Depuis quelques mois, je ne parle pas beaucoup sur ce support car, comme je vous l’avais récemment expliqué, je réserve désormais l’essentiel de mes mots à mes divers projets littéraires. Pour moi, l’écriture peut se comparer à un verre d’eau plein à ras-bord, mais qui ne pourrait être rempli à nouveau que le lendemain; ainsi, une fois que le contenu en a été vidé au fur et à mesure des heures, il ne reste plus rien pour épancher la soif. Combien de fois ai-je passé mes journée à taper des mails ou des légendes, me retrouvant en début de soirée complètement vidée et incapable d’aligner deux lignes de plus ? En soi, rien de dramatique à cela, sauf quand on veut devenir écrivain. Alors, je me préserve, d’autant plus que j’essaie d’opérer peu à peu la transition vers cette nouvelle carrière, et ayant passé les dix dernières années à ne m’occuper que d’images, je veux dorénavant pouvoir m’adonner en toute liberté aux mots.
En août, je vais avoir trente ans, le blog fêtera une décennie et je ne me vois pas passer la suivante devant l’objectif, car en réalité, je n’ai jamais trop aimé ça, préférant cent fois me concentrer sur le stylisme, la composition d’une image, la recherche d’inspiration, les interactions et oppositions chromatiques. Depuis 2008, le monde des blogs, qui est aujourd’hui devenu celui de l’influence, s’est développé de manière considérable, et si j’aime encore partager les photographies que je mets en scène ou prends moi-même au gré de mes pérégrinations historiques, je dois avouer ne plus me reconnaître dans cette sphère dont les valeurs intrinsèques sont radicalement opposées à celles qui furent établies il y a dix ans de cela. Où est le partage ? Il n’existe plus, même chez moi je crois, mais comment pourrait-il en être autrement quand les blogs ne sont plus lus et qu’Instagram ne laisse aucune place à l’échange. Image postée, image oubliée, c’est la loi.
Ne vous méprenez pas, je suis loin de me plaindre car c’est grâce à ce support que j’ai chaque jour accès à des découvertes et des expériences d’exception, et je pense même continuer encore quelques années à partager mes images, car c’est un besoin esthétique qui est inaliénable à ma personnalité. J’aime avoir mon espace visuel, ma mosaïque colorée dans laquelle je retrouve les mille belles choses qui ont croisé ma route, mais dès lors que je pense à ce qu’ont été autrefois les blog et les liens qu’ils permettaient de tisser entre les communauté de lecteurs, je me trouve tout à coup très déprimée par la tournure des choses. Un certain musicien n’avait-il pas écrit dans sa lettre posthume « Le fait est que je ne peux pas vous tromper, aucun d’entre vous. Cela n’est honnête ni pour vous ni pour moi. Le pire crime auquel je puisse penser serait de duper les gens en prétendant que je m’amuse encore à 100%. (…) J’ai essayé tout ce qui était en mon pouvoir pour y prendre plaisir (et j’y prends effectivement plaisir, mon dieu croyez-moi, j’y prends plaisir, mais pas suffisamment). Je me réjouis d’avoir touché et diverti tant de gens. (…) Je suis trop sensible. J’ai besoin d’être légèrement engourdi pour retrouver l’enthousiasme de mon enfance.
Je ne sais pas vraiment de quoi sera fait demain, mais je ne me vois pas arrêter comme ça, car bien que la force des choses ait radicalement changé l’esprit originel de ce qui fut la blogosphère, j’aime encore ce que je fais, et m’amuse encore à construire des images ou des natures mortes, seulement, je sais aussi délibérément que je suis un dinosaure et que sans pour autant mépriser le monde des influenceurs, d’une part car j’en fais moi aussi partie, et d’autre part car j’y ai toujours rencontré des gens bienveillants et ultra bosseurs, je ne me sens pas tout à fait à ma place. Aujourd’hui, pour réussir ou se maintenir dans ce monde, il faut mettre en place une énergie folle, une stratégie de chaque jour, et je ne me sens pas capable, car ce n’est pas ma véritable passion. J’ai envie de partager, pas de calculer, or ce n’est plus le monde candide et acidulé d’il y a dix ans, aujourd’hui il faut se battre pour rester à sa place. Et il y a un domaine que je souhaite explorer à l’avenir et peut-être un jour faire mon métier, même si cela me semble être une belle utopie, c’est celui de l’écriture. Je veux être fière de pouvoir dire un jour « je suis écrivain ». Alors puisque pour cela il me faut préserver mon verre d’eau, je vais devoir fragmenter ma production : d’un coté l’image, ici et sur Instagram, parfois du texte lorsqu’il sera vraiment justifié ainsi que dans mes articles patrimoine, et de l’autre coté, en gestation, l’écriture car mon premier livre est prévu pour l’automne 2019, alors il me faut avancer sans m’arrêter, et j’espère qu’un jour je connaîtrai l’accomplissement ultime de le tenir entre mes mains. Vous aussi peut-être ?
Ces dernières saisons, les créateurs de mode popularisent les collections mixtes. Alors que le sac à main se fait de plus en plus unisexe, la maison Louis Vuitton dévoile sa première paire de baskets faites pour tous.t.e.s.
Charlie, une chaussure qui fait attention à son empreinte
Il ne sera pas nécessaire de se tourner vers tel ou tel rayon genré pour la trouver. Charlie est une paire de baskets unisexe, donc destinée à être portée par tous.
La gamme de pointures est large, allant d’une taille 34 au 47, et son design est lui intemporel : ce sont d’élégantes baskets blanches, habillées d’un logo noir Louis Vuitton. Alors pour varier le style, Charlie est imaginée en deux versions : basket basse et basket montante.
Et si son look a vocation de séduire le plus grand nombre, les détails de sa conception pourraient en intéresser plus d’un. Car comme le précise l’enseigne, le processus de conception circulaire de Charlie « a été appliqué de manière holistique ». Autrement dit, la démarche éco-responsable a été respectée depuis l’étape de la création jusqu’au passage à la Manufacture de souliers Louis Vuitton de Fiesso d’Artico, en Italie.
Résultat ? Les lacets sont entièrement recyclés, et la semelle de la chaussure est composée à 94% de gomme recyclée au minimum, un record en la matière. De la semelle intérieure au patch de la languette réalisé en ECONYL®, tout a été éco-conçu.
Le calendrier du prêt-à-porter prévu pour septembre prochain, avec les collections printemps-été 2022, débutera avec l’événement EVENING DRESSES SHOW (Edshow), qui revient, pour la troisième saison consécutive, dans la somptueuse gare maritime Zaha Hadid de Salerno, portant à 60 le nombre d’exposants avec des propositions de prêt-à-porter « soirée » et « cocktail », produites dans les huit régions du sud de l’Italie (Abruzzo, Basilicata, Calabria, Campania, Molise, Puglia, Sardegna et Sicilia).
Déjà inscrit au programme des défilés internationaux de la Conférence des Régions et Provinces Autonomes publié sur le site Regioni.it, Edshow est une vitrine internationale dédiée exclusivement aux looks de soirée et cocktail pour femmes, hommes et enfants.
L’édition à venir a un sens bien particulier, qui se résume dans le slogan « Come back to life », choisi pour la nouvelle affiche : l’envie de recommencer et de revenir à la vie.
Le spectacle des tenues de soirée est conçu et organisé par l’association IFTA avec le soutien de l’ICE- Agence italienne pour le commerce extérieur qui a pour mission la promotion à l’étranger et l’internationalisation des entreprises italiennes au sein du Plan d’exportation du Sud (PES 2) et de la région Campania. Il implique une soixantaine d’entreprises du huit régions méridionales : Abruzzo, Basilicata, Calabria, Campania, Molise, Puglia, Sardegna et Sicilia.
Mais pas seulement ! Grâce à la plateforme Fiera Smart 365, lancée par l’Agence ICE et connectée à ses 78 bureaux à travers le monde, les entrepreneurs qui participeront au salon de Salerno auront l’opportunité d’avoir un premier contact avec des détaillants internationaux qui ne pourront pas assister à l’événement en présentiel.
Une autre nouveauté de l’édition 2021 sera la section spéciale dédiée à l’élégance vestimentaire masculine avec 12 marques sélectionnées parmi les marques Made in Italy les plus dynamiques et intéressantes.
Pendant les trois jours du salon, des rencontres B2B auront lieu avec des acheteurs étrangers invités par l’Agence ICE et avec les meilleurs distributeurs et showrooms basés à Milan.
Edshow débutera avec une exposition des collections présentées en revue, dirigée par Titti Baiocchi pour MB Agency, l’un des noms les plus connus et les plus importants dans le domaine des défilés de mode internationaux.
La soirée du 2 septembre, vous ne verrez sur le podium que les entreprises de vêtements et l’avant-première d’un nouveau projet signé IFTA et SOUTH ITALIAN FASHION, le consortium d’entreprises de mode indépendantes né dans la région Campania pour valoriser et promouvoir, dans le monde, la créativité, l’élégance et « la culture du savoir-faire» qui caractérisent l’unicité du tissu du Sud.
L’une des trois collections du spectacle sera dédiée à la mode musulmane.
Une avant-première visant à annoncer un projet commercial international qui présentera à l’étranger, dans un calendrier qui sera bientôt défini, 30 collections pour femmes musulmanes créées avec des critères, des goûts et des procédures de confection exclusivement italiens.
Né pour aider les petites entreprises du Sud à franchir d’importants seuils commerciaux, le projet dédiée aux tenues musulmanes devient donc une prodigieuse rampe de lancement pour les entreprises prêtes à produire et commercialiser la nouvelle Couture musulmane conçue et réalisée dans leurs ateliers.
Quelques exemples : La robe-manteau crée par Sartoria 74 ; les petites robes noires de Simonetta Ricciarelli qui a lancé sa première collection de petites robes fourreau noires ; les caftans du soir aux couleurs de la côte amalfitaine de La Dolce Vita ; les chemisiers doux du soir de FMConcept ; les costumes fluides en soie bleu de Chine et rose shocking de Gianni Cirillo ; the grand soirée de Michele Miglionico, Nino Lettieri, Melina Baffa, Ferdinand, Valentina d’Alessandro, Maria Elena di Terlizzi, l’enfant prodige Arianna Laterza, jusqu’à la robe de soirée durable de Nanaleo et les longues chemises blanches à fermeture magnétique de Youareu.
L’étude du voile islamique avec les différentes options et usage dans différents pays, conçues pour harmoniser les tenues de soirée proposées est importante pour tout le monde.
Paris (awp/afp) – Le numéro un mondial du luxe LVMH continue son ascension en affichant un bénéfice de 5,3 milliards d’euros au premier semestre, soit nettement mieux qu’avant la pandémie, notamment grâce aux performances de sa branche Mode et Maroquinerie.
« LVMH réalise un excellent semestre », s’est réjoui le PDG de LVMH Bernard Arnault dans le communiqué diffusé lundi par le groupe, qui a ainsi décuplé son bénéfice net entre janvier et juin par rapport à l’année 2020, marquée par la pandémie de Covid, et qui le voit augmenter de plus de moitié (+62%) par rapport au premier semestre 2019, période de référence avant pandémie.
Les ventes du groupe de Bernard Arnault, première fortune française et deuxième mondiale selon Forbes, se sont établies au premier semestre à 28,7 milliards d’euros, en hausse de 53% (+11% par rapport à 2019).
« Dans le contexte actuel de sortie de la crise sanitaire et de reprise de l’économie mondiale, (…) LVMH est en excellente position pour poursuivre sa croissance et renforcer encore en 2021 son avance sur le marché mondial du luxe », a jugé M. Arnault.
Le résultat opérationnel courant du premier semestre 2021 est de 7,6 milliards d’euros, en croissance de 44% par rapport au premier semestre 2019 et plus de 4 fois supérieur à celui de 2020. La marge opérationnelle courante ressort à 26,6%, en hausse de 5,5 points par rapport à 2019.
Le groupe aux « 75 maisons » est notamment porté par une « performance remarquable de l’activité Mode et Maroquinerie », la division phare du géant du luxe qui a engrangé 13,9 milliards d’euros à elle seule, soit une progression de 38% par rapport à 2019 grâce aux performances de Louis Vuitton, Dior, Fendi, Loewe et Céline qui « gagnent partout des parts de marché et atteignent des niveaux records de ventes et de rentabilité ».
« Une croissance qui bénéficiera à la France »
Les ventes de vins et spiritueux augmentent de 12% par rapport à 2019 à 2,7 milliards d’euros (+44% par rapport à 2020) portées par une demande soutenue aux Etats-Unis et un fort rebond en Chine, explique le groupe qui a pris en début d’année une participation de 50% du capital de la Maison de champagne Armand de Brignac, marque de champagne du célèbre chanteur et producteur américain Jay-Z.
La division Montre et Joaillerie progresse de 5% à 4 milliards d’euros (+71% par rapport à 2020), à la faveur de l’acquisition de Tiffany’s.
Parfums et cosmétiques restent en recul (-3% par rapport à 2019) mais le groupe note des « avancées rapides de ventes directes ».
Dans la distribution sélective, Sephora montre une bonne performance mais DFS est encore pénalisé par la reprise limitées des voyages internationaux, et les ventes reculent globalement. Même chose pour les parfums et cosmétiques, même si les ventes directes avancent.
« La croissance de LVMH bénéficie aujourd’hui, et bénéficiera encore davantage dans l’avenir, à la France, premier bassin d’emploi, principal pays d’origine de nos produits, auquel nos maisons sont fières d’apporter leur contribution », assure Bernard Arnault qui a inauguré récemment la Samaritaine en présence du président de la République Emmanuel Macron.
Les résultats semestriels des concurrents français de LVMH sont attendus mardi soir pour Kering et vendredi matin pour Hermès.