-ce que ça signifierait que tous ceux qui ne sont pas pleinement vaccinés n’auraient même pas accès aux salles à manger alors qu’ils y ont accès en ce moment en zone jaune et orange pour les citoyens qui demeurent dans ces régions?
Que ferait-on avec ceux et celles qui ont déjà eu la COVID-19, qui ne peuvent recevoir le vaccin pour des raisons de santé ou encore les snowbirds qui ont reçu leurs doses aux États-Unis?
Le certificat devrait donc être très flexible en plus d’être combiné avec un test négatif récent pour ceux qui ne peuvent être vaccinés.
Bref, on se rend compte que c’est beaucoup plus compliqué que ça en a l’air.
Impact à long terme
Et si on ouvre la porte à ce type de passeport, devrons-nous exiger les doses supplémentaires qui seront possiblement offertes dans le futur pour s’adapter aux nouvelles mutations? Ce sera toute une gestion. Est-ce vraiment là où nous souhaitons aller comme société?
En ce moment, si on se fie aux récents sondages, un peu plus de la moitié des Québécois et des autres Canadiens seraient d’accord avec l’implantation d’un passeport vaccinal. Évitons tout de même d’aller trop vite en affaire en étant obnubilé par ce fort désir d’un retour à la vie normale.
Pour l’instant, outre l’utilisation du passeport vaccinal pour relancer les voyages internationaux de façon sécuritaire, je pense que le seul impact positif d’un tel document serait pour convaincre les Québécois de se faire vacciner si le taux d’adhésion n’est pas assez élevé.
Honnêtement, ce serait gênant comme société si nous avions à nous rendre jusque-là. Ça démontrerait la faiblesse de notre conscience sociale.
Vous êtes sur le point de prendre un vol ? Mais une fois arrivé à l’aéroport, on vous informe que votre vol sera retardé ? Saviez-vous que la compagnie aérienne a des responsabilités vis-à-vis des passagers ? En effet, cette dernière doit se plier à certaines réglementations légales lorsque le vol est retardé.
Les responsabilités incombant à la compagnie aérienne en cas de retard de vol
Dans le cas d’un retard de vol, la compagnie aérienne est dans le devoir de prendre ses passagers en charge. Elle est en réalité tenue de vous apporter son aide. Cela est indiqué dans le Règlement européen CE 2004/261.
Cependant, pour avoir droit à cette assistance, votre vol doit respecter certaines conditions. Ainsi, la compagnie aérienne vous assistera si le vol a un retard de 2 heures ou plus et si la distance du trajet est inférieure à 1 500 km.
Si le retard est de 3 heures ou plus pour tous les vols intracommunautaires ainsi que les vols dont le nombre de kilomètres varie de 1 500 à 3 500 km, vous pouvez également bénéficier d’une prise en charge de la compagnie. Il en est de même pour les vols de plus de 3 500 km ayant connu un retard de 4 heures et plus.
Vol retardé et ajourné : les obligations de la compagnie aérienne
Si votre vol a eu un retard et s’il est même différé, la compagnie aérienne devra obligatoirement assurer votre prise en charge. Et ceci, quand bien même les raisons du retard du vol ne proviennent pas d’elle. S’il y a une grève dans l’aéroport, si la situation politique est instable ou si les conditions météorologiques sont défavorables, la compagnie aérienne est responsable de ses passagers.
Si le vol est reporté au lendemain, vos frais d’hébergement seront à la charge de la compagnie aérienne. Celle-ci devra vous payer une nuit au sein d’un établissement hôtelier. En outre, elle devra se charger de vos frais de transport entre l’aéroport et l’hôtel et de l’hôtel à l’aéroport.
Dans le cas d’un vol retardé de plusieurs jours, toutes les charges entre le jour du retard et celui du prochain vol reviendront à la compagnie aérienne. Ceci, qu’elle soit en cause ou non du retard de votre vol.
Retard de vol prolongé : le passager peut-il exiger le remboursement de son billet ?
Si le retard de votre vol se prolonge sur une longue durée, vous pouvez demander un remboursement de votre billet d’avion. La compagnie doit alors vous informer de vos droits pour que vous puissiez choisir la solution qui vous convient le mieux.
Vous avez bien sûr la possibilité de patienter et de prendre tout de même le vol, malgré son retard. Vous pouvez aussi décider de vous faire rembourser. Dans le cas où le retard du vol serait supérieur à 5 heures, vous avez parfaitement le droit de ne plus prendre le vol et réclamer un remboursement total de votre billet d’avion. Si vous optez pour cette solution, la compagnie aérienne sera tenue de vous rembourser dans un délai de 7 jours.
Les Jeux olympiques d’été de 1976 qui se sont tenus à Montréal n’ont pas été seulement constitués de compétitions sportives. Pour les athlètes et pour les touristes, le séjour dans la métropole canadienne a aussi été une occasion de s’amuser, de fraterniser et de voir les beautés du Canada.
Le 24 juillet 1976, le journaliste Jean Dumas présente au Téléjournal animé par Gaétan Barrette un reportage qui montre comment se déroule la vie dans le Village olympique hors des compétitions.
Il faut se rappeler que quatre ans auparavant, lors des Jeux olympiques d’été tenus dans la ville de Munich, un attentat terroriste avait été perpétré. Onze athlètes israéliens et un policier allemand avaient été tués par un commando palestinien.
On comprend dans ce contexte que la sécurité ait été très présente lors des Jeux olympiques d’été de Montréal. Toute personne qui veut entrer dans le Village olympique est fouillée pour éviter tout problème.
L’aspect sécuritaire n’empêche cependant pas que tout est fait pour que les 6000 athlètes s’amusent et fraternisent. Une des activités les plus populaires parmi les athlètes consiste en l’échange d’insignes nationaux. Outre ce troc, des spectacles sont organisés et un bar est ouvert pour que les athlètes puissent se rencontrer. Le soir, une discothèque est programmée. Les athlètes de tous les coins de la planète y dansent et font plus ample connaissance.
Avec la pandémie, bien des milieux ont priorisé leur offre numérique. La Ville de Montréal ne fait pas exception à cette règle, mais jusqu’où vont les nouveautés offertes par la Ville-centre? Les permis de déneigement seront-ils offerts également en ligne cette année? Il semble que non.
Une forte connexion
De 2015 à 2018, le JDV suivait le dossier du Wi-Fi, qui n’était toujours pas accessible pour les citoyens participant aux séances du conseil d’arrondissement. Aujourd’hui, cependant, la connexion Wi-Fi est offerte à bien des endroits.
Selon la carte Couverture du réseau MTLWiFi, mise à la disposition des citoyens par la Ville de Montréal, le Wi-Fi gratuit est accessible dans 18 lieux d’Ahuntsic-Cartierville. À Montréal, cette tendance est à la hausse.
« Montréal a mis en place 342 nouvelles bornes Wi-Fi pour soutenir les différentes opérations et atténuer la fracture numérique durant la pandémie », a mentionné Gonzalo Nuñez, relationniste pour la Ville-centre.
La Ville de Montréal a aussi lancé des haltes-connexion dans les arrondissements de Montréal-Nord, Verdun et Ville-Marie, et des démarches sont en cours pour en installer dans Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, Sud-Ouest et LaSalle. Ces haltes-connexion permettent un accès gratuit à Internet et offrent une une gamme de services de soutien complémentaires, comme des services psychosociaux, du soutien pédagogique ou du soutien d’aide à l’emploi. Il n’y a toutefois pas de plan de mise en place de haltes-connexion du côté d’Ahuntsic-Cartierville.